Extraits de rp de la base I
L'arrivée sur Yuimen
Le sifflement d'une flèche se fit entendre dans la petite salle renforcée de la milice. Elle vint se ficher dans une étroite poutre en bois soutenant une massive porte en fer. Artiel se remit debout, sa faera l'avait conduit à travers le temps sur le monde de Yuimen. Il portait un long manteau de tissus surmonté d'un capuchon, à sa taille se tenait une ceinture de cuire et à la droite de celle-ci, un fourreau avec une épée. De l'autre côté il avait un carquois avec moins de dix flèches. Ses bottes étaient de velours souples mais résistants, de couleur noir elles venaient d'une peau d'animal sauvage. Il remit son arc sur son épaule et s'essuya le front des gouttes de sueurs. Cette fois, il l'avait échappé bel, un peu plus et les Sherinians auraient eu sa peau !
Il observa les murs livides de la pièce, à certains endroits des torches accrochées au mur éclairaient la pièce entièrement. Au centre de celle-ci, ce trouvait le fluide de transport soutenu par un petit hôtel de pierre. Niara, sa faera voletait dans les airs poussant des cris de joies. C'était sa première traversé et elle l'avait accomplit avec brio.
« Et bien, merci ! Un peu plus et je n'étais plus parmi les vivants! »
Il se mit à rire à l'éclat tout en déplantant sa flèche. Il l'observa et vit que sa pointe était tordue, la lançant sur le côté, il ruminait de plus belle:
« Une des plus belles flèches du royaume ! »
Il ria de nouveau et cette fois, Niara fit de plus belle. La troupe à leur poursuite ne tarderais pas à les retrouver, leurs faera maudites ne tarderaient pas à les rejoindre. Il venait de Trédeliane, un monde commun à yuimen. Dessus se trouvaient les mêmes habitants, jusqu'à ce que les armées d'Oaxaca anéantissent les elfes et les nains y résidents. A présent, il ne restait que son futur royaume à résister. Au nord, les armées noirs marchaient vers les villes avant postes et à l'est, les Sherinians se ruaient en masse à la frontière. Le seul espoir pour le roi Plédiade, son père, fut d'envoyer son fils chercher de l'aide sur Yuimen. Il était partit depuis des semaines de son royaume pour trouver le fluide de transport, dans les montagnes grises à l'est. Il dut combattre les Sherinians à plusieurs reprisent frôlant la mort à chaque fois. Mais il arriva bel et bien ici, avec l'aide de Niara, et son but n'était pas des moindres. Il devait convaincre les peuples de yuimens de se joindre sous une seule bannière pour leur liberté.
Artiel regarda son compagnon avant de lui soumettre une pensée.
( Et comment allons nous faire pour les convaincre de venir?) ( Ils viendront, ais foie. Par contre, il faut sortir d'ici.)
L'homme tourna sa tête pour observer plus attentivement l'endroit, visiblement la porte était le seul accès. Il se gratta la tête cherchant au plus profond de lui une solution, forcer la porte ne servirait à rien étant donné son épaisseur. La petite faera virevolta jusque l'épaisse ferraille bouchant la sortie et se tourna vers Aratiel en suggérant par la pensée.
( Pourquoi ne pas tenter de frapper ? ) ( Ce n'est pas une mauvaise idée, frappons... Nous n'avons aucun autre choix.)
La faera fut d'accord et sans plus attendre, Artiel vint de ses points tambouriner sur la grande porte métallique.
( Espérons que l'accueil soit chaleureuse...)
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Pendant quelques minutes, pas un seul bruit ne se fit entendre. Ils étaient tous deux face à la porte attendant le moindre signe de vie, soudain un bruit se fit entendre. Des bruits de pas se firent alors entendre à l'extérieur de la salle.
« Ahhh ! Il était temps ! »
Le prince scrutait attentivement l'entrée, comme cherchant une éventuel trappe s'ouvrant à l'improviste. Mais ce fut tout autres, une voie rauque et forte déferla à travers le métal:
"Milice de Kendra Kâr, monde de Yuimen, déclinez votre identité et ce que vous venez faire ici !"
Artiel sursauta lorsqu'il l'entendit, néanmoins il se reprit vite. Il posa sa main sur la poignée de son arme et se tint en position de garde. Assurant ainsi tout éventuel danger il prit peine de répondre:
« Je suis Artiel Til' Ürsoe. Fils du roi Plédiade. Si je suis venu ici, c'est que nous n'avons plus aucun espoir. La guerre fait rage et notre royaume est sur le point de tomber. Les armées d'Oaxaca déferlent sur nous. »
Il se tut un moment, ses pensées ne pouvaient qu'allez vers son père qui lutait seul dans cette guerre. Il ne savait même pas ce qu'il était advenu du royaume depuis son départ. Plusieurs fois il avait failli renoncer à sa mission, pour siéger aux côtés de son père.
( Prince ! Il faut leur dire pour l'aide ! )
Niara sa faera venait de le tirer de ses songes, il prit peine de la regarder et feindit un sourire forcé. Il continua son discours avec une voie plus souple et légère:
« Et c'est dans un moment de désarroi que nous venons querir de l'aide aux peuples de Yuimen. »
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Le silence régnait après les derniers mots d'Artiel, rien ne s'agitait et rien ne se fit entendre. Soudainement, une faera entra dans la pièce en traversant le mur surprenant le prince. Il dégaina son épée dans un chuintement aigu prêt à être attaqué. Cependant, la petit chose retraversa le mur aussi vite qu'elle était venu.
La porte s'ouvrit bruyamment laissant entrer une lumière légèrement plus puissante que celle dans sa pièce. Niara vola jusqu'à l'extérieur s'arrêtant net devant une troupe de soldat. Artiel ne se fit pas attendre, avançant doucement les mains crispées sur son arme. Il aperçut une quinzaine de soldats en armure s'approcher et l'entourer une fois sortit.
( Sommes nous mal tombé ? ) ( Non ! Mais laisse leur le temps ! )
Il tournait sur lui même regardant un par un les hommes en face de lui. Puis soudain, une petite voie signala aux autres qu'il était inoffensif. Indigné, il laissa échapper un mot:
« Hey ! »
Les gardes commencèrent à se disperser tandis qu'un homme semblant être gradé s'approchait d'Artiel. Il rangea sa lame dans son fourreau et fixant l'homme et ne put cacher un grand sourire.
"Suivez-moi, ne faites aucun signe menaçant, nous allons vous organiser une réunion avec le responsable de la milice."
Il se décrispa et emboîta le pas à l'homme. Tout en marchant, il ne put que s'émerveiller devant la somptuosité de l'endroit. Ils se trouvaient dans une immense salle cylindrique avec plus d'une trentaines de salles similaire à la sienne. Visiblement, c'était une immense passerelle d'échange entre les mondes, les gens s'affairaient dans les couloirs sortant des salles avec des marchandises surveillé par les gardes. Dans son monde, aucune salle de cette sorte n'existait bien qu'ils connaissaient une dizaine de fluides ils n'avaient jamais pensé à faire pareil qu'ici.
Ils arrivèrent devant une grille qui barrait l'accès aux étages supérieurs, leur guide fit un signe à l'une des sentinelles qui s'empressa de l'ouvrir et se tint au garde à vous devant leur passage. Artiel s'avança au niveau de l'homme qui les menaient et ne put se contenir d'avantage de toutes ses questions.
« Comment avez-vous fait pour regrouper tous les fluides ? »
L'homme eu un sourire moqueur puis, semblant chercher il répondit simplement.
« Je n'en ai aucune idée... Cela fait des siècles qu'ils sont ici. »
Ils arrivèrent devant un large escalier et commencèrent à gravir les marches. Le ton froid qu'avait prit son guide lui passait toute envie de discuter, cependant, il continua à parler.
« Croyez-vous que vous pourrez nous apporter de l'aide ? Je suis le prince de l'autre royaume, et je suis certain qu'après cette aide, une alliance forte pourra se faire. »
Alors qu'ils étaient en haut de l'escalier, Artiel aperçut un endroit similaire à celui d'en bas. Devant eux se trouvaient à nouveau un escalier qu'ils empruntèrent une fois encore. D'une voie calme et presque désespéré l'homme répondit:
« Je n'en ai aucune idée. Vous avez mentionné Oaxaca tout à l'heure... Et bien, nous aussi sommes en guerre avec elle. Nos forces sont divisés et la plupart des habitants n'ont plus d'espoir. Mais pour rien vous cacher, nous avons bien besoin d'alliés quels qu'ils soient ! »
Artiel soupira longuement en finissant la deuxième série de marches, il ne connaissait rien à ce monde et pourtant rien ne lui semblait différent. Il pensa également au Sherinians à sa poursuite et demanda d'un ton hésitant.
« Y-a-t-il d'autres fluides pour mon monde ? Car les sherinians sont à ma poursuite. »
Alors qu'ils finissaient l'ascension du troisième niveau, le milicien le regardait stupéfait. Il demanda d'un ton inquiet.
« Qu'est-ce que les Sherinians ? »
« Ce sont les troupes d'élites d'Oaxaca, il ressemble à des elfes mais ont une peau noir. Ils sont bien plus redoutable que les orques ! Au nord, nous retenons les orques grâces à nos meilleures troupes, la légion noir comme nous les appelons. Un légionnaire peu se charger de six orques ! Mais en ce moment, c'est dix orques pour un homme... Bien que nous les repoussons sans vraiment de mal, à l'est le reste de l'armée se fait tailler en pièce par les Sherinians. Une vingtaine d'eux se sont lancé à ma poursuite pour faillir à ma mission. »
Artiel ne savait absolument pas combien de niveau il y avait, pourtant ce fut le septième qu'ils passèrent. L'homme fut intrigué par son histoire et chercha à en savoir plus.
« Je vois... Je ne savais pas qu'il existait pire que les orques. D'après vous, combien de temps pourrez-vous tenir ? »
Il baissa la tête et semblait réfléchir puis balbutia légèrement.
« Il se peut que le royaume est déjà tombé. Je suis partis depuis longtemps, mon père avait prédis pas plus de trois mois. Ca en fait déjà deux, même si le royaume tombe, l'ennemie ne prendra jamais la capital. Les défenseurs sont les plus puissants de notre monde, tandis que les mages n'auront aucune peine à tailler les assaillants en pièce. Et mon père se battra jusqu'à son dernier souffle. »
L'ascension était enfin finis, le haut de l'escalier les menaient dans une série de couloirs. Sur ceux-ci se trouvaient bon notre de tableaux et à terre, un large tapis rouge recouvrait le sol.
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Le guide emmena Artiel jusqu'à une zone qui lui dit « secrète », là, il fut emmené devant le général des armées de Kendra-Kar. Sans doute là ville où il se trouvait, mais il n'en savait strictement rien. L'homme était tenu en estime et respecté par tous, sans doute était il une légende vivante ici.
Il écouta attentivement les paroles de Naren et prit peine de répondre d'une voie sans émotion.
« Notre monde est sur le point de tomber. Les humains sont les derniers survivants ! Quand au fluide, nous n'avons jamais essayé de le transporter et finalement, quand je suis partis personne n'était certain qu'il existait vraiment. »
Il fut étonné d'entendre dire que son monde avait déjà eu un contact avec celui-ci, depuis des siècles c'était la guerre entre les différentes factions se proclament le pouvoir. Il continua donc son récit.
« Avant que les armées ennemies n'arrivent, notre royaume fut la proie pendant des siècles de guerres interminables. Plusieurs factions réclamaient le pouvoir et se livraient sans merci des batailles pour rien. Mon père à unifié toutes les factions après l'invasion, et m'a envoyé après vers les montagnes grises à l'est pour tenter de trouver ce fluide. Mais ce n'était qu'une légende et finalement réel. »
Il prit un air grave se remémorant les dernières paroles du générale, puis lui répondit.
« Notre monde est perdu, ça depuis le début nous le savions. Je suis donc le prince d'un royaume destiné à mourir. Cependant, il faut sauver ce qu'il peut être. Je ne peux retourner dans mon monde pour le moment et je doute qu'un jour j'y retourne. Mais si vous dédaignez envoyer des hommes pour les aider, nous vous en serions reconnaissant à jamais. »
La tristesse s'installa sur son visage, il savait que de toute façon il était trop tard. Le temps que ces hommes arrivent son monde serait ravagés. Hésitant, il finit par dire avec tristesse.
« Il faut six semaines pour atteindre la royaume du fluide, à l'heure qu'il est la capital doit être encerclé et attaqué. Prenez plein Est, mais attention les sherinians sont de ce côté. »
Il releva la tête en direction du général qui se tenait debout à boire ses paroles. Puis, il dédaigna lâcher ses derniers mots:
« A présent, je veux que mon peuple puisse revivre. Un jour peut etre je les réunifieraient. Mais pour l'instant, je vous propose mes services afin d'accroître ma connaissance de ce monde et de devenir un guerrier expers. »
Ses dernières paroles résonnaient encore dans la salle, une larme scintillante se fit apercevoir au coin de son oeil.
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Artiel incline légèrement la tête en signe de gratitude au général. Et se retournant il lui dit amicalement:
" Peut-être serons nous amené à nous revoir un jour."
Un large sourir fut inscrit sur son visage et il quitta la pièce.
( Bien, maintenant que mon peuple est sauvé je vais servir ici.) ( Prince ! N'oubliez pas ce qu'il a dit, pas un mot de cette rencontre et d'où l'on vient!) ( T'en fais pas Niara. )
Déambulant dans les couloirs de la milice, Artiel se trouve face à face avec un homme à la carrue imposante. Semblant agassé il parla avec un ton sec: " Que faites-vous ici ? "
L'homme croisa les bras et Artiel semblant minuscule bafouilla quelques mots:
" Je... J'aimerais m'engager dans la milice."
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L'homme m'emmena jusqu'à un bureau où se trouvait assit une femme. Il échangèrent quelques brives puit le géant s'en alla.
La milicienne me fit écrire sur un registre mon nom, hésitant je demandais à Niara:
( Je met tout mes noms ? Ou juste Artiel ?) ( Je ne sais pas, Artiel serait mieu tu crois pas ? ) ( Si, tu as raison)
D'une écriture souple et emplit de marques de noblesses j'écris soigneusement mon prénom sur le registre. Elle me confit ma première mission qui doit se dérouler avec une instructice, les deux soleils sur son armure ne trompait pas. Naren avait cinq soleils sur la siennes...
( Elle est pas mal !! ) ( Prince ! Un peu de tenu )
Regardant Niara, je ne pus retenir un petit rire qui marqua l'inquietude sur les visages des deux femmes.
" Tout vas bien "
Je sortais alors de la pièce pour me retrouver directement dans la salle d'en face, l'armurie. Aurëa, mon insrtucteur me donna consigne de prendre une cotte de maille et un arc. Il fallait que je me change, mais la convoitise de la guerrière me gênait un peu, aimablement je lui demandais:
" Pourriez-vous vous tournez ?"
La milicienne rigolant se tourna de l'autre côté, visiblement, je l'avais touché. Une fois ma cotte mise, j'enfilais l'arc sur mon épaule et me dirigea vers la sortie.
Elle me mena dans les couloirs jusque la sortie...
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Artiel Til'ursöe - Rôdeur d'un autre monde
Aurore éblouissante, Beauté réconfortante.
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