POST POUR LES DESCRIPTIONS DE LIEUX ET PNJS
PRESENTATION
Ce post présente la description des lieux.
LA CITADELLE ASSOUPIE
La Citadelle assoupie - La « Citadelle assoupie » désignait le Bastion, ses dépendances et anciens ateliers désaffectés, ainsi que les deux lignes de fortifications qui bordent le tout.
A flanc de montagnes des murs d’enceintes hauts et intacts, répartis en deux lignes suivant peu ou prou le même alignement. L’une et l’autre paraissait encore solide et certainement installée sur une solide dalle de roche. Si la hauteur de la première avoisinait les cinq mètres, la haie minérale suivante accédait à plus de dix mètres du sol.
Une porte d’airain et de bronze encore juchée sur ses gonds marquait l’entrée de la première muraille et c’est d’un élan conjoint que des lierres conquérants avaient pris possession de l’étendu minérale. La multiplication des herbes rendait l’ascension de la première muraille particulièrement aisée et en dehors de la destruction de ces parasites l’intégrité de la muraille serait compromise face à tout assaillant un brin revendicatif. A défaut de pouvoir servir à repousser un assaillant organisé et déterminé, cette muraille serait tout à fait apte à refouler les bêtes sauvages de la contrée ; fonction qui devait d’ailleurs être celle de ce premier mur du temps des bâtisseurs.
Les bâtisses s’élevaient pesamment, à la manière ramassée et compacte des Nains. Ici on construisait pour durer et l’écho des âges résonnait bien après la disparition des occupants des lieux. Chaque toit semblait présenter une plateforme accessible et crénelée, d’où il était possible d’observer les quelques allées environnantes. Et en dehors de l’aspect massif des édifices l’ensemble ne manquait pas de grandeur.
« La première muraille ne semble avoir vécu que pour éloigner les bêtes sauvages ; ce qui présage de temps anciens où le commerce se faisait ici florissant s’il fallait pouvoir circonvenir aux besoins en place, en nourriture et en sécurité de caravanes pouvant s’installer dans l’espace laissé libre entre les deux fortifications » commenta Victorin en conduisant Calimène à l’entrée de la seconde muraille.
De la main, il caressa le flanc de la porte de bois, de bronze et d’airain qui gisait de côté, encore suspendue à une partie de ses gonds.
« La porte de la seconde muraille est encore solide. Bois et métaux ont été traités avec attention et en-dehors de son caractère bancal, elle pourrait retrouver toute son utilité si nous pouvions la redresser. Car il s’agit là du principal système défensif de la forteresse. Certes le Bastion derrière nous est solide – les Nains bâtissaient pour durer – mais ses connexions avec la muraille sont autant de points faibles. Peut-être s’agit-il là d’une erreur de conception de la part des architectes ou est-ce ma sagacité qui n’arrive pas à préciser les intentions des commanditaires des travaux. » Conclut-il provisoirement.
LA CITE ENDORMIE
La Cité endormie - Le terme de « Cité endormie » avait été jugé acceptable pour décrire la ville troglodyte qui nichait au-delà du Bastion. L’évocation du sommeil se révélait plaisante et présageait du jour où peut-être de multiples habitants viendraient de nouveau égayer le réseau de rues souterraines. Malgré tout cette expression peinait à dissiper totalement le sentiment d’enfermement qui prenait parfois les intrus à la gorge, leur faisait ressentir de soudaines bouffées de chaleur et imaginer des présences en périphérie de leur champ de vision.
Les soubassements de la Montagne avaient révélé des cavernes hautes et aérées, percées de conduits d’aérations et d’autres permettant l’acheminement de la lumière zénithale. De multiples zones d’habitation avaient certainement abrité de par le passé les charmes d’une cité animée, quoique certainement industrieuse.
Les portes, qu’elles soient ouvertes, fermées ou entrebâillées, donnaient inévitablement sur des espaces vides de toute présence. Au plafond, loin au-dessus de leur tête, d’ingénieux puits de lumière permettaient à la Cité endormie de somnoler dans une douce pénombre. Autrefois, à en juger du nombre de portants, d’innombrables feux devaient alimenter des lanternes placées à intervalles régulier pour sublimer la ville. Placés de loin en loin et d’après la taille de leurs emplacements de métal certaines devaient aux bas mots mesurer jusqu’à deux mètres. Malgré la traversée périlleuse qui s’annonçait, l’esprit de Calimène ne pouvait que s’interroger sur la vie plaisante qui devait être celle des anciens possesseurs des lieux. Même pour elle, la hauteur de plafond était suffisante pour ne point paraitre étouffante et les lumières au sol devaient faire régner une lumière douce et réconfortante.
A propos de la ville basse, l'on disait :
« La ville basse est d’une taille bien supérieure à ce que nous imaginions initialement ; peut-être abritait-elle autrefois de quatre à cinq mille âmes. Un réseau régulier d’avenues et de rues permettent de se déplacer aisément dans un maillage de demeures bâties sur un modèle régulier : un rez-de-chaussée, un étage et un toit en terrasse permettant d’accéder au « ciel de roche » composant les cieux. Chaque demeure semble être indépendante, en dehors de quelques murs écroulés, mais l’on peut imaginer au vu de la promiscuité des maisons que passer d’un toit à l’autre doit pouvoir s’arranger aisément » expliqua-t-elle posément.
« La présence de puits à intervalle régulier indique un développement urbain régulier et planifié. Bien que la plupart des points d’eaux se soient révélés boueux ou effondrés il en existe plusieurs encore exploitables en l’état. Et si vous vous demandez si cette eau est impropre à la consommation… » Dit-elle en affichant un sourire.
Les Chapelles - « Plusieurs Chapelles sont encore debout mais l’ensemble des statues représentant les déités locales ont été saccagées et en dehors de dieux manchots la sacralité des lieux ne semble pas avoir été compromise. »
La Porte du Mertar - « Il est dit qu’autrefois les Nains du Mertar commerçaient à travers toute les montagnes par l’usage de tunnels aménagés pour le commerce : peut-être est-ce là l’usage du tunnel le plus large que nous avons localisé. Il est possible que les fuyards aient eu le temps de se mettre en route vers leur Capitale et de faire s’effondrer le plafond de la galerie derrière eux pour couvrir leur fuite »
LES MINES
La Garde Vaillante – « Cette faille naturelle d’à peine la largeur d’un homme a été le lieu d’une ultime ligne de résistance face à l’invasion venue des Abysses qui provoqua la chute de l’ancienne Cité Thorkine. »
La Cathédrale de la Garde « Site d’une bataille ayant réuni deux ou trois centaines de nains tombés au combat, les lieux se présentent sous la forme d’une grande caverne naturelle. Contre quel ennemi se battirent les nains ? Impossible de le dire. Tout au plus peut-on encore croiser ici des Scolopendres – Scolopendra Gigantis – et quelques corps à l’abandon. Calimène jura de faire ériger ici Mausolée en l’honneur des défenseurs mais l’édifice, par manque de moyen et de temps, n’a pas encore été élevé. »
Le Temple de Valyus « Désacralisé par les ombres au moment de la première chute de la Citadelle pour en faire le tombeau du Légat, le Temple de Valyus est libéré de l’influence du servant obscur par les premiers explorateurs. Longtemps hanté par les atermoiements de Rôde-la-Nuit, ce lieu est une véritable porte ouverte vers les Abysses. »
LES ABYSSES