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 Sujet du message: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mar 28 Oct 2008 22:13 
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Les portes de Dahràm


Il existe deux portes à Dahràm, une à l'est et une à l'ouest, donnant sur deux grands axes routiers. Ce sont de grandes portes encastrées dans deux tourelles faisant elles-mêmes partie des remparts de la ville.

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Dim 16 Mai 2010 19:33 
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Après l'achat des provisions

Les deux jeunes hommes sont sortis du réseau de ruelle pour gagner la porte de Dahràm, sans avoir à déplorer le moindre incident. Eitan prenait un soin tout particulier à éviter le moindre groupe circulant dans les ruelles. Il a sans doute quelque méfait à se reprocher, avoir coupé bourse de la mauvaise personne par exemple. Noroeb l'a interrogé durant le trajet, mais le voleur s'est alors muré dans un mutisme profond, et il en est sorti sitôt les questions laissées de côté. Bien sûr le Wotongoh pouvaitt le fouiller, trouver l'objet du larcin ou ne faire aucun découverte, et déduire par là que l'affaire dépasse un simple vol. La ville a en quelque sorte déteint sur lui : les affaires des autres ne sont pas mes affaires si elles ne me rapportent rien, ainsi raisonne-t-il.

(Si veux mener une enquête sur Eitan et ses agissements, il va falloir que je reste dans cette ville, et c'est hors de question. Je veux voyager librement, sans penser de quelque manière que ce soit à ce que je pourrais découvrir. Peut-être le recroiserais-je un jour, et l'affaire passée, il me dira ce qu'il en était. Mais pas avant. Je n'ai aucun intérêt à le voir se braquer, il fait preuve de bonne volonté en me guidant sans rechigner de droite et de gauche selon mes commandements. S'il n'a pas le choix, il n'est pas obligé de le faire d'aussi bon coeur. Autant conserver une bonne relation avec lui, et lui laisser ses secrets. Après tout, il ne m'a rien demandé alors qu'il est en droit de le faire : qu'est-ce qu'un Wotongoh des forêts du Nord fait si loin de son continent ? C'est curieux, comme personne ne m'a posé de questions, ni lui, ni le nain, ni aucun des marins du bateau. Jamais personne de mon village n'aurait laissé passer un étranger sans l'interroger sur sa provenance et sa destination. Peut-être est-ce parce que la ville voit passer trop de voyageurs pour que les questions se posent. Peut-être est-ce aussi parce que certaines personnes entendent d'une mauvaise oreille les questions les concernant. Probablement cette dernière explication est, sinon la bonne, la meilleure...)

Eitan s'arrête dans une ruelle qui donne très nettement sur une place, et au bout de cette place, la porte. Noroeb la contemple, songeur, non pas à cause de son architecture, relativement sommaire, mais parce qu'il touche quasiment à la liberté. Le monde extérieur est plein de dangers, mais ces dangers, il les connaît et les accepte. S'il meurt dehors, ce sera du seul fait de la Nature qui ne l'aura pas assez bien dissimulé, ou qui ne lui aura pas donné de quoi survivre ; mais ce sera le seul fait de la Nature. S'il meurt dans la forêt, les bêtes sauvages se nourriront de ses restes, mais pas les charognards dénaturés des cité.

Eh, tu rêves vieux ! Elle est là, la porte. Alors maint'nant qu'j'ai été sympa, tu m'détaches, tu m'laisse partir, et toi tu quittes gentiment Dahràm, sauf si t'as changé d'avis.

Non... je pars. Merci d'm'avoir servi de guide.


Pas d'quoi, j'voyais pas bien comment occuper ma soirée, alors j'me suis dit qu'ça valait mieux qu'aut' chose.

Si j'te détache, tu files sans faire d'histoire, sans t'arranger pour qu'les gardes m'tombent sur l'dos ?

Si tu m'détaches j'me carapate fissa loin d'la porte, et j'fais tout pour qu'les gardes m'voient pas. T'as été réglo, t'aurais pu m'saigner, mais tu l'as pas fait. Alors j'vais être réglo : si un jour tu r'viens à Dahràm, tu vas à la poissonnerie des Trois R'quins, et tu m'demandes ? D'accord ?


Noroeb achève de le détacher, avant de lui répondre par un grognement affirmatif.

"T'es un chic type. Bon ben bonne chance, t'en auras b'soin. Moi j'dis qu'y fait pas bon s'balader loin d'sa p'tite cité."

(C'est bien meilleur que tu ne peux l'imaginer. Mais chacun sa vie. Tu serais probablement aussi mal dehors que je le suis ici. Les dangers seront à la fois différents et identiques... Adieu Eitan)

Les gardes se sont rassemblés autour d'un brasero près de la porte, apparemment engagés dans une vive discussion. L'un d'eux apperçoit Noroeb, mais lui fait signe de passer de la tête, désireux de se replonger au plus vite dans le débat : il s'agit de savoir si oui ou non les elfes peuvent être hermaphrodites, et il compte bien partager son expérience des bordels qu'il a pu visiter durant la carrière de marin qu'il a mené avant de s'engager dans la garde de Dahràm.


Loin des murs... la liberté

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Noroeb / Wotongoh / Voleur


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Ven 21 Mai 2010 21:00 
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Quoi de plus jouissant qu'une femme nue, le ventre ouvert, pieds et jambe tranché ainsi qu'à la place des mains, des moignons sanguinolent ? Rien, sauf peut-être l'herbe Rose dont je raffole.

Et bien cette scène fût celle à laquelle j'assista en rentrant dans mon antre. Situé sous le mur d'enceinte et possédant deux portes d'accès,une camouflé par un épais filet de pêche délaissé là et oublié depuis longtemps et de planches pourries abritant vers et cafards infects. C'était un endroits où personne n'osait s'aventurer, pour cause, les rares personnes ayant réussi à passer l'amas de planches on subit un sort pire que celui de la jeune femme actuellement allongé et souffle saccadé sur la table d'obsidienne présent au centre de la pièce. Et l'autre sortie situé de l'autre coté du mur d'enceinte, soit à l'extérieur de la ville, camouflé par les racines d'un gros chêne.

Bien que faiblement éclairé, je voyait tout les moindre détails de la pièce, environ deux mètres de hauteur, carré dont les cotés de devait pas dépassé les quatre mètres, un mobilier extrêmement simple composé d'un lit, d'un bureau, d'une chaise et d'une armoire en bois massif protéger par un énorme cadenas et bien sûr la table...

Je pris quelques instant pour essuyer le sang sécher de ma dague et d'un coup net et précis je tua la femelle qui commençait à m'agacer avec son souffle rauque et dur qui emplissait la pièce.
Tout en marchant autour du cadavre je roula un petit cône que je fourra d'herbe noir, l'alluma et tira. Après avoir gardé la fumée plus de dix secondes, j'expira une petite fumée noire, invisible ici.
J'appuya ensuite sur une rune présente sur la table de torture, un signe en forme de triangle et qui devint rouge vif à l'approche de mon doigts. Le bouton enfoncée, un clic sonore se fît entendre et la table s'ouvrît pour envoyer le corps dans une fosse. Fosse d'à peine quatre mètres de profondeur mais, dès que la table s'ouvrît, une puanteur atroce s'échappa du trou. Le trou était sombre, trop sombre pour qu'un simple humain puisse y voir quelque chose mais moi , je pouvait voir exactement la scène, des dépouilles, une dizaines de dépouilles atrocement mutilés. A cette vue, un sourire se dessina sur mon visage fin et un petit rire s'échappa du fond de mon être...

Pendant un petit moments je continua à rire et à regarder toute ces dépouilles, tout mon corps était en pleine forme à cette vue... Je me délectais de ce spectacle mais ne pût rester plus longtemps car les affaires m'attendait. Je referma donc la fosse secrète et partie au-dehors de la ville pour trouver ce fameux chêne à la base creuse indiqué par l'homme...

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Ven 16 Juil 2010 21:51 
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Mon trajet de mon repaire aux portes de la ville fût plus long qu'à l'ordinaire... J'avais pris maintes précautions pour éviter les regards ou éventuelles gêneurs... Je ne voulais pas qu'on puisse savoir que je rentrais chez moi...

Le séjour ne fût pas bien long. A peine arrivé je décrocha mon cimeterre du plafond et effectua quelques passes rapides avant de le rengainer, petit jeu auquel je me prêtais toujours quand je sortais mon arme longue. Je me tâtas le mollet gauche pour m'assurer que ma dague était toujours en place, une obsession de plus...
Je me déplaça ensuite vers l'armoire pour y prendre une tenue adaptée au voyage. Un ensemble violet très sombre, gilet épais mauve sombre, un pantalon de cuir noir et une paire de bottine résistante pour les grandes marches à pieds. Rajoutant un grand manteau à capuchon ample, cachant mes traits et mon arme.
Ayant revêtu tout cet attirail, je tira une ceinture à plusieurs poches. Ma ceinture à poison, du venin de serpent au venin moins puissant, du poison tueur au poison aux vertus affaiblissante Je vérifiais les différents poches en m'assurant que le compte y était.
Rassuré, j’agrippais un pan de ma veste et déboutonna la poche caché s'y trouvant pour accrocher la ceinture à ma taille. Ceci fait, je regardais une dernière fois le repaire et recula vers la porte, sans regrets.
Je me retournais et ouvrais la porte pour me glisser dehors tel une ombre...

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Ven 15 Oct 2010 17:57 
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Il pleuvait sur Dahràm, l’eau tombait à grosses gouttes sur les pavés élimés par les milliers de pieds qui les avaient foulés, ruisselait dans les interstices et coulait en petits ruisseaux, un pied vint interrompre le cour tranquille, une chausse banal, de couleur sombre. Sa capuche sur la tête Erios jetait un regard mélancolique vers la ville, combien de fois en avait-il parcouru les rues ? Combien de fois avait-il joué sur les toits ? Chapardé sur les étales ? Puis l'image de sa maison se consumant s'imposa à son souvenir, suplantant les autre, une vague de tristesse, de détresse monta de son ventre vers sa gorge, son visage devint une grimace de douleur et il étouffa un sanglot en repensant à sa famille, son petit frère pénible, les bagarres à répétition, les joutes verbales, deux jeunes coqs qui se provoquaient autant qu'ils s'aimaient. Sa petite sœur, peureuse, pleurnicheuse mais qu'ils protégeaient avec zèle lui et son frère, la dernière, la chouchoute. Sa mère, douceur et compréhension, un puits d'amour qui jamais n'avait connu la sécheresse. Son père, droit, sévère mais juste, le pilier de son éducation, de sa façon de penser.

Une larme roula sur la joue du jeune homme ou elle rejoignit les gouttes avant de venir s'écouler au sol ... disparaissant au milieu de l'eau, insignifiante, tout comme son malheur l'était aux yeux du monde.

"C'est pas comme ca qu'on avance gamin !"


Erios serra les dents, mis son baluchon sur l'épaule et parti vers Kendra Kâr.

Dans sa poche : un morceau de tissus brodé d'un Azurion, dans sa manche : son épée courte, dans son coeur : la vengeance !


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Jeu 28 Oct 2010 13:37 
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Un groupe de villageois discutait tranquillement devant les portes de la ville. Soudain l’un d’eux hurla, il avait vu un mort-vivant sur la route ; tous les autres se retournèrent pour vérifier ses dires. Et effectivement une créature à qui une description entre l’ignoble et le super moche pouvait convenir, marchait en direction de la ville.

Un zombi !! C’est le zombi d’un enfant !! Aux armes mes frères !! Défendons notre ville !!


Gutzod était enfin arrivé en vu de la cité. Cela faisait maintenant quelques jours qu’il marchait et comme prévu le chemin avait été parsemé de divers incidents : éboulis, brigands, animaux affamés, et même quelques jeunes du clan qui étaient venus pour s’amuser un peu. Du coup il faut bien le dire, il ne ressemblait plus à rien. Il avait réussi à trouver un frêle bâton le long du chemin, et c’était uniquement grâce à lui qu’il tenait encore sur ses jambes.
Il continuait son chemin porté par l’unique force de sa volonté, de sorte qu’il put enfin apercevoir les premiers habitants.

(Enfin !! Enfin la civilisation !! Un peu de repos, un peu d’eau, quelque chose à manger …)

Il avait entendu l’une des personnes hurler, mais n’avait pas comprit pas ce qu’elle avait dit. Mais il eu un secret espoir : les habitants l’avaient vu et il allaient venir lui porter secours. Ses yeux s’emplir de larmes de bonheur, pour la première fois de sa vie quelqu’un allait venir l’aider. Il voyait trouble à cause des larmes mais réussi tout de même à remarquer que les gens couraient maintenant dans sa direction. Il eu envie de courir les bras grands ouvert vers ceux qui l’accueillaient de si belle manière.

Puis ils furent à son niveau. Il tendit les bras dans leur direction, comme pour tous les enlacer.

AAaaaaaaaaaaAAAAAAAAaaaaaaaah !! Il est armé !! Il nous menace !! Ne vous approchez pas plus, il est dangereux !!

Ils s’étaient arrêtés à quelques mètres et faisait maintenant face à la chose. Le groupe l’attendait de pied ferme, armé d’outils tels que des fourches, des faux, des masses …

Trop heureux pour remarquer quoi que se soit, Gutzod avançait comme il pouvait, les bras toujours tendus ; et ce qui devait arriver arriva, ses jambes s’écroulèrent sous sont propre poids. Il se retrouva alors couché sur la chaussée regardant le ciel. Les villageois quant à eux, après avoir été franchement surpris par ce qui venait de se passer, commençaient à s’approcher lentement, les plus brailleurs se demandaient déjà tout haut comment on pouvait avoir peur de ces créatures, et qu’on devrait immédiatement aller les chasser de la ville.

Les villageois entouraient maintenant la créature. Elle était tellement moche, qu’il n’y avait aucun doute possible, c’était un zombi. L’un d’entre eux, plus courageux que les autres, prit la créature au niveau de la gorge grâce à sa fourche. (((Sans la planter !!! Juste une pointe de chaque côté du coup))) Il su alors que c’était son moment de gloire, et dans un mouvement charisme +15 il leva sa fourche vers le ciel et désigna le cimetière.

Mes compagnons !! Mes frères !! Nous n’avons que trop subis la présence de ces monstruosités !! Comme vous venez de le voir, elles sont faibles, nous ne devons surtout pas nous arrêter là !! Ce zombi est un signe des dieux !! Nous devons agir !!

Tous les villageois hurlèrent à pleins poumons leur approbation et c’est un cortège bourré de confiance qui se dirigeât en direction du cimetière.

Les villageois décidèrent de faire un détour par le quartier des marins pour aller chercher du renfort.


le quartier des marins

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Gutzod, voleur, mais gobelin avant tout


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Dim 7 Nov 2010 16:43 
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Localisation: Selon la recherche de prériférique : dans un champs à côté de "Dompierre-sur-mer" xD
Le camp.

Aux portes de Dahràm.


C'est trempé et les coussinets pleins de boues, qu'un étrange duo arriva aux portes ouest, en même temps qu'une calèche marchande. La woranne redressa la tête vers le haut des portes. Elle plongea son regard dans celui d'un garde. C'était un homme gras avec un chapeau à la mode pirate, un tricorne si ses souvenirs étaient bons. Puis le garde disparut. Fam'tie baissa la tête pour regarder la rue qui s'ouvrait devant elle et où le marchand faisait avancer sa calèche. Le bruit des roues sur les pavés, le bruit des gouttes sur les tuiles, et l'odeur de la mer… Elle poussa un soupire résignée et attendit que le garde descende de son perchoir. Un autre garde arriva. Lui il n'était pas gras. Il était plutôt musclé et grand, avec une démarche de macho. (Celui-là ou un autre, quelle importance ?) Le garde essayait de paraître imposant et intimidant, mais il lui faudrait faire mieux pour l'intimider.

"Et bien, qui êtes vous ?"

"Je suis quelqu'un qui a marché des jours et des jours, pour finalement arriver ici." (Dans ce trou plein d'eau.) Pensa-t-elle. "Et j'aurais besoin de vos services…"

Le garde la regarda de haut en bas, puis de bas en haut. Un sourire niais aux lèvres, il dit :

"Quels genres de services ?"

"Un renseignement…"

Le garde se renfrogna.

"Je voudrais savoir où se trouve l'auberge la plus proche, ainsi qu'une forge."

"Et bien, la forge se situe au bout de la rue principale, tout droit. Impossible de la louper. Après, pour les auberges, ma foi… L'Auberge des Voyageurs et la taverne du Gros Néral se trouvent à peu prés à la même distance. Pour l'Auberge des Voyageurs il suffit de suivre la rue principale et de passer le pont. Elle se trouve pas trop loin de l'autre porte. Pour la taverne du Gros Néral, il faut passer le même pont et aller par le quartier des marins. Il faut passer deux bâtisses, ensuite il y a une avenue et c'est là."

Fam'tie inclina la tête et le haut du corps, le poing droit contre la paume de sa main gauche devant le museau en guise de remerciement et de salut. (((Exactement comme les gens qui font du kung fu s'inclinent.))) La rôdeuse partit dans la direction de la forge, Nouk sur ses talons. Un cri retendit derrière elle. La woranne se retourna et vit des espèces de squelettes vivants avancer… Vers la porte. (Ben voyons…! Entrez, c'est ouvert.) Elle haussa les épaules et prit la poudre d'escampette vers la forge, ne souhaitant pas faire face à ces bestiaux sans avoir d'arme. Nouk l'avait largement devancé. Heureusement, ils ne se firent pas poursuivre. Tandis qu'elle courait sous la pluie, elle ne pouvait s'empêcher de penser : (Cette ville est merveilleuse ! Les gardes sont arrogants, les morts sont vivants, il y a des esclavagistes et les maisons sont aussi bien entretenues qu'une forêt vierge !) La course ne fut pas bien longue : la forge se trouvait au bout de la rue.

_________________
Fam'tie Gress ¤ Rôdeuse ¤ Woranne tigrée

Je vous ai enfin retrouvé, mes enfants. Après un an de recherche, je vous retrouve enfin...! Plus jamais je ne vous laisserais être arraché à moi de nouveau, plus jamais...!

Nouk, fidèle jusqu'à la mort.


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Sam 27 Nov 2010 22:12 
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Aux portes de Dahràm



Erebor aperçevait enfin les gardes de la porte Est. Cela faisait plusieurs jours qu'il voyageait, protégé de la pluie et du vent par sa cape d'un rouge que l'on croirais issue d'un sortilège arcanique d'un puissant magicien, qui habitait probablement à Dahràm. Faite en lin, elle ne le protégeait pas grandement, il était mouillé, sa barbe gouttait et sa hache rouillait. Mais qu'importe, il est arrivé à Dahràm.

"Je suis enfin arrivé", se disait-il, à haute voix, entre deux souffles.

Il avait quelques fois songer à rebrousser chemin puisqu'il n'avait pas l'habitude de parcourir de très longues distances, en pleine campagne qui plus est.
Il fit encore quelques pas pour arriver à hauteurs des portes, et à chaque fois qu'une de ses bottes passait devant sa jumelle, ses muscles tendus lui faisaient sentir que ce qu'il venait de traverser fut une rude épreuve, comme celle qui l'attendraient peut-être.
Sous son capuchon abaissait, Erebor avait un regard confiant mais dans lequel on y voyait tout autant de l'angoisse et de la peur. La peur de l'aventure. La peur de l'inconnue. Et la peur du garde qui se dressait maintenant devant lui.

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Il faisait bien 2 mètres de haut. (Je n'ai jamais vu d'homme aussi impressionnant.) Il n'avait rien d'un couard, c'était plutôt le genre d'homme à relever tous les défis quel qu'ils soient. Ce n'était pas non plus le genre de garçon à chanter comme un enfant de choeur après que les zombies aient pris pour épouses les étoiles. Il doit bien faire une taille de plus qu'un ordinaire homme à la poitrine et au ceinturon.
Sous un coucher de soleil rougoyant qui illuminait la cité d'une couleur chaude, Erebor s'avança vers le gaillard.

"Bonsoir, garde ! Belle soirée, n'est-ce pas ?
Je me présente. Erebor, c'est ainsi que l'on m'appelle.
J'ai entendu dire que Dahràm était une bourgade humaine où les peuples s'entremêlaient avec l'architecture et la religion."


"Mouai, p'tetre" interrompue le garde dont sa voix rauque ne surpris pas Erebor.

"J'aimerais passer la nuit dans cette sympathique ville de marchands. Pouvais-vous m'indiquer où se situent la taverne et l'auberge, vous prie-je ?"

Erebor s'efforçait d'être poli avec le soudard, comme le lui a enseigné les Longues-Barbes.

"L'auberge des voyageurs se trouve juste en face de vous, lorsque vous traversait la porte. Pour vous rendre à la taverne " La Table du Gros Néral", suivait la route principale jusqu'a la rivière. Là, tournait à droite, puis, au pont, encore à droite. Vous serait alors dans le Quartier des Marines. La taverne se situe sur votre droite."

Erebor le remercia, toujours aussi poliment, et s'engagea dans les ruelles de Dahràm, maintenant l'assurance au ventre et l'odeur du sel marin se mélangeant au crottins des chevaux, qui vivaient dans l'écurie.

Dans les ruelles de Dahràm

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"Rien n'existe qui n'ait au préalable était pensé" Traité de Faërie, Ismaël Mérindol, 1466


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Jeu 27 Jan 2011 01:18 
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Le chemin avait été long, très long, depuis qu'elle avait quitté la caverne de glace de son clan et les cimes enneigées des montagnes de Nirtim.
La femelle avait suivi le cours du fleuve, vivant au jour le jour.
Elle avait observé avec intérêt l'apparition d'une végétation de plus en plus dense, ressenti au plus profond de son être le changement de température et de climat...
Mais ce qui l'avait le plus intriguée était l'abondance de la faune : lapins, rongeurs, oiseaux, loups, ours... Elle qui était tellement rare dans les montagnes que ses ancêtres avaient préféré renoncer à la viande pour ne pas souffrir du manque.
Mais elle n'était pas tentée pour autant, et c'étaient surtout les fruits et tubercules sauvages qui comblaient son appétit.

Plus elle avançait vers le Nord, moins elle regrettait d'avoir quitté sa tanière natale.
La femme-louve pensait néanmoins toujours à son clan avec un léger pincement au cœur et, la nuit venue, elle jouait de son tambourin en dansant autour de son feu de camps.
C'était là la façon de son peuple de prier le Père et la Mère : les rythmes rapides frappés sur la cuir tendu de l'instrument, les mouvements tantôt gracieux et tantôt saccadés du danseur, les particules de glace scintillantes qu'elle générait lors de ses mouvements les plus brusques... tout participait au rituel de la fujonienne.
Elle n'adressait sa prière à personne en particulier, sinon à la nature environnante et aux étoiles. Pourquoi se contenter d'adresser une prière dans une direction précise lorsqu'on était sûr que ses dieux se trouvaient à l'écoute tout autour de soi ?
Parnalia en profitait pour invoquer une protection sur ceux qu'elle avait quitté, en espérant qu'ils feraient de même pour elle.

Le voyage s'était déroulé dans un perpétuel émerveillement, comme elle l'avait pensé en écoutant cet hommes lui parler des terres environnant Dahràm-la-Magnifique.
Elle n'avait fait que peu de rencontres : des bûcherons avinés, des voyageurs mutiques ainsi que de curieux hommes en robes noires qui l'avaient regardé d'un air farouche.

C'est donc pleine d'entrain que Parnalia arriva en vue de Dahràm.
La ville lui fit forte impression, ne fut-ce que par sa taille : la cité était bien plus grande que les villages qu'elle avait aperçu pendant son voyage et elle paraissait si grouillante de monde ! On aurait sûrement pu y loger les liykors de toutes les montagnes de Nirtim sans problème !
De la colline où elle se trouvait, la femme-louve pouvait avoir une bonne vue du plan de la ville et demeurait confondue par ces flots de demeures de pierre séparés par des entrelacs de rue et par un fleuve.

Je me demande tout de même si c'est bien sain de vivre ainsi entassés les uns sur les autres...

Elle vit également quelque chose briller derrière la ville. Mais qu'était-ce donc ? C'était grand, bleu et cela rendait l'air piquant au point de lui faire légèrement plisser le museau.
Était-ce cela que les grands anciens du clan appelaient l'Océan ? Cette étendue d'eau liquide que ses frères avaient traversé il y a des décennies pour s'installer sur une autre terre ?
Trop de questions, de couleurs et de sensations se pressaient simultanément dans sa tête et lui donnaient un peu le tournis.

Un sourire aux lèvres, la liykor descendit la colline tranquillement la colline, exprimant le comblement de ses sens par une petite mélodie jouée inconsciemment sur la peau tendue de son tambourin.
Elle avisa une ouverture dans la ceinture de pierre de la ville et se mêla à la foule bigarrée et bruyante qui s'y pressait, ce qui lui permit de voir de près des créatures dont elle ne supposait même pas l'existence : des hommes-félins, des humains minuscules, des nabots verts et leurs cousins baraqués, et même de petits insectes volants à l'apparence humanoïde...
Elle n'en perdait pas une miette, ouvrait grand ses yeux et ses oreilles pointues.
Cependant, que ce soit à cause de sa tenue légère constituée de quelques morceaux de cuir ou de son appartenance à une espèces peu représentée à Dahràm, elle se fit remarquer par les gardes, qui la hélèrent.

Deux miliciens protégés par une broigne de cuir et armés de hallebardes lui firent signe de s'approcher et la regardèrent d'un air suspicieux. Même si l'un d'eux avait surtout du mal à détacher son regard de la poitrine de Parnalia; ce fut donc son partenaire plus sérieux qui s'exprima.

- Holà, étrangère. Puis-je savoir ce que vous venez faire dans notre belle cité ?


- Uniquement la visiter. On m'en a tant vanté les mérites qu'il m'a semblé nécessaire de le constater par moi-même. Et pour l'instant, je ne suis pas déçue.


La réponse aussi bien que le sourire sincère qui l'accompagnait désarmèrent légèrement le garde le plus consciencieux.

- La visiter ? Mais personne n'a vient à Dahràm pour "visiter" ! Surtout avec ce qui se passe en ce moment !

Parnalia ne comprenait pas. Le garde essayait-il de lui interdire l'accès à la ville ?

- C'est à dire ?

- Un terrible nécromancien sévit depuis des semaines à Dahràm. Il relève de terre des cadavres pour les envoyer se repaître des vivants ! Les aventuriers et les différentes gardes de la cité ont réussi à contenir les attaques, mais le responsable de ce chaos demeure introuvable !

Parnalia sentit un frisson lui parcourir l'échine. Comment cela était-il possible ? Des ancêtres se relevaient pour assaillir leurs descendants ? Mais comment la Mère avait-elle pu laisser faire cela ? Il était néanmoins plus probable que quelqu'un avait perverti les enseignements de la déesse, et cela seul était une infamie sans nom !
La fourrure blanche de la louve se hérissa légèrement sous le coup de l'émotion.

- Dans ce cas, il faut que j'aille voir cela de mes propres yeux, gardien de la ville.
Me laisserez-vous passer et éventuellement prêter assistance à ceux qui en ont besoin ?


L'homme déglutit visiblement, puis hocha la tête. Il n'avait pas envie de se colleter pour rien avec cette étrangère lupine, même s'il faisait une bonne tête de plus qu'elle.
La Liykor exsudait la détermination, à présent.

- Je n'ai aucune raison de vous empêcher de passer. Mais soyez prudente. Je n'aimerai pas avoir à abattre votre cadavre animé dans le rue dans les jours qui viennent.

Sur ce, le garde colla une taloche à son collègue qui bavait toujours sur la silhouette plantureuse de Parnalia et s'en alla en maugréant on ne savait quoi.

La liykor eut un grognement de défi et passa sous l'arche d'une des portes de la ville.
Elle se dirigea alors dans la direction qui lui semblait la plus propice à découvrir des ancêtres réanimés : le Nord, droit vers le quartier des marins.
Elle ne parvenait en effet pas à imaginer que l'on puisse se débarrasser honorablement d'un corps autrement que par la manière dont usait son peuple depuis des millénaires : l'immersion.

_________________
Parnalia, mage Fujonienne

Un monde si grand et si vaste... comment s'y sentir seule ?


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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mar 29 Mar 2011 02:59 
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Intervention gmique pour Maltar


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Trop content du stratagème employé pour effectuer ton larcin, tu ne vis pas la naine qui t’avais suivi depuis les ruelles.

Alors que tu t’approchais de la porte Est, elle profita de la foule pour s’approcher de toi sans être vue, et puis d’un coup brusque, elle t’arracha ton sac de victuailles et partie à la course. Mais au lieu de se fondre dans la foule, elle se heurta à un grand homme vêtu d’une cape noire et s’effondra de tout son long par terre échappant ton sac qui perdit un peu de son contenu.

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mar 5 Avr 2011 23:46 
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Maltar, surprit, et les dieux savent à quel point il déteste qu'on le surprenne (foutue Dâhram la gueuse, ville maudite, fille de catin! chez toi même les nains deviennent malhonnêtes!), se retourne avec les poignards ensanglantés luisant dans les yeux dés qu'il sent qu'on lui a arraché son précieux baluchon. Il voit la silhouette s'écraser contre un grand malabar encapé de noir et s'écraser à ses pieds, laissant une bonne partie de ses affaires se rependre dans la poussière.

(kékéké, courtaude idiote, avant d'essayer de voler, on apprend à courir. Vous apprennent donc rien dans vos montagnes? Et puis c'est quoi ça d'ailleurs? une naine ou une hobbit mal dégrossie? Boarf, si, ça doit être une naine, les hobbits ont l'intelligence de faire la sieste quand ils sont triples saouls à p'us pouvoir mettre un pied devant l'autre! Non mais regardez moi ça, franchement, c'est moche un tel amateurisme, si c'était pas mon sac...)

"MON BALUCHON! GARCE!"


Maltar se jeta sur la naine qui, engoncée dans son armure et la tête dans la boue, lui fait plus penser à une tortue à perruque de paille qu'on aurait mis sur le dos qu'à une réelle menace. Il se jette sur elle et la fixe de son regard le plus assassin, des centaines de générations successives de gobelins réclamant à travers lui à une sentence à la mesure du crime, lente, douloureuse, définitive etcouplée à une amende en viande payée sur la bête pour dommages et intérêts de cet odieux larcin. Car on le méprise, on le haï, on essaye de le tuer, et souvent même, on y réussit, mais jamais, au grand jamais on n'ôte la barbaque de la bouche d'un gobelin!

Mais il y a du monde autour, et même si l'on se trouve à Dahram, ville où la moralité est une notion toute relative et à géométrie variable, il craind que larder de coups la chapardeuse du dimanche ne lui valent que des ennuis. Il s'abstint donc.

"Mon sac! A MOI! Rend moi ça!!! "

Dit il sèchement à la torkine en ramassant tant bien que mal l'ensemble de ses biens dans ses petit bras musclés. Puis il lui crache au visage et se releve en prenant bien soin de lui marcher dessus. Ça n'mange pas de pain, et ça fait du bien...

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Dernière édition par Maltar le Dim 10 Mar 2013 01:00, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mer 6 Avr 2011 02:48 
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Intervention pour Maltar


Jet de dés Maltar: 74 Réussite
Jet de dés Naine: 62 Réussite


Lorsque tu regardas la naine de ton regard assassin, elle te fixa sans gêne et semblant très contente de te voir en colère.
Elle te répondit d’un ton arrogant, te défiant :

« Le sac t’appartenait, mais pas son contenu. Voler un voleur, ce n’est pas voler, sale gobelin ! »

Cracher sur la naine et lui écraser le nez, c’était bien risqué comme action. La naine en colère se releva et te flanqua son poing en plein visage.

Elle s’apprêtait à t’en mettre un second, mais son poing fut arrêté en plein mouvement.
Une sensation oppressante vous envahit tous les deux. L’homme, ou plutôt l’être que la naine avait bousculé s’est approché de vous. Sa capuche lui camouflant le visage, il était heureusement impossible pour vous de le distinguer. Tout ce que vous aviez pu voir, c’est sa longue main blanche cadavérique décharnée qui était pointée dans votre direction et qui vous empêchait de bouger. Puis, il dessina un petit cercle avec son index osseux et automatiquement vos deux mains se rapprochèrent et se collèrent ensemble.

Sans prononcer un mot, il baissa sa main et tourna les talons, c’est à ce moment seulement que la sensation oppressante s’évanouit et que vous purent bouger, mais sans pouvoir vous séparer.

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mer 20 Avr 2011 00:44 
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Maltar eu à peine le temps de commencer s'indigner contre la calomnie et à la malhonnêteté congénitale nanesque avant que la brute épaisse ne le fasse taire d'un grand coup de poing dans les dents, lui en faisant perdre une au passage. Une canine, rien de grave, ça repousse. Il la crache machinalement dans un glaviot sanglant alors qu'il s'apprête à sauter sur la naine pour la saigner comme un goret.

Soudain, une espèce de voile oppressant tomba sur la scène, lui coupant l'usage de ses cinq sens. Reste le sixième, le sens gobelin, celui de la prédiction du danger, qui lui crie que ça pue, et pas qu'un peu.
Cela dura le temps d'un souffle avant qu'il ne reprenne conscience du monde qui l'entoure. Le décharné à disparu et le gobelin est maintenant main dans la main avec la malfaisante.

(Merde, Elle me tien!)

Il eu un brusque mouvement de recul, essayant tel une anguille de faire glisser sa main hors de la poigne d'acier dans laquelle elle s'était on ne sais trop comment laissée prendre. Mais la naine tien bon. Vif comme chat de gouttière, il se met d'un bond les deux pieds en appui sur la poitrine de la naine et poussa de toute ses forces sur ses deux jambes pour faire lâcher la naine, en prenant bien soin de garder son nez hors de porté de son deuxième point potelé.
Pas mieux, alors que sa main ne semble pourtant pas si serrée que ça. La naine ne force même pas du tout dessus, et pourtant Maltar ne parvient à se séparer de ce pot de colle.
Par contre, vu la tête qu'elle était en train de tirer, il devait lui faire un mal de chien à tirer ainsi ... Il mets un dernier coup de rein pour la forme, histoire de lui arracher un dernier rictus, à défaut d'un cris de douleur. Il aurait bien aimé, mais la naine ne semble pas décidée à lui donner ce soupçon de plaisir. Une dure a cuir. Rien de surprenant chez cette race de grincheux.

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Dernière édition par Maltar le Dim 10 Mar 2013 01:08, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mer 20 Avr 2011 02:31 
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Intervention gmique pour Maltar


Lorsque tu eus ton mouvement de recul, la naine eut le même. Puis te voyant mettre tes gros pieds sales sur son corps, elle fut tellement abasourdie, qu’elle ne fit rien, trop estomaquée par la nonchalance de ton geste.
Lorsque tu fis ton dernier coup de rein, celui-ci fut assez puissant et douloureux pour la sortir de sa torpeur et la faire enfin réagir.

« Mais ça ne va pas non ?... On ne met pas ses pieds sur Magda ainsi comme ça ! »

Ce disant, de sa main libre, elle t’empoigna la jambe droite par la cheville, et te l’écrasa un peu, beaucoup, espérant te faire souffrir à ton tour.
Elle te regarda d’un œil mauvais, elle ne sembla pas du tout apprécier son nouveau compagnon.

Les gens près de la porte vous regardèrent et ne se gênèrent pas pour passer des remarques désobligeantes à votre sujet, ou plutôt au sujet du drôle de couple que vous semblez former.

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 Sujet du message: Re: Les portes de Dahràm
MessagePosté: Mer 20 Avr 2011 03:12 
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Ignorant de toute sa superbe la réplique de la naine, Maltar récupére sa jambe et se mets dans une position plus orthodoxe dés que celle si relâche la pression exercée sur sa cheville. ('tain, quelle poigne! Heureusement que ce n'est pas ma main qu'elle à serré, j'aurais été quitte pour recompter mes doigts )
Deux belles traces boueuses ornent maintenant le plastron de la dame, ce qui, lorsqu'il le constate, fait apparaitre un sourire mauvais sur le visage de Maltar, qu'il camoufle aussi sec en se penchant un peu pour examiner plus en détaille les deux mains.
Elles sont comme soudées, peau contre peau, une curieuse jointure s'étant crée entre le derme blanc de la naine et le sien tout vert. Il ne sait pas à quel prodige cela tien, mais l'idée de se retrouver coller à cette horrible créature blonde ne l'enchantait guère, le révulse même carrément. Il se redresse.

"Bien, vous vous nommez donc Magda, moi Maltar, navré de vous rencontrer. Vous permettez que je te tutoie?"


Il continu sans attendre la réponse de la terreur en jupon:

"Je pars en direction de Mertar, là bas il y aura bien (un sale barbu dans ton genre) quelqu'un de ta race (d'abrutis congénitaux) qui saura comment nous séparer (et surtout c'est ma direction et d'ici là j'aurais bien trouvé un moyen de faire un peu de science gobeline appliquée sur toi, option chirurgie). Donc en route, et puisque tu voulais tant ce sac, je te le prêtes pour le trajet (tu fera une bonne mule et cela économisera mon dos)."

Il ramassa son sac par terre, le jette sur Magda et prit la direction de Mertar en tirant la naine derrière lui.

"Ah oui, bonjour."


suite

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Dernière édition par Maltar le Dim 10 Mar 2013 01:17, édité 3 fois.

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