>Revanche<Galen reprit conscience dans un lieu sombre et froid. Il lui suffit d'ouvrir les yeux et les ténèbres se changèrent en clair-obscur.
Il était couché sur une paillasse, un grossier sac de lin contenant de la paille, dans une pièce très simple dont le seul meuble était le lit sur lequel se trouvait le demi elfe.
La lumière provenait d'une porche poser près de la porte, la flamme était basse, mais émettait assez de lumière pour observer la pièce. Les murs étaient en pierre. Non pas de la pierre de maçonnerie, les jointures n'étaient pas visibles, mais de la roche massive et un examen sommaire permettait de dire que ce n'était pas une cavité naturelle, il y avait des traces de coups de pioche dans la roche.
(Une excavation, un tunnel ou simplement une excavation.)La bonne nouvelle était que le jeune homme n'était pas menotté et ses blessures avaient été proprement soignées. La mauvaise était que Galen devait être prisonnier et qu'il avait été dépouillé de ses possessions.
Le jeune homme n'eut pas à attendre longtemps avant que la porte ne s'ouvre. Il avait déjà essayé elle était verrouillée. Un homme, du moins sa taille le laissait présager, entra. Il portait une longue robe d'un bleu sombre recouvrant tout le corps et dont le capuchon dissimulait dans l'ombre son visage. Et surtout il était armé d'une épée dégainée.
"Suis moi. Tu vas être mis à l'épreuve. Et pas un mot."Dit-l'homme d'une voix sec sans accent.
Galen essaya d'analyser la situation sans tenir compte pour le moment de sa frayeur, sans quoi il resterait tétanisé, tout en se levant et de suivre l'homme sans opposer de résistance.
(Je ne suis donc pas libre de mes mouvements, mais la porte fermée m'avait déjà renseigné sur ce point. Ils sont au moins deux, l'homme à la cape ainsi que la femme brune et il y en à certainement davantage. Ils m'ont soigné, preuve que ma condition physique à son importance pourtant ils ne m'ont pas nourri.
La présence de l'arme indique qu'il redoute ma réaction face à mon enlèvement. Être ainsi drogué n'est pas des plus agréable.
La question de l'épreuve m'évoque un test mais il n'a pas préciser la nature de celui-ci.
Et l'ordre de silence pourrait indiquer qu'il y a d'autres détenus.)La porte donna sur un couloir. Au passage le Demi-Elfe nota que la taille du mur dépassait les cinquantes centimètres. La somme de travail pour ainsi tailler la roche était faramineuse.
Au contraire de la chambre, le tunnel était naturel bien que modifier par la main humaine. Des petits stalactites recouvraient la voute du tunnel naturel.
Tous les dix pas une torche était accrochée à un mur alternant les côtés, faisant à chaque fois face à une porte. Galen compta une dizaine de flambeau avant d'arriver à une salle.
La pièce avait le même aspect naturel que le boyau souterrain. Elle faisait office d'intersection, car deux autres chemins partaient du lieu qui faisait office de point de contrôle. Une chaise faisait face à deux des trois passages, y comprit celui par lequel Galen arriva, un soldat y était assit.
Un homme n'ayant pas grand-chose de remarquable si ce n'est une moustache tombant au coin des lèvres. Il portait une tenue de cuir indigo et était armé d'une hallebarde ainsi qu'une épée laisser au fourreau attaché sa taille.
L'homme encapuchonné ne salua pas le garde et ne lui adressa pas non plus la parole, il continua par le passage du côté du soldat. On pouvait croire que suivre ainsi l'homme offrait à Galen une certaine liberté pour s'échapper, mais il n'en était rien. Certes l'homme tournait le dos au demi elfe, mais sa lame était toujours au clair. Prendre par le troisième chemin était également exclut, car le garde n'avait pas quitté le jeune homme du regard.
La marche souterraine se poursuivit au gré des tournants et des intersections.. Galen qui avait déjà calculé une distance parcourue de plus de trois kilomètres, s'inquiéta de l'étendue du souterrain, car cela ne pouvait pas être une simple cave. Et toute évasion serait problématique si le dédale s'étendait encore plus.
Finalement le garde s'arrêta devant une porte, celle-ci ne différait pas des autres rencontrées jusque-là ni par le bois ni par sa couleur ni par la présence d'une marque quelconque. L'homme ouvrit la porte, dévoilant ainsi une armurerie.
La salle avait tout d'une caverne naturelle de la forme d'un rectangle arrondie de cinq mètres de large pour dix de profondeur la hauteur au plafond s'élevant à trois mètres. Une seconde porte se trouvait à l'autre extrémité de la caverne et entre les deux se dressaient des râteliers chacun lourdement chargés. Des épées de toutes les formes, droites, courbes, à double tranchants ou autre contraire à un seul, certaines finement décorées d'or et de gemme d'autre semblant être l'arme d'un paysan. Il n'y avait pas seulement des épées, mais également toutes sortes d'armes étaient également présents avec le même échantillonnage que les lames. Il y avait des haches, des lances, des masses et bien d'autres que Galen n'avait jamais vu, en particulier des formes barbelées. Mais chose étonnant il n'y avait ni arc ni arbalète ni même de dague, en somme rien qui pouvait être lancé.
" Prend une arme, une seule, et franchis l'autre porte."Encore une fois le ton était sec sans signe distinctif.
Galen entra. La porte se referma derrière lui et il entendit un verrouillage.
Le Semi-elfe arpenta la salle cherchant une arme qui pouvait lui convenir. Et ce fut par hasard qu'il remarqua sur une épée recouverte de gemme de la poudre noire sur le pommeau. Toutes les lames resplendissante était ainsi piégé par une substance noire au effet inconnu.
Après cette découverte Galen fut encore plus soupçonneux, se disant que le choix d'une arme était la première épreuve. Il inspecta donc les armes les plus simples et y découvrit des défauts flagrants. Pour démonter son idée il fit tombé l'une lame usée qui se fragmenta en éclat de métal en touchant le sol.
La distinction entre la magnificence et le fonctionnel était assez simple, il suffisait de ne rien choisir de décorer. La sélection à partir des armes simples était plus ardue, car tester chaque lame pouvait se révéler dangereux si certaines d'entre elles s'avéraient être piégées.
Galen choisit pour arme un bâton de marche qui paraissait semble à tous ceux de son étalage, bien que travaillé dans un bois blanc et souple, nervuré de vert foncé. C'est cette alliance de couleur qui avait attiré l'œil elfique. Mais le jeune homme comprit la nature exacte de l'arme lorsqu'il la prit en main. Il appuya instinctivement sur ce qui semblait être qu'un nœud dans le bois. Un claquement sec et deux fines lames jaillirent, chacune d'une des extrémités de l'objet. D'environ dix centimètres, elles n'étaient pas en acier mais taillées dans l'os de griffon, ivoire réputé aussi tranchant qu'une épée elfique.
Ayant son arme il alla jusqu'à la porte qui s'ouvrit à sa pousser.
-->2eme Test