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 Sujet du message: Les terres autour de Dehant
MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 14:12 
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Les terres autour de Dehant


Vous trouverez aux alentours immédiats de Dehant de grands espaces de terres cultivés et des plaines fertiles.

Vers l'est, les terres se sèchent au fur et à mesure que vous approchez du désert.

La grande forêt du nord, elle, est une terre sauvage, refuge de nombreux prédateurs (en particulier les loups qui y prolifèrent) mais aussi d'un gibier abondant.
Vous pourrez y trouver aussi certains villages plus ou moins égarés comme par exemple celui de Jarvron où une communauté de Liykors a élu domicile.

Encore plus au nord, les montagnes deviennent peu à peu de plus en plus hautes, rocailleuses et stériles en s’élevant jusqu'à des pics couverts de neiges éternelles...

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 14:13 
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Sur le chemin qui menait à la sortie du village je rencontrais monsieur Tori qui avait l'air de chercher quelque chose. Trop pressé d'aller à la pèche et trop encombré pour aider qui que ce soit de toute façon je passais mon chemin, faignant de ne pas l'avoir vu pour ne pas être retardé.

(Je le reverrais en rentrant.)

Mais malheureusement pour moi cela ne convenait pas à monsieur Tori qui m'appela trop fort pour que je puisse feindre de ne pas avoir entendu. Je me retournais lentement vers lui.

"Tu n'aurais pas vu Gratgratt dis-moi ?"

"Non, monsieur Tori, je ne l'ais vu que ce matin."

"Mais tu va arrêter avec tes "monsieur" !? Bon, si jamais tu le vois renvoie-le chez lui, ses maîtres le cherchent et ils n'aiment pas qu'il aille trop loin dehors."

"Sans problème." répondis-je tout en repartant vers les portes du village.

(Il rentrera certainement ce soir, la faim attire toujours les animaux vers leurs nourrisseurs.)

Cette affirmation mettait un terme dans ma tête au problème de Gratgratt et me permettait de porter toute mon attention au chemin qui me restait à parcourir jusqu'au lac. Traverser les portes était une formalité, les gardes me connaissaient aussi bien qu'Alron vu que nous passions la plupart de notre temps devant les portes lorsqu'il travaillait. En passant je vis qu'un groupe d'humains se dirigeait vers le village. Presque automatiquement mon village pris une place plus importante que mon passe-temps et je rentrais à l'intérieur pour chuchoter à un garde :

"Il y a des humains qui arrivent."

Le garde regarda par la porte, acquiesça d'un hochement de tête et partit chercher quelques autres gardes.

(Autant partir pêcher au lieu de rester là.)

L'idée de rester ici n'était guère tentante pour qui que ce soit : les humains allaient devoir se plier aux multitudes de précautions que nous prenons lorsque des étrangers passent chez nous et la plupart du temps ils y sont très réticent.

(Je ne vois pas vraiment pourquoi d'ailleurs, si quelqu'un n'a rien à cacher il n'y a aucun problème que l'on découvre quelque chose de suspect.)

Je jetais un rapide coup d'œil qui me fit reprendre ma première affirmation : les humains étaient déjà en train d'ouvrir leurs sacs et d'enlever leurs vêtements pour la fouille et ils n'avaient même pas l'air gêné par ces méthodes.

(Peut-être des habitués.)

En arrivant devant le lac de Jarvron, que seuls les habitants de Jarvron appelaient comme ça d'ailleurs, toutes mes pensées revinrent à la pêche. Je m'asseyais au même endroit où mon grand-père s'asseyait, un gros rocher dont l'extrémité surplombait légèrement le lac, et tenta de placer la ficelle sur la canne. Le travail était compliqué et mes souvenirs de pêche se limitaient principalement aux jeux que je faisais à coté et non pas à la façon dont papy mettait son équipement en place.

(Ou alors il faut placer la ficelle par le coté d'abord… non.)

Mes essaies prirent du temps, presque une demi-heure je dirais, avant que je ne commence à lancer ma ligne. La canne de grand-père était une assez vieille canne et son système était relativement simple : le bout et la base de la canne possédaient chacun un trou, on faisait passer le fil par le bout puis par la base et on faisait un nœud pour que le fil ne s'en aille pas avec le poisson. Un petit bout de bois est placé sur la canne elle-même et il sert à enrouler la ligne dessus pour la raccourcir petit à petit quand un poisson est au bout.

(((Si l'explication ne donne pas vraiment une bonne idée de la canne, j'en ai fait un dessin sur ma fiche de personnage :
http://www.yuimen.net/univers/kaz-iri-orpa-guerisseur-lvl1-t912.html#p25150)))


. Je me suis bien assis et me suis rappelé que ce sport demandait une patience à toute épreuve.

(Si j'ai de la patience avec les animaux, j'en aurais certainement avec les poissons.)

D'une façon assez surprenante en faite j'ais attendu longtemps assis sur mon rocher, les pieds touchant à peine l'eau et le flotteur au bout de la ligne ondulant selon les vents sans qu'un seul poisson ne vienne mordre à l'hameçon. Les minutes me semblaient des heures, un peu lorsqu'on fait un travail qu'on n'aime pas faire sauf que là j'aimais ça. Même dix minutes à rester assis sur mon rocher me semblait une heure de calme et de paix absolus, c'était une sorte de façon de s'amuser mais sans que le temps passe à une vitesse folle. Le bois autour de moi lançait ses bruits usuels sans que cela ne me déplaise ou ne me perturbe, les oiseaux et les animaux chassaient où chantaient, récoltaient des baies, le vent faisait craquer les branches les plus frêles des arbres et un pic vert creusait de son puissant bec l'écorce d'un chêne non loin. Toutes mes pensées étaient oblitérées par ce petit flotteur qui, à un moment ou à un autre, allait disparaître dans les eaux du lacs pour me signaler qu'un poisson avant enfin trouver l'appât à son goût.

Ce ne fus qu'au bout d'une bonne heure d'attente que je me rendis compte que je n'avais pas mis d'appât au bout de ma ligne.

(Grands dieux ! Mais quel idiot je fais !)

Aussitôt je ressortais cette dernière de l'eau et entrepris de trouver un appât satisfaisant. Dans le petit panier que m'avait donné mon père se trouvait quelques petits amas de plumes et de bois : c'était ce qu'utilisaient les pécheurs comme substitue s'ils n'avaient pas de ver sous la main. Mais comme je préférais commencer un peu plus "naturellement" je me mis en quête de quelques asticots. Il suffisait de gratter un peu le sol pour en voir apparaître mais comme je voulais une réserve assez importante je me mis à gratter assez profondément.

(Les gens vont confondre ça avec un trou de Gratgratt je parie.)

Enfin, les appâts trouvés, rangé et le premier d'entre eux pendouillant au bout de ma ligne, je me remis à pêcher. Pourtant je me disais que c'était dommage que je m'en sois rendu compte aussi tôt car maintenant les poissons allaient mordre et ma tranquillité allait s'envoler rapidement.

Mais ce passe-temps qui était si cher à mon grand-père recelait bien des surprises pour moi et les deux facettes de la pêche s'ouvrirent à mes yeux cette journée. L'arrivée d'un poisson qui s'accroche à l'hameçon était bel et bien l'arrêt du temps calme mais il annonçait aussi l'arrivée de l'excitation, le bonheur que l'on ressent lorsqu'un animal viens de se prendre au piège qu'on lui a tendu. Lorsque mon flotteur disparu de mon champs de vision et que ma ligne commençait à se tendre et à plier légèrement ma canne, l'excitation s'empara d'un coup de mon être. Je tirais sur le fil pour ramener le poisson à la surface et ensuite, comme je l'avais plus ou moins compris en voyant d'autres pêcheurs faire, je laissais le poisson repartir mais je raccourcissais la longueur de la ligne en même temps en enroulant la ligne autour du bout de bois perpendiculaire à la canne.
Je dus refaire la manœuvre trois fois avant que le poisson ne sorte de l'eau en gesticulant et en envoyant des gouttelettes un peu partout. Le bougre d'animal aquatique était plutôt gros à mon goût, je lui donnais facilement plus de vingt centimètres de longueur et sa largeur était normale en égard à sa taille.

"Mon premier poisson…"

Je regardais la pauvre bête avec admiration et je ne remarquais pas qu'elle étouffait lentement au contact de l'air. Lorsque, enfin, les petits mouvements du poisson avaient cessés je considérais la lente agonie de ma victime. Ce fus une mort assez répugnante je dois dire, même pour un poisson, et je comprenais maintenant la nécessité de tuer le poisson une fois à terre.

(Moi qui croyais que c'était juste pour l'empêcher de gesticulé jusqu'à l'eau.)

Sachant maintenant ce qu'il fallait faire lorsque le fruit de ma pêche se trouvait sur le plancher des vaches, je repris ma position sur mon rocher et délia lentement la ligne du bout de bois ou elle était enroulée. Je l'ais lancé dans l'eau après avoir remis un autre appât gluant au bout de l'hameçon et j'attendis, une nouvelle fois submergé par le calme intense qui viens avec l'attente de la prochaine victime.

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Moi qui mord, moi qui guérit
Toi qui meurt, toi qui te rétabli
Eux qui tuent, eux qui sauvent
Mais lui, il ne peut rien faire


Kaz Iri Orpa, Liykor Bratien Guérisseur de niveau 1. Se la coule douce dans son village de Jarvron

Le porc... est un loup pour le porc.


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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 14:13 
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Je suis resté un temps incommensurablement long devant le petit lac. Les poissons qui on suivis le premier dans ma petite réserve étaient plus petits mais me semblaient quand même comestibles. En regardant le soleil décliné à travers les feuilles des arbres je me suis dit que c'était l'heure de rentrer. Je me mis à ranger toutes mes affaires et les quelques asticots qui me restaient retrouvèrent leur foyer de terre. En rebouchant le trou je me suis souvenu que monsieur Tori m'avait demandé de ramener Gratgratt chez ses propriétaires si je le trouvais.

(Il a sûrement du venir dans le bois pour creuser des trous, je vais voir si je ne peux pas le trouver avant de rentrer.)

Tout en cherchant parmi des arbres plus vieux que mes parents si un loup n'avait pas gratté aux alentours, j'étais encore fasciné par cette pêche de plusieurs heures. Pas un seul moment n'avait été ennuyeux, l'attente faisait place à l'excitation qui s'éclipsait pour que l'attente revienne et ainsi de suite sans que cela ne devienne fastidieux ou monotone.

(C'est vraiment merveilleux de pêcher, il faudra absolument que je remercie papa, et papy aussi pour m'avoir initié.)

C'est peut-être parce que mon esprit était encore occupé par la pêche et que mes sens s'occupait de repérer Gratgratt que je n'ais pas entendu l'homme se glisser derrière moi. Il s'approcha doucement et au moment où mes narines sentirent son odeur qui jurait avec celles de la forêt il me donna un violent coup sur l'arrière du crâne. Je tombais par terre la tête en avant avec pour seule berceuse quelques mots lancés par mon agresseur :

"Il fera l'affaire."

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Kaz Iri Orpa, Liykor Bratien Guérisseur de niveau 1. Se la coule douce dans son village de Jarvron

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 14:14 
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Lorsque mes yeux se sont réouverts, il faisait nuit. Les criquets jouaient leurs musiques sous la lumière de la lune et les arbres du bois lançaient leurs ombres par terre sous l'effet du même astre.
La beauté de la scène ne m'échapperait certainement pas si je ne m'étais pas réveiller bâillonné avec les mains attachées dans le dos. Je tentais immédiatement de me libéré en tortillant mes poignets mais je m'arrêta net en voyant trois ombres autour de moi. L'une d'elle était énorme et les deux autres devaient faire la taille d'un homme. Pris de panique je fus paralysé par l'idée que mes kidnappeurs ne veillent me renvoyer dans les pommes si je faisais trop de bruit. Cette précaution semblait marcher car aucun des trois hommes ne vinrent vers moi, car il s'agissait bien d'Humains.
Mes yeux s'étaient habitués au noir et je pus distinguer les alentours : j'étais dans une sorte de caverne peu profonde, comme un trou vertical dans la terre, et le bois s'étendait à l'entrée. Comme je savais qu'une telle grotte ne pouvait pas se trouver dans le bois lui-même j'en déduisis qu'ils m'avaient emmené aux abords de la montagne.
En regardant plus précisément les trois Humains je vis qu'ils étaient très différents les uns des autres :

Le plus grand était une véritable force de la nature, un géant musculeux mais qui avait pourtant une tête aux proportions plus normale, ce qui jurait avec le reste de son corps. Il était assis près de moi et regardait dehors, il me semblait qu'il était chauve. Il y avait aussi un vieil homme dont les rides creusées sur son visage et la longueur de ses cheveux en disaient long sur son âge, lui aussi regardait dehors et il s'était assis sur un rocher. Le dernier du trio semblait assez jeune et ses cheveux courts étaient en bataille sur son crâne. Il serrait et desserrait le poing en se tenant devant la sortie de la grotte, accoudé à l'une des parois.
Si ce n'est pour ces caractéristiques, ils me tournaient tous le dos, ils étaient tous habillé avec une robe noire qui ne laissait paraître que la tête, ils ne bougeaient pas d'un pouce et ils avaient tous les cheveux rouges clair.

(Qu'est-ce qu'ils me veulent ? Qu'est-ce qu'ils font ici ? C'étaient eux les Humains qui ont si facilement respectés nos précautions à l'entrée du village ? Non, j'aurais repéré le géant. Mais alors quoi, ce sont des bandits ? Ils veulent une rançon ?)

Soudain le plus jeune se mis à parler, sa voix ressemblait à un écho sortant d'une tombe.

"Qu'est-ce qu'on fait ? On ne peut pas rester ici indéfiniment et si on va pas la chercher, elle risque de mourir."

Le plus vieux répondit sans se tourner vers son interlocuteur. Sa voix était la réplique exacte de celle de ce dernier en plus chevrotante.

"Ne t'en fais pas. Elle ne connaît pas ces bois ni ses habitants, elle n'a pas d'autre choix que de revenir vers nous et il y a trop de risque si nous partons la chercher. Au pire, on peut espérer que la faim l'oblige à revenir."

Puis le géant émis un soupir et se mis à regarder le sol tout en marmonnant avec la même voix que les deux autres mais légèrement plus grave :

"La pauvre, elle ne devrait pas subir ça."

Puis il se tourna vers moi.

"Et lui non plus."

Sa vu me terrifia, il avait les yeux rouges sangs et sa peau n'était pas beige, comme celle de la plupart des Humains, mais blanche, comme un drap propre. En me regardant il avait remarqué que j'étais réveillé, d'autant plus que mes yeux grands ouverts de frayeurs ne laissaient pas vraiment d'ambiguïté. Lentement il se leva et alla chuchoter quelque chose à ses deux compagnons.

(Merde ! Ils vont m'assommer encore une fois. J'aurais du rester tranquille !)

Le vieillard chuchota doucement :

"Très bien, voyons si cela marche avec lui."

Le géant se leva de toute sa hauteur et se dirigea vers moi. Le bon sens me criait de tenté par tous les moyens de me sortir de là mais la peur envahissait chacun de mes muscles et je ne pus rien faire alors que les énormes bottes de l'Humain se rapprochaient de moi. Arrivé à quelques centimètres de mon visage, elles s'arrêtèrent et l'homme s'agenouilla, son corps devenant un véritable mur entre moi et le reste de la grotte. Puis il me mit debout avec ses énormes mains.

"Ecoute-moi bien, Liykor, je vais te détacher et t'enlever le bâillon. Tu dois me promettre de rester tranquille, de ne pas crier et de ne pas tenter de t'enfuir. Si tu fais l'un ou l'autre nous serons obligés de t'assommer de nouveau, tu as compris ?"

La langue des humains était facile à apprendre lorsqu'on vivait dans un village où le commerce avec eux était fréquent. J'avais très bien compris ce qu'il me disait et je fis un petit mouvement de la tête pour le lui confirmer, mes yeux toujours grands ouverts de frayeur.

"Très bien. N'ais pas peur nous ne te voulons aucun mal."

Puis il délia les cordes qui serraient mes poignets et me laissa enlever le bâillon moi-même une fois libéré. Je ne préférais pas bouger d'un pouce tant que le géant se trouvait à proximité et apparemment le vieillard l'avait compris car il demanda :

"Trois, laisse-le respirer, tu dois lui faire peur je pense."

Répondant à l'appellation "Trois" le géant recula un peu et je vis que le vieil homme était tourné vers moi. Ses yeux et sa peau étaient identiques à ceux de son compagnon et je pouvais facilement deviner que le troisième accoudé à l'entrée devait avoir les même caractéristiques.

"Comment t'appelle-tu jeune Liykor ?"

toujours terrifié par ce trio à la voix quasi-identique, je mis un certain temps à formuler ma réponse :

"Kaz. Kaz Iri Orpa."

"Très bien, bonjour Kaz. Nous n'avons malheureusement pas de vrais nom à t'offrir, tu nous excuseras."

"Euh… d'accord."

Je n'étais absolument pas sûr de ce que je devais faire, mes pensées étaient en ce moment un méli-mélo d'idée sur ce que je devais faire et ce qui allait se passer. Mes yeux étaient restés fixés sur le visage du vieil Humain et il me rendait mon regard avec un léger sourire compatissant.

"Ne t'en fais pas, nous ne sommes ni des brigands ni des tueurs. Nous avons juste besoin de toi pour quelque chose et après nous te renverrons chez toi."

(Mais qu'est-ce que vous me voulez à la fin ! Je n'ais rien d'intéressant et mon père n'est pas le riche mécène du coin. Qu'est-ce que j'ais fait ?)

Sans avoir formuler mes questions à haute voix, le vieillard – qui me semblait être le chef du groupe – me répondit :

"Tu sauras bien assez tôt à quoi tu va être utile, Kaz. Reste calme et attend sagement s'il te plait."

(A quoi servent les politesses si je suis prisonnier de toute façon ?)

En regardant au dehors de la grotte je vis que la lune était déjà bien haute et qu'il n'y avait pas la moindre lumière venant de quelques villages alentours.

(Papa et maman doivent mourir d'inquiétude. Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis ici.)

Jugeant bon de connaître ce détail, je formulais ma question à haute voix au vieillard.

"Cela fait plus de deux heures que le soleil à laissé place à sa sœur, bientôt trois je dirais."

(Bon, au moins c'est pas comme si ça faisait plusieurs jours, c'est déjà ça.)

Le vieil homme se remis à regarder dehors, impassible par rapport à son voisin qui semblait de plus en plus excité. Le silence devenait oppressant au fur et à mesure que l'attente se prolongeait. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, je me suis rapproché de la sortie de la grotte. Automatiquement le jeune homme se retourna et m'agrippas l'épaule de telle sorte que je ne pouvais plus bouger.

"Retourne au fond de la grotte." m'ordonna-t-il.

"Deux, laisse-le tranquille. Du moment qu'il ne s'enfuit pas nous n'avons aucune raison de le molester."

Sous l'ordre de son chef, "Deux" me relâcha et repris sa position à l'entrée. Cette rapide altercation m'avait donné l'occasion de confirmer mon hypothèse : ils avaient tous la peau blanche et les yeux rouge sang.

(Par les Dieux, ce sont des monstres ? Ou alors c'est une espèce d'Humain que je ne connaissais pas.)

Lentement ma peur totale fis place à une curiosité croissante envers mes kidnappeurs : Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Pourquoi se sont-ils retrouvé ici ? Comment ? La question qui était la plus importante je crois concernait leur ressemblance entre eux. Je suis resté un moment debout derrière "Deux" et à coté de "Trois" puis je me suis mis à parlé :

"Un ?"

Le vieillard se retourna vers moi et émis un petit rire.

"Belle conclusion jeune Liykor, mais ce n'est malheureusement pas la bonne. Tu voudrais savoir quelque chose ?"

"Eh bien…"

(Ils vont peut-être s'énerver si je pose des questions.)

"Tu peux parler librement, j'essayerais de répondre à toutes tes questions."

(C'est à ce demander si je suis vraiment prisonnier ou pas.)

"J'aurais voulu savoir, pourquoi vous vous appeler par des chiffres ? Et si vous n'êtes pas "Un" alors vous êtes qui ?"

L'Humain me regarda avec un regard plat, indescriptible. Puis il me répondit :

"Pour t'expliquer il faudrait que je te raconte toute notre histoire."

"Quoi ?!" s'exclama Deux.

"Je ne lui dirais que l'essentiel, Deux, ne t'en fais pas."

Le jeune homme fulminait de répondre mais retenu sa colère entre ses mâchoires serrées. J'eu soudainement peur de représailles si je devais savoir un peu trop sur ces gens, mais encore une fois le vieil homme répondit à mes craintes sans que je les formule.

"Tu n'as rien à craindre, nous n'avons jamais tué personne et nous ne le ferons pas même si tu devais connaître nos forces et nos faiblesses par cœur. Maintenant assied-toi et écoute."

Je m'exécutais alors que Deux marmonnais dans le vide :

"Ta naïveté nous perdra, Quatre."

Ignorant la phrase, le vieillard commença son histoire :

"Comme tu viens de l'entendre je m'appelle Quatre, ou du moins c'est comme cela que je m'appelle maintenant. Nos anciens noms ont été effacés de notre mémoire il y'a de cela presque un an par un magicien, ou plutôt il faudrait l'appeler un sorcier. Il habite dans une sorte de manoir aux alentours de Tulorim et il faisait des recherches sur ce que nous appelons les fidsangs. Sait-tu ce qu'est un fidsang, Kaz ?"

(Des humains suceurs de sang. Mais c'est une légende, une créature de compte pour enfant.)

"Euh… ce sont des êtres imaginaires je crois bien. Des hommes maudits qui doivent se nourrir de sang pour survivre."

"Exact. Vois-tu ce magicien avais une fascination pour ces créatures, il était un peu fou il faut dire…"

"Complètement ouais !" corrigea Deux.

"Bref, il en était tellement fasciné qu'il s'est mis dans l'idée d'en créer lui-même. Il possédait une puissante magie, une grande bibliothèque, une certaine connaissance dans l'alchimie et quatre esclaves qu'il avait achetés. A force de plusieurs mois de tests il a enfin réussi à créer une méthode pour faire un fidsang. Les quatre esclaves furent plongé dans un sommeil profond et à leur réveille ils avaient tous la peau blanche, les yeux et les cheveux rouges et une faim inhumaine qui leur rongeait les entrailles."

Au fil de l'histoire je compris avec horreur ce que me racontait cet Humain. Un par un je dévisageais les trois êtres qui m'entouraient, comprenant pleinement la raison de ma capture.

(Ils veulent boire mon sang !)

Devant cette affreuse révélation je me mis debout d'un bond mais avant même que je ne fasse le moindre pas pour m'enfuir la gigantesque main de Trois s'était déjà mise entre moi et la sortie de la grotte. Je le regardais, cherchant instinctivement à vérifier l'horrible vérité en étudiant sa dentition. Ce ne fus pas très compliqué car il se mit à parler :

"Nous nous sommes déjà nourris, Kaz, tu n'as pas à avoir peur."

(Déjà nourris ? Mais sur qui ? Sur moi ?)

"Mais si vous avez déjà été nourris alors pourquoi vous me garder avec vous ?"

(Pour plus tard ?)

"Pour une raison bien simple, me répondit Quatre, comme je te l'ais raconté, nous étions quatre esclaves dans le manoir du sorcier, il nous avait achetés chacun parce que nous représentions une période dans la croissance des hommes. Je suis vieux, tu l'as remarqué, et on me considère comme sage. Trois est un adulte, fort et robuste. Deux est un jeune adolescent fougueux et irraisonnable. Nous avons tous les trois… "récupéré" suffisamment de ton sang pour pouvoir tenir avant de devoir recommencer à nous nourrir, mais il manque Un."

"Une." corrigea Trois.

(Il y'a une femme avec eux ? Quel fou oserait infliger une telle sentence à une femme ?)

Puis mon cerveau se mis à fonctionner et à remettre en ordre tout ce que je venais d'entendre. Petit à petit je compris qu'ils m'avaient déjà mordu et qu'ils attendaient le retour du dernier membre de leur groupe. En cherchant sur mon corps j'ais trouvé les marques que m'avaient laissées les suceurs de sang : six petites traces qui commençaient à cicatriser, deux sur mon bras gauche et quatre sur mon bras droit. La position des marques montrait clairement qu'elles allaient par paires, séparé deux par deux par la largeur d'une mâchoire.

(Mais pourtant, je devrais me sentir plus faible s'ils m'ont pris du sang. Je ne me sens pas vraiment en forme mais je ne suis pas près de tomber dans les pommes non plus.)

Continuant à cogiter sur la situation je découvris une autre vérité effrayante. Je ne pouvais pas accepter qu'une telle chose soit possible mais je voulais avoir confirmation que je me trompais.

"Excusé-moi, mais si vous représenter chacun un âge différent, alors "Un" représente quel âge ?"

Le silence qui suivit me servait amplement de réponse, mais mon esprit sain ne pouvais accepter quelque chose d'aussi monstrueux tant que la réponse ne m'avait pas été donnée, claire et nette.
Ce fus Deux qui me répondit :

"Une… est une petite fille de dix ans… Elle…"

"La voilà !"

Interrompu par Quatre, Deux ne fis plus un seul mouvement alors que la petite fille, Une, approchait de la grotte. Elle ressemblait à ses confrères avec ses longs cheveux rouges qui tombaient sur son visage et sa peau blanche comme un nuage. Sur elle, par contre, la couleur semblait harmonieuse, comme si c'était sa couleur de peau naturelle. Elle entra à l'intérieur sans dire un mot, sa tête baissé comme s'il elle venait d'être battue, et sa robe noire, trop grande, traînait par terre derrière elle.

(Dieux ! Ce sorcier aurait infligé la même malédiction à cette fille ? C'est ignoble !)

"Tu as compris j'imagine, Kaz Iri Orpa. Nous ne t'avons pas encore relâché parce que Une ne s'est pas encore nourrie."

En disant cela Quatre avait déclenché quelque chose chez la petite fille et elle courus se blottir contre le géant Trois pour exploser en larme dans ses bras. La scène, lorsqu'on comprenait ce qu'elle signifiait, était insoutenable.
Nous sommes pourtant restés sans bouger à regarder la jeune Humaine pleurer à grande eau. Sa voix, aussi inhumaine que celle des autres mais plus aigus, renforçait encore plus le sentiment de compassion qui grandissait en moi.
Je me savais d'un naturel gentil mais ce que j'allais faire dépassait mes limites de la gentillesse.

(Je deviens fou.)

Je me suis lentement approché de la fillette en pleure, ni Deux ni Quatre ne m'en ont empêché et seul Trois me regardait d'un air suspicieux alors que je touchais l'épaule de sa protégée.

"Tu… tu peux me mordre si tu veux, ça ne me gène pas."

Elle s'arrêta de pleurer en m'écoutant. Elle se tourna vers moi avec ses petits yeux mouillés et me regardait d'un air effrayé. Mimant mes paroles je levais le bras gauche, celui qui était le moins mordu, et je lui fis un sourire en le tenant dressé devant elle.
Une se dirigea lentement vers mon bras, apparemment résignée à laisser libre cours à sa faim. Ses petites mains attrapèrent sa nourriture mais au lieu de me mordre directement, elle me regarda d'un air triste. Ne sachant pas ce qu'elle voulait, je lui fis un petit mouvement du menton vers mon bras.

"Vas-y, je sais que tu dois le faire."

Mais Trois avait compris ce que demandait l'humaine et il mis son immense main devant mes yeux pour m'empêcher de voir sa protégée me mordre.

(Oh, elle ne voulait pas que je la voie en fait.)

Quelques secondes après elle le fis et je ne pus retenir un léger mouvement de recul qui, heureusement, n'a pas suffit à la faire lâcher. Sentir son sang couler naturellement vers l'extérieur lorsqu'on est blessé n'est déjà pas une sensation douce, mais lorsque quelqu'un suce inlassablement une bonne dose du liquide en dehors de votre corps on a limite envie de vomir.

Lorsque Une avait fini je sentais que mon bras était beaucoup plus faible qu'avant et, lorsque Trois retira sa main, je pus voir que mon membre était plus pâle aussi. La petite fille ne pleurait plus mais elle était apeurée par ce qu'elle venait de faire. Trois la pris dans ses bras et la tourna vers le mur avant de commencer à la bercer doucement. Deux se mis à coté de moi et me dit doucement :

"Merci, elle ne supporte pas la malédiction comme nous et elle fugue souvent en croyant qu'elle peut y échapper. Elle n'aime pas mordre des gens, et encore moins tuer des animaux."

"Tuer des animaux ?"

"Oui, lorsque nous devons nous nourrir et qu'il n'y a pas de grands organismes sanguins à proximité nous sommes obligés de chasser des animaux. Le problème c'est que la plupart d'entre eux n'ont pas assez de sang pour survivre à nous quatre, nous sommes donc obligés de les tuer."

"D'ailleurs nous t'avons trouvé à point nommé, rajouta Quatre, nous avons faillis vider entièrement un vieux loup avant que nous ne te repérions."

(Un vieux loup ? Ca ne peut pas être…)

"Ah ? Et ce vieux loup aurait-il par hasard l'habitude de gratter le sol ?"

"Tu le connaissais ?"

(C'était Gratgratt ! Ils ont failli tuer Gratgratt !)

Encore une fois Quatre compris ce qui se passait dans ma tête et marmonna plusieurs insultes dans le vide.

"Qu'est-ce qu'il y a ?" lui demanda Trois.

"Ce loup n'était pas un loup sauvage, c'était un animal de compagnie des Liykors. Et il devait certainement venir de son village."

Les trois se tournèrent vers moi, leur visage montrant clairement que cette pensée les horrifiaient, et s'excusèrent presque immédiatement, bien qu'ils le firent silencieusement pour ne pas gêner Une qui dormait. Je n'avais pas vraiment le choix que d'accepter leurs excuses car, maintenant que je connaissais leur histoire, je compatissais à leur malheur.

"C'est la première fois que ça nous arrive." affirma Trois

"Le problème c'est que plus on va s'éloigner des régions qu'ont connais, plus ce genre d'accident arrivera, rajouta Deux. Là, on a eu la chance de trouver Kaz avant de tuer le loup mais ça n'arrivera pas tout le temps. Il faut se rendre à l'évidence, on ne peut pas continuer comme ça."

"Enoncé le problème ne sert à rien si tu n'as pas la solution, reprocha Quatre. Or pour l'instant il n'y a pas de solution."

Sans pour autant m'apitoyer sur le sort de ces malheureux je comprenais bien leur détresse. Etre repoussé de tous et susciter l'horreur, même de soi-même, ce devait être une sensation horrible. Plus j'y réfléchissais plus je désirais trouver un moyen de les aider mais à part trouver le sorcier qui les as transformés et l'obliger à leur rendre leurs apparences normales je n'avais aucune idée.

(A moins que…)

J'avais dépassé les limites de la gentillesse pour aider la petite fille, mais là je voulais carrément passer outre le bon sens. Mais pour une raison ou une autre je me disais que je devais le faire. Il ne me fallait que quelques renseignements et je me tourna vers Deux pour les avoirs :

"Vous devez vous nourrir tous les jours ?"

"Non, nous cherchons des personnes à mordre au bout d'une semaine. Nous pouvons tenir deux semaines normalement mais nous ne voulons pas tenter le diable, mieux vaut être prudent."

"Et j'imagine que là ça faisait plus d'une semaine."

"Dix jours à peu près."

"Et si vous attrapez quelqu'un, vous le garder combien de temps ?"

"Ca dépend de la race… mais pourquoi tu me pose ces questions ?"

(Ils ne m'ont pas gardé très longtemps, à peine quelques heures. Ca devrait marcher.)

"Et j'imagine que la même personne peut vous servir chaque semaine ?"

"Oui, mais ça…"

"Non ! N'y pense même pas !"

Tout le monde dans la grotte se tourna vers Quatre, qui venait d'interrompre la discussion. Son regard perçant était dirigé droit vers ma tête et son front était plissé en une expression de mécontentement que ses rides accentuaient.

"Je vois très bien à quoi tu pense, Kaz Iri Orpa, et c'est de la pure folie ! Nous sommes déjà quatre à subir cette malédiction et il n'est pas question que nous intégrions une cinquième âme à notre malheur !"

(C'est incroyable, il peut réellement lire dans mes pensées ? C'est un devin ou un magicien ?.)

"Je ne comprends pas, s'étonna Trois, qu'est-ce qu'il veut faire de si mauvais ?"

"Il veut nous servir de repas permanent, il veut que nous ne mordions plus que lui chaque semaine."

"Hein !?" s'exclama Trois.

"Te rend-tu compte que faire ça détruira définitivement un jour entier de ta vie par semaine ? Et ceux pour le restant de tes jours ?"

"Mais non ! Vous pouvez retrouver le magicien qui vous a transformé et lui demandé de vous redonner votre apparence normale."

"Demander ? Tu pense bien qu'un tel homme ne voudra jamais détruire ce qu'il considère comme son chef d'œuvre."

"Eh bien vous pouvez trouver un moyen de l'obliger, je ne sais pas comment, mais en tout cas ce que je vous propose vous évitera des "accidents" ou même de tomber sur quelqu'un qui vous fera mal."

Quatre ne trouva rien à répondre à cela et Trois restait les yeux grands ouverts devant ma proposition. Il n'y avait que Deux qui la considérait calmement.

"Ca peut marcher, dit-il, mais nous n'avancerons à rien si nous restons cacher ici, il faudra que tu puisses voyager avec nous."

"Je trouverais des prétextes pour voyager, ce ne sera pas très compliqué. Et puis je pourrais trouver des informations à Dehant, il y'a beaucoup de gens de tous les pays là-bas. Un sorcier qui vit dans un manoir près de Tulorim et qui achète des esclaves ça doit se connaître."

"Le sorcier n'est malheureusement plus dans son manoir, les habitants de Tulorim l'ont chassé en apprenant ce qu'il nous avait fait. Non pas parce qu'ils trouvaient ça ignoble mais parce qu'ils ne voulaient pas être mordus. Nous avons profité de leur assaut sur le manoir pour nous enfuir."

"Eh bien ça n'empêche que je trouverais sûrement des informations."

Ils considérèrent la proposition en silence, pesant le pour et le contre. Au bout d'un moment Trois fit une remarque :

"Ton plan peut marcher à un détail près, Kaz : il faudra que tu explique à tout le monde ta disparition pendant un jour entier. Comment compte-tu faire ?"

Mon cerveau fonctionna très vite à ce moment-là.

"Par la pèche ! Ca prend un temps fou la pèche et j'adore ça, ce sera très simple de convaincre tout le monde que je passe des journées entières à la pèche."

Ils se taisaient une nouvelle fois pour réfléchir mais je voulais presser leur jugement.

"Ce que je vous propose est un moyen efficace de vous protéger et de protéger les gens aux alentours. Je vous promet de…"

"Non ! Aucune promesse, s'écria Quatre, si tu commence à promettre de nous aider et que tu remarque que cela n'est plus possible tu te sentiras obligé et tu feras des bêtises ! Ne promet rien Kaz Iri Orpa et j'accepterais ta proposition."

Ainsi je ne promit pas d'honorer mon plan, même si dans ma tête le simple fait de l'avoir proposé et qu'ils l'aient accepté en faisait une promesse. Deux et Trois acquiescèrent à leur tour.

"Il faut que je rentre maintenant, mes parents doivent s'inquiéter et j'aimerais ramener Gratgratt chez lui aussi."

"Gratgratt ?" s'étonna Deux.

"Le vieux loup que vous aviez capturé."

"Nous l'avons relâché après t'avoir attrapé, m'affirma Quatre, il doit être déjà chez lui."

(Bien, ça m'évitera de le chercher dans le noir.)

"Et… mes affaires de pèche ?"

"Ah oui ! S'exclama Deux, désolé mais je les aie laissés là où je t'ais assommé."

"Bon, je vais les chercher alors."

"Merci beaucoup Kaz, lança Trois, tu ne peux pas savoir à quel point tu nous aideras."

Un peu gêné mais compréhensif, je répondit d'un sourire et Deux se mis de coté pour me laisser sortir. Sans plus attendre, je bondis au dehors de la grotte, impatient de revoir mon village et en même temps anxieux de ce que je venais de faire.

(Je me suis mis dans un beau pétrin on dirait.)

_________________
Moi qui mord, moi qui guérit
Toi qui meurt, toi qui te rétabli
Eux qui tuent, eux qui sauvent
Mais lui, il ne peut rien faire


Kaz Iri Orpa, Liykor Bratien Guérisseur de niveau 1. Se la coule douce dans son village de Jarvron

Le porc... est un loup pour le porc.


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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Dim 2 Jan 2011 02:36 
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Anandor marché doucement, avec l’aide de sont bâton, ça cape bougée grâce au peut de vent qu’il y avait. Les yeux fixé sur la route d’un air concentré, même si en réalité il était entrain de pensé. Pensé à tout et n’importe quoi.

*Quand j’arriverais, j’irais voir le célèbre temple de Gaïa. On dit que je suis l’un des enfants de Gaïa.*

Anandor s’arrêta net, regardant le ciel, toujours en pensant :

*L’un des prêtres qui aura en lui l’humilité, qui n’aura sur lui aucune arme et ne combattra que par son cœur et son esprit et non par les armes…*

Anandor repris ça marche en direction de Dahant. Cette fois si en regardant droit devant lui.

*Je ne suis pas prêtre mais voyageur. Même si c’est vrai que la description d’un enfant de Gaïa me correspond tout à fait. Je ne comprends pas se qui font la guerre, et je les aime pas …*

Anandor s’arrêta pour contemplait les portes de la ville de Dahant.

*magnifique*

Anandor entra dedans, tout heureux de revoir enfin de la civilisation, lui qui a vécu plusieurs années dans la forêt. Il franchit le pont qui relié la terre ferme à la ville.

[ SUITE : Les Rues De La Ville ]

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( Cliqué sur la signature pour voir ma fiche de personnage )


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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Dim 8 Avr 2012 18:28 
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Des champs cultivés se profilèrent à l’horizon, lorsque Lilie eut dépassé les derniers arbres de la forêt. Le soleil était sur le point de disparaître et la Shaman craignait que les portes de la ville ne fussent déjà fermées à son arrivée. D’après ses estimations, Dehant ne devait plus se trouver bien loin, mais pour l’heure, aucune ville ne se distinguait au milieu de cette végétation bien rangée, tout au plus entourée par de rares chaumières isolées.

« Enfin on arrive… », avait-elle susurré à l’oreille de Marno pour essayer de le remotiver quelque peu. La courte pause qu’ils avaient effectués dans l’après-midi pour se sustenter lui avait permis de tenir jusqu’au soir, mais elle ressentait des signes de faiblesse chez l’animal qui ne trompaient pas. Sa nuque était raide, ses pas manquaient de coordination et il trébuchait de plus en plus fréquemment.

Décidant alors de privilégier leur sécurité au détriment de la rapidité, Lilie ordonna à la bête de ralentir. Elle savait pertinemment que la moindre chute risquerait de lui être fatale, compte tenu des nombreux ecchymoses étendus qui étaient apparus sous sa peau depuis qu’elle s’était vue écrasée sous le poids incroyable d'un gorille. Elle songea, avec une pointe de nostalgie, au dépaysement que l’animal avait du ressentir en découvrant un territoire qui n’était pas le sien, loin de ses congénères et de sa vie d’avant. Sensible, Lilie n’avait pu s’empêcher de s’identifier à lui et de penser à sa véritable famille, qu’elle ne pouvait qu’imaginer, à défaut de s’en souvenir réellement.

L’Imiftil tout entier était maintenant sa maison et l’elfe verte allait mettre encore un peu de temps avant de l’accepter. Pour l’heure, elle se devait d’aller à sa conquête et plus pragmatiquement, de rejoindre Dehant avant la tombée totale de la nuit, au bout de ce chemin de terre fréquenté.

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Dernière édition par Lilie le Mer 10 Oct 2012 12:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Ven 13 Avr 2012 15:54 
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Alors que tu avances tranquillement sur la route de terre menant à Dehant, tu entends des bruits suspects, des bruits qui ressemblent fort à des voix qui s'élèvent. En regardant autour de toi, tu vois une ferme non loin de l'endroit où tu te trouves d'ou semble provenir les voix. En tendant l'oreille, les propos que tu pourras entendre t'inquièteront.

- "Donne-nous ton argent ou meurs."

- "Vous ne me faites pas peur, bande de rebuts de Thimoros !"

- "Tu as donc choisi la mort, taurion."

- "Je ne quitterai pas cette terre sans me battre, vous pouvez en être certains !"

L'un des tiens semblait en grand danger face à ces rebuts de Thimoros.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Dim 20 Mai 2012 17:23 
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Doucement mais sûrement, monture et cheval s’étaient approchés de la ville. Tous ses sens en éveil, la Shaman essayait déjà de s’acclimater à ce nouvel environnement. L’ocre des champs, le bruit de la ville parvenant à ses oreilles pointues, presque même, la couleur du ciel. Tout était différent de l’image des villes qui s’était forgée dans son esprit sur la base de la seule cité qu’elle avait pour le moment connue : Eniod.

Enthousiaste, elle se raidit néanmoins lorsque le son lointain de la cité se fit recouvrir par une voix puissante et menaçante. La Taurion tourna brusquement la tête en direction de la source du vacarme et supposa que quelque chose d'anormal était en train de se passer derrière la chaumière qui se tenait de l'autre côté des champs. Elle devait aider son prochain. Yuimen n'en attendrait pas moins de son Ermite.

« Marno… Je crois qu’on a encore un petit effort à fournir avant de se reposer. En avant ! »

Se laissant à peine le temps de soupirer, la Shaman fonça droit à travers champs en direction de ce qui devait être un brigand, voire même peut-être plusieurs, bien que de là où elle se trouvait encore, elle n'était pas capable de voir quoi que ce fût de la scène. Son cheval avait néanmoins saisi dans le ton de la voix de sa maîtresse, toute l'urgence de la situation.

Le cœur battant à tout rompre, ce dernier lui avait permis quelques instants d’oublier sa fatigue et sa douleur physique. Elle se savait en sûreté sur sa monture et comptait sur sa haute carrure pour imposer le respect et encourager au pacifisme.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Lun 21 Mai 2012 11:19 
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Marno, même fatigué, te mena à la source des voix. Au fur et à mesure que tu approchais, tu sentais ta natte vibrer étrangement. Une fois sur place, tu découvriras un étrange spectacle. Tu avais entendu deux voix distinctes de loin mais de près, la situation était bien différente.

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Dos au mur de la ferme, tu découvriras un Taurion tatoué équipé d'un arc et d'un carquois très bien fourni.

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Lui faisant face, se trouve deux shaakts, un male et une femelle. Elle était pourvue d'une paire d'épée aux lames violettes, lui portait dans la main gauche une épée luisante d'une aura bleuté et dans la main droite, une sorte de gant avec des griffes.

En te voyant arriver, les shaakts eurent un petit mouvement de recul.

- "Qui te rends si hardi de troubler notre conversation, taurion. Ceci ne te concerne pas !"

A cet instant, tu sus que le shaakt était celui qui voulait voler ton compatriote. Ce dernier lança un regard complice à sa complice. Cette dernière lécha une de ses lames avec gourmandises.

- "Notre récompense sera d'autant plus grande frérot si nous ramenons à notre maître la tête de deux taurions."

- "Hors de question."

Après cette réponse du taurion, ce dernier jeta un rapide coup d'oeil vers toi, jaugeant tes forces et faiblesses.

- "Je ne serais pas contre un peu d'aide !"

- "Regarde-le Toro, suppliant pour de l'aide !"

Les deux elfes noirs se mirent à rire alors que doucement l'elfe vert ramenait ses mains vers son arc.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Mer 6 Juin 2012 11:46 
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Le regard de Lilie se durcit fortement, lorsqu’elle découvrit la tournure de la situation. Se maudissant de n’avoir pas trouvé le temps pendant le trajet de se cultiver plus encore au sujet de ce peuple abject pour en identifier les points faibles, la Shaman tira prestement sur les rennes de Marno une fois qu'ils furent arrivés sur place. Ce dernier se cabra dans un rugissement aussi fort que l’étaient les paroles de la Taurion.

« Menacer l’un de mes frères peut vous coûter la vie. Je ne porte pas les Shaakts dans mon cœur… »

Ce fut la seule réponse qu’ils purent récolter, avant de voir Lilie sortir avec détermination la lame de sa famille et faire apparaître, dans son autre main, des étincelles de magie aux nuances vertes. S’ils n’étaient pas parvenus à intimider Lilie, elle espérait qu’elle, par contre, ferait mouche.

Sans lâcher du regard les deux elfes noirs dont les armes inspiraient beaucoup de méfiance à la Shaman, elle répondit au Taurion qui accueillait son aide avec plaisir.

« Tu as mon entier soutien ainsi que celui de Yuimen lui-même. »

Le temps semblait en suspend, alors que les Shaakts n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de se répandre en palabrements qui les mettaient en danger, bien qu'ils n'eussent pas l’air de s’en rendre compte. Lilie venait de découvrir là le premier point faible de ces êtres : la vanité.

« Cessez ! », ordonna-t-elle sur un ton d’agacement puissant et des plus explicites, tandis qu’elle surplombait toujours la scène sur son cheval. Sa monture se tenait elle aussi prête à réagir au moindre signe offensif. Ses sabots martelaient dangereusement le sol en dégageant de la poussière.

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Dernière édition par Lilie le Ven 12 Oct 2012 13:05, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Jeu 7 Juin 2012 11:43 
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A tes paroles les deux shaakts te regardèrent avant de se mettre de nouveau à rire de bon coeur.

- "J'ai presque envie de pleurer tellement la situation est risible."

Ta tentative de les impressionner par ton arme et ta magie n'avait pas fait mouche. Ton frère avait sorti son arc et sa première flèche de son carquois, il n'avait pas armé mais était prêt à bondir sur la première occasion pour décocher son projectile. Il ne tremblait pas le moins du monde, mais te regarda intensément faisant passer beaucoup de choses dans ce regard. Il te remerciai mais surtout par un petit mouvement de tête il t'enjoignit à descendre de ta monture pour éviter qu'elle ne soit blessée.

- "Deux contre deux, le combat semble beaucoup plus équitable maintenant. Vous êtes toujours prêt à m'attaquer ?"

- "De toute façon, le résultat sera le même, vous allez mourir !"

Tu verras que lentement les deux shaakts vont s'écarter l'un de l'autre.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Jeu 7 Juin 2012 21:39 
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Manifestement, ses mises en garde n’avaient servi qu’à alimenter le fou-rire des deux elfes noirs. La Taurion trouvait ce comportement déplacé et navrant et avait du mal à imaginer comment la situation pouvait évoluer.

Lorsqu’elle lâcha du regard les êtres à la peau noire pour venir rencontrer celui de son frère de race, elle comprit aussitôt que le combat ne pourrait avoir lieu sur sa monture, car elle risquait d’être blessée.

Après ces nouvelles paroles provoquantes, Lilie se sentit bouillir de l'intérieur, même si elle ne perdit pas la face, n'ayant aucun mal à garder sa contenance. Néanmoins confiante face à cette situation, elle descendit alors avec agilité du dos de Marno qui était, lui aussi, en colère, bien que lui ne la dissimulât pas. Il s’éloigna de quelques mètres sur ordre de sa maîtresse, qui venait de claquer des doigts en lui indiquant les champs.

« Marno, laisse-nous ! »

Se saisissant ensuite de son arme et de son bouclier qu’elle avait dû prestement ranger pour descendre de la monture, elle se prépara à l’affrontement imminent, alors que les deux Shaakts semblaient se séparer pour entamer une phase de combat visant probablement à encercler les deux elfes verts. De son côté, elle ne voulait pas lancer les hostilités. Ses principes auxquels elle ne s'autorisait aucune entorse, ne le lui permettaient pas.

Libérant alors le pouvoir qu’elle sentait émaner de son arme tenue fermement, elle se laissa envahir et attendit de voir ce qu’il allait se passer ensuite. Une chose était sûre, à présent, elle était plus forte, alors que personne autour d’elle n’eût été en mesure de comprendre ce qu’elle venait de faire.

Jettant ensuite un regard complice à son frère, elle demanda simplement :

« Prêt ? »

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(((HRP : Activation du pouvoir de l'arme en préparation, qui lance le sort "force de la bête" pour tout le combat, au lvl 4 si j'ai bien compris !)))

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Dernière édition par Lilie le Ven 12 Oct 2012 13:09, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Dim 10 Juin 2012 18:35 
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Activation de force de la bête lvl 4 : For+8 pour la durée du combat

Le taurion à tes côtés te fera un signe de la tête, exprimant ainsi qu'il était prêt au combat, prêt à en découdre avec cette paire de shaakts. Ces derniers se lancèrent alors un regard complice et d'un mouvement de tête surent ce qu'ils allaient faire.

- "Vous savez quoi ? Nous allons nous montrer beau joueur..."

- "... et vous laisser le plaisir de commencer à nous attaquer..."

- "... Ce sera plus drôle de vous voir vous débattre contre..."

- "... notre puissance combinée."

Ils venaient de compléter la phrase de l'autre, tu pourras vite comprendre qu'il y a une très grande complicité entre ces deux-là et qui allait bien au delà de l'amitié. Leur propos sonnait également comme une véritable mise en garde.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Ven 13 Juil 2012 15:44 
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L’esprit presque symbiotique des deux ennemis déclarés inquiétait tout particulièrement Lilie. Elle sentait que leur puissance allait résidait dans cette sorte de fusion mentale et espérait à tout prix pouvoir les séparer le plus possible.

Mais puisqu’ils continuaient de fanfaronner, Lilie sentait de plus en plus qu'elle serait obligée d'agir la première. Elle y avait d'ailleurs été invitée par le Taurion à ses côtés. Cependant, elle décida que l'offensive se ferait à distance et magiquement pour ne pas faire couler le sang et manquer à ses engagements d'Ermite. En un clin d’œil, elle ouvrit ses bras, bien parallèles, comme s'il s'était agi des deux pans de terre sous les pieds des deux individus à la peau noire.

Le sol se mit à frémir, tandis que la Shaman reculait doucement, invitant implicitement le mâle Shaakt à la suivre. Puisque les deux ennemis avaient commencé à s’éloigner l’un de l’autre quelques secondes auparavant, ils allaient peut être continuer sur cette lancée pour les mener à de l'un contre un.

Cependant, pour l’heure, les deux étaient ciblés par la magie de la Shaman. Elle désirait les voir absorbés par la terre, en espérant que ses fluides soient assez rapides pour les prendre au piège et que Yuimen soit avec elle durant toute la durée du combat.

« Gare à où vous mettez les pieds… », murmura-t-elle imperceptiblement.

Elle jubilait déjà, intérieurement, à l’idée de voir, d’une seconde à l’autre, la terre s’écarter sous l’effet de son pouvoir. La nature était de son côté, mais ce qui était plus embêtant était que la mort et le mal était, théoriquement, de celui des Shaakts.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rejet du sol, niveau 10 (Consomme 3PM et 4 init) : Le sol s'ouvre, et emporte [lvl/4] ennemis avant de les recracher. Ils sont sonnés. (mag+1/lvl, maîtrises et esquives-0,5/lvl pour les cibles durant le tour suivant. Si l'action de la cible devait avoir lieu après ce sort dans le tour, cette action est annulée)

_________________


Dernière édition par Lilie le Dim 14 Oct 2012 16:07, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Terres autour de Dehant
MessagePosté: Mar 17 Juil 2012 17:07 
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Jet d'attaque de Lilie sur les shaakts (rejet du sol lvl 10 donc lvl 11) : réussite (-1PV chacun et maîtrises -5,5, esquives -5,5 pour le prochain tour chacun)
Jet d'attaque de Saron (dome de protection lvl7 donc lvl8) : réussite (end+30% pour les alliés dans un rayon de 8mètres), End+8,5 pour Lilie, End+7,5 pour Saron
Jet d'attaque de Tora : attaque annulée, effet du rejet du sol
Jet d'attaque de Toro : attaque annulée, effet du rejet du sol

------------------------------------------------------------------------------

Ton attaque eut l'effet escompté, elle aspira les deux shaakts dans les profondeurs de la terre et les fit ressortir instantanément, complètement sonné. Ne s'occupant pas de toi, ton partenaire de combat n'avait également pas chômé durant ton attaque. Attrapant une flèche dans son carquois, il s'était concentré et l'avait décoché dans les airs afin de créer une sorte de dôme de protection autour de votre duo. Tu pourras sentir une différence si tu t'éloignes trop du centre de ce dôme.

En face, les réactions ne se firent pas attendre. Les deux shaakts se serrèrent les coudes et ne mordirent pas à l'hameçon que tu venais de leur tendre. Ils ne voulaient pas se séparer et au contraire se rapprochèrent l'un de l'autre. Les deux voulurent préparer une attaque mais aucun des deux ne put l'entamer.

- "Toro, pourquoi ne puis-je attaquer ?"

- "Ne t'inquiètes pas Tora, ce n'est que l'effet de la magie de cette demoiselle. Impressionnant, je dois dire. Mais attendons votre prochain mouvement car..."

- "...vous n'avez fait que vous protéger. Comme on dit, vous ne faites que reculer..."

- "...pour mieux sauter."

Aussitôt ils se mirent en position de défense, prêts à encaisser le prochain coup.

------------------------------------------------------------------------------
Situation à la fin de ce tour :
- PV : Lilie (41/41), Saron (41/41), Toro (40/41), Tora (40/41)
- PM : Lilie (13/16), Saron (18/20)
- Force totale de Lilie à 35 jusqu'à la fin du combat
- Endurance totale de Lilie à 58 jusqu'à la fin du combat

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