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 Sujet du message: Les Rues
MessagePosté: Mar 28 Oct 2008 21:27 
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Les Rues


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Cité creusée sous la montagne, Mertar possède de nombreux tunnels. Vous pouvez aussi bien vous retrouver dans un étroit boyau terreux que dans une grande avenue pavée et éclairée par des puits de lumière. Au temps de son apogée, la ville s’étendait dans de nombreuses directions sous les pics enneigés. A présent, plusieurs niveaux se sont complètement dépeuplés et des kilomètres de galeries sont abandonnés et envahis par diverses créatures plus ou moins sympathiques. A Mertar, si vous avez peur du danger ou de vous perdre, ne vous éloignez pas des sentiers battus…

Le plus gros des rues de la ville se situe proche du niveau central et du quartier principal, au dessus duquel s'élève la ville haute, visible, où se trouvent les hautes instances de la grande cité naine.

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Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Ven 3 Avr 2009 09:54 
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<Sortie de la taverne de l'enclume>

Je sors de la taverne et me retrouve dans la rue principale de la cité, éclairée par les nombreux puits de lumière creusés dans la roche. Les pavés sont glissants et usés par le passage quotidien des centaines de Nains qui empruntent cette artère majeure. Préférant le calme et la discrétion des galeries parallèles, je bifurque à l’angle de la Guilde des Charcutiers pour éviter la foule et le brouhaha de la grande rue.

Les centaines de galeries parallèles qui sillonnent la montagne sont moins bien entretenues et surtout bien moins sûres que les allées principales. J’ai toutefois acquis une bonne connaissance de certains secteurs et je retrouve mon chemin la plupart du temps.

Après quelques minutes de marche le long d’un passage escarpé, je retrouve derrière une colonne de granit gris l’entrée d’une des galeries qui contourne la Grand’Place. L’obscurité y est quasi-totale, le puit de lumière devant être bouché par un orque égaré ou bien une gigantesque bouse de dragon. J’attends que mes yeux s’habituent à la pénombre, puis je continue ma route.

Je n’ai pas fait une dizaine de mètres que je me fige. Devant moi se dessinent deux yeux rouges, injectés de sang.

(Un orque ?)

Non, les orques n’ont pas les yeux rouges.

(Ce bon vieux Gurìn qui aurait abusé de l’herbe à pipe du vieux Tobi ?)

Non, il est bien trop peureux pour s’être égaré aussi loin des galeries principales.

(Un Balrog, un démon de l’ancien monde, une créature des enfers venant expier mes péchés ?)

N’écoutant que mon courage, je m’apprête à prendre mes petites jambes à mon gros cou. La galerie est étroite et je peine à faire marche arrière. La créature s’avance vers moi, et j’entends sa respiration saccadée. Petit à petit, je distingue la forme autour des yeux rouges, puis un couinement sec… C’est un rat. Un gros rat noir qui me dévisage en frottant ses pattes avant.

D’un geste vif et habile, je lance mon lourd marteau en étain sur la bête qui n’a pas le temps de réagir.

(Par ma barbe, mes réflexes sont aussi vifs que ceux d’un elfe !)

J’enjambe le cadavre du monstre vaincu tout en ayant du mal à cacher ma fierté après ce combat acharné. Je continue ma route le long du boyau qui se fait de plus en plus étroit par endroits. Après quelques minutes, je débouche enfin sur une galerie plus grande et reconnais, face à moi, les grandes colonnes taillées à même la roche qui marquent l’entrée de la bibliothèque.

La bibliothèque ! Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? C’est pourtant le recoin des sages et des magiciens, le recueil du savoir de tout notre peuple. J’y trouverais certainement des informations pour préparer mon périple.

C’est d’un pas dynamique que je me dirige vers l’édifice.
< La Bibliothèque >

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Ven 1 Mai 2009 18:43 
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< La Bibliothèque>

L’heure se fait tardive, et les rues se vident peu à peu. Je me faufile entre les gens attroupés sur la place de la bibliothèque où des troubadours font sonner leurs cors nains dans une cacophonie générale.

Le bazar magique se trouve derrière la Grand’ Place, dissimulé dans une allée sombre. Un vrai coupe-gorge diront certains… Je n’ai pas l’habitude de m’y rendre, mais recueillir des informations auprès d’un vieux sage sera toujours bénéfique pour la poursuite de mon voyage. La gravure représentant la ville des nuages ne m’a pas quittée et je compte sur ce fameux Furìn pour glaner quelques renseignements.

Perdu dans mes pensées, je traverse la Grand Place et tourne au niveau d’une petite échoppe. La porte du bazar est close et une pancarte « Fermé » pendouille, accrochée à la poignée en bronze par un boût de ferraille.

Je regarde ma clepsydre portative… « Par la barbe de ma sœur ! il est tard ».

Après quelques instants d’hésitation, je me décide à tenter ma chance et je fais sonner la petite clochette au dessus de la porte. La clochette est rouillée et dans mes efforts pour essayer d’en faire sortir un quelconque son, je la fais tomber de son attache.

Tandis que je la dissimule discrètement sous le paillasson, la porte s’ouvre brusquement et je me retrouve nez à nez avec un nain aveugle très âgé. Je tente un repli à pas feutrés, mais rapide comme l’éclair, l’aveugle m’a agrippé par la ceinture et me tire vers lui.

Quelle force !! Ce vieux schnock est un surnain !!

Malgré mes cris de goret, le vieillard m’a plaqué contre le mur comme un vulgaire saucisson.

« Espèce de limace ! Tu croyais pouvoir t’enfuir comme ça ! » beugle-t-il dans mes oreilles.

Je n’ose répondre et continue à me débattre. L’individu me maintient avec force et crie :

« Qui es tu ? Et que veux tu ? »

« Je suis un brave guerrier » dis-je en pleurnichant, « Je cherche la cité dans les nuages »
L’aveugle m’observe de ses yeux clairs et vides pendant un instant. Nom d’un marteau, j’ai l’impression qu’il peut me voir… Enfin, il relâche son étreinte et je tombe à terre comme une feuille morte.

« Z’êtes pas bien, z’avez failli m’étrangler.. ! »
« Suis moi » grogne l’aveugle en rentrant dans son échoppe…

< Le bazar magique>

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 9 Mai 2009 08:45 
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<Sortie de la taverne de l'enclume>

À peine sorti de la taverne, je trébuche sur quelque chose!

''Nom d'une pipe en bois, qui a osé me faire trébucher? ''

(Ah...un nain qui a trop bu s’est endormi devant la porte de la taverne.)

''Héé bouge toi, tu bloques la circulation!''

Aucune réponse...

(Il a vraiment trop bu.... Tant pis, ce n’est pas mon problème.)

Ces rues sont tellement sombres le soir, je vais devoir me guider aux torches sur les murs. À cette heure-ci, ma vieille mère devrait être à la bibliothèque, elle adore lire. Les torches se font rares par ici, il vaudrait mieux pour moi de me tenir sur mes gardes, car malgré mes connaissances sur Mertar, les rues deviennent de moins en moins sûres. Marteau à la main, j'avance à pas de tortue en prenant garde où je mets les pieds et trébuche à nouveau....

''Non, mais, apprenez donc à boire comme de vrais nains!''

En me retournant pour regarder ce qui m'avait fait tomber à nouveau, je reste stupéfait!

(Une longue queue coupée de rat géant)


Alors, cela veut dire que le corps ne doit pas être très loin!

(Mais est-il vivant ou mort?)

Redoublant ma vigilance, je me remets en marche, sueur au front.

(Ce n’est pas un rat qui aura raison de moi!)

(Tien, il y a du bruit devant, surement le rat en train de mâchouiller un cadavre de nain.)

À seulement quelques mètres du bruit, je distingue trois ombres indescriptibles, deux petites et une grosse.

(Nom d'une pipe en bois, ils sont trois... je n'ai rien combattu depuis un demi-siècle, j’ai sans doute rouillé!)

(Non, aller mon vieux, montre-leur ce que vaut Dwalin fils de Logamir!)

Marteau au dessus de ma tête, je cours en direction des trois ombres!

''POUR VALYUS''

Peu à peu, les ombres se dévoilent pour faire place à…

(Nom d'une pipe en bois!!Deux nains).

Je stoppe brusquement mon élan à la dernière minute. Les deux nains ont l’air terrifiés.

''Heu...mon...monsieur Dwalin, vous...vous allez bien?''

C’était seulement deux éboueurs de Mertar et une grosse charrette. Ils étaient en plein travail, les deux pelletaient des morceaux de rat géant.

''Oui désolé, j'ai vu une queue de rat derrière moi et j'ai cru que le rat était dans les parages.''

''HAHA c’est le cas de le dire mon ami Hips! Ils étaient bien dans les parages votre rat Hips!''

''J'ai vu celui qui a terrassé le rat, c’est un jeune nain d'une soixantaine d'années."

''D'accore, désolé de vous avoir dérangé.''

En continuant ma route, je pouvais entendre derrière moi l'un des deux nains chanter des chansons de tradition naine. J'aperçois enfin la bibliothèque qui est bizarrement fermée. Par chance, j'aperçois Ismiralda, une jeune naine qui s'occupe de ma mère.

''Ismiralda...''

''Bonsoir Dwalin, que puis-je faire pour vous?''


''Que ce passe t'il ici et pour quelle raison la bibliothèque a t'elle été fermée?''

''Infection de rat géant...le roi a fait déployer quelques gardes pour éliminer le problème... d'ici quelques heures, le problème devrait être réglé ''

''Et ma mère?''

''Je l'ai reconduite chez elle''

(Donc, elle doit dormir.)

''Ismiralda prenez ceci, c’est une bourse d’économie. Donnez-la à ma chère mère...puis-je vous faire confiance?''

''Oui bien sûr...que dois-je lui dire?''


''...que je l'aime, elle comprendra.''

Voilà, à présent je n'ai plus rien à faire ici, je vais commencer par aller à Dàrham.
Cette petite ville aura, s'en doute, quelque information pour moi.


<Route entre Mertar et Dàrham>

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Dim 10 Mai 2009 03:33 
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<Premier RP, peu de temps après le meurtre de Mortil>

Les rues sont sombres et humide. C’est le soir, le soleil s’est couché depuis…j’ignore depuis combien de temps il fait noir. Les puits de lumière ne laissent qu’entrevoir quelques rayons de lune. Beaucoup des torches qui éclairent les rues normalement sont éteintes et celles qu’il reste ne sont pas assez puissantes pour éclairer les rues. C’est comme si d’un coup, toute ma vie aurait été dans le noir et que la lumière de la vérité m’avait aveuglée. Je suis de nouveau dans ce noir et pourtant, dans le passé, le noir me réconfortait et aujourd’hui, il me fait peur. Je marche depuis des heures sans savoir où mes pas me conduirons et je jette des regards furtifs dans les recoins les plus sombres, derrière les barils, partout où l’un d’entre eux pourrait se terrer, m’attendre. Je ne cours pas, courir attirerait l’attention sur moi…se sont eux qui me l’ont apprit. Il le savait, il l’a toujours su, il n’attendait que le bon moment pour me contacter, pour me parler. Il me voulait depuis longtemps. Il a fait de moi exactement ce qu’il voulait que je sois…en tant que sa fille…sa fille… Je rabats le capuchon de ma robe de cuir sur le dessus de ma tête. Le haut de mon visage est caché, on ne voit que le bout de mon nez, ma bouche et le bas de mon visage. Deux longues tresses sortent de ma capuche et retombe en douceur sur le devant de mon corps. Je me frotte les mains, je suis probablement stressée. Comment ne le serais-je pas? Après tout, j’ai tué quelqu’un, un être de ma race, de mon sang. J’ai tué mon géniteur, celui sans qui je ne serais pas la. Est-ce mal? Je suppose que oui. Je n’ai jamais pensé tuer Krog parce qu’il était mon père, c’était contre-nature et puis je n’aurais jamais eu la force de faire une telle chose. Mais lui…pourquoi cela a été si facile à exécuter. Pourquoi je n’ai pas eu besoin de me poser la question et que tout s’est fait tout seul? Je regarde devant moi, une ombre vient de traversé vers une autre rue. Ce n’est pas une forme que je connais, je ne risque rien. À chaque pas, j’ai l’impression d’être suivit. Peut-être n’ont-ils pas encore fait la macabre découverte. Peut-être qu’avec un peu de chance, ils ne s’en rendront compte que demain, ou dans deux jours, et à ce moment-là je ne serai plus en ville. Je serai parti loin. Ils ne doivent pas me retrouver, c’est la seule et unique motivation qui fait avancer mes pieds depuis des heures. Je n’arrête pas de me répéter que s’ils me trouvent, ils me tueront et n’auront pas à se poser de questions. Ils le feront sans en éprouver le moindre remord. Je n’ai jamais entendu parler qu’ils tuaient des gens, mais leur chef est mort, ils vont bien faire une exception. Et puis, je ne suis qu’une naine, et pas très robuste. Je ne suis pas très forte contre les nains. Ils le savent. Mortil qui disait que j’étais sa meilleure…il me flattait, rien de plus. Maintenant que j’y pense, je n’ai rien de plus que tous ces nains de la guilde. Une pensé m’aide à ne pas devenir folle :

(Ils n’ont aucune preuve que c’est moi. Mortil avait une surprise pour moi, il ne l’avait pas dis aux autres que nous devions nous rencontrer en privé. Nous étions loin, près des arbres. Ils n’ont aucune preuve…aucune preuve…aucune…)

Je revois toute la scène dans ma tête. Il était devant moi, souriant et je le regardais avec excitation. Je voulais savoir quelle était cette surprise mystère. Il me complimentait, me disait que j’étais sa meilleure voleuse. Je souriais, comme une enfant, je ne l’écoutais que d’une oreille. Je lui ai fait mon petit sourire charmeur. Il a rit et m’a prit par l’épaule. Je le regardais dans les yeux. Je revois sa bouche bougé, mais je n’entends plus ses paroles. Je le revois parler, je ne l’entends pas, mais ce qu’il me dit me blesse au plus profond de mon âme. L’expression de mon visage se crispe. Je sens une colère inimaginable m’envahir. Instinctivement, je prends le poignard de papa…de Krog…mon père…mon vrai. Il n’a pas le temps de le voir venir, le poignard fait son chemin jusqu’au cœur de ma victime…Chaque instant de ce moment, chacune des paroles qui se sont dites au cours de ces quelques minutes me reviennent en mémoire comme de l’eau glacé me coulant de long de la colonne vertébral et me faisant grelotter.

(J’ai tué un nain. Je suis une voleuse, pas une meurtrière. Je n’ai jamais fais mal à un animal et aujourd’hui j’ai enlevé la vie à un être vivant.)

Je tremble de tout mon corps, de tout mon être. J’ai l’impression que mon cerveau tremble, que mes os tremblent, que mon cœur va exploser et que mes yeux vont éclater dans leur orbites. J’ai froid et j’ai chaud. Je sens des sueurs froides me couler dans le dos. Ma respiration se fait de plus en plus rapidement. Mon corps réagit fortement à ce qui vient de se passer. Il ne pensait jamais vivre un traumatisme aussi grand. Je ne pensais jamais que je commettrais un acte aussi…barbare. Je me sens faible, presque desséché. J’ai soif, je passe ma langue sur mes lèvres pour les humecter, elles sont si sèches. Je me frotte les mains de nouveau. Non mais! Vais-je arrêté ces gestes qui trahissent mon lourd secret? C’est trop d’émotions. La première fois que l’on tue…

(Et si…si la prochaine fois c’était moins pire?)

Je me surprends à penser au prochain meurtre que je commettrai, au prochain corps dans lequel ma lame va se glisser. Je secoue la tête, croyant que cela va m’aider à chasser ces idées monstrueuse de mon crâne. Je le revois…s’agrippant à mes mains tenant le poignard enfoncé dans son corps. Je revois son regard s’éteindre.

(Brunhilda, il le méritait…NON…c’était un nain, il n’a rien fait pour……SI….il a brisé ma vie….)

Soudain, je redeviens plus calme…il a brisé ma vie…il a brisé ma vie…je revois la scène dans ma tête, je revois son visage sans poil, son crane chauve, son petit corps…mon père…lui et ma mère? Ma mère…mon père…Krog? Ma mère est morte en me donnant naissance…par sa faute…par ma faute…je n’aurais jamais du naitre. Je ne suis pas la fille de Krog, je n’aurais pas dû faire partie de cette famille. Je le sentais depuis toujours que j’étais différente. Je pensais que ce n’était que dans ma tête. Mon frère est mes sœurs…Que penseraient de moi s’ils apprenaient cela…et Krog. Vais-je retourner à la maison ou est-ce que je risquerais de les mettre en danger après ce que je viens de faire…Ma vie…brisé à jamais…La rage me monte au ventre puis éclate dans ma tête. Tout devient noir dans mon esprit, je n’arrive plus à réfléchir normalement. Je tremble violement puis je sens que mon corps ne le supporte plus. Je n’arrive plus à respirer normalement puis je dois arrêter de marcher. Je me penche vers l’avant, les mains sur les genoux. Je vais être malade, je le sens.

(Par Meno…Krog n’est pas mon père…je suis la fille de ce….de ce…faux-nain!)

Je suis malade. Je n’ai pas mangé depuis des heures, mais je suis malade. Lors de ma première rencontre avec Mortil, j’avais été dégouté de voir qu’il n’avait rien d’un nain, de voir qu’il reniait qui il était, sa vrai nature. Je n’arrive pas à croire que cet être soit mon père. Comment ma mère a-elle pu se retrouver avec lui…et…je n’ose pas imaginer. Je suis de nouveau malade. Peut-être qu’elle ne voulait pas…Peut-être que Mortil a…Je respire de plus en plus rapidement. Je ne supporte pas le scénario de ma conception qui se dessine dans mon esprit. Je ne veux pas être le résultat d’une telle horreur. Je suis malade. Mon nez se met à couler. Je ne m’étais pas aperçu que je pleure. Je pleure de rage. Tout ce que j’étais n’est plus. Je relève la tête et essuies mes joues humide. Je touche le tatouage sous mon œil. Je ne le sens pas, mais je sais qu’il est présent. Je me souviens du jour où je l’ai eu. J’étais si fière, si heureuse. J’ai l’impression à l’instant même que je ne serai plus jamais heureuse. Je me colle dos au mur et me laisse glisser au sol. Je reste ainsi pendant quelques minutes. Je scrute les ténèbres, rien, personne. Au moment où je me relève, je vacille, tout tourne autour de moi. Je suis malade de nouveau. J’espère simplement que personne ne me voit…il n’y a personne. Du moins, je ne vois personne. Et puis, comment pourrais-je voir s’il y a des gens, je suis trop occupé à vomir!

Je respire un grand coup et me redresse avec peine. J’ai l’impression d’avoir expulsé tout le mal que j’ai fait et tout ce qui me rongeait de l’intérieur. Je me sens bien tout d’un coup. J’enjambe l’étang de flux corporel qui recouvre les dalles du sol, et poursuit mon chemin. Je marche doucement cette fois, d’un pas rassuré et sans crainte. Je ne pense plus à rien, mon esprit est complètement vide. Je tourne un coin et m’arrête subitement. Des nains éboueurs finissent de ramasser ce qui devait être des restes de rat géant. Je suis chanceuse de passer à ce moment précis; plus tôt, je j’aurais rencontré celui qui a fait ce carnage. Mon esprit se remet en marche rapidement. Je ne peux pas rester ainsi à me promener, ils finiront par me trouver, ce n’est qu’une question de temps. Je passe près des nains. L’un d’eux me siffle. Je sens mes joues rougir et je me retourne vers celui qui a sifflé et l’observe d’un regard perçant.

« Mais que fais une petite naine seule si tard? Tu es perdu beauté? Je peux te raccompagner… »

Son compagnon nain se met à rire d’un rire gras et ils s’arrêtent au même moment. Je souris en coin, riant de leur imbécillité. S’ils croient m’impressionner ou pire encore, me faire peur, ils se trompent. Je suis peut-être petite, mais je sais me défendre. Je les regarde, sans dire le moindre mot, dirigeant gracieusement ma main gauche vers ma boucle de ceinture où est retenu le poignard en fer. Ils suivent mon geste, s’imaginant dans leur petite cervelle de nain pervers toute sorte de choses. Lorsqu’ils se rendent compte de ce qui se trouve à ma ceinture, ils ont un mouvement de recul. Le nain n’ayant pas encore prit la parole me regarde, les yeux grands ouverts.

« Hey ho! Pas de geste brusque! »

Je tire sur le manche du poignard pour qu’il se retrouve libre dans ma main. Je fixe les nains deux droit dans les yeux et lève le bras pour avoir le poignard devant mon visage. Les nains n’osent pas bouger. Ils ne devaient pas s’attendre à cela et je dois avouer que j’éprouve un malin plaisir à voir leur visage incrédule. La lame de mon poignard reflète la lumière de la torche la plus proche, créant des ombres terrifiantes sur les murs de pierres. J’approche le poignard de ma bouche et lèche la lame en fixant les nains éboueurs d’un regard dément. L’effet désiré se produit. Ils sont peur et reculent rapidement jusqu’à tourner les talons et courir le plus vite possible que leur petite jambes robustes peuvent leur permettre. La scène est si drôle que je ne peux retenir un grand rire. Je ris si fort que j’en ai mal au ventre. Je remets le poignard à ma ceinture et tourne les talons pour continuer mon chemin. Je souris. Je n’arrive pas à croire ce qui vient de se produire et cette scène à complètement effacé le meurtre de Mortil de ma mémoire. Enfin, elle a apaisé son souvenir.

(Je dois quitter cette ville. Les nains auront tôt fait de raconté leur rencontre avec une naine épeurant et les voleurs se rendront compte qu’il s’agit de moi. Je ne dois pas resté ici une journée de plus!)

J’accélère le pas, déterminé à partir. Je n’ai jamais quitté ma petite ville, ce sera tout un dépaysement que de partir, mais l’aventure m’attend et cela m’excite. J’ai hâte de partir, de refaire ma vie ailleurs, bien plus loin, loin des gens qui veulent ma mort. Je serai une voleuse hors paire. J’avance d’un pas déterminé vers ma nouvelle destination : Dàrham.

<Route entre Mertar et Dàrham>

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Lun 11 Mai 2009 18:37 
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< le bazar magique >

Une fois dans la rue, je me tourne vers Kalar :

« C’est aimable à toi de m’accompagner, jeune mage, mais as-tu seulement une idée de ce qui nous attend ? »

« Je ne connais pas la peur » me répond Kalar avec une lueur de courage dans ses yeux bleus étincelants « et je grillerai quiconque s’interposera ! »

A ces mots, il claque son bâton sur le pavé et un petit éclair argenté en jaillit, venant électriser ma barbe.

« Du calme mon ami » m’écriais-je « et range ce bâton avant de nous électrocuter. Ne t’avise pas d’essayer de me griller où tu tâteras de mon marteau. »

Kalar me regarde avec un grand sourire. Chaque poil de sa barbe rousse frétille d’impatience devant l’aventure qui nous attend.

« N’aie crainte, brave Krom » dit-il « Je suis là pour t’épauler dans cette quête. J’ai entendu la conversation que tu as eue avec mon oncle. Je rêve également de voyager et de parcourir le monde. Si je puis t’être utile dans la recherche de cette grotte, j’en serais très heureux. Mes pouvoirs sont à ton service, aussi faibles soient-ils.
Quoiqu’il en soit, les dieux sont avec nous… »


Kalar lève les yeux vers le ciel et touche machinalement son enclume magique. Bien qu’étant peu croyant, j’apprécie ce présage divin. Un peu d’aide de Valyus ne sera pas de trop.

« La grotte doit se trouver sur le flanc ouest de la montagne » dis Kalar « que penses tu de commencer nos recherches par là ? »

J’acquiesce d’un signe de tête, et nous nous mettons en route, à travers les ruelles de la cité, vers la porte ouest. Kalar marche d’un pas enjoué et arbore un grand sourire.

D’un ton railleur, je lance : « Belle journée pour aller se faire croquer dans une grotte, n’est ce pas ? »
Kalar éclate de rire… Il a de l’humour, tout n’est pas perdu. « J’ai confiance en mon oncle » dit-il « S’il pense que nous sommes capables de réussir, alors nous réussirons. »
Je ne partage pas du tout cet excès de confiance. Je n’ai à aucun moment entendu son oncle dire que nous allions réussir. Cette fameuse grotte m’était totalement inconnue jusqu’à ce que le vieux en parle… j’ai pourtant toujours vécu à Mertar. Le temps passe, et je crains de plus en plus de me jeter dans un guet-apens. Mon compagnon semble remarquer les questions qui me taraudent et s’efforce de me rassurer.

« Pas d’inquiétude, brave Krom » dit-il d’un ton qui se veut paternel (mais pour qui se prend-il ?) « j’ai quelques connaissances qui habitent sur le flanc ouest de la montagne… si la grotte existe, nous la trouverons. »

Enfin nous arrivons à la porte de la cité. Les gardes semblent reconnaître Kalar et lui adressent un signe de tête. Kalar répond par un signe de la main et nous traversons les grandes portes pour sortir de la ville.

< les alentours de la cité>

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 16 Mai 2009 14:23 
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< Les alentours de la cité>

« Vite, à la taverne » lançais-je à mon compagnon, une fois à l’extérieur du poste de garde.

« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée » me dit Kalar. « A cette heure ci, le chef de la garnison doit avoir ingurgité sa dose critique de bières. Il sera difficile d’en tirer quelque chose. »

« Pas question d’attendre » dis-je avec impatience. « Nous le sortirons de sa torpeur, peut importe comment. »
< La taverne de l’enclume étincelante>

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Lun 25 Mai 2009 11:42 
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< La taverne de l’enclume étincelante >

Une fois dans la rue, je prend la direction du Bazar Magique, suivi de près par Kalar.

« Quelle aventure ! » lance mon compagnon, ravi. Pour ma part, je reste assez mitigé sur la tournure que prennent les évènements. Le massacre de la troupe humaine ne présage rien de bon pour moi et je m’interroge sur la suite de notre quête.

Dans les rues, nous croisons de moins en moins de monde. Les puits de lumières aménagés pour éclairer les galeries ne diffusent plus qu’une faible clarté. L’humidité caractéristique du crépuscule est pesante et de fines gouttes de condensation tombent du plafond rocheux de la caverne.

En arrivant dans la rue du Bazar, nous apercevons le vieux Furin occupé à ranger son étal. Kalar se précipite vers lui pour l’aider. Celui-ci nous dévisage un instant avant de s’écrier.

« Tonnerre de Meno ! Vous avez fait vite bande de chenapans ! »

Devant nos expressions gênées, il enchaîne :

« La pierre ! Vous avez trouvé la pierre n’est-ce pas ?? »

Je fais signe de la tête que non. Le vieillard grommelle un juron et rentre dans son échoppe.

< Le bazar magique >

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Jeu 4 Juin 2009 15:48 
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< Le bazar magique>

Une fois dans la rue, Kalar et moi essayons de faire le point sur les évènements de la journée. Je suggère à mon compagnon de continuer la quête après une bonne nuit de sommeil. Kalar est épuisé et accepte avec gratitude.

« Retrouvons demain matin à l’aube aux portes de ville. Nous poursuivrons nos recherches sur les flancs de la montagne » dis-je. « Je pense que nous faisions bonne route avant de tomber sur les gobelins. Il faudra être prudent et se tenir prêt en cas d’attaque. »

Mon compagnon acquiesce, me salue et s’éloigne dans le dédale des rues de la cité.

Je traîne les pieds en rentrant chez moi.

< Les alentours de la cité>

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Krom, Nain, Guerrier, Lvl 1
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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 14:28 
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Mon travail auprès de la forge Royale m'avait rapporté peu d'argent: 50 yus en tout et pour tout. J'avais fini de forger mon sabre, il scintillait dans mon dos, bordeaux. La couleur du sang. Je me déplaçai dans la rue, la roche à mes pieds était érodée par le passage des habitants. Les maisons étaient en fait des renfoncements dans la roche. J'observai un « trou » brut dans la roche. Mes compères s'activaient autour de la pierre, à la creuser, à l'agrandir. Je ne connaissais pas toute la ville, Mertar s'étendait tel un labyrinthe sous-terrain: il était presque impossible d'en connaître tous les recoins.
J'emprunte une large voie, qui mène directement au centre de la ville.

(Comment vais-je pouvoir annoncer au Maitre de la Forge Dwergal que je quitte mes fonctions?)

Maitre Dwergal m'avait prêté un des fourneaux et un des ateliers, pour que je puisse forger mon sabre. Je m'en voulais de ne pas pouvoir l'en remercier.

Je n'avais pas vu la caravane approcher.
« Faites place! Voyons bougre, ne vois tu pas? Fais un peu de place pour la caravane! »

C'était une des imposantes caravanes qui se déplaçait à travers les montagnes, malgré le froid et les dangers, pour ravitailler la cité et marchander. Elle se déplaçait vers la Grand'Place. Il y avait environ 5 grands chariots. Des hommes accompagnaient la caravane. Certains étaient armés. Ils montaient des élans, plus résistant que des chevaux à ces températures. Sur chaque coté des chariots étaient peints les insignes de Kendra Kâr. Des traces d'incendie parcouraient un des chariots. L'armature en bois grinçait, fragilisée. Les gardiens de la caravane avaient l'air bien fatigués, et heureux d'arriver en ville. Deux élans étaient attachés à l'arrière du dernier chariot. Ils étaient encore scellés. Le plus spectaculaire dans cette procession était les montures des chariots: d'énormes Kaeash tiraient les chariots. Ils déambulaient dans la ville sous-terraine, leur pesante démarche rythmant l'avancée de la caravane.

Je regarde passer devant moi la caravane, puis reprends mon chemin. Je prends une bifurcation à droite, juste avant la Grand'Place, marche encore un moment. Je me retrouve bientôt devant la Forge Royale.

<Forge Royale>

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T'horgrin Kin, Guerrier Torkin


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 22:53 
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<Forge Royale>

L'air froid de la cité me fait frémir. La lourde porte se referme. Derrière moi la chaleur et le bruit des fourneaux s'éclipse. Je respire. Je suis sans boulot. Il me faut maintenant me rendre à la garnison de la ville. Je me dirige vers l'Est. Un panneau indique :

« 
Milice de Mertar=>
<=La Grand'Place
<=Taverne de l'enclume Etincelante
 »


Je continue dans l'avenue, qui se rétrécit petit à petit.
J'étais à mi-chemin lorsque j'entends un espèce d'ululement dans une ruelle à ma droite. Je vérifie que mon sabre glisse bien dans sa gaine, et m'engage dans l'allée. L'obscurité tapisse les murs. Des maisons se sont développées jusque sur la rue. Mes yeux s'habituent rapidement à l'ombre. Il y a face à moi un mur, dans lequel se trouve un renfoncement. Il s'agite quelque chose à l'intérieur. Je sors mon sabre avec un léger chuintement. A ce simple bruit, surgit de l'embrasure un énorme corbeau. Criant, il se jette sur moi. Surpris, je ne réagit pas instantanément. Le corbeau, ne voyant aucun signe d'hostilité se calme. Il gratte le mur avec son bec. S'agite vainement pour se dégager. Je range mon sabre, et fait semblant de lui proposer à manger. Le corbeau s'approche, je l'attrape alors pas le cou. Le volatile se débat follement dans mes mains. Je sors de la ruelle et le laisse s'envoler.

Je continue dans la rue principale. Il y a encore peu d'habitants dans les rues. Un bâtiment imposant apparaît devant moi, une enseigne massive, au-dessus d'un grand porche indique:

« Garnison de Mertar ».

<Milice de Mertar>

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T'horgrin Kin, Guerrier Torkin


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Lun 7 Déc 2009 21:23 
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< Maison de Boldvek >

(Je n'aurais pas pensé que lui dire au revoir serait aussi difficile que ça mais bon, maintenant que c'est fait je ne peux plus reculer.)

Je m'engage dans une grande avenue bien éclairée par des torches disposées sur toute sa longueur.

(Pff, je me demande si j'ai le temps d'aller boire une mousse à la taverne.)

Je continue à marcher tout en réfléchissant à cette auto-proposition quand là un nain habillé de haillon et semblant à moitié gris vient à ma rencontre et m'apostrophe en disant:

-"Hé l'ami! T'aurais pas quelques piécettes? Je suis à sec et je meurs de soif!"
-"Vu l'état dans lequel tu es je ter conseillerais d'aller te coucher."
-"Aller l'ami! Sois sympas et je te revaudrais ça! En plus je tiens super bien l'alcool."
-"Mmmm d'accord. Mais que me donneras-tu en échange? Tu n'as même pas un Yus sur toi!"
-"Peut-être mais j'ai sur moi une pierre à aiguiser."

(Damned! Une pierre à aiguiser en échange de quelques Yus, ça vaut le coup!)

-"D'accord! Je te paie quelques chopines puis t'iras te reposer, apres m'avoir donner la pierre bien entendu."
-"Ca marche!"

Sur ce on se met à marcher côte à côte. Un fois arrivés au bout de l'avenue nous nous dirigeons vers une petite rue faiblement éclairée menant plus vite à la taverne. Après une dizaine de mètres j'aperçois trois rats sur un tas d'ordure.

(Wouaw! Qu'ils sont gros!)

A ce moment là le plus grot des rats, un brun avec une tres longue queue, se retourne vers nous et se met à emmetre de petits cris.

-"Hé machin! Reste pres de moi ok? J'ai un mauvais pressentiment concernant ces rats."
-"D'accord."

Là d'un même mouvement les trois rats se mettent à nous encercler.

(M****!)

Je dégaine rapidement ma hache et me met en position de combat.

-En garde vermine!

Les deux sous-fifres me soutent alors dessus. J’esquive souplement le premier en me baissant et je flanque un bon coup de pied retourné dans le deuxième. Celui-ci se remet sur patte tres vite. Le premier repasse alors à l’attaque. Cette fois je n’esquive pas mais au contraire je l’intercepte en plein bond d’un coup de hache latéral ce qui a pour effet de le couper en deux.

(Pfiou! Un de moins! Aller mon petit Boldvek plus que deux !)

Là le deuxième rat s’en prend alors à mon «ami» qui hurle de douleur lorsque le rat le mord. La situation est délicate car si je frappe un peu trop fort je risque de blesser, voire de tuer mon camarade. Je décide alors de saisir la bête. A la vitesse de l’éclair je l’attrape et le jette à terre. Le choc l’ayant étourdit je décide alors d’en finir avec lui avec un bon vieux coup de taille. La bête n’a pas le temps d’esquiver mon coup et ma frappe le décapite proprement.

(Oups, je crois que j’ai repeins les murs...)

Je suis encore tout essouflé par l’affrontement. Je vois alors le plus gros des rats prendre la fuite. J’arme mon bras gauche puis projette ma hache avec force et précision sur l’immonde créature. Un bruit écoerant m’apprend que j’ai fait mouche. Je me tourne ensuite vers mon ami et lui demande :

-"Est-ce-que sa va ?"
-"Oui ne t’inquiète pas c’est juste une petite blessure."
-"Non car les morsures de rats ont une chance sur cinq de s’infecter."
-"Zut!"
-"Ca va aller, on va s’en occuper une fois à la taverne."
-"Merci."

Je vais chercher ma hache trônant dans le cadavre du rat et l’essuie pour ne pas qu’elle rouille. Je la remet à ma ceinture puis nous reprenons notre chemin. Apres vingt minutes de marche durant lesquelles nous discutâmes de choses inintéressante nous arrivont enfin devant la porte de la taverne.

< La taverne de l’Enclume Etincelante >

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Boldvek/Nain/Guerrier niveau 1

"Les batailles ne sont jamais héroïques. Une fois pris par le combat tu ne dois penser qu'à tuer. Frappe. Frappe le plus vite et fort possible. Ne laisse aucunes chances à tes ennemis. Si ton adversaire est de dos, tue le. Ne pense jamais à la gloire d'un duel car tu risque d'être tué. Ecrase les sans pitié!"


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 11 Déc 2010 14:02 
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Cette cachette ne me plaisait guère et vu le nombre d'étranger rodant dans le coin j'avais peu de chance de me faire repérée, je décidais alors de m'aventurer un peu plus dans cet ville qu'on m'avais plus ou moins forcée à y pénétrer. La lumière bleu se montrais de temps en temps, quand je changeait de chemin. Arrivé dans ce qui semblait être le centre de Mertar, elle me montra un chemin pavé à demi détruit. Il ne semblait pas y avoir grand monde et les habitations était, pour la plupart, toute fermée. Je m'avançais dans la rue pendant que la lumière prenait de l'altitude et disparaissait quelques part dans la voute caverneuse.

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 11 Déc 2010 20:06 
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Alors que tu déambules dans cette petite rue de terre à demie pavée, bien typique des rues des nains, tu passes devant un nain qui pique un roupillon, bien assis sur un petit banc qui est adossé au mur d’une habitation. Alors que tu le dépasses, tu peux entendre une petite voix féminine, à peine un chuchotement, t’interpeller :

« Et toi, l’elfe noir, aide-moi et je te récompenserai ! »

Si tu te retournes, tu ne pourras voir rien d’autres que le gros nain qui ronfle bruyamment.

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 11 Déc 2010 20:44 
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Inscription: Ven 21 Mai 2010 11:41
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Localisation: Kendrâ Kâr
Marchant dans cette rue paisible et sans bruit, à part ce nain bruyant qui rouflait un peu trop bruyamment à mon goût sur le coté de la rue, je cherchais des yeux la petite lumière bleu. Celle-ci ne se manifestait toujours pas et je commençais à m'appatienter, j'avais toujours une caravane à rejoindre dans quelques heures aux portes de Mertar et cette petite balade ne se terminait pas. Marchant de plus en plus lentement pour observer les moindres recoin de la rue, une petite voix féminine m'interpellais :

« Et toi, l’elfe noir, aide-moi et je te récompenserai ! »


Je me retournais vivement et ne vit que le nain ronflant, vraiment agacé par ses ronflement, je me dirigeais vers et d'un pas je me retrouvais à coté de lui et le soulevais d'une main, d'une voix soyeuse, je lui demandais :

«  C'est toi qui me parle en imitant une voix de femme ? »

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