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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Lun 19 Jan 2015 12:42 
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Alors que nous approchons de la tour sacrée du Nobelium, la fatigue se fait de plus en plus ressentir. Mes yeux se ferment presque malgré eux. Heureusement, mon elfe de glace est là pour me soulever presque quand il sent que le sommeil est sur le point de gagner la bataille. Secouant vivement la tête pour me réveiller, je manque de tomber.

"N’essaie pas de lutter idiote, je peux te porter ! Nous arrivons au lac, bientôt, tu pourras t’assoupir."

"Pourquoi tu me traites d’idiote ? C’est pas gentil !", lui dis-je d’une voix à moitié endormie et donc peu réprimandable.

Je sors un peu de mon état comateux lorsque nous arrivons devant les deux gardes qui ont pour charge de surveiller l’embarcation qui permet l’accès au lieu secret de la guilde d’Equilibrium. Nous montrons nos bagues respectives et nous prenons place sans difficulté dans la barque. Mais la traversé est fatale pour moi dans le sens où les mouvements de balancier de notre moyen de transport achèvent de me bercer et je me sens de plus en plus partir vers le royaume des songes.

Lorsque que nous accostons, je tente de me relever, mais mon chevalier servant me devance et me soulève littéralement, décidant de me transporter. Vidée, je ne proteste même pas et j’entends à peine lorsqu’il s’adresse aux gardes gardant la grande porte du Nobelium.


"Elylia est venue faire son rapport de mission à l’un des sages, mais serait-il possible qu’elle se repose d’abord ? Je sens plus que je ne vois, qu’il me désigne d’un signe de tête. Le contrecoup semble avoir déjà fait son effet."

Il montre nos deux anneaux et nous attendons une réponse tandis que je lutte contre le sommeil qui menace de m’emporter si je lâche prise.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Lun 26 Jan 2015 11:27 
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Les hallebardiers regardèrent aussitôt vers vos mains afin de vérifier si vous étiez tous les deux des porteurs d'anneaux de l'équilibre. Lorsqu'ils en eurent la confirmation visuelle, ils vous saluèrent tous les deux de la tête et vous laissèrent entrer dans le Nobelium.

- "Vous savez où sont vos quartiers, si vous avez besoin de quoi que ce soit, les serviteurs sont à votre disposition."

Le Nobelium vous ouvrez grand les bras, des bras protecteurs, un lieu sur pour te reposer et récupérer après une telle venture.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Lun 26 Jan 2015 13:12 
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Le garde ne fait pas de manière bien longtemps et nous accueil au sein du Nobelium. Il nous précise que si nous avons besoin, les serviteurs sont à notre service. J’entends faiblement mon elfe de glace le remercier alors qu’il me transporte jusqu’à ma chambre. Je commence petit à petit à me laisser aller et je sens que le sommeil va m’emporter si tôt que ma tête touchera l’oreiller.

D’un coup de pied souple, ferme mais exécuté tout en finesse, Éroma ouvre la porte de la petite pièce. C’est la première fois que je me rends dans une chambrée, allouée par la guilde dans l’enceinte de leur lieu secret. Mon mage ne perd pas de temps et m’étend sur la couche moelleuse. Délicatement il me déleste de mon équipement, de mon sac, des mes épées et de mon armure. Il dépose un chaste baiser sur mon front et s’apprête à sortir lorsque que ma main vient automatiquement se refermer sur la sienne.


"Tu peux pas… rester ?"

"Je ne sais pas si c’est très raisonnable… Je ne sais pas si je saurais être raisonnable !"

"Cochon ! Je dors à moitié et toi tu penses à « ça » ?!"

"Ne me prends pas pour ce que je ne suis pas Elylia ! Seulement lorsque tu te réveilleras…"

Je ne suis plus en mesure d’argumenter, le sommeil m’emporte définitivement. Pourtant je sens qu’il se glisse à mes côtés et qu’il m’enveloppe de ses bras protecteurs. Toutes les conditions sont réunies pour que je me repose et que je récupère pleinement de cette aventure de dingue.

Cependant, des rêves plus loufoques les uns que les autres se succèdent et viennent perturber mon sommeil réparateur. L’un d’eux me marque plus que les autres. Je me trouve dans une pièce carrée, tiens comme cela est curieux, je ne comprends vraiment pas pourquoi ! Au deux coins opposés se trouvent mes parents. Mon père arbore un masque de clown et ma mère ressemble à s’y méprendre à Alice.

Alors que je tente de comprendre ce qu’il se passe ici, une voix caverneuse sortie de nul part m’informe que je dois mettre à mort mes deux parents pour sortir de ce lieux. Je reconnais alors la voix d’Éroma, même trafiquée, je la reconnaîtrais entre mille !! Qu’est-ce que tout cela peut bien signifier ? Je suis tétanisée et dans l’impossibilité de remuer. Désarmée complètement, totalement démunie, je ne sais qu’elle puissance se joue ici.

Soudain une main fantasmagorique surgit du sol et m’aspire dans une sorte de vortex et j’atterris dans une nouvelle pièce, ronde cette fois. Devant moi ce dresse l’impitoyable James, me menaçant de sa magie obscure. Il fonce sur moi et je reste clouée sur place, mes jambes refusent de bouger. Non, pas ça, pas maintenant !! Mon rêve est si réel que je me débats dans tous les sens, je donne des coups de poings et soudain je me réveille.


"Eh Elylia !!! Calme-toi voyons !! Que se passe-t-il ma chérie ?", me dit-il en me caressant tendrement les cheveux.

"Je… Je crois que ce manoir a laissé des traces sur mon esprit. Je déteste faire des rêves désagréables !"

"Je crois qu’il a laissé bien plus qu’une marque sur ton esprit. As-tu regardé ton équipement récemment ?"

"Non, je n’avais pas de raison de le faire. Pourquoi ?"

"D’abord laisse-moi te féliciter pour l’acquisition d’une nouvelle épée ! Ensuite je te conseille de regarder ton diadème et tes protections de poignets. Pour moi elles ont été améliorées et grandement !!"

Je me dégage de l'étreinte de mon elfe et me penche alors sur l’examen des pièces d’équipement citées. Et en effet, je remarque que chacune a subi une amélioration de taille. Quelle chance !! La fumée blanche qui nous a enveloppé avant de sortir de la bâtisse avait donc pour fonction de nous faire ce présent ? Classe !

"J’ai aussi gagné de l’argent et cette marque, mais je ne sais pas à quoi ça correspond."

"À mon avis, l’un des sages pourra certainement te répondre."

"Tu as raison !! Et je dois faire mon rapport de mission !! Tu m’excuse ?"

Après avoir déposé un tendre baiser sur la bouche de mon amour, je m’équipe pour me mettre en quête d’un sage.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Lun 23 Fév 2015 18:14 
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Sans t'en rendre vraiment compte, tes pas te conduisirent vers le coeur du Nobelium, la cour centrale. Il faisait un beau grand soleil en ce début de journée, idéal pour pour se balader ou méditer. Au détour d'une travée, tes yeux trouveront l'un des Sages, Nathanael qui semble bien inquiet à faire les cent pas à l'ombre d'un arbre.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Lun 23 Fév 2015 19:24 
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Au final, je suis au Nobelium comme chez moi et je me repère aisément dans ces lieux. Je trouve rapidement la cour centrale baignée par la douce lumière du soleil. Le temps est doux, agréable, propice à la ballade. Alors que je respire une grande goulée d’air frais, mes yeux rencontrent la silhouette familière de Nathanel, faisant les cent pas à l’ombre d’un arbre.

(Il est inquiet… Tu ne devrais pas perdre une seconde supplémentaire.)

Je me sens un peu honteuse de m’être endormie, mais je n’ai pas pu lutter. Sans perdre plus de temps, je pars à la rencontre du Sage, décidée à faire mon rapport.

"Excusez-moi Nathanael, je me suis assoupie ! Mais me voilà, prête à faire mon rapport !! Avec les autres aventuriers, nous avons réussis à sortir de cette demeure de cinglés et croyez-moi ce ne fut pas une mince affaire !!"

Je balance ces informations à toute vitesse, mais l’excitation, la fierté, d’avoir réussi ma mission me transporte de joie.

"J’y ai gagné une amélioration de mon équipement et cette marque, lui dis-je en la lui montrant. Mais je ne sais pas à ce que ça signifie."

Estimant en avoir finit avec les informations principales me concernant, je reprends un peu ma respiration.

"Pardonnez mon empressement, je suis si heureuse d’être saine et sauve et avec toute ma tête ! Mais vous avez peut-être des questions ?"

Et bien oui, il a peut-être des interrogations sur la bâtisse de demeurés !!

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Mar 24 Fév 2015 23:22 
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Il sursauta lorsque tu arrivas à sa hauteur et s'arrêta net dans ses pensées. Il t'écouta d'une oreille distraite, faisant à peine attention à ta mention d'amélioration d'équipement ou la marque sur ton bras. Il releva tout juste ta remarque sur le manoir.

- "Ah oui, le manoir... Toute ta tête... Des questions ?... Je t'écoute alors..."

Décidément, il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond avec Nathanael, cela en était presque inquiétant.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Mer 25 Fév 2015 10:18 
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Visiblement Nathanael n’a pas du tout l’esprit à écouter mon rapport. Je ne sais ce qui le taraude, mais cela est suffisamment grave pour perturber complètement l’attitude de ce grand Sage. Cela ne me dit rien qui vaille !

"Nathanael, que se passe-t-il ? Vous n’avez pas l’air dans votre état normal."

J’éprouve une profonde sympathie pour Nathanael et le voir dans tous ces états me fait de la peine. J’ose alors poser une main sur l’épaule de l’aquamancien.

"Je vous en prie, dites moi ce qui ne va pas. Mon rapport peut attendre."

Je pense sincèrement ce que je dis et plonge mon regard dans le sien pour le lui faire comprendre.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Jeu 26 Fév 2015 18:48 
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Il te regarda enfin pour la première fois depuis le début de votre conversation. Il remarqua que tu avais changé, la dernière épreuve que tu venais de traverser t'avait marqué et pas seulement physiquement. Il remercia ta sollicitude d'un mouvement de la tête.

- "Effectivement, Kellan et moi sommes inquiets. Aenaria, notre troisième sage n'a pas donné de nouvelles depuis 8 jours. Nous avons mis en alerte tous les membres de la guilde pour avoir des informations à son sujet. Nous savons au plus profond qu'elle est vivante, mais où est-elle ? Comment va-t-elle ? Je ne saurais le dire et cela nous préoccupe tous les deux. Tu sais tout maintenant."

Il venait de vider son sac d'une traite comme si le formuler une nouvelle fois à voix haute permettrait de faire revenir l'intéressée dans l'enceinte du Nobelium. Il posa sa main sur ton épaule avant de sonder ton âme grâce à son regard bleu azur.

- "Si jamais au cours des prochains jours, tu avais des nouvelles la concernant, je t'en prie, fais-le nous savoir."

Il soupira profondément avant de prendre ton bras dans ses deux mains et d'admirer ta nouvelle marque. Un chevron qu'il effleura du doigt. Aussitôt il sentit une puissante décharge de magie et comprit sa valeur.

- "Cette marque prouve que tu as réussi ta mission Elylia. Le manoir est de nouveau viable et tu as gagné un présent que tous les mages t'environt : tu es maintenant immunisée aux sorts que l'on qualifie de neutres. En d'autres termes, tout ce qui est manipulation mentale, attaque de l'esprit, tu y seras parfaitement insensible."

Il eut une moue admirative face à ce présent des dieux.

- "Et maintenant, raconte-moi dans les grandes lignes ce qu'il t'est arrivé."

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Jeu 26 Fév 2015 20:04 
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Sans que je m’y prépare, Nathanael prend vraiment un instant pour me considérer. Il semble sincèrement touché par sollicitude et se livre alors sans retenue. Il m’apprend le nom des deux autres Sages qui siègent à ses côtés, Kellan et Aenaria. Ils n’ont aucunes nouvelles de cette dernière et sont très inquiets en ce qui la concerne. Ils ont juste la certitude qu’elle est vivante, mais c’est tout. Le vive émoi qui étreint l’aquamancien est touchant. Il me demande de le tenir au courant si j’entends parler de quoi que se soit concernant l’infortunée Sage.

Je sens que le fait de vider son sac lui a fait du bien et rapidement il revient à mon rapport. Prenant mon bras entre ses mains, il effleure la marque incrustée dans ma peau. Je ne sais ce qui se produit, mais ce simple geste lui suffit pour m’expliquer la nature du cadeau qui m’a été fait, et quel cadeau par tous les Dieux ! Il m’explique en effet que dès a présent, je suis immunisée contre tous les sorts neutres !! Que je suis insensible aux manipulations mentales !! Quelle chance !! Et il m’apprend également que le manoir est à présent viable et me demande de lui raconter dans les grandes lignes ma mission.


"En entrant nous avons pu constater que trois esprits oeuvraient en ces lieux. Jack, nous posait des énigmes, Alice se chargeait de nous faire revivre des combats et Dolly nous mettait face à nos angoisses les plus profondes."

Je fais une courte pause, me remémorant cette horrible scène où j’étais accrochée à un mur et en train de voir l’elfe de ma vie se faire torturer sans que je ne puisse rien faire. Cette vision pour me faire comprendre que je ne pourrais pas toujours protéger Éromà. Un frisson me parcourt l’échine, mais je me ressaisit et continue mon récit.

"Très vite il est apparut qu’une puissance supérieur, un maître en l’occurrence, tirait les ficelles et les obligeait à ce comporter ainsi. Lassés de leur état d’esprit et voulant passer dans l’autre monde, ils se sont révoltés. Pour ce faire nous devions trouvé les injustices dont ils avaient été les victimes."

Nouvelle petite pause, pour laisser un peu de temps à Nathanael de tout assimiler et je réalise soudainement que je ne connais pas l’injustice de Jack. J’ai assisté à la libération de Dolly, j’ai libéré l’esprit d’Alice en trouvant son injustice, mais en ce qui concerne le clown, je n’en ai pas la moindre. Je n’étais pas présente au moment de sa libération.

"Excusez-moi, j’étais dans mes pensées…. Oui et donc leur maître s’est avéré être Tal’Raban, l’un des treize sbires d’Oaxaca. Personnellement je trouve cela inquiétant."

Voilà, dans les grandes lignes mon aventure dans cette bâtisse. Je ne peux pas tout lui rapporter bien sûr et ce n’est pas ce qu’il m’a demandé. Seulement, maintenant que faire ? Comme toujours j’ai la bougeotte, je n’aime pas rester sur place. Seulement pour une prochaine mission, il me plairait d’avoir mon elfe de glace mes côtés. Sa présence m’a manqué durant la dernière et un peu de froid polaire pour m’accompagner ne serait pas pour me déplaire.

"Je suis reposée et prête à partir de nouveau en mission, Nathanael ! Toutefois, euh… Enfin, cette fois, serait-il possible de me confier une mission où je peux être accompagnée ?"

Je ne fais pas un dessein au Sage, il est loin d’être bête, il a sans doute très bien compris que je parle d’Éroma !

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Ven 27 Fév 2015 14:44 
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Nathanael t'écouta cette fois attentivement, il fut plus que surpris à l'évocation du nom de l'un des treize lieutenants d'Oaxaca. Qu'il s'aventure ainsi près de Kendra Kâr ne montrait qu'une chose à ses yeux : les treize gagnaient en pouvoir et cela ne présageait rien de bon pour la population.

Il fut par la suite satisfait de voir ton engouement pour une hypothétique future mission. Cependant sa satisfaction diminua d'un cran lorsque tu formulas une demande sur la présence d'Eroma à tes côtés.

- "Savoir que tu es prête à repartir ne peut que me plaire. Cependant, il y a un mais..."

Il ne savait trop comment tourner sa phrase pour ne pas te froisser mais il devait le faire tout de même.

- "Eroma revient d'une mission dangereuse et j'ai grandement besoin de lui à Kendra Kâr afin de surveiller une personne d'intérêt pour la guilde. Il ne pourra donc pas t'accompagner, je suis désolé."

Ce fut le moment que choisit un serviteur du Nobelium pour apporter une missive urgente à Nathanael. Il remercia le serviteur d'un mouvement de la tête avant de lire le contenu du parchemin. Une fois sa lecture terminée, il froissa le parchemin et ne put que sourire.

- "Si tu tiens vraiment à partir en mission, je peux t'en assigner une dans la minute. Ton père qui était jusque-là détenu dans une cellule de la milice de Kendra Kâr va enfin être transféré à Tahelta. Son transfert se fera par l'aynore de nuit, tu as donc quelques heures devant toi, si tu acceptes la mission suivante : être la personne qui l'escortera jusqu'à la prison de la milice de Tahelta où il sera jugé pour ses crimes."

Une mission qui ne semblait pas trop difficile et qui te permettrait d'être en paix avec ton passé.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Sam 28 Fév 2015 12:01 
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Nathanael est ravi de ma motivation, mais une fois encore je vais devoir me passer de la présence de mon elfe à mes côtés. Cette nouvelle est loin de me réjouir, mais je sais que je vais finir par l’accepter, aussi dur soit elle à avaler. Le Sage souhaite qu’Éroma fasse le gardien pour une personne importante pour la guilde. Soit, mais c’était important pour moi aussi. Je me garde bien de faire mes commentaires à l’aquamancien, il n’a pas besoin de ça en ce moment, je décide donc de ronger mon frein.

Heureusement pour moi, un serviteur choisit ce moment pour apporter un message à mon interlocuteur. Je tente de faire face, de me calmer et de reprendre le dessus. Bien que se soit difficile, j’y parviens en espérant que Nathanael n’aura pas remarqué ma forte déception et surtout, en espérant qu’il ne se sente pas froissé. Après lecture du message, il reporte son attention sur moi avec un léger sourire énigmatique.

Il me dit pouvoir m’envoyer en mission dans la minute. Je suis partagée entre le plaisir de repartir et le déchirement de devoir dire en revoir si vite à mon amour. Je l’ai retrouvé, mais nous passons notre temps séparés, ça me pèse. J’aimais mon indépendance, avant de retrouver Éroma, la solitude était ma meilleure amie, mais maintenant qu’il est revenu dans ma vie, son absence est me crève le cœur. Il faut que je me fasse une raison. Depuis quand suis-je devenue si mielleuse ?

Le Sage m’apprend que mon père est sur le point d’être transféré dans une prison du Naora, à Tahelta précisément. Le voyage est prévu par l’aynore de nuit ce qui me laisse le temps de préparer mes affaires et de dire au revoir à mon amour. Être la personne qui s’assure du bon transfert de ce prisonnier est une excellente idée ! Au moins je serais sûre que le travail sera fait correctement !


"Ce peut être une bonne façon de boucler la boucle. J’accepte la mission. De plus cela ne devrait pas me demander énormément de temps, je serais vite de retour."

La fin de ma remarque est plus pour moi que pour Nathanael.

"Je prépare mes affaires et je me rends de ce pas à la milice de Kendra Kâr. Merci Nathanael."

Sur ces mots, je quitte le Sage et retourne vers ma chambre où je m’apprête une fois de plus à laisser Éroma.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Dim 1 Mar 2015 11:51 
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Sur le court chemin qui me ramène à ma chambre, mon cœur est lourd. Je n’ai pas envie de me séparer si tôt de mon elfe de glace. Je ne suis même restée avec lui vingt quatre heures ! Je suis complètement dépitée, désappointée et j’ai eu tort de croire que cette déception passerait en un instant, ça me reste en travers, mais je ne suis pas du genre à faire une scène. Lorsque je pénètre, l’air bougon dans la chambre, mon elfe de glace le remarque sans délais.

"Oh, quelque chose te contrarie ma belle ?"

Il m’a à peine regardé pour dire cela, il me connaît par cœur, s’en est désarmant. Il se tient debout, il est en train de plier la chemise qu’il vient d’enlever. J’ai choisit le bon moment pour rentrer moi ! La lumière du soleil vient caresser son torse parfaitement sculpté et un tiraillement s’empare de mon bas-ventre. Je m’avance vers lui et pose délicatement ma main contre sa peau. Je ne dis pas un mot tandis que je viens me blottir contre lui.

"Tu me connais trop s’est pas juste."

"Que veux-tu, je suis comme je suis."

À cette phrase, je perds complètement la maîtrise de moi-même. Mes lèvres s’emparent des siennes pour un baiser tendre et sauvagement passionné. J’ai envie de lui, mais je sais qu’ici, c’est impossible. Je ne me vois pas copuler au sein du Nobelium et lui non plus sans doute. Mais je ne me contrôle plus, machinalement je l’entraîne vers le lit, l’y pousse avant de le chevaucher et de couvrir son torse de baiser. Je ne veux pas le quitter et bientôt, les larmes commencent à monter. Tendrement, Éroma vient me stopper dans ma frénésie.

"Hé, Ely, mon amour, calme-toi ! Que se passe-t-il ?"

"Excuse-moi… C’est juste que j’ai une nouvelle mission…"

"Cela me rassure ! Au moins cela prouve que j’ai eu raison de te présenter aux Sages, tu es un membre actif ! Je suis fière de toi", dit-il en déposant un baiser dans mon cou.

"Je voulais la faire avec toi ! Crois-moi je suis ravie aussi, mais depuis que je t’ai retrouvé, j’ai plus l’impression de te croiser… Ça me pèse et puis… j’ai peur pour l’avenir Éroma."

"Peur de quoi ?"

"Oublie !, dis-je en me relevant. Je ne me sens pas prête pour cette discussion et surtout pas maintenant, à quelques instants de se séparer. Je dois me rendre à Kendra Kâr. Peux-tu m’accompagner ?"

Il se relève à son tour et vient m’entourer de ses bras réconfortant. Ce geste si tendre, si naturel m’arrache un pincement au cœur. Je ne parviens pas à ouvrir totalement le mien à Éroma, à lui parler en toute honnêteté. Je me souviens alors de cette nuit sur le Naora, deux jours avant qu’il ne disparaisse de ma vie. Cette nuit-là avait été marquée par une discussion houleuse entre nous sur l’avenir. Nous avions à l’époque deux visons opposés, qu’en est-il aujourd’hui ? J’aimerais savoir où en est Éroma, mais la réponse me fait peur.

"Bien sûr que je t’accompagne. Quelle est cette mission ?"

"Je dois escorter mon père à la prison de Tahelta. Pour que cette pourriture reçoive le jugement qu’il mérite."

"Je regrette de ne pouvoir venir avec toi, mais Nathanael doit avoir ses raisons."

Il a raison, comme toujours, mais cela ne me fait pas me sentir mieux pour autant. Après quelques derniers préparatifs, je suis fin prête à rejoindre la milice de Kendra Kâr pour retrouver mon paternel. Ça promet d’être joyeux comme voyage de retour sur mes terres natales !

Alors que l'on s'apprête à quitter le Nobelium, un membre de la guilde me hèle de loin et me prit de l'attendre. Il arrive un peu essoufflé et me remet une bourse de la part de Nathanael afin de palier à tous les frais engendrés par le voyage qui nous ramènera, moi et mon criminel de père, sur le Naora. Je le remercie et nous prenons la route.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Lun 4 Juil 2016 21:43 
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Cela faisait maintenant 24 jours que j’étais partie de la ville blanche. J’avais perdu la mémoire parce que j’étais morte. En me réveillant à Omyre, je m’étais éloignée de mon but initial, j’avais malencontreusement fini dans le camp d’Oaxaca et à la sortie, je m’étais attirée les foudres de toute l’Omyrhy mais je n’en avais que faire.

Je me retrouvais enfin en ces terres bien connues de Kendra Kâr et plus exactement devant un paysage familier, le Nobelium. Mon premier réflexe aurait du être d’aller voir Ehemdim à mon retour mais j’avais vu des choses peu reluisantes à son sujet durant mon séjour omyrien. J’avais plutôt envie de retrouver le confort de mes appartements pour me rafraîchir, les explications viendront après en espérant que mon retour passe inaperçu. Je n’étais pas encore très connue de visage au sein d’Equilibrium, peu de personne m’avait rencontré, j’espérais que cela tournerait à mon avantage.

Rapidement, je fus devant les portes du Nobelium où je présentais mon anneau de l’équilibre qui n’avait pas quitté mon index gauche durant ce long et harassant périple. Les gardes firent aussitôt une révérence de la tête et m’ouvrirent grand les portes du lieu central de ma guilde.

Il y avait un peu d’animation à droite et à gauche, des recrues probablement qui s’exerçaient à pratiquer la magie, ils étaient bien loin de maîtriser leurs techniques mais comme disait l’expression c’était en forgeant qu’on devenait forgeron. Je me rendis directement dans la tour centrale qui abritait les appartements des Sages au sommet. Quelques volées de marches et je pourrais souffler un peu.

Je me mis donc à grimper ces escaliers quatre à quatre. Une fois à l’étage des diplomates, Nathanael m’aperçut et je fis une grimace de désapprobation dans ce sens.

- « Aenaria ! »

J’affichai alors un léger sourire.

- « Nathanael, bonjour. »

- « Comment ça bonjour ? Tu as disparu de la surface de Yuimen pendant pratiquement un mois et j’ai juste le droit à un simple bonjour ? »

- « Ecoute Nathanael, les explications viendront en temps voulu mais disons que j’étais toujours sur Yuimen. »

- « Dis-m’en plus, je veux savoir. Ta sécurité a probablement été mise en jeu et nous n’aurions jamais pu le savoir Kellan et moi. »

Il avait raison, j’étais maintenant un des trois piliers de la guilde. Si j’étais vraiment passée de vie à trépas, il n’aurait probablement jamais appris la nouvelle si je n’étais pas revenue d’entre les morts. Je soupirai de lassitude et de résignation avant de répondre à l’aquamancien.

- « Bien. Donne-moi le temps de me rafraîchir et de me changer et retrouvez-moi, Kellan et toi, dans mes appartements. »

- « A tout de suite alors. »

Je repris ma route vers le dernier étage où je rejoignis rapidement les anciens appartements de mon père. En entrant, je me sentis chez moi soufflai un grand coup.

(Ca fait du bien d’être de retour ?)
(Plus que tu ne le crois.)
(Alors va vite te changer.)
(Moi qui voulait me reposer un peu avant d’aller voir Ehemdim.)
(Raté !)

Je me délestai de tout mon équipement, armes et protections dans le salon et rejoignis la chambre où je pris une robe neuve et propre dans l’armoire.

(Impressionnant !)
(Quoi donc ?)
(J’ai l’impression d’être devant mon armoire à Balsinh.)
(Tu m’expliques.)
(J’ai les mêmes affaires dans mon armoire, les mêmes robes.)
(Ah ça.)

La réponse de Crystallia était quelque peu énigmatique mais qu’à cela ne tienne. Je n’avais pas le temps de m’appesantir sur le problème pour le moment. Je me rendis dans la salle de bains où se trouvait une vasque pleine d’eau, certainement froide mais j’avais l’habitude. Je me déshabillai et posai mon ancienne robe sur le dessus de la commode de la pièce.

Je détaillai mon corps devant le miroir de la pièce. Je constatai que la marque dans mon dos était presque invisible, mais pour le reste, les cicatrices avaient la vie belle et la dent dure. J’avais beau être une elfe, utiliser des potions ne permettait pas de faire disparaître complètement les traces des différents combats que j’avais pu mener dans ma vie dernièrement.

Je trempai une éponge dans l’eau que je savonnai ensuite avant de la poser sur tout mon corps. Le contact froid de l’éponge sur ma peau me réveilla tout comme mon estomac. J’accélérai quelque peu le mouvement en me rinçant à la va-vite, me séchant tout aussi rapidement. Attrapant la brosse à cheveux, je donnai un coup à ma chevelure pour essayer de me rendre un peu plus présentable. Je finis par enfiler des vêtements propres et rejoignis la grande pièce.

En arrivant, j’y découvris Nathanael et Kellan, tranquillement assis dans les fauteuils discutant ainsi qu’un plateau rempli de victuailles en tout genre.

- « J’ai pensé que tu aurais peut être faim après une telle expédition. »

- « Quelle délicate attention Kellan, je ne te savais pas aussi protecteur. »

Je pris place dans le canapé face aux deux autres membres du conseil des Sages et entrepris de picorer ici et là des morceaux de fruits et de viandes afin de me rassasier quelque peu.

- « Nous étions inquiets pour toi Aenaria, réellement inquiet. Te voir en vie nous rassure et nous réjouit grandement tous les deux. »

- « Kellan a raison. Personne n’a pu dire où tu étais. »

- « Probablement parce que je suis partie en ville après notre réunion, j’ai fait un tour à la maison royale des dépôts et ensuite c’est le flou le plus total jusqu’à mon réveil trois jours plus tard à Omyre. »

- « Tu nous expliques ? »

- « J’espère que vous avez du temps devant vous car cela risque d’être un peu long. »

- « Nous avons tout notre temps. Nous t’écoutons Aenaria. »

- « Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais lorsque je vous ai quitté, j’étais accompagnée de Farah. »

- « Oui parfaitement. Tu devais l’investir de ces pouvoirs de directrice en l’emmenant à la faculté de magie. »

- « C’est ce que j’ai fait. Figurez-vous qu’une fois sur place, nous avons rencontré Elaën, un homme charmant qui se trouvait être un ancien élève de la Nouvelle Obédience de la Magie. Il a offert ses services et il a été nommé professeur. »

- « D’après Farah, il fait de l’excellent travail. »

- « Elle le considère presque comme son bras droit. »

- « Tant mieux. Je l’ai donc laissé avec Elaën et j’ai voulu me rendre chez Ehemdim. Sauf que sur la route, Crystallia a senti la présence d’une de mes connaissances, Cromax. Je ne l’avais pas revu depuis mon retour à Kendra Kâr, j’ai donc voulu le saluer et je me suis retrouvée au milieu d’une étrange conversation. »

- « Etrange à quel point ? »

- « Une demoiselle proposait de nous donner des colliers afin que nous nous rendions auprès de son maître. Je n’y ai pas vu le mal mais à partir de là, ma mémoire me fait clairement défaut ! »

- « Comment cela se peut-il ? »

- « Pour faire simple, je suis morte. »

Les deux sages écarquillèrent les yeux de surprise, car si j’étais morte, je ne devrais même pas pouvoir me présenter devant eux et pourtant, j’étais belle et bien vivante.

- « Une guerrière aussi douée que toi ? Cela n’est pas possible ! »

- « Je suis flattée mais pourtant c’est la vérité. Comme quoi, personne est invincible ! Je n’ai pas le moindre souvenirs des trois jours suivant la rencontre avec cette petite demoiselle. Je me suis réveillée dans le temple de Phaïtos à Omyre avec un prêtre qui voulait me voir devenir une esclave pour un esclavagiste local. Je me suis battue pour gagner ma liberté, plus d’une fois d’ailleurs, et j’ai fait un peu de dégâts dans les alentours de la ville. »

Je me pinçai les lèvres réprimant un sourire car j’avais carrément déclenché une révolte de grande ampleur dans les alentours d’Omyre, toute la région m’en voudrait à commencer par Oaxaca.

- « Tu as du t’attirer les foudres des autorités locales ? »

- « Non tu crois ?! »

- « Attends une petite minute ! Tu as bien dit les alentours d’Omyre ? »

Pour toute réponse, je me pinçai de nouveau les lèvres et soulevai les sourcils pour acquiescer, Kellan avait du avoir vent de ce qu’il s’était passé. Nathanael nous regarda tour à tour ne comprenant pas ce qu’il se passait.

- « Vous m’expliquez tous les deux ? »

- « J’ai reçu ce matin le rapport d’un informateur qui disait qu’une sindel et un éarion avaient réussi à s’enfuir du camp d’Oaxaca, emmenant avec eux tous les prisonniers qui s’étaient révoltés à sa suite. Cette sindel et cet earion ont, je cite de mémoire la missive, fait exploser le mur de l’enceinte permettant la fuite de tout le monde. »

Leurs regards se fixèrent sur moi, je n’eus d’autres choix que de m’expliquer.

- « Oui, j’ai fait un séjour plus ou moins prolongé au camp d’Oaxaca. Oui je suis à l’origine de la révolte qui a permis ma fuite et celle des prisonniers. Et oui, j’ai fait explosé deux portes sur trois. Alors arrêtez de me regardez comme ça ! »

- « Comment ? Qui ? Et surtout pourquoi ? »

- « Par une embuscade alors que je quittai la ville, qui et pourquoi devront rester en suspens pour le moment. Il faut que je vérifie quelque chose d’abord, si tu le permets Nathanael. Je vous expliquerais tout après. »

- « Quand même, le camp d’Oaxaca ! »

- « Je ne comptais pas y faire de vieux os, à la première occasion je me suis fait la belle. J’ai par la même fait en sorte que l’équilibre entre le bien et le mal ne soit pas rompu : libération de nombreux prisonniers contre la mort d’une bonne partie des gardes du camp. »

- « Si ma mémoire est bonne, personne n’avait réussi à en sortir vivant ! Les plus folles rumeurs courent au sujet de ce lieu… Est-ce qu’elles sont vraies ? »

- « Il m’est arrivé tout un tas de choses sur lesquelles je préfère passer mais ce séjour m’aura permis de découvrir deux trois choses sur moi-même. »

Je fis alors un léger sourire en coin en pensant à mes nouvelles capacités mentales ainsi qu’à cette capacité d’attaque dévastatrice.

- « Des choses sur toi ? Qui peuvent nous concerner ? »

(Pas directement Kellan.)

Il me regarda alors les yeux grands ouverts tout comme sa bouche. Il avait l’habitude de converser télépathiquement avec sa faera mais cette fois-ci c’était moi qui avait réussi à lui parler ainsi. Je levai ma main droite et de mon index le passait sur mes lèvres comme si je les caressais faisant un signe dissimulé à Kellan de se taire.

- « Aenaria ? Est-ce que tout va bien ? »

(Plus que bien Nathanael.)

Il regarda complètement ébahi Kellan qui lui confirma ce qu’il avait compris d’un mouvement de la tête.

- « Tu es télépathe ! »

- « Ma magie a été détraqué suite à ma mort, du moins c’est l’hypothèse que j’ai formulé la première fois que j’ai pu discuter ainsi avec un nouveau compagnon de route. »

- « Tu en connais la portée ? »

- « Pas vraiment, je n’ai pas eu l’occasion de tester cette capacité. Je sais simplement qu’une fois que j’ai déjà établi à plusieurs reprises un lien télépathique avec une personne, je peux lui parler sans la regarder. »

- « Il faudra le faire et rapidement. Cela peut s’avérer être un avantage tactique important. »

- « Je croirais entendre mon instructeur à l’armée, tu m’impressionnes Nathanael. »

- « Il cache bien son jeu ! »

Cela me faisait du bien de discuter avec eux et de les revoir. Je ne les connaissais pas depuis très longtemps mais je les considérais comme ma deuxième famille, ma famille d’adoption. Mais j’avais une autre partie dans cette famille, Ehemdim. Ce voile blanc devant ses yeux m’inquiétait au plus haut point. Je devais le voir, il fallait que je sache ce qui n’allait pas chez lui. Je me levai du canapé et les autres membres du conseil firent de même.

- « Tu as parlé d’un nouveau compagnon de route, tu peux nous en dire plus à son sujet ? »

- « J’attendais que tu poses la question Kellan. Il se trouve que Nathanael connait cette personne. Si je te dis que c’est un éarion aquamancien de Dehant, tu me réponds ? »

- « Faerlyn ! »

- « Attends une seconde, on parle bien de ton ancien maître de magie ? »

- « Lui-même ! Mais comment l’as-tu rencontré ? »

- « Ce n’est pas tant le comment qui importe dans cette histoire mais plutôt le où : il était prisonnier dans le cas d’Oaxie. »

- « Ca m’étonne de lui. L’ayant rencontré une fois avec Nathanael, il m’avait paru être un pacifiste dans l’âme qui préférait se battre avec des mots plutôt qu’avec ses pouvoirs magiques. »

- « Tu as raison mais ces mots ont fait du tort à une personne importante de Dehant et en un claquement de doigt il a été déporté. Il est resté un an dans cette prison avant que je n’y arrive. Il a du sa survie à sa condition d’elfe. »

- « Et donc, tu as fais sa connaissance ? Les coïncidences dans ce bas monde m’étonneront toujours. »

- « J’ai fait plus que sa connaissance, il m’a aidé à mettre mon plan à exécution pour quitter le camp. Nous avons ensuite fait la route jusqu’à Oranan ensemble et c’est là que j’ai appris que vous vous connaissiez. Nos routes se sont ensuite séparées à la zone d’embarcation de la ville. Voilà vous savez tout. Sinon qu’est-ce que j’ai manqué durant mon absence prolongée ? »

- « Tellement de choses mais par où commencer ? »

- « Commençons par le plus évident et le plus simple. Nous nous sommes implantés durablement sur l’Imiftil, à Tulorim pour être précis. »

- « Un choix judicieux, où précisément ? »

- « Nous avons réinvesti un ancien lieu de la Nouvelle Obédience de la Magie. »

- « Comme à Kendra Kâr ? Excellente idée les garçons. »

- « Sinon beaucoup de nouveau dans nos rangs. »

- « Oui et des recrues prometteuses, tu devrais en rencontrer certaines d’entre elles avant de vaquer à tes occupations je pense. »

- « Ce serait avec plaisir si des affaires pressantes ne m’avaient pas ramené en ville. Je suis désolée mais je vais devoir vous quitter pour régler certains problèmes. »

- « Nous avions plus ou moins compris cela. »

- « Et cette fois-ci ne change pas de route ! »

- « J’essaierai d’y penser ! »

Ils s’inclinèrent devant moi puis je fis de même. Ils se dirigèrent ensuite vers la porte me laissant seule. Je remis tout mon équipement sur moi et sortis du salon non sans porter un regard au tableau représentant mes parents sur le mur. Je rejoignis rapidement la cour intérieure du Nobelium avant de finalement sortir de son enceinte pour rejoindre les rues de la ville.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2016 17:42 
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Célestion n’avait jamais pris cette route, je m’employai donc à le diriger à travers la télépathie, guidant également Ehemdim qui ne connaissait même pas l’existence de ce lieu en dehors de la ville. Il me suivait aveuglément, se disant que je savais où j’allais mais son silence était pesant. Je voulais qu’il parle, non j’en avais besoin. Même si mon état de santé ne permettrait peut être pas de lui répondre correctement, sans hacher mes propos au moins j’entendrais sa voix.

J’avais probablement du penser cela trop fort car j’entendis alors des bruits de sabots se rapprochant rapidement de moi. C’était Ehemdim qui pointait le bout de son nez.

- « Quel est cet endroit ? »

Je pus presque sentir une pointe d’admiration dans ses paroles.

- « Longue histoire… Nobelium… guilde à laquelle… mon père appartenait… Aenarion a tué mon père… pour prendre sa place… pris sa place… »

Chaque fois que je m’arrêtais, c’était pour me concentrer de nouveau sur mes fluides. Je ne pourrais plus retenir très longtemps cette puissance en moi.

- « Ne t’emploie pas trop. Tu sembles connaître les personnes y vivant, je te fais confiance. »

- « Merci. »

J’enjoignis encore une fois Célestion à accélérer quitte à le pousser à l’épuisement, il aurait bien le temps de se reposer plus tard. Il obéit rapidement à mes ordres et je fus en vue du terrain d’entraînement du Nobelium. Je fis ralentir Célestion et Ehemdim comprit aussitôt que nous étions arrivés à destination.

Je vis alors arriver Nathanael et Kellan près de nous. Ils m’aidèrent à descendre de cheval avec Ehemdim. Sans que je n’eus à dire quoi que ce soit, ils me transportèrent au milieu du terrain où ne tenant pas debout, je m’écroulais à genoux. Ehemdim vint immédiatement vers moi pour m’aider à me relever mais Nathanael et Kellan le retinrent.

- « Non laissez-moi passer, elle a besoin de moi. »

- « Elle n’a besoin de personne pour le moment. »

- « Elle a besoin de laisser ses pouvoirs s’exprimer, ses nouveaux pouvoirs. »

- « Ses nouveaux pouvoirs ? Je ne comprends pas. »

- « Les explications seront pour plus tard maître d’armes. »

- « Suis-nous pour ta propre sécurité. »

Je les vis alors s’éloigner et rejoindre les contreforts du Nobelium, loin de moi, comme si j’étais porteuse de quelque chose de mauvais à l’intérieur de mon corps. Comme si j’allais causer leur perte. Cela me fit peur. Et si j’allais moi-même mourir ?

(Cela n’arrivera pas.)
(Comment peux-tu en être si sure ?)
(Tu as déjà réussi à exprimer tes nouveaux pouvoirs et j’ai vu ton futur, tu ne mourras pas ici.)
(Le futur…)

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que la douleur se fit alors bien trop forte pour que je puisse me retenir.

- « AAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!! »

Levant la tête vers le ciel, je n’avais pu qu’hurler mon tourment. Sauf qu’évacuer tout ça vocalement n’aidait pas plus que cela. Je pouvais sentir mes fluides arriver à mes mains et se mélanger presque : l’éclair au vent et la lumière au feu. C’était extrêmement déroutant et en même temps tellement grisant.

Une fois que mes fluides furent au bout de mes doigts, la douleur s’estompa progressivement ce que je trouvai sur le coup particulièrement reposant. Je sentis que lentement je reprenais le contrôle sur mon corps et sur ma magie. Je ne comprenais pas du tout ce qu’il se passait en moi mais pouvoir maîtriser de nouveau mes 4 éléments était quelque peu rassurant.

Je pouvais maintenant montrer toute ma puissance à toutes les personnes présentes sur le terrain d’entraînement. Je me relevai donc et regardai dans la direction des trois garçons. Je ne pouvais distinguer leurs traits mais apparemment de me voir debout les soulagea. Je vis Ehemdim amorcer un mouvement vers moi mais de la main droite je lui enjoignis de rester là où il était.

Je me concentrai légèrement et fit sortir chacun leur tour une boule de lumière, une boule de vent, une boule de feu et une boule d’éclair. Elles se mirent à danser devant moi formant un cercle puis d’un simple mouvement des deux mains, je fis en sorte qu’elle se réunisse pour ne former qu’une seule boule d’énergie. Je devais maintenant trouver une cible pour lancer mon attaque.

(Une idée ?)
(Le bosquet derrière toi.)
(J’ai pas envie que le feu se propage à tous les arbres alentour.)
(Je vais prévenir Nathanael pour qu’il se tienne prêt à intervenir en cas de problème majeur.)
(Merci.)

En glissant mon regard vers les trois personnes qui observaient chacun de mes mouvements, je vis l’aquamancien acquiescer de la tête. Il avait reçu mon message, je pouvais donc laisser place à ce nouveau sort en ma possession.

Plaçant mes mains sur le côté de cette fabuleuse boule de fluide magiques, je les fis doucement glisser derrière ce projectile comme pour m’en protéger. Je me mis bien en face du bosquet et reculant d’un geste mes deux mains je poussais la boule dans cette direction.

Le résultat fut immédiat. Tout ce qui se trouvait autour fut anéanti sur une vaste largeur, plus rien n’existait, aucun arbre, aucune plante, pas même l’herbe devant le petit bosquet. C’était une œuvre de destruction massive que je venais d’entreprendre et j’étais plutôt douée à ce petit jeu là.

Après avoir lancé ce sort, je me sentis quelque peu diminué physiquement. Mes bras tombèrent le long de mon corps et mon souffle fut court. Je fus prise d’une soudaine lassitude due probablement aux douleurs que je ressentais encore quelques minutes auparavant mais également à la débauche d’énergie de ce sort. Baissant la tête, je repris difficilement mon souffle.

Ce ne fut qu’une main chaude sur mon épaule qui me fit réagir et sortir de cette position étrange.

- « Je ne savais pas que tu avais ça en toi Naria, c’est presque effrayant. »

- « C’était surtout incontrôlé. »

- « Tu devrais monter dans tes appartements te reposer un peu et te restaurer afin de reprendre des forces. Un tel sort a du pomper toute ton énergie. »

- « Tu n’as pas tort Nathanael. J’ai un léger ver… »

Je n’eus pas le temps de finir que j’atterris dans les bras d’Ehemdim qui me retint avant que je ne rencontre le sol. Mes jambes étaient cotonneuses, cette attaque m’avait vidée. Je m’agrippai au cou de l’elfe que j’aimais de toutes mes forces, celles restantes tout du moins. Je me remis tant bien que mal sur mes pieds.

- « Aenaria, est-ce que tout va bien ? »

- « Je pète le feu Kellan ! »

- « Tu fais de l’humour, tu ne dois donc pas être si mal en point. Je vais aider Ehemdim pour te ramener à tes appartements. »

- « Inutile, il peut le faire tout seul. »

- « En réalité, il ne devrait même pas pouvoir passer le premier étage de la tour. »

- « J’avais oublié qu’il n’était pas l’un des nôtres, j’imagine que votre réticence vient de là. »

- « Oui. »

Je me détachai doucement d’Ehemdim et le regardai droit dans les yeux. Ils étaient toujours aussi verts, au moins une bonne nouvelle, le sort de Tamìa n’avait pas encore repris le dessus.

- « Kellan, Nathanael, est-ce que vous pouvez aller là où vos oreilles ne capteront pas notre conversation ? »

- « Kellan, allons donc voir l’état de ce bosquet. »

- « J’allais te le proposer, il y a quelques braises qui méritent d’être éteintes. »

Je leur souris en retour de leur politesse. Lorsqu’ils furent suffisamment loin de moi, je reportai mon attention sur mon elfe.

- « Que sais-tu du Temple ? »

- « De quoi parles-tu ? »

- « Plutôt de qui. Je voulais dire que sais-tu des Amants de la Rose Sombre ? »

- « Pourquoi cette question ? »

- « Ne réponds pas par une question ! »

- « Ça a l’air sérieux. Ce que je sais des Amants, pas grand chose. Je n’ai servi que de coursier une fois pour une certaine Pulinn. Cela était mon rite de passage, un truc du style. Sur l’organisation je ne sais pas plus de choses que cela. Pourquoi ? »

- « Pour faire simple, si tu veux pouvoir me ramener à mes appartements, tout en haut de cette tour, il faut que tu choisisses de faire parti d’Equilibrium car seuls les membres peuvent entrer dans la tour que tu vois. »

Ehemdim regarda alors en direction de la dite tour de l’équilibre mimant un waouh du bout des lèvres. Il avait raison, cette tour était impressionnante lorsqu’on la voyait de près. Il se tourna ensuite vers moi, pour sa réponse, positive j’espérais.

- « Si c’est pour passer plus de temps avec toi, je te suis aveuglément. »

L’orage entre nous était passé, du moins c’était ce qui semblait. J’approuvai sa décision en scellant nos lèvres dans un tendre et chaleureux baiser. Il me prit ensuite par la taille, me sentant encore un peu faible, et nous nous mîmes en route pour l’entrée du Nobelium.

(Va prévenir Kellan et Nathanael…)
(Qu’Ehemdim fait parti de la guilde, j’y vais.)

Nous marchâmes quelques instants puis je me rendis compte d’une chose importante.

- « Tu ne veux pas savoir ce que prône cette guilde ? »

- « Sans trop me tromper, je dirais l’équilibre sur Yuimen et en toute chose de la vie. »

- « Oui et bien d’autres choses encore mais tu auras l’occasion de voir cela plus tard. »

- « Tout à l’heure tu as dit que ton père en avait fait parti et que ton frère l’avait tué pour sa place. C’est vrai ? »

- « C’est la triste vérité. Ma mère et Gameleb sont ce qu’on appelle des dommages collatéraux. »

- « Ca a du être un choc d’apprendre tout ça. »

- « C’est vrai mais cela m’a également permis de voir le conflit qui m’oppose à mon frère sous un autre angle. »

- « J’imagine. »

Nos pas avaient fini de nous mener devant les deux hallebardiers qui gardaient jalousement l’entrée du lieu central de la guilde. Je montrai mon anneau sur ma main droite et leur fit comprendre du regard qu’Ehemdim était avec moi. Ils ouvrirent les portes et nous introduisirent au Nobelium non sans jeter un regard suspect à mon fiancé. Une fois dans la cour et loin de leurs oreilles, il me décocha ceci.

- « Ils ont pas l’air commode les deux gardes à l’entrée ! »

- « Ils ne font que ce pourquoi ils ont été choisi. »

Ma réponse sembla s’évaporer dans l’air car Ehemdim était en admiration pour la cour centrale. Il regarda à droite puis à gauche, notant probablement chaque détail dans son esprit.

- « C’est magnifique… »

- « Suis-moi, je vais te montrer mes appartements. »

- « Montre-moi la route plutôt, tu ne tiens pas encore toute seule sur tes cannes ma belle. »

Je souris et me remis en marche toujours soutenue par le sindel. Nous gravîmes les marches menant à la tour. Une fois à l’intérieur, je lui en fis une rapide description.

- « Ici tu te trouves à l’étage des professeurs, le supérieur est celui des diplomates et le dernier celui des Sages. »

- « Notre destination ? »

- « A mon grand damne, le dernier. »

Ehemdim me regarda interloqué, il venait de faire la relation avec ce que je venais de dire précédemment.

- « Tu es un des Sages ? »

- « Pas ici. »

Nous montâmes le premier escalier relativement facilement, pour le deuxième ce fut une véritable épreuve de force, Ehemdim voulut me porter mais je ne voulais pas paraître faible devant les membres de ma guilde. Cela faisait étrange de le formuler ainsi mais après tout c’était la stricte vérité, j’avais hérité de la place de mon père. Je devais donc considérer les membres d’Equilibrium comme mes enfants, devant les protéger et leur prodiguer mes conseils.

Au niveau du second, mes jambes me firent défaut, heureusement que mon fiancé était là. Il me souleva du sol et nous emmena dans mon quartier. Une fois au dernier étage de la tour, j’indiquai la porte menant à mes appartements. Je fus soulagée d’être chez moi et, quittant les bras du sindel, je rejoignis immédiatement le canapé où je m’allongeai de tout mon long. Ehemdim quant à lui fit d’abord le tour du propriétaire du regard. Il s’arrêta net devant le tableau représentant mes parents.

Tout en le pointant, il se tourna vers moi.

- « Ce n’est pas le tableau qui était chez toi et que vous pensiez disparu ? »

- « Exact, mon père l’a fait rapatrié ici pour avoir ma mère en permanence avec lui lorsqu’il était au Nobelium pour affaire. »

- « L’amour qu’il portait à Fania était tellement grand et tellement profond, ce fut un déchirement pour moi d’apprendre leur mort. »

- « Tu n’as pas encore tout vu. »

Je me relevais doucement, craignant de ressentir un nouveau vertige qui ne vint pas. Mieux valait être prudente quand même. D’un signe de la main, j’enjoignis Ehemdim à me suivre et je le conduisis dans la chambre. Je m’avançai dans la pièce alors que lui faisait un véritable arrêt sur image.

- « Je rêve où c’est ton lit ? »

- « Non, tu ne rêves pas, c’est sa copie conforme. Approche-toi. »

Je défis tout mon équipement et me jetai sur mon lit profitant pleinement de son confort et de ces draps de coton qui sentait bon l’eau de rose. Ehemdim se défit de son épée, de ses bottes et s’allongea à mes côtés. Apercevant le ciel de lit, il ne put s’empêcher de se mettre debout sur les draps pour toucher le bois. Il traça du bout des doigts le blason de ma famille qui était tatoué au creux de mes reins.

- « Le même dans les moindres détails. »

- « Les garçons m’ont plus ou moins fait comprendre que j’étais destinée à reprendre la place de mon père. Il tenait énormément à mon frère et moi mais il a toujours eu une préférence pour moi. »

- « Je suis sure qu’en te voyant de là-haut, il est très fier de toi. »

- « Tu crois ? Après ce que nous nous sommes promis de faire ? »

Ehemdim s’assit à mes côtés pendant que je plaçai mes bras sous ma tête tout en gardant les yeux rivés au ciel de lit.

- « Tu parles de notre mariage ? »

- « Oui ! Mon prétendant est mort, la tienne est une dangereuse psychopathe qui te manipule l’esprit à je ne sais quel fin. Si le conseil des 15 l’apprenait, je ne paie pas cher de nos têtes ! Je n’ai même pas la moindre idée de l’endroit où chercher cette garce. »

- « Il se peut que je puisse t’aider. »

Cette réponse aiguisa ma curiosité. Je me mis sur le côté gauche, regardant Ehemdim avec attention.

- « Je t’écoute. »

- « En réalité, c’est Licinia qui va pouvoir t’aider. »

La faera d’Ehemdim fit alors son apparition.

- « La dernière fois qu’elle a parlé à Ehemdim, elle a dit qu’elle devait s’occuper de plusieurs personnes de l’autre côté de l’océan. »

- « Elle n’a pas précisé qui. »

- « Oh non ! »

- « Quoi ? »

- « Tu es un peu long à la détente Ehemdim ! »

Je ne pus que rire pour acquiescer devant cette bien triste vérité. Je repris rapidement mon sérieux voyant la mine déconfite de mon fiancé.

- « Qu’est-ce qui se trouve de l’autre côté de l’océan ? »

- « Le Naora… le Naora ! »

- « Oui, notre continent. J’ai bien peur qu’elle s’en prenne aux personnes qui te sont chères. Et même aux miennes. »

- « Tu penses à qui à part mes parents ? »

- « Les parents de Gameleb, ses propres parents, les domestiques du domaine… »

- « Oh… Ca ne me dit rien qui vaille tout ça… »

- « A moi non plus, il faut penser à un plan d’action et vite car de nombreuses vies dépendent de nos choix. »

Licinia disparut de mon champ de vision. Nous nous murâmes alors dans le silence afin de réfléchir à différentes stratégies pour venir à bout du problème Tamìa. C’était ainsi qu’il fallait la qualifier, de problème. Qu’elle s’en prenne à Ehemdim et à moi par son intermédiaire, ça allait, mais qu’elle s’en prenne en plus aux personnes que je chérissais, cela était impardonnable.

Je me rallongeai sur le dos, posant ma main gauche sur mon ventre, l’autre se trouvant sous ma tête. Concernant Tamìa, j’avais juste envie de lui tordre le cou et de la tuer pour ce qu’elle avait fait subir à Ehemdim. Mais il fallait raisonner autrement, il faillait penser loi, il fallait échafauder un plan qui permette de mettre un terme à sa vie en restant dans le cadre de la loi. Réfléchissons. A part la trouver et l’arrêter, je ne voyais pas trop quelle autre alternative se présentait à moi.

Il semblait évident que je ne pourrais pas contrôler Ehemdim durant un temps trop long, il devrait rester à Kendra Kâr le temps que je mène cette mission à bien. Etant maintenant membre d’Equilibrium, je pourrais demander à l’un des nôtres de garder un œil sur lui. Je fermais les yeux quelques secondes afin de réfléchir à tout ça, cela me permis de me reposer quelque peu.

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 Sujet du message: Re: Le Nobelium (Guilde Equilibrium)
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2016 18:02 
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[:attention:] Certains passages de ce RP peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. [:attention:]

En rouvrant les yeux, Ehemdim se trouvait au dessus de moi. Je n’avais rien senti, j’avais oublié à quel point il pouvait se mouvoir sans être vu ou senti.

- « Je suis désolé. »

Voilà une phrase à laquelle je ne m’attendais pas mais qui me réchauffa le cœur. Nous en étions venu aux excuses, c’était à moi de faire de même.

- « Je te pardonne, je suis désolée de m’être laissé manipulé par Liam. »

- « Ne t’en veux pas, il a abusé de toi. Le seul fautif dans l’histoire c’est moi. J’aurais du résister à ses avances, je suis faible. »

- « Non tu l’es pas, nous avons été les malheureuses victimes d’un complot visant à nous blesser. »

Je portai ma main gauche sur son visage afin de le déculpabiliser d’une douce caresse. Il l’attrapa juste avant que je n’arrive à son menton et porta ma bague de fiançailles à ses lèvres pour l’embrasser.

- « Laissons ces évènements derrière nous. Inutile de ressasser le passé et de se faire plus de mal. »

- « Je ne veux pas te perdre. »

- « Tu ne me perdras jamais. »

Cet instant était magique, nous nous regardions dans le blanc des yeux, je pouvais sentir mon cœur battre plus vite. J’avais des frissons le long des bras et dans le cou alors que je sentais le souffle chaud d’Ehemdim sur ce dernier. J’étais désolée et il était désolé, je n’avais besoin de rien de plus pour mon bonheur. La seule question qui importait maintenant était de savoir combien de temps il resterait dans cet état.

- « Je t’aime de tout mon cœur Aenaria. »

- « Prouve-moi que c’est bien toi et pas une énième illusion de mon esprit. »

Il fondit sur mes lèvres et me souleva de terre avec tout son amour pour moi. Son corps entra en contact avec le mien, je pus sentir à quel point il était bouillonnant. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que nous ne nous étions pas vu alors qu’en réalité cela ne faisait que 4 semaines. Nos langues se retrouvèrent, se ré-apprivoisèrent, dansant de nouveau ensemble cette danse qu’elles connaissaient si bien.

Ma main gauche trouva rapidement la route vers le bas de sa chemise que je soulevai afin d’entrer en contact avec sa peau, le caressant langoureusement. Je pus sentir rapidement l’effet que ces caresses avaient sur lui car il avait la chair de poule. Ses lèvres quittèrent les miennes pour venir se perdre dans mon cou. Je récupérai l’utilisation de ma main droite et la fit rejoindre sa sœur sous la chemise de mon homme, l’une caressant le dos, l’autre le torse.

La température montait rapidement entre nous, Ehemdim voulait prendre son temps de toute évidence car il jouait avec sa langue sur mon cou. Il descendit ensuite à la naissance de mes seins pour venir fondre de nouveau sur mes lèvres. Une part de moi avait envie d’en profiter à fond mais une autre partie me criait qu’il pouvait perdre le contrôle à tout moment même si cela serait surprenant vu les souvenirs que cela devait faire remonter à la surface.

Je choisis donc de prendre les choses en main. J’entrepris de lui enlever sa chemise en déboutonnant un à un chacun de ces boutons, profitant à chaque fois un peu plus de ce corps parfait. Le tissu rejoignit rapidement le sol de la chambre. Ayant récupéré une partie de mes forces, l’amour donnant des ailes, j’enlaçai mon fiancé de mes jambes. Je le fit basculer du côté gauche du lit, là où il se trouvait il y avait encore quelques minutes de cela. Je le plaquai contre le matelas et en profitai pour passer ma robe par dessus ma tête, ne restant qu’en sous-vêtement.

Ehemdim releva son torse pour rejoindre mes lèvres alors que ses mains enlevaient mon soutien-gorge habillement. Nos torses étaient maintenant plaqués l’un contre l’autre, nous pouvions sentir le cœur de l’autre battre dans sa poitrine. La chaleur montait en nous, mon elfe commençait à être légèrement à l’étroit dans son pantalon. Je défis la boucle de la ceinture ainsi que les deux boutons et aussitôt Ehemdim me retourna sur le dos.

Il se départit de son pantalon, se retrouvant nu devant moi alors que je portais encore ma culotte. Je compris rapidement pourquoi il se sentait à l’étroit dans son pantalon. En remontant mon regard vers le sien, je pus voir à quel point ses yeux étaient foncés et ses pupilles dilatées par le plaisir qu’il ressentait en cet instant. J’attrapai son collier et le ramenai à toute vitesse vers moi, l’embrassant toujours avec autant d’avidité.

Ses mains glissèrent le long de mon corps, je savais ce qu’il voulait. Gardant nos lèvres scellées, je soulevai souplement le bassin afin qu’il m’enlève ce dernier rempart avant le grand plongeon. Il laissa ses mains traîner en remontant, me titillant légèrement mais je n’en avais pas besoin, j’étais suffisamment excitée comme ça.

Le manque de lui se faisait ressentir, tout mon être criait cette invitation à la communion charnelle entre nos deux corps. La réponse de mon fiancé ne se fit pas attendre très longtemps, après une dernière caresse, il me souleva la cuisse droite et m’emmena avec lui pour un très long voyage vers l’extase la plus totale.

A mon grand étonnement, Ehemdim tint la cadence pendant une heure avant d’atteindre le septième ciel avec moi même si j’y étais déjà allée une première fois sans lui assez rapidement. Nous criâmes à l’unisson notre jouissance alors que le lit tremblait de toute part. Nous étions en sueur tous les deux et à bout de souffle.

Ehemdim se retira de moi et s’allongea à mes côtés afin de reprendre sa respiration. Les rayons du soleil de cette fin de journée illuminaient ma chambre et nos corps humides brillaient sous cette douce lumière. Je me tournai sur le côté et me blottis contre son épaule, dessinant des glyphes elfiques sur son torse alors qu’il faisait de même dans mon dos.

C’était le calme après la tempête, un moment que j’appréciai particulièrement. J’écoutai simplement les battements du cœur d’Ehemdim qui se calmait progressivement tout comme le mien. Il tourna sa tête et déposa un baiser sur mon front encore légèrement humide. Il leva ensuite mon menton de sa main gauche et m’embrassa du bout des lèvres.

- « Je ne veux plus qu’on se dispute, c’est trop douloureux. »

- « Ça prouve que l’on tient l’un à l’autre. »

- « Si tu le dis. »

- « Est-ce que tu te souviens de la première fois où on a couché ensemble dans ton lit ? »

Rien que le fait de dire cela, je ne pus m’empêcher de rire, rire qui fut rapidement suivi par celui d’Ehemdim.

- « Comme si c’était hier ! Ma mère était partie rendre visite à ses parents à Tahelta. »

- « Alors que ton père était retenu à Kendra Kâr pour affaire. »

- « Probablement ici même et mon frère était Sithi seule sait où ! »

- « Nous étions en permission après une campagne très longue dans le sud du Naora, nous avions tous besoin de nous reposer. »

- « La bataille de Calanor… »

- « Cette fameuse bataille où j’ai vraiment cru te perdre. »

- « Nous étions encore inexpérimentés et voilà que juste parce que nous étions parmi les mieux notés de l’académie, nous devions avoir en charge chacun un petit bataillon. »

- « Cela faisait déjà quinze ans que nous étions en formation Aenaria. »

- « Je sais mais je trouve cela un peu précoce avec du recul. »

- « Peut être mais revenons à nos moutons, veux-tu ? Nous étions chez toi à profiter du petit lac sous la maison détendant nos muscles douloureux. »

- « Notre amour à l’époque n’était pas aussi fort que maintenant. Il n’était que naissant même si cela faisait pratiquement 15 ans que tu m’avais embrassé pour la première fois. »

- « Oui et entre temps, il ne s’est strictement rien passé entre nous ! Nous étions bien trop occupé avec nos devoirs envers l’armée sindel. Quoi qu’il en soit, alors que nous nous baignions, j’ai amorcé un mouvement vers toi afin de t’embrasser. »

- « Tu n’imagines pas ma surprise quand tes lèvres ont touché les miennes, mais ce baiser m’a de suite rappelé celui que tu m’avais donné après ma semaine de torture. J’avais enfoui au fond de moi ce que j’avais ressenti à ce moment-là dans la tente médicale. Lorsque c’est revenu à la surface, c’était… »

- « Tu m’as pratiquement violé la bouche oui ! »

Je me mis sur le coude et lui tapai doucement le torse. Il amorça une grimace de douleur avant de se fendre d’un immense sourire. Je m’approchai de lui et l’embrassai avec la même fougue que ce jour-là, lui mordant la langue, lui mordant les lèvres. Ses mains se baladèrent le long de mon dos, descendant jusqu’à la naissance de mes fesses avant de remonter pour me serrer plus fort contre lui. Je finis par mettre un terme à ce baiser presque animal.

- « J’aime ce côté sauvage chez toi ! »

- « Tu en es vraiment sur ? Passe ta langue sur tes lèvres… »

Je me mordis la lèvre inférieure et affichai une mine mutine. Ehemdim s’exécuta se demandant probablement pourquoi je lui demandai de faire ça. Puis il me lança des éclairs du regard tout en souriant.

- « Je rêve où tu m’as mordu jusqu’au sang ?! »

- « Désolée mais c’était trop tentant… Puis-je ? »

- « Qu’est-ce que tu veux… »

Je ne lui laissais pas le temps de terminer sa phrase que j’apposai mon index droit sur ses lèvres pour le faire taire. Puis mobilisant mes fluides de lumière, je soignai rapidement cette vilaine petite coupure dont j’étais la cause. J’enlevai mon doigt que je fis glisser le long de son torse.

- « Comme neuf. »

Il passa sa langue sur sa lèvre comme pour vérifier mes dires et étant satisfait de mon travail, il me remercia en clignant des yeux.

- « On en était où ? »

- « Je t’avais violé la bouche ! »

- « Ah oui c’est vrai. Nous ne connaissions rien à tout ça, tu te souviens à quel point nous étions mauvais de nos mains ! »

- « Au lac souterrain seulement, une fois dans ma chambre c’était autre chose. Nous étions guidés par notre instinct ou par une force supérieure qui nous dictait quoi faire, comment nous mettre, comment réagir. »

- « Notre jeu de langue a duré un bon moment avant que tu ne décides de m’emmener dans ta chambre. »

- « J’avais des papillons dans tout le ventre, je savais ce que je voulais et je sentais que c’était pareil pour toi. Je n’avais pas envie que notre première fois se fasse sur de la pierre, je suis quand même une grande romantique. »

- « Nous sommes sortis du lac, nous nous sommes séchés et nus comme des vers, je t’ai porté jusqu’à ta chambre. »

- « Imagine un peu si Valsta nous avait vu comme ça… La honte suprême… »

- « Il ne nous a pas vu, rappelle-toi que ma spécialité est la furtivité, j’ai pris grand soin de ne pas faire de bruit en montant les escaliers. Et une fois dans ta chambre, je t’ai posé sur le lit… »

- « Tu es resté en admiration devant moi, imprimant chaque détail de mon corps dans un coin de ta tête. J’ai d’ailleurs fait exactement pareil avec toi, je voulais graver ce moment à jamais dans ma mémoire. »

- « Tu étais tellement belle avec ce coucher de soleil qui donnait des reflets rouges à tes cheveux, un peu comme aujourd’hui. On aurait dit une divinité, ma déesse personnelle qui n’attendait que moi. »

- « Tu t’es approché de moi et je me suis levée aussitôt, t’attrapant par les bras et te balançant sur le lit, me mettant à califourchon sur toi. Je voulais me montrer forte dans cette position alors qu’en réalité, j’étais terrifiée à l’idée de perdre ma virginité aussi jeune. »

- « Tu ne me l’avais jamais dit. »

- « Je ne voulais pas t’effrayer, et je ne pouvais pas te repousser, l’attirance que j’avais pour toi à ce moment précis était grandissante, atteignant son paroxysme des années plus tard. C’est là que tu as repris le contrôle pour mon plus grand bonheur. »

- « J’ai fait usage de ma force sur toi, chose que je n’aime que moyennent mais c’était à moi de te faire les honneurs dans mon esprit. Nous nous sommes embrassés passionnément et j’ai commencé à te titiller doucement, je ne voulais surtout pas que tu souffres. »

- « Tu as été un véritable gentleman car je n’ai quasiment rien senti lorsque tu m’as fait l’amour la première fois. Tu as été doux, réactif et inventif par moment jusqu’à ce que Valsta vienne frapper à la porte de ma chambre. »

- « Arrêtant net mes ardeurs alors que ni toi ni moi n’avions atteint l’orgasme. »

- « Tu sais que la première fois c’est rare. »

- « Oui je sais mais quand même, j’aurais tellement voulu te faire plaisir jusqu’au bout. Valsta a frappé à ta porte parce que des bruits étranges lui étaient parvenus depuis le rez-de-chaussée, il te pensait en danger. Et là, tu m’as carrément éjecté du lit pour je me planque dessous. »

- « Même si j’avais dit à Valsta que tout allait bien, je savais pertinemment que parce que j’étais seule à la maison, il entrerait quand même dans ma chambre, ce qu’il a fait. Il m’a trouvé au lit me reposant, ne sachant pas que j’étais nue sous les draps et que tu étais sous le lit. »

- « J’ai adoré comment tu as joué l’innocente avec lui, disant que tu n’avais rien entendu de particulier. Tu lui as assuré qu’il avait juste entendu le son de ta voix qui répétait les leçons de l’académie militaire. »

- « N’empêche qu’il a avalé ce mensonge et qu’il est reparti rassuré de ma chambre. Tu es sorti de sous le lit, tu m’as sorti des draps et tu nous as ramené à la case départ pour terminer ce que nous avions commencé. »

- « Tu as bien voulu me suivre, ce qui voulait dire que tu en avais envie autant que moi. L’eau de ce lac souterrain est à une température idéale pour se prélasser et l’eau ça glisse. J’avais envie de t’entendre hurler mon prénom en arrivant au summum de l’extase, ce que tu as fait par deux fois d’ailleurs si ma mémoire est bonne. »

- « Toi aussi je te rappelle tu as crié mon nom ! L’écho de nos voix sur les parois rocheuses était absolument divin. Ce n’était pas le cadre idyllique auquel j’avais pensé mais c’était parfait. Tu as été parfait ce jour-là. »

- « Toi aussi. C’est ce jour-là que j’ai su que je t’aimerais pour toujours, que ce n’était pas juste passager. »

- « Tu as eu très rapidement des sentiments à mon égard, pour moi ce fut différent car au départ je ne te voyais que comme un camarade de classe mais après ça, c’était impossible de te voir de cette manière, te connaissant par cœur. »

- « Ce temps est bien loin malheureusement. Il faut aujourd’hui faire face à un grand danger, Tamìa. »

- « Laissons-la de côté encore quelques minutes. J’ai envie de profiter de ta lucidité. »

- « Deuxième round Aenaria ? Tu m’étonnes ! Tu n’étais pas loin de t’écrouler tout à l’heure. »

- « Par Sithi, je n’ai rien dit de tel. Je veux juste pouvoir profiter de toi avant que je ne doive partir pour le Naora. On a besoin de se rincer après nos galipettes. »

- « Il y a une salle de bains ? »

- « Debout monsieur le flemmard. »

- « Je ne te permet pas ! »

Il se leva d’un bond du lit et me prit dans ses bras mais se trouva comme un idiot ne sachant pas ou aller.

- « Repose-moi au sol mon cœur. »

- « Non, dis-moi où je dois t’emmener. »

- « Je vais probablement devoir chauffer l’eau de la baignoire, ou plutôt de la piscine ! »

- « Une piscine ? Tu me donnes vraiment des idées Aenaria… »

- « Pose-moi au sol s’il-te-plaît. »

Il s’exécuta non sans faire la moue, je souris et l’embrassai doucement. Je lui fis signe de me suivre et j’étais presque sure qu’il me reluquait les fesses alors que je l’emmenais dans la salle de bains. Il allait même voir une partie des cicatrices que Liam m’avait laissées dans le dos.

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