-Introduction-
Que dire de cette magnifique journée ? Rien de bien spécial à première vue, une simple journée ensoleillée comme à son habitude, la vie s'écoule tranquillement pour certains. Pour d'autre elle s'écoule à feu vif ..... Mais pour quelqu'un de bien précis elle ne s'écoule pas encore, c'est une façon de parler. Ce quelqu'un, cette personne était en fait quelque part dans les murs longs et décorés de ce château. Quelque part où il serait bien, un endroit qui lui confère une certaine joie, un coin à lui. Une petite pièce jumelé avec le grand salon, fermé à double tour par son occupant comme à son habitude lorsqu'il se rend là-dedans. Sauf que ce jour-là pendant que la famille était dans les grands jardins entourant la construction, lui était tout seul enfermé dans cette fameuse pièce.
Il s'est isolé pour être précis ... En plein après-midi, Nolan, son homme de confiance laissa pour un moment la famille se situant dans les jardins pour rejoindre Edmund. Il frappa à sa porte et demanda si son occupant était disposé à parler.
"Oui Nolan, vous pouvez entrer." Ce dernier ouvrit donc la porte avec ses clés puis la referma derrière lui aussitôt qu'il eut mit les pieds dedans. Cet homme, ce majordome plutôt était d'un certain âge. Ayant mit un pas déjà dans la vieillesse, il en est de même pour sa sagesse et son savoir vivre.
Donc il pénétra la petite pièce et y trouva le jeune homme. Assis sur une chaise en train de lire un ouvrage. Ce n'est peut-être pas intéressant de savoir ce dont parler ce livre, si ce n'est une simple histoire d'enquête policière.
Nolan resta un moment silencieux. Dans sa main se trouvait un petit paquet, ficelé avec de la fine corde. Mais ce n'était pas un paquet ordinaire, pas une boîte ou autre chose dans le genre … Mais une empilement de diverses lettres.
L'homme âgé prit la parole à ce moment précis :
"Monsieur, je suis désolé d'avoir à vous interrompre pendant votre lecture mais …."Edmund continua à dévorer son ouvrage, comme ci il n'avait pas écouté Nolan.
"Je vous ai apporté ceci. Je vous conseil de les lire au plus tôt possible …."Le jeune homme ferma donc son livre sur un de ses doigts pour faire office de marque-page temporaire. Il leva la tête vers son majordome, le fixa lui puis les lettres.
"Vous ne m'avez pas interrompu, cet ouvrage ne me divertit pas."
"Pour ce 'paquet', posez le ici je vous prie."Le majordome fît ce que Edmund lui demanda puis resta dans l'attente. Ce dernier allait replonger dans son livre bien que ennuyeux mais il remarqua que Nolan ne quitta pas le lieu.
"Y a t'il un problème dont vous voulez me faire part ? Vous semblez soucieux.""Non monsieur … Je vous rassure.""… Très bien."L'homme âgé se fît trahir par son regard que Edmund analysa immédiatement et comprit aussitôt la raison de la venu de Nolan. Il se leva donc, marcha calmement vers la petite table où le majordome eu déposé les lettres.
"Elles sont de la part de qui ?"Une question que peut-être ne fallait-il pas qu'il pose avant d'avoir ouvert les bouts de papier.
Nolan se contenta de lui répondre en lui faisait comprendre qu'il serait mieux qu'il le découvre en même temps que le contenu des lettres.
Bien, c'est ce que fît Edmund. Il commença à les ouvrir, la première en haut de la petite pile.
Il 'déboutonna' le point de cire de la lettre et sortit le papier dedans.
Quelle fût sa surprise lorsqu'il vît que cette lettre a été écrite par la main de sa mère qui était censé être décédé cinq ans auparavant.
Ce premier avant-goût le troubla énormément. Il commença donc à lire le contenu :
(Mon enfant,
Si tu lis ces lettres c'est que le drame est arrivé. Cela fait tant d'années que nous le redoutions, que nous l'appréhendons … Et que nous l'avons anticipés par le biais de cette lettre …)Edmund s'arrêta de lire un instant. Sans bouger le regard ni même la tête, il demanda d'une voix calme et poser à Nolan de le laisser seul. Ce dernier sait ce que contiennent les lettres et s’exécute. Ce que va découvrir le jeune homme risque de le troubler profondément.
Il reprit la lecture dans le silence à présent.
(Si Nolan t'as donné ces papiers c'est que le temps est venu pour toi de commencer ton rôle, celui d'un seigneur et celui du futur héritier de Valmarth. La première chose que nous devons te dire est ce qu'il s'est réellement passé le jour de notre mort … Il n'y a jamais eu de naufrage, cette histoire a été inventée de toutes pièces.)Cette phrase percuta Edmund.
Pendant près d'un quart d'heure il enchaina la lecture de ces lettres inquiétantes, qui le devenaient de plus en plus. C'est après tout ce temps qu'il entama la dernière :
(Jusqu'au jour où nous avons embarquer à bord de ce navire. Nous savions parfaitement ce qui allait se passer une fois notre destination atteinte, mais notre décision était prise, la marche arrière était impossible. Ce qui s'en est résulté était prévu malheureusement … Nous avons été assassinés. Assassinés le premier jour où nous avons débarqués à terre. Il m'est impossible à l'heure ou je t'écris de te dire le coupable … Mais.)Il ne s'arrêta pas, la fin de la lettre était proche.
(Mais nos peurs et nos doutes se sont avérés exact, des traitres se sont immiscés parmi les grandes 'clés' de la famille. Ce sont eux qui ont causés notre mort. Leur but est vicieux et corrompu, ils ne sont intéressés que par le profit matérielle des choses. C'est pour cela que nous t'avons écrit cette lettre, ils vont mettre main basse sur la famille, sur notre foi, sur notre richesse que ce soit en or ou en savoir …
Edmund … Tu es le dernier qui est venu des Valmarth, l'héritier légitime, celui qui assurera cette famille. Tu es à présent un seigneur, nous t'avons donnés tout ce que nous savons sur cette trahison au travers de ces lettres.
Mon enfant c'est à toi à présent de prendre la main, d'apporter la lumière sur ce qui se passe en ce moment-même, sur cette pénombre qui se glisse lentement sur nous …. C'est à toi de faire la justice.)Edmund fût extrêmement choqué et surpris par le contenu des lettres. Tant de mensonges lui avait été fait à la lumière de ce que lui a dit sa mère au travers de ces papiers, c'est une grande 'prise de conscience' dont est victime le jeune homme. Ces traitres sont eux les coupables, ceux qui veulent le mal sur la famille mais surement pas seulement. Leur but est aussi ailleurs … Et c'est ce que tentera de découvrir Edmund. Il s'assit donc brusquement sur sa chaise, se prenant la tête dans ses mains. Ceci marqua la fin d'un ancien cycle, celui du règne de ses parents et de ce qu'ils ont laissés … Et c'est en lui qu'ils ont placés leur espoir, celui de ne pas voir périr la famille et tout ce qui s'en rapporte.
Cependant, après quelques minutes de silence dans sa tête, il allait donc reprendre la lettre pour la finir, sauf que quelque chose n'allait pas.
Le morceau du bas du papier était brûlé, comme arraché. Il ne pu donc lire ce passage. Mais qui sait ? Peut-être que cela n'indiquai pas vraiment d'autres éléments important à cette sombre affaire.
Que fallait-il devoir faire à présent ? Ceci était la question qu'il se posa à présent ….