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 Sujet du message: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Mar 4 Aoû 2009 10:57 
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Les habitations de la Cité souterraine


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Rien n'est plus différent de la surface de la ville que ses profondeurs. Les maisons sont ici faites, ou du moins recouvertes, de roche noire, ce qui donne à la ville, malgré un éclat sombre, une propreté étonnante.
Les maisons sont peu lumineuses cependant, mais en générale avec du mobilier assez riche. Plus vous vous approcherez du palais, plus les demeures seront luxueuses, grandes et propres.

Cependant, si vous quittez la rue principale, vous longerez des demeures plus petites, mais toutes faites du même matériau.

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
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 Sujet du message: Re: Cité souterraine : Les habitations
MessagePosté: Sam 15 Aoû 2009 08:57 
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Le Complot

Partie 1 : L’intrigue


Convocation


Szordrin occupait une très petite demeure assez loin du Palais dans un des innombrable nid d'habitation de la populace. Vétuste, rongée par les siècles son logis semblait contenir le nécessaire pour y vivre, c’est ce qui comptait le plus sachant que le Shaakts ne s’y installait que ponctuellement.

Le guerrier s’était d’ailleurs bien reposé après sa longue expédition dans la forêt. En plus d’avoir récolté un bien bel objet et d’avoir renfloué sa bourse, il s’était forgé une nouvelle réputation et avait au fur et à mesure de ces expériences apprit à connaître de nombreux Shaakts de plus ou moins grande importance dans la cité. Il n’avait pas prit part à la petite beuverie qu’avait organisée Shalzad, le chef des esclavagistes, mais quelques jours plus tard, il fut curieusement et mystérieusement recontacté par ce dernier dans un message qu’on lui avait fait parvenir, scellé dans un parchemin enroulé jauni par le temps. S’asseyant sur une chaise en bois, il déroula délicatement le parchemin sur le bureau qui lui faisait face et découvrit l’objet de cette lettre.

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Après avoir lu la lettre de son nouvel ami ou tout du moins de sa nouvelle connaissance, Szordrin semblait être envahi d’une certaine excitation mais aussi et surtout d’une curiosité grandissante. Tout en roulant le parchemin avant de le détruire dans les flammes de la petite cheminée qu’il possédait dans sa modeste demeure, une habitation de passage, le guerrier semblait plonger dans une longue réflexion, les sourcils froncés, la mine grave.

(Qu’a-t-il de si important à me dire. Il souhaite retourner en expédition ? Non, il serait venu me le dire en personne ou aurait sans doute était plus explicité dans son message… hmmm étrange !)

Sur ces dernières pensées, Szordrin reprit ses petites habitudes de la journée sans trop pousser à l'extrême certains de ces pêchés mignons comme l'alcool, jusqu’à ce que le soir approche, malgré que sous terre, il était difficile de faire la distinction visuelle entre le jour et la nuit. Le soir venu, le Shaakts fit son paquetage, prenant l’essentiel comme à son habitude puis descendit dans les ruelles, à la recherche de la fameuse taverne du « Nain Pendu ». Il s’en doutait bien, il allait à nouveau se plonger dans une aventure des plus passionnantes.

_________________
~~Szordrin / Guerrier / lvl2~~
~~~Milicien de Khonfas~~~


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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Ven 8 Oct 2010 12:32 
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Le quartier résidentiel était en général très calme et la foule s'y faisait rare. Pourtant en passant devant une des maisons tous les passants pouvaient remarquer l'agitation qui y réglait. Et bien sur si l'individu était assez intelligent, il n'aurait pas pris le temps de s'attarder devant en découvrant à qui l'habitation appartenait.

En effet à l'intérieur, une jeune elfe noire était entrée dans une colère noire et jetait à terre tout objet qui lui passait sous la main. Ses long cheveux blanc volaient tout autour de son corps nu qui brillait à cause de la transpiration. Nul n'aurait pu dire à ce moment là si elle était belle ou tout à fait vilaine car tous les muscles de son visage étaient crispés en une grimace de fureur incomparable.

Elle se tenait au milieu de la pièce devant deux hommes agenouillés qui semblaient chercher une clémence ou un peu plus de calme. Sur le côté, cachée derrière un pilier se tenait une jeune elfe noire semblable à celle qui se déchainait. Celle-ci semblait vouloir observer la scène sans pour autant affrontée la tornade qu'elle avait devant les yeux.

La furie attrapa un fouet et se mit à l'agiter au dessus de la tête des hommes qui se couchèrent face au sol.


-Comment avez vous pu le laisser partir! Je suis entourée d'incapables ici! Jamais je n'aurais dû être clémente envers vous!

Elle fouetta les deux mâles avec une telle force qu'ils se mirent à gémir rapidement.

-Maitresse Pirotess, je vous implore! Pardonnez notre manque de vigilance! Il a profiter de notre sommeille pour partir! Ce n'est pas notre faute!

Pirotess continua tout de même de les frapper avec plus de force encore à tel point que leurs dos se mirent à saigner abondamment. Ils auraient pu fuir pour que la morsure du fouet cesse sur leur chaire à vif, mais l'elfe avait bien fait comprendre le pouvoir qu'elle avait sur eux.

-Je n'aurais jamais dû m'encombrer de vos carcasses puantes! Vous n'êtes que des chiens! Vous ne me servirez plus à rien!

Elle tira de son fourreau une longue rapière brillante qui se trouvait au mur et transperça les deux hommes. Dans de longs râles ils s'effondrèrent et bientôt une marre de sang se forma autour d'eux sur le tapis brodé de fil d'or.

Le massacre continuerait jusqu'à ce qu'elle aurait châtié tout le monde. Pirotess s'avança vers la colonne et tira sa sœur par les cheveux.


-Comment ai-pu t'écouter quand tu me suppliait de te laisser en vie?

-Je t'en prie, Pirotess, ma sœur! Tu avais besoin de moi et je t'ai toujours aidé!

-Tu as raison, j'avais besoin de toi! Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui! Vas donc rejoindre ton amant misérable dans sa mort!

D'un coup de sa rapière elle coupa la tête de la jeune elfe noir et la laissa tomber sur le sol, le tachant d'une nouvelle flaque de sang visqueux.

Sans perdre la rage qui l'habitait, elle se dirigea dans toutes les autres parties de la maison et tua tout le personnel à son service. Il n'y avait plus un seul être vivant dans l'habitation à part elle. Un maquillage de sang recouvrait son visage et tout son corps et elle revint dans la pièce principale en reprenant sa respiration. Le calme revint très lentement puis finalement Pirotess nettoya son arme et la rangea, prenant soin de ne pas la poser dans du sang.

Maintenant qu'elle avait perdu sa colère, l'elfe noir se dirigea dans une petite pièce où elle se lava et nettoya ses cheveux et tout son corps des taches de sang. Elle enfila ensuite de hautes bottes blanches et une combinaison courte ouverte à l'avant en un décolleté vertigineux. Elle coiffa ses long cheveux et les attacha à hauteur de la taille à l'aide d'une barrette dorée. Sur son front elle mit son plus beau diadème doré et plaça une cape blanche et dorée sur ses épaules.

Une fois qu'elle eut fini de s'habiller, elle pris quelques armes et sa rapière et les attacha à sa taille puis se dirigea vers la porte de sortie. C'est à ce moment là qu'elle trouva, cachée derrière un meuble, une jeune elfe. Celle-ci semblait vouloir fuir et échapper à la folie meurtrière de sa maitresse mais cette dernière l'attrapa par le bras et la regarda dans les yeux.


-Je suis de bonne humeur alors profite en. Je te charge de tout nettoyer! Si tu me désobéis ou que ce n'est pas fait à mon retour, je te ferais subir le même sort que les autres! Est-ce bien compris?

-Oui maitresse, je ferais en sorte que vous soyez contente de mon travail!

Pirotess la lâchât puis ouvrit la porte et sortit dans la rue avec l'air digne et fier qu'elle arborait toujours.

<les ruelles>


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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Mar 31 Mai 2011 22:22 
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[ [:attention:] Partie de Rp à caractère sadique, torture, et sexuel, peut choquer la sensibilité du lecteur [:attention:] ]

La maison des Maev'ar se situait assez près du palais, et permettait un accès facile au temple, ce qui était pratique dans certains cas, la grande bâtisse d'obsidienne était frappé du sceau de la maison sur tout les étendards qui flottait aux alentours, comme pour revendiquer un fort ou une prise de guerre, ce qui était chez les Shaakts parfois un peu pareil..

Elle entra chez elle par la grande porte, domestiques et esclave s'inclinant sur son passage, elle continua son chemin sans porter un seul regard sur eux, elle était de sang noble après tout, elle passa les deux gardes qui gardait la porte du bureau et elle pénétra dans le bureau de sa mère sans même frapper, elle était là assise à son bureau, en compagnie de son chien...Marla lui lança un regard noir, il était passé premier sur sa liste des personnes à éliminé.

Elle claqua des doigts en montrant la sortie, celui ci s'exécuta aussitôt, elle ferma la porte derrière lui, s'approcha du bureau de sa mère, se tenant bien droite, respirant lentement, elle ne savait pas si c'était elle qui avait donné l'ordre qu'elle soit exécutée, avait elle trouvé les ossements que Marla gardait dans sa chambre? Ceux de son petit frère sacrifié pour le bien de la famille...

He bien ma fille? Parle! Je ne vais pas te regarder toute la soirée...

Les esclaves rivvils que vous avez demandé sont arrivés mère, comme il en manquait, j ai pu obtenir le lot gratuitement.

Sa mère parut surprise de la nouvelle...

Je pensais qu'il devaient arriver en fin de semaine, mais s'ils sont déjà la, c'est tant mieux, tu vas t'en occuper, fais en ce que tu veux, s'ils sont gratuit, ce ne sont pas de vrai esclave, et encore moins digne d'être un sacrifice pour notre sombre mère, compris?

Oui mère!

Marla la salua comme le protocole l'exigeait et se dirigea en direction de la sortie, elle referma la porte derrière elle, laissant sa mère seule dans le bureau, son chien était la, attendant patiemment de pouvoir retourner aux pieds de sa maitresse, elle l'arrêta net...

Nous avons à parler tout les deux "petit chien" ouvre le pas, nous descendons au sous sol!

Les gardes qui se trouvaient la échangèrent un regard furtif, ils savaient tous très bien ce qui se trouvait au sous sol de toute les maisons nobles....Habitant sous la surface, les Shaakts avaient pu aménager parfaitement leur sous sol, les rendant particulièrement spacieux, c'est pourquoi les esclaves, les geoles et les chambres de tortures se trouvaient au sous sol...

C'était un lieu ou certaines personnes étaient torturé dans le but d'extirper les réponses de leur esprit, ils payaient le prix de leur savoir en douleur...Ils descendaient un escalier en colimaçon, la température montait lentement au fur et à mesure de leur descente, l'air y était lourd et chargé d'eau, comme dans une jungle...

Ils arrivèrent enfin au bout, des braséros continuellement allumé éclairaient l'endroit, donnant des ombres vivantes aux instruments de tortures présents, Marla n'avait rien à craindre en ce lieu, elle savait qu'elle était celle qui ressortirai encore en vie de ce lieu, elle allait passer un autre agréable moment en compagnie de ces gens, elle préparait déjà son plan....Elle ferma la porte, rendant la pièce inaccessible et mit la clé dans l'une de ses bourses.

Bien commençons...vous les esclaves, mettez vous dans un coin et attendez votre heure...


Elle attrapa une tige en métal avec le symbole de la maison Maev'ar en fer forgé au bout de la tige et mit celle ci au feu afin de la faire chauffer...Il faut bien marquer le bétail qui appartient à son maitre pour éviter le vol...

Mère n'était pas au courant pour les esclaves jaluk, qui t'as donné l'information, parle rapidement si tu tiens à la vie, tu sais très bien que la patience n'est pas mon fort, surtout quand on me menace...


Il sortit une dague de sa manche en riant, il se mit en position de combat et tenta d'entailler le visage de Marla, celle ci recula sans problème à cause de la distance qui les séparait et lui fit face avec la tige de métal incandescente, elle avait une meilleur allonge et en profita pour attaquer de plus belle, tentant à tout prix de réduire l'écart qui les séparaient et mettre un terme au combat.

Ils m'avaient bien dit que tu étais une garce, mais je ne le croyais pas! Tu es une fille pourrie comme votre mère! Vous ne vous préoccupez pas de nous! A part prier vous ne savez rien faire! Et ce n'est pas cette putain avec un corps d'araignée qui viendra te sauver maintenant!

Marla n'était pas vraiment doué au combat rapproché, mais les mots qui venaient d'être échangés avait renforcé sa férocité et elle attaquait maintenant au mépris de toute défense, si bien que le petit couteau entailla le dessus de sa main, le sang gouttant doucement sur le sol...

Elle envoya son arme dans un coin et détacha son fouet, le regard rempli d'une haine inquisitrice, elle fit claquer son fouet vers l'avant, le cuir fouettant l'air avec une rapidité fulgurante, elle avait maintenant une allonge encore plus grande avec cette arme, ce qui obligeait son adversaire à reculer ou alors se faire toucher...

Elle fit claquer son fouet une fois de plus et elle vit qu'elle venait de toucher avec succès le visage de son adversaire, une estafilade y était apparue, Marla ricana à la vue de cette victoire et lécha le dessus de sa main, goutant son sang, un gout de cuivre à la bouche et une rage au ventre, elle entreprit de multiplier les coups...

Le fouet claqua de plus en plus, mais il était temps de mettre un terme à ce jeu, oui un jeu! Marla souriait, un sourire sadique illuminait son visage, elle savait ce qui attendait cette larve qui avait osé défier son maitre. Elle attaqua une nouvelle fois et réussit à enrouler le fouet autour du cou du traite, elle tira d'un coup sec, usant de toutes ses forces pour étouffer celui ci, mais le résultat fut tout autre, déséquilibré, celui ci tomba par terre la tête la première , le crâne claquant sur le sol avec un bruit sourd.

Il était étendu sur le sol à demi conscient sachant pertinemment qu'il avait perdu cette affrontement, elle se mit à rire à gorge déployée, elle venait de mettre KO un hérétique, rien de mieux ne pouvait arriver pour le moment, elle alla chercher la tige de métal qu'elle remit dans les braséros pour la faire chauffer encore plus.

Elle s'approcha du corps inerte et envoya son pied directement dans le ventre de celui ci, il roula sur le coté à cause du choc et expira tout ce qui se trouvait dans ses poumons, les esclaves qui s'étaient réfugiés dans un coin se mirent à gémir, avaient ils cru s'en sortir un jour?

Elle leur adressa un regard des plus noirs leur faisant bien comprendre que c'était leur tour après, elle marcha volontairement sur la main tenant le petit couteau pour le faire lâcher prise, elle ramassa la dague et la lui planta en plein ventre, comme cela elle assurait ses arrières, handicapant les actions du mâle.

Toi le gros joufflu, attache cette merde sur le mur et retourne dans ton coin après!


Elle envoya un autre coup de pied dans le ventre du shaakt qui eu pour effet de le faire cracher du sang, le brun rondouillard se dépêcha d'obéir, espérant sans doute gagner les faveurs de Marla, celle ci ramassait son fouet qu'elle enroulait lentement sur lui même avant de le rattacher à sa ceinture. Elle prit la tige de métal qui luisait maintenant dans l'obscurité, le métal sifflant légèrement sous l'effet de la chaleur, elle s'approcha du serviteur de sa mère et appliqua le métal brulant sur sa joue le réveillant entièrement par la même occasion.

Bien tu va dire tout ce que je veux savoir maintenant, tout ce qui m'intéresse et surtout tu le fera sans discuter!


Elle déchira la chemise du shaakt avec le couteau et appliqua le métal brulant à l'endroit ou elle l'avait planté, faisant cicatriser rapidement la blessure, il poussait des hurlements, ses chaines produisait un semblant de musique le tout malheureusement gâché par cette odeur de chair brulé qui commençait à vicier l'air de cette pièce.

Qui a eut cette idée de m'envoyer au marché aux escalves?


Argh! Tes...tes..frères jumeaux!

Ils ne l'avaient jamais aimé et elle leur rendait bien la pareil, elle n'aurait par contre jamais pensé qu'il passerait un jour à l'action...Il faut se méfier de l'eau qui dort dit on...Elle approcha doucement le métal de son autre joue, il tenta vainement de s'écarter, mais cela faisait rire sa tortionnaire.

Ah ces mâles, tous aussi mal organisé, des milliers d'années après ils ne comprennent jamais leur erreur...Quels vilains secret tu peux me dire sur mère maintenant?

Il devait surement savoir quelques petits secrets, c'était obligé, passer autant de temps avec elle, si c'est pour ne rien savoir, soit c'est un amant hors pair, soit la matrone de la maison Maev'ar était sur le déclin...Devant le silence du mâle, elle appliqua le fer rouge sur l'épaule de celui ci, le faisant hurler une fois de plus.

Je dirai tout!...Le...le lotus rouge...elle est...elle est droguée au lotus rouge...

Voila quelque chose d'intéressant, une faille dans la maison qu'elle devait impérativement colmater en remplaçant sa mère à la tête de la maison. Elle déchira un morceau de la chemise du mâle et entreprit de se bander la main qui saignait tout doucement, elle lança un sourire aux esclaves qui étaient recroquevillés dans un coin, elle gifla une dernière fois le mâle, elle aurait encore le temps de s'en occuper après...

Bien, cette petite session vient de me donner de bonne idées, nous ne pouvons prendre qu'un seule d'entre vous, mais pour cela il faudra vous battre pour l'obtenir et comme je suis magnanime, je laisserai une chance équivalente à chacun d'entre vous!

Elle se frotta les mains, un sourire pervers illuminant son visage...

Vous devrez violez cette femme, vous devez la faire jouir en moins de dix minutes, si vous n'y arrivez pas, je vous tue, vous avez interdiction de répandre votre semence en elle, si jamais cela arrive, je vous tue...

Elle se mit à rire tout doucement, la rouquine du groupe regardant avec panique ses compagnons d'infortune...Le plus téméraire d'entre eux fut le rondouillard qui commença à se jeter sur elle

Je n'ai pas fini d'expliquer les règles...toi la femme, tu ne dois pas jouir une seule fois pendant ton viol, ce qui est normal après tout, tu ne dois pas avoir de plaisir n'est ce pas! Si jamais je perçois le moindre gémissement de plaisir, je te tue ainsi que ceux qui n'ont pas encore participé à ce petit jeu!

Elle s'appuya sur le mur et entreprit de regarder la scène en souriant, tout en pensant à ce qui allait advenir de sa maison, elle allait bientôt s'écrouler et des cendres jaillirait alors son règne. La fille poussa un cri de douleur, le rondouillard venait de la gifler lui ordonnant de jouir, il voulait vivre , s'était inévitable...

Le rondouillard se démené comme un diable, mais la femme était plus maline, elle faisait exprès de se faire mal pour ne pas prendre de plaisir, le plaisir, en tout cas Marla en prenait en ce moment même, ce sentiment de puissance et de contrôle sur la vie d'être insignifiant était vraiment jouissif...

Mais le temps passe à une de ces vitesses....


Elle s'approcha du groupe et attrapa le porc par les cheveux, plaça le couteau sous la gorge et la trancha net, elle invita à autre à prendre la place...Ce fut le plus jeune qui tenta le coup, il voulait vraiment faire de son mieux, mais l'expérience s'acquiert avec l'âge et il commença à pleurer...Il venait malheureusement d'enfreindre une des règles..

Nous avons plus que deux concurrent alors?


Elle attrapa le garçon par les cheveux en lui planta la dague dans la carotide, le sang éclaboussant tout le monde sous l'effet de la pression. Le brun tenta alors sa chance, la rouquine tenta de fuir, mais il l'attrapa par la cheville et la tira vers lui. L'acte commença, Marla s'intéressa de très près aux deux finalistes, lorsqu'une quinte de toux la dérangea derrière elle, le Shaakt faisait décidément trop de bruit, il était temps qu'il meurt lui aussi...

Les dix minutes passèrent rapidement et malheureusement la rousse n'avait pas jouit, ce qui était une bonne chose...Elle était un peu maigrichonne, mais elle serait une bonne esclave, elle avait déjà obéit aux ordres de sa maitresse et cela avec brio et ingéniosité...

Fin!

Lys planta la petite dague dans le dos du mâle à plusieurs reprise, occasionnant un sursaut de peur à la femme, croyant que l'attaque lui été destinée. Marla laissa les corps sur place, les esclaves allaient tout nettoyer, pas la peine de s'encombrer des détails.

Nous allons voir si tu es une suivante dévouée, je veux que tu le tue sans les mains, il n'a fait que de me manquer de respect, il est temps qu'il meurt, si tu ne t'en sens pas capable, ou si tu n'y arrive pas en moins de 5 minutes, je te tuerai moi même...


Dans cette pièce une seule personne en ressortirait sans encombre, une autre en ressortirait aussi mais traumatisée, encore fallait il qu'elle s'exécute...Elle fit oui d'un signe de tête commença à tenter de donner des coups de pied au shaakt, tel un sac de frappe, mais cela ne suffisait pas...Elle se jeta à la gorge de celui ci arrachant alors les chair avec ses dents, le mâle poussant un autre hurlement de douleur, le sang giclant sur le mur et elle admirant le spectacle...Ses ennuis étaient sur le point d'être réglé...

La rousse cracha un morceau de chair et de sang sur le sol, avant de retourner déchirer la jugulaire de celui qui avait osé la défier, rien ne pouvait ternir cette fin de journée, rien ne pouvait mettre fin à la bonne humeur de Marla...Elle cracha une seconde fois, puis une troisième. Marla saisit discrètement le fer à marquer et l'appliqua sur l'omoplate de la rouquine, l'odeur de chair brulé se répandant une fois de plus dans la salle.

Tu seras à mon service esclave, tu iras jeter ces cadavres dans la fosse et tu viendras me rejoindre une fois lavée et propre dans mes appartements, je ne veux pas d'une souillon et encore moins d'une putain!

Marla lui tourna le dos, déverrouilla la porte et remonta les marches pour retourner à l'air pur, elle aussi était taché de sang, il fallait qu'elle fasse plus attention à l'avenir, mais torturer demandais aussi un certain savoir faire qu'elle n'avait pas...ou très peu...elle entreprit de rejoindre ses appartements et de s'y cloitrer en attendant que la rousse vienne la voir.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Mer 1 Juin 2011 14:34 
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L'eau était tiède maintenant, mais l'odeur qu'elle dégageait était agréable, presque ensorcelante...Rien de mieux qu'un bon bain après une journée de prière et de torture...Marla était allongé dans sa baignoire, l'eau jusqu'au niveau de sa poitrine, provocant des ondes à chaque respiration.

La rouquine était la dans un coin, elle s'était elle aussi lavé comme l'avait ordonné Marla et avait trouvé des vêtements...enfin une chemise et une jupe en lin grossièrement taillé, mais c'était comme cela, pourquoi un esclave devrait il être aussi bien habillé que son maitre?

Marla se leva, l'eau glissant sur sa peau d'ébène, elle sortit de sa baignoire, répandant de l'eau sur le sol, bras écarté, attendant que la rouquine comprenne...Elle s'exécuta dès qu'elle croisa le regard de sa maitresse qui commençait à perdre patience, elle alla chercher une serviette et l'enroula autour du corps de sa maitresse et commença lentement à éponger l'eau qui ruisselait sur son corps.

L'assassinat de ses frères était plus dur que prévu, Marla cherchait un moyen de les atteindre facilement, mais aucune solution était envisageable pour le moment, tuer des serviteurs passait encore, qui se souciait d'eux, mais des frères jumeau d'une maison noble, aussi insignifiant soient ils, cela était déjà légèrement plus compliqué.

Si elle n'arrivait pas à les tuer, il fallait alors les éloigner le plus possible de la citée, les envoyer ailleurs...et même en faisant cela Marla craignais qu'ils puissent rejoindre une famille rivale pour faire tomber la leur...Toutes les possibilités devaient être envisagée, même la plus improbable.

Marla s'écarta de la rousse, elle était plus ou moins sèche maintenant, elle pouvait donc s'habiller, elle choisit une autre robe, il fallait qu'elle soit toujours prête à prier dans le temple, c'est pour cela qu'elle ne pouvait pas vraiment se permettre d'y aller n'importe comment, il y avait des règles, et elle les respectait à la lettre, trahir ce que l'on croit c'est se trahir soit même.

Va je n'ai plus besoin de toi pour le moment!

Elle sortit de sa chambre, elle savait ou elle devait commencer ses recherches, quoi de plus normale que d'aller fouiller les appartements du serviteur de sa mère, elle pourrait trouver une quelconque piste pour commencer...

Elle se dirigea en direction des appartements, elle y entra, ses appartements étaient d'une simplicité banale, une paillasse, un bureau avec un tabouret et une armoire dans un coin, le tout dans une pièce qui ressemble à s'y méprendre avec une geôle de prison, les esclaves eux dormaient à même le sol dans la chaleur suffocante des sous sol, on pouvait donc dire que les serviteurs étaient privilégiés...

Elle s'installa sur le tabouret, faisant face au bureau tout ce qu'il y avait de plus basique, quatre pieds et une planche à écrire, rien d'autre...Le bureau était rempli de feuilles et de plumes, des taches d'encre par endroit, mais rien de bien intéressant, elle jeta un coup d'oeil en dessous du bureau pour voir si quelque chose y était dissimulé.

Marla eut un petit sourire de victoire, coincé dans l'intersection entre le pied et le support du bureau, se trouvait un fourreau qui laissait dépasser la garde d'une petite dague en argent, rien de bien spécial, mais toujours cela de gagné, elle posa la dague sur la table, elle prendrai le soin de l'examiner après.

Elle se dirigea vers la paillasse et la retournant intégralement, espérant trouver quelque chose de dissimulé, mais elle fit choux blanc, décidément elle avait bien fait de le tuer, il était triste de vivre ainsi..sans petit secret caché quelque part...

Ile ne restait plus que l'armoire, elle l'ouvrit et découvrit une penderie tout ce qu'il y a de plus normale à première vue, elle commença à jeter les vêtements dans tout les sens et découvrit une petite bourse sous les vêtements. Elle l'ouvrit, déversant son contenu sur le bois et trouva quelques pièces, une dizaine à vu d'oeil, elle les empocha et continua sa fouille, lançant à travers la pièce tout les vêtements qu'elle pouvait.

Rien! Il n'y avait rien! une dague et quelques pièces...Marla pesta contre ces découvertes futiles et tapa du poing sur la porte de l'armoire, elle fallait qu'elle trouve quelque chose de plus intéressant! Elle leva la tête et eut une idée, elle n'avait pas regardé sur le dessus de l'armoire, elle prit le tabouret et monta dessus.

Une autre petite sacoche était caché la sur le dessus de l'armoire, il se trouvait près du mur et il était particulièrement dur de le remarquer sans le tabouret pour remonter son champ de vision. Elle attrapa la bourse et la sous-pesa, pas de claquement de pièce, juste un son étrange, comme du grain qui glisse dans un sac...

Elle l'ouvrit et découvrit ce qu'elle contenait, des graines de lotus rouge, la drogue de sa mère, c'était donc lui qui gardait sa drogue et qui la fournissait sans doute, c'est pourquoi elle le gardait à son service...Peut être venait elle de trouver ce qui allait enfin changer la donne, elle allait pouvoir manipuler sa mère aussi efficacement que cela ou pas? Plein de doute et d'incertitudes l'envahissait, une shaakt qui doute était un danger pour elle même et décida de ne plus penser à cela pour le moment.

Elle ramassa la dague et la bourse, puis sortit de la chambre, il fallait qu'il n'y ai plus aucune trace du passage du shaakt dans cette maison, c'est pourquoi elle ordonna à d'autre esclave de nettoyer de fond en comble la pièce qu'elle venait de quitter et de lui rapporter tout ce qui semblait anormal, peut être que ces animaux trouveraient quelque chose qu'elle avait manqué.

Elle retourna dans sa chambre et s'enferma dans celle ci, elle était seule, la rouquine n'était plus la et la chambre avait été rangé, elle avait donc suivit ses instructions et ne serait pas punie, quelque chose de moins à s'occuper aussi, elle s'installa à son propre bureau et y déposa ses trouvailles, son bureau n'avait rien à voir avec ceux des serviteur, le sien ressemblait à une araignée géante qui était prête à la servir, une tablette en bois, quoi de plus ridicule pour une personne de son rang.

Elle dégaina la dague et fut surprise de voir que la lame était en céramique noir, c'était donc une dague qui servait à honorer une divinité ou bien avait elle une autre utilité. Marla se rappela des mots qu'il avait dit au sous sol, il avait manqué de respect à la déesse, cette arme avait donc une autre fonction.

Elle l'examina de fond en comble, la lame noire contrastait avec la garde d'argent, le rubis à son extrémité, le tout finement décoré par des symboles stylisés, ils ne voulaient rien dire à première vue, mais Marla ne connaissait pas tout les symboles profanes et divins existant au monde.

Elle remarqua que le rubis était étrangement terne par rapport à d'autre rubis qu'elle avait pu voir, cette arme avait une fonction magique, elle en était quasiment sure, mais elle ne savait pas ce que c'était. D'un doigt elle parcourut le tranchant de la lame pour remarquer que celui ci n'était pas effilé du tout, un peut étrange pour une arme...sauf si cela n'en est pas une!

Elle savait à quoi associer la couleur rouge, elle était associé au sang et au meurtre, elle appuya alors son pouce sur le pointe de la dague faisant couler son sang le long de lame. Son sang était alors absorbé par la lame, il remontait le long de celle ci et passait dans la garde mêlant l'argent et le sang, puis son sang finit dans le rubis qui commençait à scintiller.

Un tribut de sang...


Elle murmura à moité ces mots, plutôt contente de voir son enquête avancer, le rubis avait repris quelques "couleur" mais il n'avait pas l'éclat d'un vrai rubis pour le moment. Marla appuya sur sa coupure versant un peut plus de son sang sur la lame qui l'absorba directement faisant luire le rubis.

Celui ci avait bu le sang que Marla lui proposait et il avait repris la couleur d'un vrai rubis, Marla entendit un léger battement, comme un coeur qui se mettait en route, elle fronça les yeux, généralement cela était de mauvaise augure, tout ce qui était sans vie devait le rester, cela évitait généralement bien des surprises...

Le battement se fit un peu plus rapide et se changea en cliquetis, elle se leva de sa chaise et recula tout doucement, ne sachant pas exactement ce qu'elle venait de reveiller. Un esprit? Un démon? une partie du manche de la dague s'ouvrit révélant un compartiment secret tout en faisant taire les bruits.

C'était donc cela! Une machine miniature qui s'était mis en action, rien de dangereux alors...Marla parut presque rassurée de cette nouvelle, elle regarda ce que cachait ce compartiment et ne découvrit qu'un morceau de parchemin. Elle le déroula et lut ce qu'il y était écrit.

Les shaakts désiraient toujours plus de pouvoir, c'est pourquoi quand ils arrivaient au moment ou leur pouvoir de grandissait plus, il mourraient des mains des plus jeunes qui avaient eux aussi une plus grande soif de pouvoir, la jalousie était aussi un bon prétexte, c'est qui déclenchait la plupart du temps la destruction entière d'une maison...

Ses frères jumeaux, le chien de sa mère et ces instructions qu'elle tenait entre les mains, ces instructions provenant d'une maison adverse...portant leur sceau...Il fallait impérativement qu'elle renforce sa propre maison pour pouvoir faire face à ce qui allait l'attendre, ils avaient réussit à affaiblir sa mère avec le lotus rouge, mais ils avaient échoué dans leur assassinat, il voulait que la mort de Marla ait l'air d"un accident, mais ils avaient raté leur coup.

Toute cette famille...

Elle se rappela des mots du traitre, entre mâle généralement les rapports étaient plutôt bon, même si des tensions existaient, ils faisaient tout pour être bien placé avec une dame et être tranquille, ses frères avaient du évincer le traitre du complot ou lui avait soutiré sa récompense ou l'avait dénigré auprès de la matrone de la maison rivale...

Toute les possibilités les plus folles germaient dans l'esprit de Marla, elle devait rapidement mettre un terme à la vie de ses frères avant qu'il ne cause plus de dégâts, elle devait aussi renforcer la position de sa mère pour montrer qu'elle n'était pas sous l'emprise du lotus rouge.

Elle avait d'un coup tellement à faire, elle se demandait comment elle aller tuer ses frères, poison? dague? carreau? fouet? sacrifice? Rien ne lui convenait pour le moment, elle ne savait pas comment les faire tomber... elle rangea la dague dans le tiroir et cacha le parchemin dans la bouche de l'araignée, compartiment secret que contenait cette table.

Elle ramassa au même moment la bourse du lotus rouge et eut une idée, elle pouvait elle aussi diriger sa mère au moyen de cette drogue, et ainsi sacrifier ses frères à la gloire de la déesse, en faveur de bénédiction sur leur maison. Un sourire mesquin apparu sur le visage de Marla, elle tenait un début de plan, il fallait maintenant finaliser le tout avec sa mère...

Elle sortit de sa chambre, la bourse en main et se dirigea en direction du bureau de sa mère son plan en tête, mais celui ci lui parut fort léger une fois arrivé devant sa porte, elle allait devoir revoir certains points y compris celui de la drogue...

Elle entra dans le bureau de sa mère et referma la porte derrière elle, elle s'avança vers elle et la salua.

Mère, de sombres nouvelles sont parvenus à mes oreilles et j ai par conséquent du prendre les mesures qui s'imposent, malheureusement, il y a autre chose de plus important...


Elle ouvrit la bourse et la déposa sur le bureau, détenir cette drogue était un crime en soit, mais en consommer était encore plus dangereux, elle mettait face à face le péché et la pècheresse, espérant une prise de conscience rapide de la part de celle ci.

Eh bien parle! Que sais tu?

Marla venait enfin d'avoir l'ouverture tant rêvé, pour condamné ceux qui avait osé faire tomber la maison Maev'ar mais elle n'avait pas constitué assez d'éléments contre la maison rivale, juste assez pour faire tomber les traitres de sa propre maison.

Votre chien était drogué au plus profond de son esprit, j'ai entendu parler d'une rumeur comme quoi il prenait du lotus rouge et malheureusement la rumeur s'est avérée exacte, après une fouille de ses appartements j'ai trouvé ceci, c'est pourquoi j'ai pris les mesures pour enrayer ce traitre, j'ai voulu savoir si d'autres personnes prenaient cette drogue au sein de notre maison...


La regard de la mère croisa celui de la fille, il ne fallait pas qu'elle la dénonce tout de suite, si elle faisait cela la maison tombait juste après sa tête, elle n'était pas de taille à affronter sa mère directement..

Et alors?


Vos fils sont ceux qui lui ont vendu cette drogue, et j'ai bien peur qu'eux aussi en consomme, c'est pourquoi je viens vous consulter mère. Dois je ordonner leur exécution? Ou dois je les sacrifier à la déesse en montrant que nous y somme pour rien dans cette affaire?

Le regard de sa mère parut vaciller, elle ne l'avait jamais vu comme cela, la faiblesse avait gagné son esprit, la lente descente aux enfers de la maison avait sans doute déjà commencé...Sa mère la regarda une nouvelle fois, le visage en colère.

Fait les jeter aux fers, ne leur donne pas la moindre chance de parler ou de s'expliquer, ce sont des traitres à la maison, ils seront sacrifiés demain à la première cérémonie pour hérésie, nous devons montrer à cette ville que les Maev'ar ne sont pas corrompus! La grande prêtresse dirigera cette office, nous nous délecteront alors de cette offrande, une offrande de sang et de chair...

Bien mère! Il en sera fait selon vos ordres!

Elle salua sa mère et se recula, il fallait prendre les devants au plus vite, elle avait remis la sacoche à sa mère, elle voyait cela comme un pot de vin, ou alors celle ci avait pris conscience du danger dans lequel elle était tombé et avait décidé de sacrifier ses fils...Elle sortit du bureau et dit d'une voix glaciale aux gardes:

Les jumeaux, trouvez les et passez leurs les fers, ce sont des traitres envers la déesse, il ne faut en aucun cas qu'il s'échappent, si cela arriverai, je vous montrerai ce qu'il en coute de contrarier une servante de la déesse!


Elle tourna les talons et retourna dans sa chambre, le piège était lancé, sa mère avait plus ou moins prit la bonne décision, la machine était en marche, tout devait bien se passer, si jamais quelque chose ne se passait pas comme elle l'espérait, c'était sa tête qui aller tomber demain, puis viendrai celle de sa mère.Elle entra dans sa chambre et s'y enferma jusqu'au lendemain.


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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Jeu 2 Juin 2011 17:10 
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La fin de la journée avait été des plus calme et des plus agréables, la maison Maev'ar était en effervescence, la mort soudaine des jumeaux avait donné libre cours à certaines réclamation des cousins et cousines voulant récupérer certains bien leur appartenant. Marla les avait tous congédiait en leur expliquant que leurs affairent allaient être brulé, après tout, on ne garde rien d'un hérétique...Sauf ce qu'il y a de valeur et cette or irait directement dans le trésor familial.

La nuit fut calme et paisible, rien ne vint troubler le sommeil de la maison jusqu'au lendemain. Marla se leva comme une fleur, elle était de bonne humeur, elle se dépêcha de s'habiller, elle avait un petit programme pour aujourd'hui, elle devait aller voir sa mère, voir si elle était dans son état normal ou sous l'effet du lotus rouge, soit elle avait réussie à l'avoir sous son emprise, soit elle allait devoir trouver une autre parade...

Elle se dirigea vers le bureau de celle ci, impatiente de voir l'état de celle ci, elle pénétra dans son bureau, elle y était déjà installée, elle semblait normale, Marla n'arrivait pas à distinguer si sa mère était droguée ou non, elle la salua et attendit que celle ci prenne la parole. Elle s'occupait de papier, sans doute des réclamations ou autres doléances demandés par la branche secondaire de la famille, elle ne regarda même pas sa fille qui attendait patiemment.

Ton petit manège m'as fortement déplus dalharil, je ne ferai rien à ton encontre parce que tu as protégé la maison Maev'ar, mais la prochaine fois que tu essayes de me manipuler comme cela, je te fais bannir immédiatement de cette maison ainsi que du royaume.


La colère monta en Marla, comme un poison plus épais que le sang, faisant bruler ses veines, elle ne pouvait que se contenir, exploser maintenant ne donnerai qu'un prétexte à sa mère pour la bannir immédiatement.

Bien, mère.

Par contre, la grande prêtresse m'as demandé de t'affecter à la formation des futures prêtresses, avec des enfants, tu ne pourras pas ainsi comploter contre moi. Vas t'en ! Je ne t'ai que trop vu aujourd'hui !


Marla salua sa mère se dépêchant de sortir de son bureau, le premier contact était plutôt mauvais, elle ferma la porte du bureau et bouscula un esclave, envoyant sa tête se cogner contre le mur avec violence, elle était comme possédée, toute personnes croisant son chemin se risquait à subir son courroux. Elle prit la direction du temple obéissant quand même à sa mère.


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Dernière édition par Marla le Lun 6 Juin 2011 22:46, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Lun 6 Juin 2011 15:46 
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Marla était déjà fatigué de cette première journée, même si la distraction fut quelque peu agréable elle restait sur sa faim, elle devait glaner des informations sur la maison Kil'roth mais les manipulations internes l'avait contrainte à diriger des novices et à leur apprendre les rudiments de l'ordre, rien de bien passionnant...

Les gardes la saluèrent lorsqu'elle rentra chez elle, les serviteurs s'écartèrent de son passage la tête baissé en signe de crainte. Elle alla s'isoler dans sa chambre, elle allait devoir trouver un autre moyen de trouver les failles de la maison rivale, la nuit ? Mais si elle se faisait repérer ? Pour une noble cela ne ferait que l'abaisser à un statut inférieur...

Quand elle pénétra dans sa chambre, la rousse était là à l'attendre, elle baissa la tête immédiatement en signe de respect, elle ne voulait certainement pas recevoir une punition. Mais que faisait elle la ? Marla remarqua les papiers sur le bureau, un coffret à bijoux en bois et différents habits masculin.

Que font ces déchets sur mon bureau ?


Ce sont les biens de vos frères maîtresses, vous aviez demandé à ce que l'on vous apporte quelques objets qui pourrait vous intéresser... Et voilà ce que les serviteurs ont trouvé.

Marla s'approcha de son bureau, regardant attentivement tout ce qu'il y avait, elle jeta les habits masculins à terre, elle n'en voulait pas, elle était une femme après tout. Elle ouvrit la boite à bijoux, elle ne l'avait jamais vu avant, se demandant où est-ce qu'il l'avait caché. Dedans se trouvait de nombreux colliers et bagues, mais ce qui attira surtout son attention était une bague étrangement familière...

Une bague en argent ornée d'un jais imposant, presque aussi grand qu'un pouce, elle sourit à cette découverte, cette bague lui appartenait autrefois, avant qu'elle soit perdue....ou plutôt volée... Des mots de pouvoir sortirent de sa bouge, des mots qui agissaient sur la bague...

Oloth orn...

La bague scintilla un bref instant reconnaissant sa maitresse et s'ouvrit sans aucune condition, l'intérieur était vide, elle avait eu cette bague comme présent par un mâle désirant ses faveurs il y a de cela plusieurs années, elle l'avait fait tuer par la suite. Une fausse pierre précieuse, c'était insultant pour une noble, mais le bijoux était bien plus que cela. Ce bijoux pouvait contenir du poison, des drogues ou des petits morceaux de parchemins, un outil dangereux dans les mains d'une personne ayant participé à plusieurs complots.

Prend ces loques et dispose, je n'ai pas besoin de toi aujourd'hui.

La rouquine s'exécuta en silence, ramassant les vêtements et sortit de la chambre de Marla sans dire mot. Marla passa la bague à son doigt, s'adaptant parfaitement à son annuaire, elle ouvrit et ferma plusieurs fois la main pour que l'ajustement soit naturel et ferma la boite à bijoux. Le reste ne contenait rien de vraiment intéressant ou qui soit digne d'elle.

Elle mit la boite en bois à l'écart et fouilla dans les parchemins qu'on venait de lui ramener, des missives, des reconnaissances de dettes d'autres shaakts, elle porta un rapide coup d’œil aux restes des missives qui ne recelaient rien d'important. Elle laissa tomber la recherche de documents pour le moment.

Elle sortit de sa chambre et se dirigea en direction de la bibliothèque de la maison. C'était une grande salle, sur deux étages avec des lustres en cristaux luminescent, aucune torche pour éviter la propagation du feu. Les bibliothèques étaient taillées à même la roche, les livres étaient rangés suivant des ordres bien précis, démonologie, histoire, sortilège, bestiaire, récit, codex divin, rites, il avait de tout !

Elle se dirigea en direction des livres concernant les sortilèges, pour certains, il ne contenait que des sorts mineurs ou ceux élaboré par des mages et connu du grand public, mais d'autres étaient réservés aux prêtresses et ceux qui ne se trouvaient pas dans cette pièce était dans le bureau de sa mère sous clef.

Elle attrapa un livre qu'elle avait déjà consultée, elle y avait vu un sort qui l'intéressait au plus haut point. Elle alla s'asseoir à une table et tourna doucement les pages un peu jaunies par le temps, le texte était en langue shaakt pour éviter que les esclaves ne les consultent et puissent en tirer une quelconque expérience. Les écrit décrivaient comment utiliser la vie d'autrui pour renforcer la sienne, un sort de magie noire bien sûr...

Une araignée monta sur le livre, un être sacrée, Marla arrêta de bouger, de respirer. Elle la regarda s'en aller tout doucement en direction d'un autre bureau, voyant cela comme un signe de la déesse, elle souriait. Elle devait maintenant maitriser ce sort à tout prix, elle entreprit de relire le passage concernant les signes de la main, s'exerçant en parallèle.

Elle répéta lentement les mots de pouvoir qui permettait au sort de fonctionner, il fallait qu'elle les apprenne par cœur si elle voulait les lancer un jour sous l'effet de la colère ou si elle prenait des coups, bien maitriser la langue ainsi que la gestuelle, voilà les fondements d'un lanceurs de sort.

Elle se sentait maintenant fin prête à essayer ce nouveau sort, il ne lui manquait plus que des cobayes, elle aurait préféré voler la vie de ses cousines, de ses ennemis, de shaakts ! Mais parfois il fallait essayer sur des êtres inférieurs, elle alla voir un esclave.

Un gobelin était en train de porter des livres pour les ramener à une de ses cousines sans doute, elle s'interposa entre lui et la sortie, bloquant son seul moyen de sortie. Il leva les yeux dans sa direction et se mit à trembler de crainte d'avoir une punition.

Tu vas me servir pendant une petite heure esclave, ensuite tu pourras reprendre le travail de ta maîtresse, compris ?

Il hocha la tête en signe d'approbation attendant les ordres de Marla. Il ne pouvait pas refuser, les ordres de Marla annulant ceux de sa cousine, au même titre, les ordres de sa mère annulant les siens. Toujours obéir au plus puissant en somme.

Mets-toi là...

Marla le regarda avec dédain, le gobelin tremblait comme une feuille, se demandant surement s'il allait survivre à cela. Marla commença à réciter les mots de pouvoir tout en faisant la gestuelle du sort....Malheureusement rien ne se produisit, le gobelin était plus intrigué qu'autre chose. Marla lui fit signe de ne pas bouger, tout en relisant le grimoire.

Elle fulminait intérieurement, elle se demandait qu'est ce qui pouvait bien avoir échoué, sa gestuelle était bonne, sa prononciation correcte alors pourquoi n'avait-elle pas réussit à voler l'énergie vitale de l'esclave gobelin ? Elle se redressa... La solution venait de faire mouche dans son esprit, elle n'était pas blessée, donc le sort ne servait à rien pour le moment.

Elle prit un stylet qui se trouvait sur la table et fit glisser le stylet sur son bras, lacérant sa peau, elle ne put réprimer un petit rictus de douleur. Elle reposa le stylet dont la pointe était maintenant imbibé de sang et reporta son regard sur le gobelin qui n'avait pas bougé d'un pouce.

Elle reprit alors son incantation, mot après mot, geste après geste. Elle porta son regard sur sa blessure et aucun changement, elle se demanda tout à coup s'il avait fait des erreurs quand une vague de chaleur se répandit en elle, elle sentait maintenant la vie s'écouler en elle et ne put réprimer un gémissement de plaisir. La sensation était bizarre, mais enivrante, la blessure qu'elle venait de s'infliger avait maintenant disparu, sa peau était lisse au toucher et il n'y avait aucune cicatrice.

Le gobelin lui était maintenant au sol, essoufflé comme après un grand effort, Marla lui adressa un grand sourire, se demandant s'il allait vivre ou mourir...Elle referma le grimoire et alla le ranger sur son étagère. Elle passa à coté du gobelin, ignorant totalement sa détresse et elle sortit de la bibliothèque pour rejoindre sa chambre.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Lun 6 Juin 2011 22:30 
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La nuit était très calme, tout le monde dormait paisiblement, même les gardes...Certains quand même faisait leur ronde, s'assurant du bien-être des occupants de la maison ainsi que de leur sécurité. C'est alors que Marla se réveilla une sirène venait de retentir dans les esprits des habitants de la maison, un des pièges venait d'être activé, déclenchant une alarme magique.

Elle se leva et se précipita en direction de son armoire, s'habillant rapidement, elle mit un pantalon de cuir ainsi qu'un corset sur lequel était gravé le symbole de la maison Maev'ar, des bottes et un ceinturon sur lequel était accroché une dague. Elle prit son fouet et sortit de sa chambre.

Les gardes courraient dans le couloir, voulant rejoindre l'entrée pour défendre la maison, elle devait aussi aller rejoindre l'entrée, mais il fallait d'abord qu'elle rejoigne ses cousines et sa mère pour organiser une défense. Elle arrêta un garde pour lui donner des directives, ne sachant pas ce qu'il se passait :

Ordonnez aux esclaves et aux serviteurs de prendre les armes et revenez me voir rapidement pour m'informer de la situation !


A vos ordres malla ilharess !

Le guerrier se remit aux pas de course pour accomplir les tâches que venait de lui assigner Marla, il était impératif de savoir ce qu'il se passait en dehors des murs. Elle arriva au niveau de la chambre de sa mère, les gardes étaient déjà partis au combat, laissant cette pièce sans surveillance. Elle ouvrit la porte de sa chambre et pénétra à l'intérieur. Le lit était défait et il n'y avait aucune trace d'elle.

Elle sortit et se précipita en direction du bureau, elle devait peut-être se trouver là-bas. Des bruits de combat résonnaient maintenant au loin, elle savait que le combat avait commencé, elle allait devoir tout faire pour anéantir cette menace. Quand elle arriva devant la porte du bureau, elle constata que celle-ci était entre ouverte. Elle risqua un coup d'oeil à l'intérieur et vit une forme humaine sur le fauteuil.

Elle pénétra dans la pièce et s'approcha du meuble, le cadavre de sa mère gisait sur le bureau, elle esquissa un sourire en pensant au travail qu'elle ne ferait jamais. Elle s'approcha de son cadavre et examina rapidement celui-ci. Elle avait été égorgée dans cette même pièce, le sang s'était répandu sur ses papiers et sur le sol.

Elle porta sa main sur son fouet, la sécurité intérieure de la maison avait été compromise, un assassin était entré dans la maison, par quels moyens, elle n'en savait rien. Mais il était probablement encore ici. Elle se retourna pour sortir de la pièce quand la porte se referma, laissant apparaître un shaakt, celui-ci s'était caché derrière la porte et avait laissé Marla pénétrer et tomber dans un guet-apens.

Je devrai vous remercier de l'avoir tuée, mais je pense que vous êtes aussi ici pour moi...


Celui-ci ne dit rien et passa directement à l'attaque tentant d'embrocher Marla avec son épée courte, mais celle-ci fit un bon en arrière pour esquiver la lame. Elle tenta d'utiliser son fouet, mais il ne toucha que de l'air, l'assassin venait de se jeter par terre, chutant dans sa direction, mettant un terme à la distance qui les séparait.

Marla lui rentra dedans, le faisant reculer un peu et l'empêchant par la même occasion de l'estoquer. Elle répliqua en envoyant son poing en plein dans la figure de son ennemi, lui arrachant un petit cri de douleur. Elle venait de se faire mal à la main et ne savait pas si elle venait de lui casser le nez ou si elle venait de lui coller un coquard.

Elle recula à grands pas sachant pertinemment que si elle tournait le dos à son adversaire, s'en était fini d'elle. Elle mit son fouet autour de son coup, libérant ainsi ses mains. Son adversaire se mit à venir dans sa direction la voyant désarmée, mais une aura d'un rouge sombre apparut dans sa main, des mots de pouvoir s'échappant de ses lèvres. Elle venait d'invoquer le souffle de sa déesse, un des dons qui lui avait été offert lors de sa naissance.

Un vent froid et sentant la mort fit son apparition dans la pièce, repoussant son adversaire à l'autre bout de la pièce, le désarmant par la même occasion. Elle en profita et chercha des yeux un moyen de le vaincre rapidement, il y avait essentiellement des livres dans la pièce ainsi qu'une vitrine contenant des armes. Elle ne savait pas si elle y arriverait, mais elle n'avait pas d'autre solution.

Elle brisa la vitre avec le poing, occasionnant des coupures sur sa main, elle n'avait pas le temps de l'examiner, elle devait se dépêcher. Elle attrapa l'arbalète de poing, se retourna immédiatement et tira en direction de sa cible. Celle-ci se releva sans la moindre blessure, elle regarda dans la vitrine et vit qu'il n'y avait aucun carreau et se demanda tout à coup si l'arbalète était chargée. Elle pesta contre elle-même et jeta un rapide coup d'oeil en direction de son ennemi.

Elle n'avait plus le temps de prendre une autre arme, l'assassin se ruait sur elle une dague à la main, elle lâcha son fouet et en fit autant, dégainant sa dague, elle ne savait pas si elle allait s'en sortir, mais elle devait tout faire pour mettre les chances de son côté pour rester en vie. Elle réussit à attraper son poignet, son adversaire venait de faire la même chose, un duel de force s'engagea.

Elle était bien plus faible que lui, il gagnait du terrain, elle devait utiliser sa tête pour sortir de cette situation épineuse. Et c'est ce qu'elle fit, elle lui envoya un coup de boule en plein visage, le cartilage craqua sous le coup, faisant reculer son adversaire qui se tenait maintenant le visage. Elle en profita pour continuer d'attaquer, essayant de le poignarder. Celui-ci lui envoya une gifle qui la fit reculer.

Elle avait maintenant un goût de métal dans la bouche, elle cracha au sol un peu de sang mêlée à sa salive et retourna à l'assaut de son adversaire. Celui-ci envoya son pied en plein dans l'estomac de Marla, le souffle coupé elle tomba à genou, la dague encore à la main. Elle lutta vainement pour reprendre son souffle avant de voir des étoiles, le genou de son adversaire heurtant sa tête. Elle lutta pour ne pas perdre connaissance, se demandant comment une telle chose avait pu se produire.

Kil'roth ultrin !
(Gloire à la maison Kil'roth)

Pas encore !

Elle entendit le bruit du métal pénétrant la chair, se demandant ce qu'il venait de se passer, recouvrant lentement la vue, elle vit le garde qu'elle avait envoyé récupérer des informations concernant la situation dans la maison. Il venait de la sauver et de se sauver par la même occasion, lors d'une guerre entre deux maisons, il y avait rarement de prisonnier, tous étaient exécutés pour éviter des représailles.

Elle était essoufflée par ce combat, elle n'avait pas l'habitude de se battre au corps à corps, elle se leva doucement, une barre lui enserrait la tête provoquait en elle un mal de crâne monstrueux. Elle ne devait pas perdre la face même dans un moment comme celui là. Elle rengaina sa dague et alla ramasser son fouet, faisant mine qu'elle contrôlait la situation.


Qu'en est-il de la situation ?

Il en a été fait selon vos ordres malla ilharess, mais je crains que cela ne soit inutile, certains de vos hommes se sont retournés contre la maison...

Elle était furieuse, ses frères et le traitre étaient morts, mais ils avaient réussi à corrompre l'intérieur de la maison. Ainsi la maison Maev'ar allait tomber cette nuit, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire à part s'enfuir et revenir plus tard pour se venger. Elle n'avait aucun moyen de s'enfuir, puis elle se souvint du passage dans la bibliothèque.

Viens avec moi !

Elle sortit du bureau de sa mère, courant dans les couloirs ou les bruits de combat et les hurlements étaient maintenant bien plus proche. Elle se mit à courir en direction de la bibliothèque, étant à l'opposé du combat, elle pensait pouvoir s'en sortir sans encombre. Le garde qui l'accompagnait allait pouvoir lui être fort utile une fois dehors.

Elle pénétra dans la bibliothèque qui était vide en ce moment même, elle alla dans le fond de la bibliothèque, dans la catégorie histoire, se remémorant ce qu'on lui avait appris. L'histoire de la maison appartient au passé, mais aussi à l'avenir... Elle chercha un livre où il était question de la maison Maev'ar, elle pourrait alors trouver un moyen de sortir, c'est ce qu'avait affirmé sa mère.

Elle parcourait des yeux les livres mais n'en vit aucun avec un titre comprenant le nom de sa maison, elle commençait à désespérer quand elle le vit. Il n'y avait aucun nom sur le livre, juste le symbole de sa maison, elle s'approcha un peu plus et elle remarqua que celui-ci était en pierre, au même titre que les étagères. Elle envoya tous les livres à côté sur le sol et commença à inspecter le faux livre.

Elle essaya de le retirer, mais celui-ci ne bougeait pas, elle vit alors que la pierre était usée en formant un arc de cercle. Elle poussa le livre suivant cet arc de cercle et alors un mécanisme s'enclencha, elle venait de trouver une issue de secours pour fuir sa maison. La bibliothèque s'enfonça dans le sol révélant un passage sombre ornée des même cristaux que ceux dans la pièce, ils émettaient une faible lueur, mais cela était plutôt plaisant pour des shaakts.

Elle voulu pénétrer dans le passage, mais elle s'arrêta tout à coup, celui-ci était couvert de toile d'araignée...Déranger une toile c'était comme déranger la maison de la déesse et ainsi la trahir. Elle allait devoir faire un choix soit trahir la déesse, soit mourir... Elle fit signe au garde de passer devant comme étant une simple invitation...

Celui-ci s'avança l'épée à la main ouvrant la voie, elle le suivit passant dans le chemin qu'il venait de créer, évitant le plus possible de toucher les toiles, regardant où elle mettait les pieds pour ne pas les écraser. Elle entendit le bruit de la pierre frottant contre la pierre et elle en conclut que le passage venait juste de se fermer derrière eux. Elle resta concentrée sur ses mouvements, se faisant aussi légère que possible pour ne pas déranger les araignées.

Ils arrivèrent au bout du tunnel qui donnait directement dans une impasse de la des rues de la citée. L'entrée était cachée par une sorte de lierre qui avait épousé la pierre. Elle allait maintenant devoir fuir la citée si elle voulait rester en vie. Elle posa son regard sur le garde qui était en train d'enlever les restants de toile de son visage.


Il faut que tu changes de vêtement jaluk, avec ton uniforme tu vas nous faire condamné s'il y a des patrouilles ennemies.

Oui malla ilharess !


Il entreprit d'enlever son armure, posant son arme contre le lierre, il détacha sa cape qu'il jeta à terre et enleva son armure. Marla jeta un rapide coup d'oeil dans la rue pour voir si la voie était libre et revint près de lui, elle s'approchant rapidement et enfonça la dague dans le cou du garde. Il parut surpris de cette réaction et s'effondra à ses pieds.

On ne dérange pas la maison de la déesse sous peine de mort, tu aurais dû t'en douter Jaluk. Tu m'as bien servi et c'est pourquoi je t'ai accordé une mort rapide.

Elle laissa sa dague sur place et enleva son ceinturon, elle allait devoir voyager léger et l'armure n'était pas la meilleur idée. Elle ramassa son piwafwi et le revêtit, elle mit la capuche et s'engagea dans les rues de la ville.


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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Mar 15 Oct 2013 13:42 
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[:attention:] scène de torture (violence, sang, brutalité)


Peu à peu, le semi-elfe reprit conscience. Il ne vit d'abord qu'un flou légèrement sombre, tandis qu'une odeur musquée titillait son odorat. Peu à peu sa vision s'éclaircit, et il put détailler l'endroit où il se trouvait. Il était dans l'angle d'une pièce de grande taille qui ressemblait beaucoup à une salle d'arme. En face de lui, un feu couvait dans une cheminée et des rideaux et tentures, de couleur rouge et or aux motifs travaillés ornaient les murs. Au centre de la pièce, une structure de bois servait de zone d'entrainement tandis que des râteliers proposant diverses armes étaient installés sur tous les murs. Non loin de lui, un set de fauteuils et sofas orienté en direction de la zone de combat complétait le tableau.

Le rodeur voulut bouger et réalisa que ses poignets étaient attachés au mur par des chaines d'environ 15 centimètres de long. Peu à peu ses sens revinrent à la normale et il réalisa qu'on lui avait pris son équipement, son sac et ses armes. Torse nu, il fit quelques mouvements malgré les chaines pour rétablir la circulation sanguine et se réchauffer. C'est alors qu'il se souvint des derniers évènements. L'attaque dans la forêt, le combat, puis la prêtresse lui lançant un sort alors qu'il venait de lui tendre une main secourable. Les pensées du semi-elfe se bousculèrent dans sa tête:


(Quand je pense que j'ai risqué ma vie pour elle, et qu'en retour je me retrouve ici…)

Le rodeur réfléchit un instant: Prisonnier d'une prêtresse Shaakt, dans une ville hostile qu'il ne connaissait pas, sa situation n'était pas vraiment enviable. Mais pourquoi l'avait-on enfermé dans cet endroit et pas dans un des nombreux cachots ou salle de torture que l'on trouvait dans presque toutes les résidences de la ville ?

(Au moins je suis arrivé à Khonfas, mais c'est pas exactement comme ça que j'imaginais y entrer…)

C'est alors que la porte s'ouvrit sur deux personnages. Sild reconnut immédiatement Lizmyar, la prêtresse qu'il avait sauvée. En retrait derrière elle, se tenait un immense humain armé d'une hache à deux mains. L'homme était imberbe, la tête rasée et ne levait jamais le regard. Equipé d'une armure d'acier qui protégeait son torse, s'arrêtant aux épaules, il semblait totalement soumis à la Shaakt.

Elle fit trois pas dans la pièce, s'assit dans le fauteuil en face de Sildarim et l'observa un instant.

Te voilà réveillé. Quel est ton nom semi-elfe ?

Sildarim ne répondit pas, se contentant de lui adresser un regard plein d'hostilité.

En une seconde elle fut sur lui et lui assena une gifle en plein visage.

Réponds !

Il la regarda avec haine et resta silencieux. Elle frappa du poing cette fois. Le rodeur cracha un peu de sang.

Je me nomme Sildarim et j'aurais mieux fait de vous abandonner à votre sort sur cette route.

Cette réplique lui valut une autre gifle. Elle s'approcha encore, le saisit par le cou et le plaqua contre le mur. Elle faisait preuve d'une force étonnante pour une créature à priori si frêle.

Pourquoi m'as-tu aidée ? Qui sont tes alliés et que faisais-tu dans la forêt ?

C'était la première fois que je me rendais à Khonfas. Je n'étais que de passage et je me rendais au port, dans le but de m'embarquer sur un navire à destination de Caix Imoros. Si je vous ai aidée, c'est parce que je ne pouvais pas laisser une bande de brigands violer une femme sans réagir.

La prêtresse resta silencieuse un instant, comme si elle évaluait ces paroles.

Tu ne connais personne en ville ?

Il hocha négativement la tête.

Je crois que tu dis la vérité, mes sorts de détection du mensonge sont inviolable. Malheureusement pour toi, je dois t'annoncer que ton voyage s'arrête à Khonfas. Tu représentes un drôle de problème pour moi, semi-elfe, car tu as vu et entendu des choses qui font que je devrais t'exécuter séance tenante. Cependant j'ai également une dette de mort à ton égard et cela ne peut être ignoré. Je ne vois donc qu'une seule option, te donner une chance de survivre. Si tu réussis, tu me serviras.

Elle se tourna vers l'homme derrière elle.

Je te présente Karin. Autrefois, ce fier guerrier était un homme libre. Au combat il n'a jamais été vaincu, mais aujourd'hui c'est mon esclave, mon champion et mon… garde du corps.

elle avait prononcé ces mots lentement, d'une manière presque langoureuse, en passant une main sur la poitrine de l'homme. La Shaakt se tourna vers Sild et le libéra de ses chaines.

Il m'ennuie. En paiement de ma dette je te donne une chance de prendre sa place. Si tu le tues, tu me serviras comme lui le faisait. S'il te tues, ma dette sera payée par ton sang.

Elle s'assit confortablement dans l'un des sofas tandis qu'un esclave gobelin lui apportait un verre de vin. Sild fit quelque pas dans la salle, réfléchissant à toute vitesse. Il n'avait aucune envie de se battre pour le plaisir de cette Shaakt. Peutêtre arriverait-il à convaincre l'humain de se retourner contre sa maitresse ? C'est à cet instant que son instinct l'avertit d'un danger. Il se baissa juste à temps pour éviter la hache qui faucha l'air ou sa tête se trouvait un instant auparavant. Sild roula, saisit une épée en passant à côté du râtelier et para difficilement la deuxième attaque du guerrier, qui n'avait pas attendu que son adversaire soit prêt et avait attaqué par derrière. L'impact fit reculer le rodeur de plusieurs mètres.

Lizmyar semblait apprécier le spectacle:

Belle anticipation, mais n'oublie jamais que le combat n'a pas besoin d'être équitable alors ne tournes jamais le dos à ton adversaire. Ne fait confiance à personne, tu n'as aucun ami, aucun allié. Tu es seul et ta vie ne tient qu'à un fil dans ce monde ou seul la loi du plus fort prévaut.

Karin semblait enragé. Il attaquait avec une force et une précision étonnante. Sild parvint à le maintenir à distance et à éviter toutes ses attaques, mais il se sentait complètement incapable de contre-attaquer. Le semi-elfe savait qu'il devait absolument hausser sa technique s'il voulait avoir une chance de s'en sortir. L'épisode dans la forêt, quand il combattait seul contre deux ennemis entrainés lui revint en mémoire. Cette fois encore, il fit le vide dans son esprit, se concentra et focalisa son attention sur son adversaire. La seule faiblesse du géant lui apparut alors comme une évidence. Il était précis, il était fort, mais son armure et le poids de son arme ne pouvait pas lui permettre de maintenir ce train effréné plus de quelques minutes. Le semi-elfe comprit alors ce qu'il avait à faire.

Alors que le géant amorçait un enchainement de plusieurs attaques de la gauche vers la droite, Sild ne chercha pas à se mettre hors de portée. Au contraire, il concentra toute son attention sur le torse, les jambes et les épaules du géant afin d'anticiper ses mouvements. La minute qui suivit ne fut qu'esquives, glissades et sauts pour le rodeur qui dansait littéralement avec la mort. Il restait toujours à portée de son adversaire qui amorçait attaques sur attaques. Aucune ne parvint à toucher l'agile rodeur qui remarqua bientôt que la hache semblait se déplacer de moins en moins vite, tandis que son porteur s'essoufflait et fatiguait. Arriva le moment où une brèche dans la défense de Karin s'ouvrit. Sildarim, qui commençait aussi à s'essouffler ne s'y trompa pas, ce serait peut-être sa seule opportunité. Il s'y précipita, frappant de toute ses forces. Son épée entailla profondément le bras gauche de son adversaire, taillant la chair, découpant les tendons et s'arrêtant finalement dans l'os. Le géant hurla de douleur et lâcha son arme, serrant son bras blessé et inutilisable contre son torse. Sild frappa alors l'arrière du genou, le faisant chuter, se glissa derrière lui et appliqua son épée sur le cou de son adversaire, vaincu.

La shaakt applaudit:

Bravo Kenvar, maintenant tue le et prend sa place à mes cotés !

Bien qu'ignorant ce que cela signifiait, le semi-elfe nota qu'elle venait de l'appeler "Kenvar". Il adressa alors un sourire ironique à la Shaakt et jeta son arme. Puis il s'écarta de Karin, refusant de tuer un adversaire désarmé et vaincu.

La prêtresse serra les dents de colère et se leva. Quelque chose dans ses yeux avertit Sildarim qu'il était sûrement plus en danger maintenant que pendant le combat.

Ta maîtresse t'a donné un ordre ! Cria t'elle en tendant les mains dans sa direction

Vous n'êtes pas ma maitresse, je suis un rodeur et je suis libre de mes choix ! Je refuse de tuer un adversaire vaincu et désarmé.

Lizmyar devint alors comme folle. De ses doigts jaillirent des éclairs noirs comme la nuit qui frappèrent Sildarim, lui causant une douleur innommable. Il s'écroula, se débattant sur le sol, tandis que la shaakt continuait de canaliser son attaque. Ensuite elle s'approcha et trancha elle-même la gorge de Karin. Puis elle s'accroupit à côté du rodeur, l'attrapa par les cheveux et chuchota à son oreille:

Kenvar, tu es maintenant mon nouveau garde du corps et je vais m'assurer que tu comprenne quelle est ta place et ce que cela implique pour toi.

Elle avait prononcé ces paroles avec douceur, presque amoureusement, avant de se relever pour lancer une nouvelle salve d'éclair. Au moment de sombrer dans l'inconscience, le rodeur l'entendit prononcer une dernière phrase sur le même ton:

Ces prochains jours, nous allons apprendre à mieux nous connaître et il se peut que tu regrettes de ne pas avoir laissé Karin te tuer

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Mer 16 Oct 2013 15:43 
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[:attention:] scène de torture, sanglante, et scènes à caractère sexuel

Sildarim ne garda qu'un vague souvenir des jours qui suivirent. Cela dura une semaine, peut-être plus. Il avait été emmené dans une salle de torture et enchainé au mur où durant de nombreuses heures, les gardes s'étaient relayés pour le rouer de coups. Parfois, Lizmyar dirigeait ces séances de passage à tabac les définissant comme "une rééducation en vue d'en faire un pion soumis à sa volonté." Quand il sombrait dans l'inconscience, ou si ces blessures devenaient trop graves, les gardes lui faisaient boire un liquide guérisseur nauséabond, puis le laissaient tranquille un certain temps. Souvent dans ces moments, la prêtresse venait lui rendre visite, et lui demandait qui était sa maîtresse. Jamais le rodeur n'abdiqua. Alors le supplice reprenait.

Un jour, alors qu'une séance plus dure que les autres avait laissé le semi-elfe quasi inconscient, Lizmyar fit son apparition accompagnée d'une autre Shaakt, manifestement plus âgée.

Le voici, mère matrone. Cela fait bientôt deux semaines qu'on le travaille au corps.

Encore un humain ? tu me déçois Lizmyar. N'y a-t-il pas assez de shaakt puissants et doués au combat qui ne demandent qu'à te servir de champion ? pourquoi faut-il qu'à nouveau tu t'attaches à un être inférieur ?

C'est un semi-elfe, mais regardez-le bien mère. ne décelez-vous pas la puissance de son esprit ? Depuis qu'on le torture, il n'a jamais abdiqué, ni même demandé grâce. Ses performances martiales sont du même acabit, Karin n'as même pas réussi à l'effleurer durant leur combat. Et pourtant, vous n'ignorez rien des qualités de cet humain… C'est lui qui avait abattu le maître d'arme de la maison Garbo, en combat singulier, les plongeants dans le déshonneur de la disgrâce et nous permettant de les vaincre une bonne fois pour toutes.

Mmmh, oui peut-être… cela dit je n'approuve quand même pas tes choix et il se peut qu'un jour tu aies à payer le prix de ta fascination pour ces races méprisables. Dans tous les cas, dépêche-toi de le soumettre. Ton impuissance à vaincre cet esprit inférieur pourrait me convaincre de ton inefficacité…

La mère matrone avait ensuite tourné les talons et quitté la pièce.

Et il se pourrait que ton règne touche bientôt à sa fin, vieille vipère… avait chuchoté Lizmyar en la regardant partir Puis elle s'était tournée vers les gardes.
Passez à la phase deux de son éducation !

Quand Sildarim avait repris conscience, à peu près revitalisé par les onguents de soin qu'on lui avait administrés, il avait été enchainé, par les bras et les pieds dans une minuscule geôle. La cellule, affectueusement appelée, "la chambre de musculation" par les gardes fonctionnait selon un principe diaboliquement simple. des chaines ne faisant pas toutes la même longueur étaient fixées à des hauteurs spécifiques sur les quatre murs de la cellule. Ainsi, le rodeur, enchainé par les pieds et les mains, s'était retrouvé dans une position qui ne lui permettait ni de se tenir complètement debout, ni de s'assoir. Pire, la longueur des chaines était spécialement calculée par rapport à la taille du prisonnier, pour le forcer à garder les jambes fléchies, à hauteur des genoux. Un exercice épuisant pour les cuisses et les mollets. La première fois, Sildarim résista pendant environ 30 minutes avant de de relâcher la pression sur ses jambes, reportant ainsi le poids de son corps sur ses poignets enchainés. Il hurla de douleur quand les pointes acérées garnissant les bracelets lui rentrèrent dans la peau. Du sang commença à gouter le long de ses bras, tandis qu'il retrouvait une énergie nouvelle pour résister à la terrible pression sur ses cuisses. Malheureusement, cela ne dura pas longtemps et bientôt un nouveau cri de douleur retentit. Le rodeur, à bout de force, sombra dans l'inconscience au bout de 10 heures après avoir perdu trop de sang.

Quand il se réveilla, il était couché sur un lit de velours. Il avait mal partout car la chambre de musculation lui avait laissé de terribles courbatures. Quand il passa le doigt sur ses poignets, il vit qu'ils avaient complètement cicatrisé.

Cette fois, c'est moi qui t'ai guéri.

Le rodeur se tourna vers la voix et reconnut Lizmyar. Elle se tenait à 3 mètres de lui et avait revêtu une robe légère et transparente ressemblant un peu à celle qu'elle portait quand il l'avait sauvée de l'embuscade dans la forêt. Dans la lumière tamisée de la chambre, Sildarim ne put s'empêcher de trouver la prêtresse terriblement belle. La lueur de la cheminée dessinait des motifs ondulants sur sa peau sombre, parfaitement moulée par le tissu laissant entrevoir presque toute l'anatomie de sa propriétaire. Le rodeur se souvint alors que cette Shaakt l'avait trahi et torturé. La haine gonfla son cœur et il regarda autour de lui à la recherche d'une arme.

Je vois que tu as encore besoin d'être éduqué, Kenvar.

Elle pointa un doigt sur lui, et il eut instantanément l'impression qu'un étau s'était refermé sur son crâne, menaçant de le broyer.

Tout en luttant contre la douleur, il parvint à articuler: Mon… nom… est… Sildarim

Faux !! ton ancienne identité n'as plus d'importance, maintenant tu es Kenvar, esclave de la Maison Joffra et c'est ainsi que l'on te connaîtra désormais. Soumets toi à mon autorité et peut-être connaîtras-tu la gloire et l'exaltation de devenir champion de cette maison, si tes performances au combat te permettent de rester en vie. Pour l'instant, cesse de lutter, je peux lire tes pensées et tu n'as pas le moindre secret pour moi. Tu cherches encore une arme? Très bien, il y a une dague sous l'oreiller…

Soudain, la pression sur son crâne disparut. Le rodeur resta un instant sans bouger, trop soulagé que la douleur l'ait quitté. Puis d'un mouvement rapide il saisit la dague et voulut se jeter sur la prêtresse. Au moment où sa main se refermait sur l'arme, il s'immobilisa, incapable de bouger.

Tu vois ? tu es entièrement à ma merci, je contrôle même tes mouvements. Si je le voulais je pourrais te forcer à te la plonger dans le cœur.

Avec horreur, Sild vit son bras tenant la lame remonter. Elle se posa d'abord sur sa poitrine, puis sur son bras gauche et enfin son cou, y dessinant à chaque fois une légère estafilade sanglante. Il lutta de toutes ses forces pour reprendre le contrôle de ses membres sans succès. Le rodeur avait déjà entendu parler des pouvoirs psychiques de certaines prêtresses Shaakt, mais en faire l'expérience était pire que tout ce qu'il avait imaginé.

Ses vains efforts pour tenter de combattre son influence firent rire la shaakt.

Tu m'intrigue, Kenvar. Où trouves-tu la force de continuer à te battre ?

Elle grimpa sur le lit et s'approcha lentement de lui à quatre pattes, son corps effleurant le sien. Le rodeur renifla son parfum et sentit le contact de la magnifique poitrine de Lizmyar contre ses jambes, tandis que de sa langue, elle caressait les trois petites blessures qu'elle lui avait auto-infligée. Il tenta de bouger pour quitter le lit afin de mettre de la distance entre elle et lui, mais elle contrôlait toujours ses gestes.

Cesse de lutter Kenvar, soumets toi à ma volonté. Tu verras, être mon champion octroie de nombreux… avantages…

Le rodeur vit et sentit ses mains passer sous la robe, glisser sur le corps ferme qui le chevauchait et se poser sur les seins de Lizmyar, qui s'était redressée en poussant un gémissement de plaisir.

C'est alors que l'image de Miradlis, couchée inconsciente sur la table de la guérisseuse d'Hidirain, belle et vulnérable, se matérialisa dans son esprit. La shaakt poussa un hurlement de rage, et le saisit par le cou.

TU OSES PENSER A UNE AUTRE, EN CE MOMENT ????

Elle le frappa du poing en plein visage. La prêtresse semblait devenue hystérique. Elle continua de le chevaucher et frapper de toutes ses forces. Une, deux, trois, quatre fois. Le coussin fut vite rouge écarlate.

C'est alors que son regard se posa sur le visage ensanglanté du semi-elfe. Elle vit qu'il éprouvait de grosses difficultés à respirer. Soudain, toute agressivité la quitta, tandis que paniquée, elle lançait une série de sorts de guérison sur sa victime.

Pardonne-moi mon amour… Je suis désolée, je ne voulais pas te blesser.

Sildarim, à moitié inconscient, eut alors confirmation de ce dont il se doutait depuis le début: Cette Shaakt était en fait complètement folle. En cet instant, elle semblait au bord des larmes, tandis que sous l'action des sorts de soins, le rodeur cessait de saigner et recommençait à respirer à peu près normalement.

C'est à cause de cette elfe. Elle a essayé de nous éloigner, mais je te jures que je la trouverai et je lui ferai subir un sort pire que la mort.

A ce moment, un esclave gobelin fit irruption dans la pièce.

Pardon maitresse, votre mère, la matrone, vous demande immédiatement.

Devant l'air furibond de la prêtresse qui se tournait vers lui, il voulut s'enfuir. Trop tard, une vague d'éclairs sombres fondit sur le pauvre gobelin qui hurla de douleur. Elle continua son attaque bien après que la vie ait quitté la frêle carcasse de la petite créature.

Je dois te laisser, mon amour, ne bouge pas je reviendrai ce soir et nous continuerons là ou cette garce d'elfe nous a interrompu. Repose-toi maintenant, dit-elle en posant avec douceur un doigt sur le front du rodeur, qui sentit un sommeil guérisseur l'envahir.

Sildarim dormait depuis un moment quand il sentit qu'on le secouait. Il ouvrit les yeux et vit un visage au-dessus de lui.

Viens avec moi, si tu veux avoir une chance de fuir cette maison et cette ville, lui dit un Shaakt dont le visage lui parut familier. C'était Xantor, le mercenaire chargé d'assassiner Lizmyar. Il tendit la main au semi-elfe, qui, n'ayant plus rien à perdre, s'en saisit péniblement.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Mer 30 Oct 2013 12:46 
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Groggy, Sildarim saisit la main tendue et tenta de se lever. Le plafond et les murs se mirent à tournoyer autour de lui, tandis que Xantor le soutenait pour l'empêcher de tomber. Le rôdeur remarqua que le mercenaire avait apporté son équipement, ses armes et son sac à dos.

Tu es encore trop faible pour tenir sur tes jambes, bois cette potion, ça va t'aider.

Sildarim hésita un instant, se méfiant de la mixture, mais pourquoi le mercenaire chercherait-il à l'empoisonner alors qu'il aurait été facile de le tuer pendant son sommeil ?

Dépêche-toi, les prêtresses de la maison Joffra ont été convoquées à une cérémonie en l'honneur de Valshabarth, mais nous n'avons pas beaucoup de temps.

Le rôdeur avala le liquide d'une traite, puis équipa péniblement son plastron et ses armes. Il achevait de s'équiper quand ses yeux se posèrent sur son bras droit. Il sursauta en voyant une marque grise représentant une araignée et un serpent sur le haut de son poignet. Il se souvint alors d'avoir été marqué au fer rouge au début de sa captivité, mais la couleur avait changé.

Que… qu'est ce que c'est ?

La raison pour laquelle le temps nous est compté. C'est la marque de la maison Joffra. Elle sera bientôt parfaitement noire, signe que la magie qui l'enveloppe est prête à commencer à agir. Cela permettra à ta maîtresse, Lizmyar, de toujours savoir où tu te trouves. Un peu comme une balise.

Quoi ???? Lizmyar a dû l'activer durant mon sommeil. Comment la neutralise-on ?

Pour le moment tu ne peux pas. Mais ce tatouage est également une clé permettant à son porteur d'accéder à certains endroits de la propriété...

Attend un instant, (la potion faisant effet, le semi-elfe se sentait beaucoup mieux, et recommençait à avoir les idées claires) Pourquoi m'aides-tu ? Quel est ton but ?

Suis-moi, je répondrai à tes questions, mais pas ici.

Ils sortirent de la pièce. Le rôdeur nota que les deux gardes chargés de le surveiller, étaient allongés sur le sol, inconscients. Tout en marchant, Xantor commença son explication.

Je suis le chef d'un groupe de mercenaires qui loue ses services aux puissantes maisons shaakt de Khonfas. Comme tu le sais, on m'a engagé pour éliminer la haute prêtresse Lizmyar et récupérer un puissant artefact qu'elle devait ramener au siège de la maison Joffra. Mon plan avait longuement été mis au point et parfaitement exécuté. Je n'avais cependant pas prévu qu'un grain de sable viendrait se glisser dans la machine: TOI. En faisant échouer notre attaque tu as permis à Lizmyar de ramener son butin ici. Mon… "employeur"… pardonne mal l'échec. Il m'a cependant donné une seconde chance en me permettant d'accéder à cette maison pour te libérer. Je dois récupérer l'artefact et j'ai besoin de toi pour cela.

Pendant que le mercenaire parlait, ils avaient descendu une volée de marches et traversé un long couloir, toujours sans rencontrer âme qui vive. Arrivés au bout, Ils débouchèrent dans une salle plus grande que les autres, bien décorée avec de riches tentures rouges et or. Le mercenaire s'arrêta devant une statue représentant une gueule de serpent.

Derrière ce mur se trouve l'un des sanctuaires où la maison Joffra dépose ses trésors. Je sais de source sûre que c'est ici que l'artefact a été placé. Malheureusement son accès m'y est magiquement interdit. C'est là que tu entres en jeu. Seules deux catégories de personnes peuvent y pénétrer. Les prêtresses de cette maison et les serviteurs chargés d'entretenir leurs trésors. Ton statut d'esclave te permettra d'y pénétrer et comme ta marque n'est pas encore active, tu pourras prendre tout ce que tu veux dans la salle sans déclencher la magie protégeant l'endroit. Ramène moi l'artefact. C'est une petite baguette en os noir, tu ne pourras pas te tromper.

Si j'accepte de t'aider, tu me feras sortir d'ici et me permettra d'échapper à Lizmyar ?

Tu as ma parole d'honneur. Je ferai tout mon possible pour te faire quitter la ville et empêcher Lizmyar de remettra la main sur toi.

Autant satisfait que possible, le rôdeur suivit les instructions de son nouvel allié, qui semblait très bien informé sur la demeure, et plaça sa main dans la gueule du reptile. Durant un instant rien ne se passa, puis la statue s'anima par magie tandis qu'une voix caverneuse se faisait entendre:

Porteur de la marque des esclaves, tu peux passer. Si tu tentes de sortir quoi que ce soit de la chambre, tu périras et ton sang nourrira les entrailles de la terre.

A ce moment, un pan du mur derrière la statue coulissa, faisant apparaître un passage qui s'enfonçait dans le sol. Le rodeur s'y engagea en frissonnant.

Je t'attend ici. Trouve la baguette en os noir et ramène-la-moi.

Sildarim descendit un escalier et suivit un couloir d'environ 5 mètres éclairé par des torches. De chaque côté, deux énormes statues représentant une créature mi-homme mi-serpent semblaient monter la garde. Au bout, il arriva dans une petite pièce. Il remarqua instantanément trois objets: un coffre ouvert contenant un certain nombre de Yus, un collier d'argent et la fameuse baguette. Il prit l'argent et mit les objets dans ses poches avant de faire demi-tour vers l'entrée. Alors qu'il avait parcouru la moitié du couloir le semi-elfe sentit une légère douleur à la main droite, là où se trouvait la marque.

C'est bon je l'ai. Comment on sort d'ici maintenant ?

Suis-moi, nous sommes au quatrième sous-sol. Le tunnel menant à la surface est bien plus haut. Il est possible que nous devions jouer de l'épée si nous croisons du monde. Frappe pour tuer.

Je crois que nous n'avons plus beaucoup de temps. Ma main commence à me brûler et la marque est toute noire.

C'est alors qu'une patrouille apparut à l'autre bout de la pièce. Reconnaissant le prisonnier, ils dégainèrent leurs armes et chargèrent en hurlant.

C'est le moment de courir ! dit Xantor en se précipitant vers l'entrée par laquelle ils étaient venus. Il s'engouffrèrent dans l'escalier, poursuivis par les gardes qui étaient grandement ralentis par leurs armures. Ils remontèrent trois étages et s'engagèrent dans un couloir. Alerté par les bruits de cavalcade, un shaakt sortit d'une pièce adjacente. Il reçut une lame en pleine gorge. En passant à coté de leur victime agonisante, Sildarim reconnut avec satisfaction l'un de ses tortionnaires. Ils gravirent une nouvelle volée de marches et se précipitèrent vers l'entrée du domaine Joffra, traversant la cour à vive allure. Ils avaient maintenant une avance confortable sur leurs poursuivants qui n'étaient même pas encore sortis du bâtiment. Ils passèrent le portail donnant sur l'avenue principale de la ville. C'est alors qu'un éclair de lumière noire frappa la pierre à côté d'eux. Regardant l'origine de l'attaque, ils virent une demi-douzaine de prêtresses venir dans leur direction depuis l'autre bout de la rue. A leur tête, le rôdeur reconnut Lizmyar. Ils repartirent à toute vitesse en direction de l'entrée de la ville.

Donne-moi la baguette, vite.

Le rôdeur s'exécuta. Xantor la pointa à la base d'une grande tour placée sur le mur séparant la maison Joffra de l'avenue. Il y eut une détonation, tandis qu'un rayon de lumière frappait la pierre, qui explosa au contact de la puissante magie contenue dans la baguette. Sildarim vit alors l'édifice s'effondrer sur la rue, bloquant complètement le passage, fracassant les bâtiments de l'autre côté et tuant de nombreux Shaakts. Les deux fugitifs reprirent leur course sans que l'on tente de les arrêter. Profitant de la confusion générale, ils passèrent facilement les postes de garde, Sildarim se faisant passer pour le serviteur du Shaakt. Ils arrivèrent sans encombre à la surface et se rendirent à la taverne du Diablâtre, l'endroit parfait pour éviter d'attirer l'attention.

Assis à une table un peu à l'écart, une bière à la main, les deux complices écoutèrent les conversations autour d'eux. la rumeur d'une catastrophe, due à un acte terroriste dans les profondeurs grossissait.

A mon tour de tenir ma part du marché. Prend cette potion de magie débridée. Quand tu l'auras bue, les effets de la balise seront neutralisés pendant 24 heures environ, c'est plus qu'il ne t'en faut pour trouver un bateau et quitter la ville. Ensuite tu devras être prudent. La puissance de cette magie est grandement réduite dès que tu sors de Khonfas, mais Lizmyar aura toujours une vague idée de la direction dans laquelle tu te trouves.

Le rôdeur se dépêcha d'avaler le liquide, s'essuyant la bouche d'un revers de la main.

Je pars pour Caix Imoros. Je doute qu'elle me poursuive jusque-là bas ?!

Tu connais mal la culture Shaakt. Je sais qu'elle t'a attiré dans son lit ? cela signifie qu'elle te considère comme sa propriété. C'est assez surprenant, d'habitude ce genre de ... privilège... est réservé aux shaakts, mais il est vrai que Lizmyar est connue pour ses mauvais goûts quant au choix de ses partenaires. Quoi qu'il en soit, si tu arrives à quitter cette cité, je ne serais pas surpris qu'elle fasse des pieds et des mains pour te retrouver. Attend toi à ce que ta route finisse par recroiser la sienne. A ce moment-là, ta seule option sera de la tuer si tu ne veux pas retomber entre ses mains.

Existe-il un moyen de neutraliser cette marque de manière définitive ?

Le mercenaire resta un instant pensif:

Je l'ignore. Il faudrait poser la question à un mage, mais évite de faire cela à Khonfas, les esclaves en fuite sont mal vus par ici… Tu es un excellent combattant et je respecte ton sens de l'honneur. Dans d'autres circonstances je t'aurais proposé un poste dans mon organisation, mais la destruction de la tour et des bâtiments touchés, ainsi que les morts qui en découlent vont t'être imputés car j'ai pris mes dispositions pour que mon intervention ne puisse être démontrée. Tu devrais te dépêcher de quitter ce continent. Bonne chance semi-elfe, je doute que l'on se revoit.

Le shaakt se leva, posa 3 yus sur la table et se dirigea vers la sortie.

Sildarim attendit quelques instants et le suivit, n'arrivant pas à croire qu'il était libre. Il cacha sa marque d'esclave, et rabattit son capuchon, se dirigeant d'un pas assuré vers le port.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Dim 13 Avr 2014 23:44 
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L'exil sombre: ACTE I.
I.
Habitation de Maeglin Tinùviel, Khonfas, Ville souterraine.

La pièce est remplie de parchemins et de vieux livres, la plupart écrits par Maeglin lui même lors des derniers 90 ans. En effet, lorsqu'il a été exilé, il est venu s'installer à Khonfas sans aucun but précis, incapable de continuer les recherches d'Huor Aldarion seul, il s'est retranché sur lui même et s'est mis à écrire, encore et encore... Des récits de haine, pour la plupart, d'autres sont des poèmes morbides... Il est assis à son bureau, son coude gauche posé sur celui-ci. Eclairé par une lampe à huile, il écrit comme toujours...

"Voilà maintenant 90 ans que les chiens qui me servent de confrères m'ont exilé. Et voilà maintenant 90 ans que je me repose ici, à écrire, je sors très rarement, je ne sais que faire de ma vie... Mon premier but en quittant les montagnes d'Hidirain était bien sûr de poursuivre les recherches d'Huor, mais elles ont été réduites à néant par les autorités Hiniön, ces idiots ne se rendent pas compte à quelle point elles étaient importantes, à quel point elles auraient pu changer la face du monde... Je suis tout simplement incapable de les continuer, je n'en n'ai pas les compétences, je n'y arriverai jamais seul, il faut que quelqu'un me montre la voie. J'ai prié Phaitos et son frère Thimoros pendant de nombreuses années, pensant qu'ils pourraient m'aider à poursuivre, mais rien ne m'est venu d'eux, le chien d'elfe blanc que je suis ne les intéresse pas je suppose... De temps en temps, un jeune Shaakt du nom de Fenborn vient m'apporter des provisions étant donné que je ne sors jamais, il ne pose jamais de questions et me rend service, je le paie bien, je n'ai pas à me plaindre de lui tout comme il n'a pas à se plaindre de moi.

Je continue à écrire, encore et encore... Pour être honnête, je ne sais plus où j'en suis, je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire de ma vie, je n'arriverai jamais à rien en ce qui concerne la quête d'Huor, je suis désolé maître, tellement désolé, mais j'abandonne, je ne..."


Quelqu'un frappe violemment à la porte de l'habitation de Maeglin, surpris, celui-ci fait déraper sa plume sur la feuille de son journal, il est furieux et tape du poing sur la table tout en s'exclamant :

Qui peut être assez idiot pour venir me déranger à une heure pareille ?!

C'est moi monsieur Tinùviel ! C'est Fenborn ! Je suis vraiment désolé mais c'est extrêmement important, ouvrez moi s'il vous plaît !

Maeglin se lève de sa chaise et envoie celle-ci dans le mur, en cassant un pied... Il se dirige ensuite d'une marche rapide vers la porte d'entrée. Il en déverrouille les quatre serrures et l'ouvre.

Quoi ?

J... Je suis désolé monsieur mais j'ai v..vr.. vraiment très peur ! Quelqu'un que je n'avais encore jamais vu ici est venu me menacer, il... Il m'a donné une amulette qui semble être un outil de magie noire et m'a dit qu'il me tuerai si je ne vous la remettais pas, alors voilà.. Je suis là.

Eh bien qu'attends-tu ? Montre la moi !

Mais monsieur, c'est...

Je t'ai dis de me la montrer Fenborn !

Fenborn sort l'amulette de sa poche, elle représente un crâne, ses yeux semblent être faits avec des pierres précieuses, ou peut-être des gemmes, mais ce qui est sûr c'est qu'une puissante énergie noire en ressort. Maeglin s'empresse d'arracher l'amulette aux mains de Fenborn et lui claque la porte au nez, refermant ensuite tous ses verrous, il jette ensuite un coup d'oeil à l'amulette...

(C'est une... C'est une amulette de Phaitos, elle permet de renforcer le lien entre un nécromancien et son ranimé...)

Maeglin retourne rapidement à son bureau, il se tient debout, juste devant et s'empresse de continuer à écrire.

"Fenborn m'a apporté une amulette de Phaitos, il m'a dit qu'une personne qu'il n'avait jamais vue ici lui avait dit de me la donner, c'est un signe, les recherches d'Huor ne s'arrêtent pas là, je dois retrouver cette personne au plus vite, elle pourra sûrement m'aider. Je vais accomplir votre quête maître, je vous ferai honneur."

Saisissant rapidement un sac où il glisse ce dernier écrit et quelques autres, ainsi que des provisions, Maeglin se dirige rapidement vers sa porte, la déverrouille et sort de chez lui, pressé. L'exil sombre commence.

Les rues de la cité souterraine

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Merci à Itsvara.




Ce jour là j'ai appris une chose, la bonté ne mène à rien, à quoi bon être bon si c'est pour par la suite se faire tuer par quelqu'un qui se dit plus bon que vous ? Aujourd'hui le mal est mon bien, et les ténèbres sont ma lumière...


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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Dim 12 Juin 2016 18:17 
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Glissements de verrous

La main calleuse du serviteur l'entraina dans le grand hall d'entrée aux perspectives trompeuses. Malgré l'apparente régularité des hauts murs du fait de leur texture noire, les lueurs des cristaux mauves révélaient parfois des concavités mystérieuses, où des passages se confondaient avec les ténèbres environnants. On le tira dans l'un d'eux, un couloir assez étroit pour interdire toute rencontre en sens inverse. Des ouvertures en mosaïque offraient un peu de lumière en provenance de salles vastes et luxueuses. La plupart d'entre-elles étaient désertes, aussi, la faible activité de la demeure contribuait à entretenir son insidieux sentiment de vide.

Désorienté, on l'extirpa du boyau dans une salle incertaine et fumante. Une chaleur étouffante régnait et de grands bassins noirs étaient creusés à même la roche. L'un des pruneaux prit soin d'arracher ses loques sans un mot. Anéanti par la fatigue et l'esprit meurtri par son supplice ardent, il se laissa dénuder sans broncher et resta là, l'esprit hagard. Habituellement, sa colère se serait abattu instantanément pour un geste pareil ; mais il n'était plus que l'ombre de lui-même.

Il fut brossé rudement de la tête aux pieds tandis que d'autres le maintenaient constamment de peur qu'il ne glisse au fond du bassin. Ils eurent beaucoup de mal à l'habiller et Junas ne garda aucun souvenir du trajet jusqu'à sa cellule.


Le Doigt de Phaïtos...

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Dernière édition par Junas le Dim 12 Juin 2016 22:12, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Dim 12 Juin 2016 22:11 
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L'ombre de lui-même

Les Favoris étaient une poignée de serviteurs humains autorisés à servir directement la Shaakt et le groupuscule dirigeait le reste des esclaves d'une main de fer. Leur dévotion était sans limite et Junas les soupçonnait de maintenir volontairement les autres à l'écart afin de s'approprier les privilèges de la présence divine. Les Favoris étaient mesquins, ne travaillaient presque pas et déléguaient leurs tâches aux plus soumis. Ainsi, la communauté des invisibles, composée d'une vingtaine d'humains, migrait en fonction des déplacements de la matriarche et lui vouait un véritable culte. Tous ne parlaient que d'elle et s’amputeraient un membre pour un simple mot de sa part.

Le jeune Wield méprisait l'aberration de leur comportement, mais lui aussi mourrait d’envie d’apercevoir la maitresse. Il passa sa main sur l'accoudoir du fauteuil encore chaud, vestige encore récent sa présence... Un parfum féminin embaumait l'atmosphère, des résidus de sa présence flottaient encore dans les airs.

Il n'avait pas le droit d'être seul dans cette pièce et le savait bien. Mais les Favoris... il s'en tamponnait. Du moins, intérieurement. La salle de réception l'intriguait, un lustre immense, plus encore que ceux de son père qui avait pourtant acquis une fortune colossale, déversait une constellation de motifs lumineux sur les murs et les meubles. Une coursive dominait la pièce, sorte de long balcon dont l'accès lui était encore inconnu.

Il massa ses poignets marqués par les fers, puis s'arrêta devant l'imposant rideau au fond de la pièce gardé par deux statues humanoïdes et monstrueuses. Ces choses étaient accroupies et agrippaient le socle de leurs griffes menaçantes. Leurs visages n'avaient rien d'humain, doté d'une gueule sertie de crocs et d'un troisième œil sur leur front. Le jeune homme contourna les effigies avec méfiance et jeta un œil derrière le rideau.

« À ta place, j'éviterais de faire ça. »

Junas sursauta. Un serviteur fripé le toisait d'un air risible, Gredor, l'un des Favoris. Le nouvel arrivant arborait la robe mauve ceinturée de cuir noir, celle que l'on accorde qu'à sa caste. Les mains dans le dos, il s'approcha, intimidant le jeune Wield qui s'éloignait du rideau.

« Que fais-tu ici ? Seul. »

« Veuillez m'excuser, je ne pensais pas à mal. » bredouilla-t-il.

Le vieil homme ricana d'un air malsain ce qui rida davantage son masque flasque.

« Peu importe... Je suis venu te confier une tâche. Demain, au diner, tu seras de service avec nous. Inutile de te réjouir trop vite, c'est exceptionnel, une sorte de tradition vois-tu. Dame Phyrexian accorde se rôle à chaque nouveau serviteur, juste une fois. »

Gregor insistait particulièrement sur le caractère unique de ce changement. Junas émit un sourire gêné, partagé entre l’excitation et l'angoisse que lui provoquait la perspective de rencontre avec la maitresse des lieux. Alors, le Favori se fendit d'un sourire malsain et sortit un minuscule flacon translucide de sa poche.

« Le Doigt de Phaïtos... Tu verseras quelques gouttes dans son verre avant de le servir. » dit-il en ponctuant sa phrase d'un rire cruel.

Junas attrapa la fiole avec effroi. Il connaissait bien ce poison, son défunt père, un ancien homme politique de Tulorim, y fut confronté de nombreuses fois.

« Aucun mot à personne. Inutile de te l'expliquer, hein ? De toute façon personne ne te croirait. »

« O... Oui. »

« Une autre matriarche nous offre la liberté en échange de la vie de notre maîtresse et fournit même le poison. Ce sera un jeu d'enfant, je te laisse t'en charger. »

Le vieux serviteur s'éloigna avec un nouveau rire cruel, proférant une ultime menace de mort pour l'encourager. Junas était paralysé. Les yeux exorbités, il contempla la fiole entre ses doigts.

« La liberté, juste, comme ça ? »

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 Sujet du message: Re: Les habitations de la Cité souterraine
MessagePosté: Ven 9 Sep 2016 17:34 
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Le froid me transit alors que je regarde encore avec une ardente résolution mes poils étalés sur le sol. Ma fierté de nain, alors que je suis à peine devenu adulte, déjà arrachée. Un acte si terrible, mais nécessaire, jamais je ne pourrais retrouver ma face et mon honneur et me tourner à nouveau vers mon clan quand il a perdu deux de ses membres les plus précieux parce que je n'ai pas su être assez fort.
Heptar, Frida. A l'évocation mentale de ces noms je ressens un profond vague à l'âme. Je ne m'abandonne pas à la tristesse, bien que le sel d'une larme élance toutes les coupures sur ma joue. Ce n'est pas la chose à faire en ce moment.

Des bottes ferrées résonnent contre la pierre. Je me relève péniblement à l'approche de l'escorte de ma « propriétaire », de manière à lui offrir dans ma posture toute ma dignité intouchée. Je ne montrerais pas de faiblesse, malgré la mort de deux des miens, malgré mes muscles endoloris par une nuit à même la roche, malgré le sommeil qui m'a été nié, malgré mon estomac qui gronde de nourriture, et surtout malgré mes joues emplies de sang et de poussière.

La grotte dans laquelle je me situe ne doit pas atteindre les six mètres cubes. Il serait sans doute plus à même de parler de cavité. Des murs humides, quelques champignons fluorescent à l'air malsain et un crâne de petite taille placé ostensiblement juste à cotée des barreaux de fer qui en bloquent l'unique sortie, il ne manquerait plus que des rats pour parfaire le tableau, mais au moins ceux-ci constituerait une chance de nourriture.

J'ai fait retourner à la terre la roche qui m'a servie de rasoir, pas la peine de risquer de mourir pour un caillou tranchant, et je ne peux pas encore tenter une sortie. Je ne connais pas du tout la configuration des lieux, et je doute que j'ai de toute façon une chance de m'en sortir ainsi. Les elfes ont connaissance de mon pouvoir, et j'ai tout suite communier avec la pierre de ma grotte. Elle fait partie d'un gros réseau très instable. Il m'est impossible d'en retirer trop de pierre sans provoquer l'effondrement de ce réseau sur moi même.

Je me tiens donc debout sur mes courtes jambes, qui me semblent pour autant peser plus lourd que la plus haute des montagnes et me prépare à affronter le regard de ces meurtriers. Ils sont cinq à arriver à la hauteur de ma grotte, dont la femelle qui a tué mon frère et ma cousine. Quatre d'entre eux lance un regard étonné à mon être imberbe mais la dernière arbore un sourire des plus amusé.

« Ainsi, c'est de cette façon que tu compte montrer ta rébellion, petit mage ? En te coupant la barbe ? Je n'ai encore jamais entendu parler d'un nain qui s'en soit volontairement séparé. Tu m'as privé du plaisir de te l'arracher, et pour ça tu devrais payer, mais tu as attisé ma curiosité. Tu es de loin la meilleure proie qu'il m'ait été donné d'enlever ces derniers temps. »

Son accent elfique est à peine perceptible dans son maniement de la langue Torkin.

Les quatre hommes sont vêtu de pourpoints élégants, d'un pourpre très sombre, et portent à la ceinture une matraque de bois. Leurs long cheveux blancs sont tous noués en un catogan, et ils se tiennent tous droit. Leur posture a un quelque chose de craintif, mais ce n'est pas moi qu'ils craignent, c'est cette femelle.

Quand à elle, elle a troqué la tunique que je l'ai vu arborer lorsqu'elle nous a capturé pour une longue robe couleur d'argent, sans manche, imitant parfaitement la teinte de sa chevelure, coupé en un carré plongeant. Une coupe austère et stricte qui dénote avec ses yeux pleins de malice, sa figure de jeune fille, et ses lèvres rouges désormais figés en un sourire mutin. Sa peau grise est dénuée de ride ou de marque. Nul cicatrice, marque, bronzage ou saleté ne vient entacher cette figure. Elle est paré d'une multitude de bijoux tous plus étincelant les uns que les autres. Elle a ce port décontracté des gens habitués à ce que tout soit fait selon leurs désirs sans qu'ils aient à fournir le moindre effort. Elle porte à la ceinture une dague et une chaîne où pend un grimoire.

« Tu ne vas pas parler ? Tu compte rester là à me regarder de cette air assassin ? Sache que tu es la dernière de mes proies que je visite, et que l'un de tes compagnons est mort pour avoir eu ce regard. Je l'ai torturé puis exécuté sans faire couler la moindre goutte de sang, après tout, il ne faudrait pas que je tâche ma robe. »

Je soutiens son regard sondeur, qui attend ma réaction, avec toujours la même résolution dans mes yeux. Cette femme est une dangereuse psychopathe, une raclure à éliminer de la sous-surface de la terre. Trois braves nains et naines lui doivent déjà leur mort. Elle retournera à la poussière, par ma barbe arrachée !

Elle ne semble pas trouver ce qu'elle cherche, et fait un tour sur elle, dans un effet de style, faisant flotter sa robe légère.

« Hmmpf. Tout tes compagnons iront travailler dans mes mines. Quand à toi, tu deviendras un obéissant esclave de maison et tu m'apprendra les arcanes de ta magie. Elle m'amuse fortement ! »

Voir ainsi rabaissé le noble art de ma famille provoque en moi une vague de colère que j'arrive à contenir. Elle se mute rapidement en intense frustration.
Elle se rapproche alors vivement de moi, son visage touchant presque le mien. Ce faisant je peux apercevoir une réaction chez les hommes, attrapant tous rapidement leurs gourdins sans les sortir de leur ceinture, et démontrant une gêne méfiante.

« Adran, Enialis, Ivellios et Quarion sont mes concubins. Ils tiennent à moi comme à la prunelle de leurs yeux. Notamment parce que j'ai pris mes dispositions pour qu'elle leur soit arraché si jamais il m'arrivait quelque chose ou que je me lassais de l'un d'eux. Accomplis un seul tour de passe-passe que je n'aurai pas approuvé, ais un seul geste déplacé, et ils te tabasseront comme le sale chien galeux de nain que tu es. Satisfais tout mes désirs et tu sera récompensé au delà de tes espérances. Est-ce que c'est clair, mon cher ? »

Un parfum spécifique se dégage d'elle. Une odeur piquante et enivrante. Une pensée que je ne devrais pas avoir me traverse l'esprit lorsqu'elle me parle de récompense. Je me rends compte qu'elle est belle. Je plonge mon regard dans le sien et je sens une tension entre nous qui se métamorphose. Mon cœur s'accélère. Vient alors le picotement sur mes joues lorsque le sang affluant plus vite se remet à couler de mes blessures.

Je cligne rapidement des yeux, la diversion fait son effet, et je tais immédiatement le sourire qui naissait sur mon visage, pour le remplacer par un rictus semi amusé, semi dégoûté.

Cette sorcière ne les tient pas qu'avec des menaces, et cela rend les siennes plus effrayantes encore. Son pouvoir de séduction à failli me tenir moi aussi. Moi un torkin, trouver une shaakt magnifique ? Par les enfers, il ne devrait même pas exister de magie assez puissante pour produire un tel effet. Et pourtant, au fur et à mesure que les défenses de mon esprit se rallie et isole puis extermine l'illusion qui y avait pris place, je me rends de plus en plus compte du sort qu'elle a employée contre moi, et que ces quatre elfe, imprégnés de cet enchantement depuis longtemps, j'imagine, doivent être totalement soumis à sa volonté.

Je détourne le regard un instant pour rompre totalement cette tentative d’envoûtement, puis reviens soutenir son regard et alors je sais qu'elle ne me laissera pas choisir la mort. Quoi qu'il en soit je finirais par la servir ou je souffrirais une éternité de tourments.
Une petite voix en moi me dis de me rebeller. Je sens un écho de ma puissance résonner. Je me vois connecté à cette salle entière et plus avant, dans le tunnel. Je pourrais puiser dans cet écho et faire s'écrouler ce réseau entier de galerie, mourir dans un instant de gloire et emporter avec moi ces connards. Je sens la terre dans mon sang qui se déploie.

Alors mon esprit s'échappe de mon enveloppe et vient englober les éléments qui m'entourent. Oui, je sens le pou...

( POURRITURE !!! )

Mon cri mental stoppe immédiatement ma magie. Je suis dans la sphère de cette salope. La pierre est corrompue, les champignons ne sont que décomposition, même les minéraux de ce crâne sont teintés de magie noire. J'ai la sensation que du poison coule dans mes veines à ressentir ainsi une telle horreur.

Et pire que tout, elle ne s'est même pas rendue compte de mon pouvoir. Ou si elle s'en est rendue compte, elle n'en a rien eu à faire. Je suis complètement dominé, pris de court. Elle avait une longueur d'avance. Si nous somme ici dans le domaine de la pierre, mon domaine, l'obscurité est aussi une constante dans ces souterrains. Si je lance une attaque elle n'a qu'a se défendre et je serais à la merci de ses compagnons. Et c'est encore pire si je lance une attaque suicide.
J'ai dans la bouche le goût amer d'une défaite qui ne m'a laissé un espoir que pour mieux me le briser.
Cela par contre n'a pas échappé au regard inquisiteur de la sorcière.

« Soit, le choix ne m'est pas laissé. Je vous servirais puisque c'est la seule façon que j'ai de survivre. »

Son visage dépasse le mien, et elle murmure à mon oreille « Sage petit jouet ! » avant de la mordre à pleine dent. La surprise du coup, alliée à mon état général de faiblesse, fait que je laisse échapper un cri de douleur et porte la main à mon oreille, trahissant ainsi le contrôle total que j'avais sur mon corps jusque là.

« Tu es désormais le servant de Dame Méliamne. Déshonore mon nom et tu prieras la mort de venir te chercher. »

Elle se détourne et repart de là où elle est venu. Visiblement satisfaite.
Quand à moi ma frustration est des plus complète. Je sers mes poings si fort dans un effort pour la canaliser que j'ai l'impression que je vais réussir à me les briser seul. J'ai besoin de crier, d'hurler à la mort et de raser ce monde souterrain jusqu'à la dernière pierre, mais le faire serait donner satisfaction à cette pute !

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