L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Orlyn
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 20:31 
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((à effacer : je souhaite être validé par Lothi, elle comprendra :p ))
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Nom : Orlyn (anciennement Leldoryn Eadwyne)
Classe : Mage de Guerre (nv.7)
Race : Semi-Sindeldi
Age : Oublié …

Biographie & Description :
« Paumé.
Ouaip c'est l'mot; l'premier auquel on pense lorsqu'on l'croise, Orlyn.
S'pas qu'y soit fou – loin s'en faut – mais 'faut avouer qu'y l'a l'air d'un parfait idiot avec ses yeux vides de toute expression; et pis son sourire niais, mais niais ! En fait, y semble const-am-ment ailleurs, com' plongé dans ses pensées. Mais moi chuis sur qu'y sont plusieurs là d'dans ... »


Là dessus, une petite fille arrive d'un pas ferme, l'air passablement en colère, et assomme le petit démon qui vous parlait jusque alors. Vous remarquez non sans étonnement qu'elle possède deux petites oreilles félines sur le sommet du crâne et une queue abondamment velue. Mais ce qui vous frappe le plus – et ce n'est pas sans dire - reste l'énorme épée qu'elle porte sur le dos.
Vous tirant de vos réflexions, la fillette reprend le dialogue que vous teniez un instant auparavant avec l'étrange démon volant – toujours sonné, et gisant au pied du mur d'en face.


« Ne l'écoutez pas monsieur. Ce petit poison passe sont temps à dénigrer Lel … enfin … Orlyn.
En réalité c'est quelqu'un d'admirablement gentil, vous savez. Il n'est pas très loquace, c'est vrai, il s'est quelque peu renfermé sur lui même. Mais il a tellement souffert aussi … C'est à cause de moi que son bras a … qu'il a perdu ... »

L'aniathy se tait un instant. Elle est l'image même de la culpabilité et semble au bord des larmes, mais après quelques secondes d'effort elle parvient à se reprendre.
« Il a beaucoup changé depuis la dernière fois que nous nous sommes vu, au cours de ce … « voyage » en Nosveris. Mais il a conservé toutes ses qualités … »

« Et mes fesses c'est du poulet ? »
Le petit diable s'était réveillé.
« Ses qualités ! Parlons en tiens, celles-ci semblent se borner à une stature avantageuse et un belle gueule. Nan mais j'dis ça parce que pour le reste ... »

A ce moment, un homme vêtu d'habits sombres ouvre la porte de la chambre, jette un regard circulaire à la pièce avant d'aller s'assoir sur une chaise dans un coin, non sans avoir caressé nonchalant la tête de la petite au passage. Celle-ci, rayonnante et enjouée, se précipite pour grimper sur ses genoux puis, telle une grande sœur dénonçant les bêtises de son petit frère, commence son réquisitoire.
« Orlyyyyn tu sais quoi ? Uriel, il n'arrête pas de dire des méchancetés sur toi et puis... »
« Hooo l'aut' ! Même pas vrai d'abord, j'dis que ... »
« Des calomnie ! »
« La vérité. »


Laissant ses deux comparses à leur chicane, l'homme s'approche de vous. Son visage au teint pâle est encore relativement juvénile mais malgré son sourire aimable et ses magnifiques yeux mordorés vous ressentez comme une tristesse calme qui en émane. Lorsqu'il s'assied à côté de vous, vous remarquez ses oreilles pointues qui, quoique moins longues, trahissent ses ascendances elfiques.
Il ne vous regarde pas, se contentant d'observer la dispute, mais lorsqu'il s'adresse enfin à vous, c'est d'une voix posée et douce, de celle qu'on sait avisée et que l'on écoute des heures durant.


« Ne vous en faites pas, ils se chamaillent ainsi chaque jours. »
Quelques secondes de mutisme. Visiblement, Orlyn n'a pas l'habitude de parler avec quelqu'un.
« J'aime beaucoup la compagnie de ces deux là. Ils égaillent mes journées, si je puis dire ... »
Encore quelques secondes. Puis il se tourne vers vous cette fois.
« Bien, vous avez déjà fais la connaissance d'Eresse et d'Uriel. Je suppose que je n'ai plus qu'à me présenter ... »

Partie 1


Chapitre I :: L'enfer de glace

Le froid.
C'est la première chose que je ressent. Je hais ce froid, et cette sensation de mourir progressivement. Cette sensation … oooh que ne l'ais-je connue de trop nombreuses fois ? Elle m'est familière et pourtant, je … je ne me souviens plus …

(Nosveris ?)
C'est cela : Nosveris, cette terre maudite. Il y avait des ennemis, des orques, des bruits de lame, du sang … et ce froid, toujours ce froid, mordant, virulent …. détestable ...

J'ouvre doucement les yeux. Ma vision est troublée. Je ne vois que des tâches de lumière bleue, diffuses. Puis, soudain, le rouge. Écarlate, luisant, brut. Du sang. Mon sang.
J'essaie de bouger. Je ne sens plus mes jambes. Ni mon bras droit. Mais tout le reste me fait mal.
La douleur est là, lancinante ...
Pourtant … c'est elle qui me fait me sentir en vie.
Ma vision me revient peu à peu. Je sens le contact du sol gelé contre ma joue. Je suis allongé, face contre terre dans ce qui semble être un tunnel taillé dans la glace. J'ignore ce que je fais ici.
J'inspire avidement une bouffée d'air frais …
Vivant. Je suis vivant !

J'essaie de bouger une fois encore. Lentement, tout doucement, je parviens à replier les jambes. Le sang afflue de nouveau dans mes membres inférieurs, me brûlant presque les veines.
Indéniablement, oui, je suis vivant ...

Basculant sur le dos, je cherche à m'assoir. Une vague nausée me tenaille, je tousse, quelques gouttes vermeilles fluent entre mes doigts, s'écrasant sur le sol dans un tintement cristallin, presque imperceptible dans ce silence de mort. La douleur, quoique atténuée par le froid, est toujours présente. Mû par réflexe, je m'ausculte brièvement. Une large plaie parcourt mon torse. Mes vêtements sont en lambeaux. J'ai du mal à respirer.
Autour de moi gisent des cadavres d'orques. Je ne comprend pas, ma réflexion semble s'être gelée elle aussi ...
Je vois une flaque de lumière blanche non loin.
Sortir. Je ne songe déjà plus qu'à sortir d'ici ...

Une fois debout, les jambes flageolantes, trébuchant sur le sol inégal et verglacé, je me dirige tant bien que mal vers ce qui semble être l'épilogue de cet enfer de glace.
Combien de temps suis-je resté là ? Non … plus important : qu'y faisais-je ? Je ne me rappelle pas …
Qu'importe, je verrai le moment venu, pour l'instant je dois m'en aller d'ici …


Chapitre II :: Le début d'une vie nouvelle

J'ignore pourquoi je pleure.
Cela fait plusieurs longues secondes déjà que mes yeux laissent couler ces larmes dont j'ignore la signification. Peut être ce sentiment ténu de soulagement que je ressent au fond de ma poitrine ?
Ou peut être la douleur, si vive encore qu'elle m'arrache une grimace tous les deux pas ?
Ou encore cette sensation étrange d'avoir perdu quelque chose d'essentiel ?
Je l'ignore et ce n'est pas important. Mes larmes coulent, je les laisse faire. Ce qui m'importe d'avantage en ce moment c'est le vent, ce vent frais et vivifiant qui charrie quelques senteurs de résine. Je devine à cela la présence d'une forêt de pin non loin.
Guidé par l'instinct, ou peut être n'est-ce que de la chance, je m'avance dans la direction me semblant la plus propice, n'ayant alors pour seule intention que de mettre le plus de distance possible entre le tunnel et moi.

Mais c'était présumer de mes forces. Las, gravement blessé, transi et perclus de douleur, je ne fais que trois pas avant de sombrer de nouveau dans l'inconscience …

Je n'ai plus mal.
Suis-je mort ? Non. Cette douce chaleur que je sens n'a rien à voir avec la mort, froide et solitaire. Je suis déjà mort une fois … je crois … mais cela n'a pas de sens … et pourtant, pourquoi ce sentiment de familiarité ?
Je ne me souviens pas. Je ne sais rien. Plus tard … je verrais plus tard …

Je me réveille en sursaut.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Je suis dans une de ces cabane en bois, si commune dans les plaines de Nosveris. Un feu brûle dans l'âtre, réchauffant l'unique pièce, et moi, enroulé dans une peau d'ours. Je suis nu, à l'exception d'une braie écourtée aux dessus du genoux; quelqu'un a pansé mes blessures. L'atmosphère est agréable, mais je suis trop ahuris encore pour en profiter pleinement. Mon ventre émet un grondement sourd, signe précurseur d'une faim tenaillante. Regardant autour de moi en quête de nourriture, je découvre une écuelle fumante posée sur une table. Sans même réfléchir un instant, je me lève - non sans peine - et faisant fi du vertige qui me prend alors, je me dirige en titubant vers ce repas qui n'attend que moi.
M'asseyant avec soulagement sur le solide banc en bois, plus à même de me porter que mes propres jambes, je me saisi avec empressement de la cuillère qui trempait dans le gruau bouillant. Je voulais la porter à ma bouche, mais mon bras gauche ne cessait de trembler frénétiquement, et avec force. Quant au droit, tout métallique qu'il soit, il restait inerte et pendait le long de mon flanc.
Impossible de me nourrir !
J'en deviendrais blême de colère tant la frustration est grande, mais faible, hébété, je n'ai même plus la force de me mettre en colère …

C'est alors qu'il apparaît. Comme ça, surgi de nulle part. Une espèce de … bestiole, un genre de démon guère plus grand que ma main, flottant dans les airs.

« Alors l'éclopé, t'as b'soin d'une nounou pour te donner la becquée ? Ma parole t'es un vrai assisté, tu peux rien faire sans moi ! »

Joignant le geste a la parole, il empoigne la cuillère et l'amène devant ma bouche tandis que moi, trop interloqué, le regarde sans rien dire. Et comme je ne faisais même pas mine de vouloir manger, celui-ci repris dans son langage édulcoré.
« Allons bon, le froid t'as gelé l'cerveau aussi ? M'dit pas que tu n'me remet pas …? C'est moi, Uriel youhou !»

Comme je ne disais toujours rien, le démon disparu, laissant tomber la cuillère au sol dans un bruit mat de bouillie écrasée. Du moins c'est ce que je cru. Il avait apparemment élu domicile dans ma tête !
{Héé bé … y a toujours autant de place la d'dans, tu dois pas y mettre gran'chose. Bon voyons un peu … Oh Yuimen, non !}

Lorsqu'il ressort, peu après, il paraît complètement dépité – du moins autant que faire se peu pour un démon. Oubliant ses mauvaises manières, c'est d'une voix blanche, sinon larmoyante qu'il reprend la parole.
« Alors tu ne me remets vraiment pas hein ? Mon pauvre ami, qu'est-ce qu'y t'es arrivé …? »
« Je … je ne sais pas … je me suis réveillé ... » commençais-je d'une voix éraillée. Je n'avais pas ouvert la bouche pour parler depuis longtemps déjà, et le froid n'avait rien arrangé.

La porte s'ouvre à la volée, laissant pénétrer un courant d'air froid qui me fait frissonner, puis un homme de large carrure à la barbe broussailleuse et l'air peu amène. Il est suivis de près par une fillette blonde et un gros chien. Lorsqu'elle m'aperçoit, celle-ci ne peut s'empêcher de s'ecrier.

« Ha ! Regarde père, il s'est enfin ranimé ! »
Puis se précipitant vers moi.
« Comment t'appelle tu ? Tu à quel âge ? Moi c'est Mirène, j'ai douze ans ! Tu vas mieux ? Y t'es arrivé quoi dis ? On t'as retrouvé à plusieurs lieues à l'ouest, endormis dans la neige ! »

Trop de bruit. Elle me casse les oreilles.
Comment je m'appelle ? Je l'ignore. Quel âge j'ai ? Je ne sais pas. Ce qu'il m'est arrivé ? Aucune idée …
Toutes ces questions … c'est trop soudain … j'ai mal à la tête … et la faim n'arrange rien.
Qu'elle se taise, par pitié … qu'elle se taise …


« Mirène, laisse le tranquille, il a besoin de repos. Tu ne vois pas qu'il est blessé ? »
La petite semble déçue, fait la moue mais marmonne un bref « Oui père. » avant de retourner jouer dehors avec le chien.
Enfin tranquille. Merci ...


« Excusez là, elle n'a pas l'habitude de voir d'autres gens vous savez ... »
(Et voilà qu'il s'y met lui aussi …)
« Cela dit, sans indiscrétion, pourrais-je savoir qui vous êtes … »
(Laissez moi tranquille … je ne sais pas)
« … ce que vous faisiez près de cette grotte ... »
(S'il vous plait … ma tête)
« … avec la guerre on sait jamais vous voyez ... »

« TAISEZ VOUS ! » hurlais-je, exaspéré, avant de me perdre dans une quinte de toux sanguinolente.
(J'ignore ce que je fais là, et même qui je suis !
Ce petit diable, il semble me connaître, je doit le retrouver !)

A moitié fou, aveuglé par une colère irrationnelle qu'empirait une migraine croissante, je me lève et bousculant mon hôte au passage, me précipite au dehors. Pied nu, je cours sur l'herbe givrée du matin, ne prêtant pas même attention aux aboiements du chien qui me poursuit …
L'inconnu … je cours vers l'inconnu.


Chapitre III :: Errance et apprentissage

Je erre. Oh ça oui, je erre à présent dans les collines de Nosveris.

Lorsque je me suis enfui de la cabane, j'ai couru, couru sans savoir pourquoi, jusqu'à en tomber par terre, éreinté. Je m'étais retrouvé au beau milieu d'une forêt de sapin.
La faim au ventre, j'avais rampé dans la boue pour me nourrie de champignons, de baies et de racines. Complètement déboussolé, j'agissais alors comme une bête sauvage, farouche.
Triste.
Apeuré.
Les nuits étaient noires et glaciales. Trop souvent je cru que j'allais devenir fou, si je ne l'étais pas déjà.
La solitude. J'étais seul au monde et l'unique personne pouvant m'aider avait disparue.


« Uriel … ou es-tu ? S'il te plait, aide moi … s'il te plait … Uriel »
Comme poussé par un besoin instinctif de communiquer, j'appelais le petit démon, seul vestige de mon passé. Sans réponse, je sombrais de nouveau dans le mutisme, abattu et larmoyant.

Quelques jours, quelques heures, quelques semaines ? Je ne sais plus. J'ai perdu la notion du temps.
Parfois j'entends des loups hurler au loin et je me dis que je devrais aller les rejoindre, vivre comme eux, faire partie du groupe.
Ce sont eux qui me trouvèrent.
Cette nuit ou tout bascula.
Tandis que je cherchais un endroit ou dormir en paix, un loup, énorme, au poil noir parsemé de gris. Il me surplombe du haut d'une petite colline; autour de moi, d'autres loups moins imposants, m'encerclent. Le mâle dominant descend de son monticule. Il me sait vaincu, alors il prend son temps, a tel point qu'il me semble presque humain tant il se pavane.
Douze pas. La distance qui nous sépare s'amenuise.
Dix pas. Huit pas. Il s'approche doucement de moi. Six pas. Il souhaite probablement ouvrir le festin.

Je sens la peur monter en moi. Cette fois c'est bel et bien la fin. Qu'importe, après tout, que me reste t-il ? Rien. Je ne suis rien de plus qu'une coquille vide. Ma vie même ne m'appartient plus puisque je ne suis pas moi …

(Autant en finir maintenant …)
Mais quelque part … Je ne sais pas. Une impression étrange, comme si …
Quatre pas. Le loup me fait face. Trois pas.
Soudain il se ramasse et bondit sur moi. Sans le vouloir, j'esquive son assaut d'un écart sur le côté.
La peur me tenaille toujours, mais un autre sentiment commence à poindre en mon esprit. Ce sentiment, je le connais …

Le chef se retourne, me regarde un instant, ses yeux pleins de hargne. Je l'ai humilié, je le sens, et il veut me faire payer. Il grogne à mon encontre puis s'élance de nouveau. Cette fois, je n'esquive plus, mais m'aidant de mon bras valide, lui enfonce le métal de mon poing droit dans la gueule.
Pourquoi m'obstiner à survivre ? Pourquoi vouloir lutter ? C'est comme si je ne contrôlait plus mon corps. Comme si l'ancien « moi » refaisait surface … un « moi » combatif … un « moi » aventureux.
Petit à petit, je commence à éprouver une sorte de joie sauvage, débridée face au péril.
J'ai l'impression de revivre !

Les loups m'encerclent toujours mais ne semblent pas vouloir s'approcher d'avantage. On dirait bien que le combat se déroulera entre le chef et moi.
Nous nous tournons autour, les yeux dans les yeux. Je sais que je suis quasiment sans défenses face à lui, mais je n'y songe qu'à peine, me concentrant sur l'instant présent. Une feinte, le loup recule. Un bond sur le côté. Il cherche à m'avoir par surprise, à attaquer dans mon angle mort. Je me congratule intérieurement de lui avoir donné tant de mal avec ce bras d'argent au point qu'il le craigne maintenant.

Brusquement, le loup virevolte, me contourne et parvient à me saisir le mollet, me faisant trébucher.
Profitant de l'occasion, il me saute sur le ventre, me coupant momentanément le souffle. Il cherche à me saisir la gorge, je me contorsionne, et évite le coup mortel en sacrifiant mon épaule gauche.
Il s'acharne.
La douleur est supportable comparé à ce que j'avais vécu ces dernier temps. Je cherche à le repousser de mon bras factice mais celui ci se refuse toujours de bouger.

(A quoi bon continuer ? J'ai combattu de toutes mes forces, j'ai perdu … autant se résigner à présent …)

J'étais heureux néanmoins, heureux d'avoir pu retrouver un semblant de vie pendant le bref instant de ce combat. Heureux, d'avoir pu me sentir « moi » pendant cet instant …
Je ferme les yeux, la mort ne va pas tarder, et cette fois, elle sera à l'heure … et pourtant.
La réponse paraissait si évidente !

(Pourquoi … maintenant ? Pourquoi ne pas me battre … pour vivre tout simplement ?)
« Pour vivre … oui ... »


Fort de cette révélation, je sentais revenir en moi une détermination et un pouvoir que je n'aurai jamais imaginé. Le loup couine soudain de douleur, et se recule prestement. Du sang dégoulinait de sa gueule et je soupçonnais qu'il ne s'agissait pas que du mien. On aurait dit qu'il avait mordu dans quelque chose de trop dur pour lui …
Je sentais une énergie nouvelle monter en moi, et impétueux, sans trop savoir comment, je parvins à concentrer cette énergie. Lorsqu'elle atteignit son paroxysme, je frappais symboliquement le sol, libérant la force invisible que je contenais jusque alors. Le sol se mit à trembler quelques fractions de secondes avant que de nombreux épieux ne jaillissent de terre, poignardant, lacérant mon adversaire, et l'exposant ainsi au reste de la meute, transpercé à un bon mètre de haut sur trois impressionnantes stalagmites. Il fut pris de quelques spasmes, parvint à gémir un hurlement pitoyable avant de mourir, vidé de son sang.
Les autres loups déguerpirent sans demander leurs restes.

Maintenant je suis épuisé. Une fatigue que je ne connaissais pas encore mais qui apporte, étrangement, une certaine satisfaction. Et puis je heureux. J'avais trouvé un but et une raison de vivre, aussi simple soit elle, et cela, j'en suis sur, me rendis de nouveau humain.


((Fin de la première partie))
((la suite arrivera plus tard))
((désolé pour les fôtes et le style un peu brouillon :jap: ))

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Armes et bouclier :

- En main droite : Épée large en argent noir de Gwadh (For +9)
- En main gauche : Coque protectrice en argent noir de Gwadh (End +8)

Armure(s) :

Protection pour le torse :
- Plastron en argent noir de Gwadh (End +10)

Protection pour la tête :
-

Protection pour les jambes :
- Bottines souples en cuir de Tyroglon (End +5, totale discrétion sur sol de pierre)

Protection pour les bras :
- Brassards fourrés à sangles (End +3, protège du froid)

Cape :
-

Bijoux Magiques :
- Bras droit factice (non serti) (For +3)
-

Magies Acquise(s) :
¤ Nv I :
- Faille terrestre
- Bouclier de terre
¤ Nv II :
- Stalagmites
- Bouclier de pierre
¤ Evo. :
- Bouclier des mages (nv. 7)
- Puissance terrestre (nv. 7)
- Chair de pierre (nv. 7)

Capacités de combat (CC) :
CC sans arme acquise(s) : /
CC avec arme acquise(s) : /
CC avec arme de jet acquise(s) : /

Sac (Encombrement = 0/20) :
- Longe en cuir avec fermoir en laiton
- Fiole de soin (+8 PV)
-
-
- Gourde

Or : ? Yus
PM : 12/12 (Terre)
------------------------------------------
Ville de départ : Yarthiss


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 Sujet du message: Re: Orlyn
MessagePosté: Mar 13 Oct 2009 21:47 
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Inscription: Lun 20 Oct 2008 21:22
Messages: 22817
Localisation: Chez moi^^
Orlyn a écrit:
((à effacer : je souhaite être validé par Lothi, elle comprendra :p ))

Niarf^^ un ressucité^^

bien sûr que je te valide ça ;)


La voilà^^

Tu connais le chemin du blabla, du SOS GM et du questions aux GM donc bon^^

_________________
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Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
Pour toute question: Service d'aide
Pour les services d'un GM: Demande de service


Je suis aussi Lothindil, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Orlyn
MessagePosté: Mar 13 Oct 2009 22:29 
Merci Lothi [:kiss:] [:kiss:]
J'te promet tout plein de RP tout zoli et drôlesques comme avant :pouceup:
Et si t'as une quête en prépa, ou une petite explo pleine d'énigme pour moi, je suis preneur hein ?! [:bonnard:]


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