Un groupe de villageois discutait tranquillement devant les portes de la ville. Soudain l’un d’eux hurla, il avait vu un mort-vivant sur la route ; tous les autres se retournèrent pour vérifier ses dires. Et effectivement une créature à qui une description entre l’ignoble et le super moche pouvait convenir, marchait en direction de la ville.
Un zombi !! C’est le zombi d’un enfant !! Aux armes mes frères !! Défendons notre ville !!Gutzod était enfin arrivé en vu de la cité. Cela faisait maintenant quelques jours qu’il marchait et comme prévu le chemin avait été parsemé de divers incidents : éboulis, brigands, animaux affamés, et même quelques jeunes du clan qui étaient venus pour s’amuser un peu. Du coup il faut bien le dire, il ne ressemblait plus à rien. Il avait réussi à trouver un frêle bâton le long du chemin, et c’était uniquement grâce à lui qu’il tenait encore sur ses jambes.
Il continuait son chemin porté par l’unique force de sa volonté, de sorte qu’il put enfin apercevoir les premiers habitants.
(Enfin !! Enfin la civilisation !! Un peu de repos, un peu d’eau, quelque chose à manger …)Il avait entendu l’une des personnes hurler, mais n’avait pas comprit pas ce qu’elle avait dit. Mais il eu un secret espoir : les habitants l’avaient vu et il allaient venir lui porter secours. Ses yeux s’emplir de larmes de bonheur, pour la première fois de sa vie quelqu’un allait venir l’aider. Il voyait trouble à cause des larmes mais réussi tout de même à remarquer que les gens couraient maintenant dans sa direction. Il eu envie de courir les bras grands ouvert vers ceux qui l’accueillaient de si belle manière.
Puis ils furent à son niveau. Il tendit les bras dans leur direction, comme pour tous les enlacer.
AAaaaaaaaaaaAAAAAAAAaaaaaaaah !! Il est armé !! Il nous menace !! Ne vous approchez pas plus, il est dangereux !!Ils s’étaient arrêtés à quelques mètres et faisait maintenant face à la chose. Le groupe l’attendait de pied ferme, armé d’outils tels que des fourches, des faux, des masses …
Trop heureux pour remarquer quoi que se soit, Gutzod avançait comme il pouvait, les bras toujours tendus ; et ce qui devait arriver arriva, ses jambes s’écroulèrent sous sont propre poids. Il se retrouva alors couché sur la chaussée regardant le ciel. Les villageois quant à eux, après avoir été franchement surpris par ce qui venait de se passer, commençaient à s’approcher lentement, les plus brailleurs se demandaient déjà tout haut comment on pouvait avoir peur de ces créatures, et qu’on devrait immédiatement aller les chasser de la ville.
Les villageois entouraient maintenant la créature. Elle était tellement moche, qu’il n’y avait aucun doute possible, c’était un zombi. L’un d’entre eux, plus courageux que les autres, prit la créature au niveau de la gorge grâce à sa fourche. (((Sans la planter !!! Juste une pointe de chaque côté du coup))) Il su alors que c’était son moment de gloire, et dans un mouvement charisme +15 il leva sa fourche vers le ciel et désigna le cimetière.
Mes compagnons !! Mes frères !! Nous n’avons que trop subis la présence de ces monstruosités !! Comme vous venez de le voir, elles sont faibles, nous ne devons surtout pas nous arrêter là !! Ce zombi est un signe des dieux !! Nous devons agir !!
Tous les villageois hurlèrent à pleins poumons leur approbation et c’est un cortège bourré de confiance qui se dirigeât en direction du cimetière.
Les villageois décidèrent de faire un détour par le quartier des marins pour aller chercher du renfort.
le quartier des marins