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 Sujet du message: Taverne "A la table du gros Néral "
MessagePosté: Mar 15 Déc 2009 09:30 
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Taverne "A la Table du Gros Néral "


Ne vous fiez surtout pas à la consonance comique du nom ! Comique, rien de ce qui peut se passer à l’intérieur du bâtiment qui se situe dans le quartier des marins ne l’est.
C’est au grand malheur de « salariés » exploités jusqu’à la moelle que le « Gros Néral » a fait fortune. Son nom lui vient d'amis versés tout comme lui dans le grand banditisme et le trafic intensif d’art. En effet, la Table du Gros Néral est un restaurant de qualité gastronomique médiocre en surface mais, en profondeur, se cache un réseau de brigands travaillant dans une filière légèrement plus singulière à Dahràm. Ses sous-sols recèlent des peintres œuvrant nuit et jour à la contrefaçon de somptueux tableaux revendus ensuite via la plaque tournante de la cité.

Il n’est pas conseillé de se frotter à Néral, celui-ci a beau être un peu enrobé, il n’en reste pas moins un brigand rusé comme un renard ainsi qu'un excellent tireur. Et quand bien même vous réussiriez à le faire sortir de sa loge, il vous faudrait encore "discuter" avec le reste des bandits qui séjournent ici. Néral est du genre prudent et pas qu’un peu, il est donc préférable de prendre votre collation, de payer puis de partir sans attirer l'attention sur vous.

Par contre si vous êtes là pour affaires…

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Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
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 Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 11:29 
Réponse à Serpent dans les ruelles

La première impression qui parvint à la conscience évanouie de Depheline fut celle d’une étrange chaleur. Ils venaient apparemment de pénétrer dans un lieu relativement bien chauffé, et cela fit du bien à la jeune femme. Elle ouvrit alors doucement les yeux et se rendit compte qu’elle était à l’intérieur d’une taverne ou d’une auberge. Il lui fallut quelques secondes encore pour réaliser qu’elle était sur les épaules de Serpent et sa réaction fut alors immédiate.

« Mais enfin ! Je suis pas un sac à patates, voyons ! »

Sa voix était encore faiblarde, mais elle ne tarda pas à reprendre du poil de la bête, commençant à remuer jusqu’à se faire déposer au sol. Elle ne put s’empêcher de remercier le voleur de s’être occupé d’elle, se sentant quelque peu honteuse du malaise qui avait eu raison d’elle dans la ruelle.

« Première fois que j’absorbais un fluide magique, en fait… J’avais déjà vu faire Perrier auparavant, mais je n’avais jamais eu l’occasion de tester. C’est rude, pouah ! »

Elle avait encore terriblement chaud et la tête lui tournait encore un peu, néanmoins, elle parvint à s’installer à une petite table au bois vermoulu dans un coin de la grande pièce. À cette heure matinale, la taverne n’était pas excessivement remplie et ils avaient donc l’embarras du choix.

« C’est une bonne idée d’être venu ici, j’avais justement un petit creux ! »

Un employé de la taverne ne tarda pas à venir à leur rencontre. Il était basané et vêtu guère mieux que la plupart des habitants de Dahràm c'est-à-dire en guenilles tachées.

« Quelle piètre image ces serveurs donnent à la taverne tout de même… », avoua la demoiselle, après avoir passé commande. Elle avait demandé la spécialité locale de la ville : du filet de narval, cuit au rhum. Ce met était relativement couteux, surtout dans cette taverne. Elle se contentait habituellement de la bouillie de vermine, car elle était loin de récolter de quoi s’offrir plus avec ses vols bien souvent ratés. Mais aujourd’hui, c’était différent, son association avec Serpent était un évènement qui se devait d’être fêté.

« C’est le départ d’une nouvelle vie, alors offrons-nous quelques choses pour marquer le coup, nan ? »

Le repas fut bientôt servi et Depheline se régala. La faim qui avait taraudé son ventre fut rapidement calmée, mais la douleur se transforma ensuite en angoisse. Au fil de ses réflexions, elle en était venue à se demander ce qui allait les attendre ensuite. Il fallait quelque peu planifier les jours à venir et cela avait de quoi inquiéter la demoiselle.

« Dit, on va faire quoi maintenant ? Comment tu vivais avant de me tomber dessus ? De vol, je sais bien mais… tu n’as pas d’autre travail, toi ? »


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 Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 00:34 
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Localisation: quête 30
Je la regarde manger, elle dévore des portions de nourriture digne de ceux d'un homme. Nul doute que les émotions creusent. Attablé en face d'elle, ma cape recouvrant mon visage masqué, je m'appuie sur mes deux coudes, un bras visible, et celui portant la griffe vers l'intérieur de ma cape.
Je n'avais aucun intérêt à sortir du lot des clients. Je commence à ressentir la fatigue, et c'est d'un ton las que je réponds à la jeune femme.


« Je n'ai jamais volé de grandes choses, essentiellement un peu d'or et de la nourriture sur les étals. Mais j'ai quelques idées derrière la tête. »


Je ne tiens pas à ce qu'elle sache que je ne suis qu'un débutant, si je veux rester chef du duo, il faut que je paraisse expérimenté. Je ne commande rien, pour manger il me faut ôter mon masque, et je ne souhaite plus offrir mon jeune visage à la vue de tous. Le masque me donne un air peu engageant et je préfère de loin l'intimidation au sentiment d'être une cible potentielle.

La jeune femme a raison : que faire ? Je l'ai emmené ici dans le but de trouver du travail. Mais travailler pour le gros Néral ne semble pas aussi simple que de postuler à une poissonnerie. Peut-être qu'en tendant l'oreille, il viendra un murmure porteur de riches renseignements. Aussi, c'est avec le ton d'un homme sûr de lui que j'annonce à la rousse mon plan.


«Fini ton repas, ensuite utilise tes sens. Observe nonchalamment autour de toi, repère les langues pendues et les messes basses. Puis focalise ton ouïe sur une conversation. S'il le faut, fait mine d'aller chercher une bière pour t'approcher. On entendra surement une rumeur intéressante. »

Pleine de bonne volonté, la jeune femme s'attelle à cette tâche avec l'excitation d'une enfant, je souris sous mon artifice de fer. Je suis aussi émoustillé qu'elle en vérité. Ma première complice, élève écoutant mes conseils.

L'attente fut longue, nous somme resté une bonne heure et demi dans cette taverne, sans autres informations que les ivrogneries habituelles, quelques parlottes sur le gros Néral et sur l'infertilité supposée de ce dernier. Puis, alors que j'entame ma cent-quatre-vingt-septième entaille sur le bord de la table, je capte dans la discussion de nos voisins de tablée qu'un entrepôt du port serait actuellement sous quarantaine, à cause d'une infestation de morts-vivants, à présent plus coriaces dans cet endroit de la ville. Les gardes, débordés, auraient tout bonnement enfermé quelques morts-vivants dans l'entrepôt 5 du quai et s'affaireraient à repousser le reste des revenants hors du quartier.


« Un entrepôt entier avec une poignée de zombies affaiblis et lents. C'est toujours mieux que d'affronter des gardes plus vifs. Et si c'est gardé, c'est que la marchandise vaut quelques choses. Qu'en dis-tu ? »

_________________
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Serpent Ménestrel (origine Voleur) Niveau 15
    "Oaxaca contre-attaque." (Quête 30)

    Réputation :
    ¤ Il est beau ¤ Une navigatrice dans la quête 27
    ¤ Il est fantastique ! ¤ Un tavernier de Dahràm
    ¤ rchhhtll blll rll !! ¤ Le dieu pieuvre des mines de Lebher
    ¤ Il est trop rapide pour moi ¤ Le Dragon Noir d'Oaxaca
    ¤ Il m'a faite danser, et j'ai aimé ça ¤ Silmeria, l'anima noire


    Dernière édition par Serpent le Lun 30 Aoû 2010 19:04, édité 1 fois.

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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 18:58 
    Depheline avait pris plaisir à manger son repas de jour de fête même si son compagnon avait refusé de le partager. Le narval était un met raffiné pour ses papilles peu habituées à des saveurs variées et gouteuses et elle en avait donc pleinement profité. Elle n’avait pas non plus perdu une miette des propos de Serpent, déterminée à devenir une grande voleuse comme lui. Elle le considérait déjà comme son professeur attitré et elle fut soulagée d’entendre qu’il n’était pas un bandit avide d’or et d’enrichissement inconsidéré. Lui aussi faisait ça, apparemment, juste pour vivre. Il devait donc avoir les mêmes valeurs morales que la jeune fille, si morale il pouvait y avoir à Dahràm…

    Une fois le repas terminé, la jeune rousse commença à tendre l’oreille comme le lui avait conseillé son professeur. Il fallait que toute son attention soit focalisée sur la table à épier et que toutes les autres informations assaillant son esprit soient rejetées sans hésitation. C’était quelque chose qu’elle n’avait pas beaucoup de mal à faire car pour utiliser sa magie elle avait besoin de concentration également. Certes, elle n’avait jamais beaucoup usé de ses pouvoirs, mais elle savait faire abstraction des stimuli perturbateurs sans grande difficulté.

    Ses yeux se pressèrent et son visage se crispa dans une expression peu engageante. Depheline était ainsi parvenue à récolter quelques informations au sujet de la table d’à côté, mais ça ne l’avançait pas à grand-chose de savoir que les nombreux viols du ‘Gros Néral’ avaient jusqu’alors toujours étaient infructueux. Une aubaine pour ses victimes, songea la demoiselle qui serra les dents en guise de dégouts. Elle rapporta l’information à Serpent avant de détourner son attention sur une autre table. Là, il fut question d’un sujet un peu plus léger, celui du grand froid qui arrivait du Nord et qui allait probablement s’abattre sur la ville d’un jour à l’autre.

    En sommes, rien de tout cela n’était réellement intéressant pour eux. Cela lui faisait un peu d’exercice, rien de plus. Depheline essayait néanmoins de voir le bon côté des choses : tendre l’oreille pour écouter les conversations n’était pas dans ses habitudes et ainsi, elle allait peut être, au fil du temps, développer ce réflexe fort bien utile il fallait l’avouer.

    (Bon et bien au moins, je saurai que pour les prochains jours il faudra me trouver quelque chose de plus chaud à mettre sur le dos…)

    C’est donc un peu frustrée que la jeune femme reporta son attention sur le voleur assis à sa table. Il semblait s’ennuyer fermement et Depheline se demandait pourquoi ils étaient encore là. Rien d’intéressant ne semblait vouloir sortir de la bouche de ces buveurs invétérés autour d’eux et elle voulut entreprendre de quitter les lieux. Pourtant, Serpent lui plaqua la main sur la table pour l’empêcher de se lever, tournant de façon presque imperceptible son visage masqué en direction de la table d’à côté. Le sujet de conversation qui venait tout juste d’être lancé était ce coup-ci des plus intéressants et c’est avec un sourire carnassier que la jeune femme acquiesça. C’était une affaire qui pouvait marcher, et ils avaient une longueur d’avance, car ils avaient déjà eu à faire avec ces zombies.

    « Et bien on y va, allons voir ces morts-vivants et ces entrepôts, ce doit être le bordel le plus complet ! », lança-t-elle en chuchotant, le cœur battant d’entrain. Ils avaient au moins un but qui allait peut-être pouvoir leur rapporter gros.

    Suite de Serpent dans le quartier des marins


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mar 21 Sep 2010 13:05 
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    « Hurppp ! »
    « Vous pourriez mettre la main devant votre bouche, espèce de gros porc !"

    La femme qui me reproche mes relents de bières est une matrone de 40 ans, grasse comme une plaque de beurre, et avec autant de dents qu’une fourche dans le four qui lui sert de bouche. De fait, sa diatribe ne me touchait pas énormément, et c’est avec une délectation étudiée que je lui fais un doigt d’honneur avant de m’affaler sur le plancher de l’auberge, lesté par les pintes de bières que j’ai ingurgités.
    (Il n’est que 10 heures du matin, tu attaque sec aujourd’hui)
    Le sol est toujours plus moelleux qu’un banc. Sur le sol, on peut dormir sans risque de tomber, et le pire que l’on risque, c’est de se faire marcher dessus par un autre ivrogne.

    « J’te le dit, je suis pas ... assez saoul ! Il va falloir que je remédie à ca, tu veux que je te paie un coup ?»

    Le chien à qui je m’adressai, superbe spécimen de pouilleux des villes, n’étant pas à l’évidence intéressé par une bonne pinte de bière, je me levais, avec difficultés, et me dirigeais vers le comptoir, qui me paraissait nimbé d’une promesse de plaisirs et de bonheur.
    (Fais gaffe au pied du costaud la, va pas te faire écharper)
    Une fois en sécurité, accoudé au bord d’un comptoir aussi propre que la conscience d’un usurier, je rassemble mon courage et lève une paupière tombante pour fixer d’un œil injecté de sang le tenancier avant de bafouiller.

    « Je voudrais une autre pinte de bière, s’il te plait, aubergiste »

    Sans un mot, en professionnel consommé, il me tend une chope pleine a ras bord de ce qui sent la pisse, goute la pisse, mais qui est selon lui de la bière, et je repars m’asseoir dans mon coin, en sécurité au niveau du sol.

    « Une bonne bière, ça vaut tout les sièges du monde, hein ? »

    C’est fou comme les chiens peuvent paraître dédaigneux..

    _________________
    Gabriel, Humain du peuple de Wiehl, Guerisseur lvl 1


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mer 22 Sep 2010 01:25 
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    Intervention gmique pour Gabriel


    Une femme assez rondelette entre en trombe dans l’auberge et se dirige tout droit vers le bar. Elle repousse une mèche brune qui s’est échappée de son chignon, sort un petit foulard bleu de son sac et sans même prendre la peine de reprendre son souffle, s’adresse au tenancier :

    « J’ai besoin de votre aide. Mon fils de douze ans a disparu. Voilà plusieurs jours que je le cherche et j’ai retrouvé son foulard à la porte de votre établissement, vous ne l’avez pas vu partir avec des inconnus ?»

    Cette mère affolée dans la trentaine avancée est a bout de nerf et attend impatiemment une réponse du propriétaire.

    Celui-ci lui répond d’un ton ni froid, ni plus aimable :

    « Je suis un honnête commerçant, je n’ai pas le temps d’espionner mes clients et de savoir qui vient et qui part. Mais oui, des jeunes de cet âge, j’en vois régulièrement. »

    La femme éplorée sort une petite bourse de yus de son sac et le présente aux clients attablées.

    « Je suis prête à payer celui qui me donnera un coup de main. »

    A la vue de la bourse de Yus, plusieurs personnes se tournent et semblent plus intéressées à l’écouter. Un jeune gobelin s’approche d’elle faisant mine de l’écouter, puis dès qu’il se trouve assez proche d’elle, il s’empare du petit sac pleins de yus et sort de l’auberge à la course sans demander son reste. A partir de ce moment, plus personne ne s’intéresse à sa cause. Désespérée, elle fait le tour des tables, suppliant tour à tour tous les clients de l’auberge. Aucun d’eux, ne l’écoute certains même la repoussent férocement.

    Au bord des larmes, elle s’approche de toi, te regarde et te demande ton aide :

    « Monsieur, vous êtes mon seul espoir, aidez-moi ! Je suis une veuve ! Je viens tout juste de perdre son mari. Et mon fils s’est mis en tête qu’il vengerait la mort de son père. Sans votre aide, il ne me reste plus qu’à pleurer mon fils et à préparer son service funèbre. »

    Une voix de femme retentit derrière elle. Celle de la matrone de 40 ans qui t’avait traité de porc un peu plus tôt :

    « Et bien, pleurez tout de suite, ma pauvre dame. Ce qui se trouve devant vous, n’est plus qu’un soulon. »

    _________________
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    À votre service, pour le plaisir de rp !


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mer 22 Sep 2010 13:20 
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    (Et ça piaille, et ça piaille !
    Elle aurait fait gaffe à son gamin, il ne se serait pas tiré)

    Je la voyais, cette femme, tourner comme une hélice dans ce boui-boui infâme. Elle n’était pas jolie, mais la faune qui rodait ici ne s’en souciait guère, et je craignais, si elle continuait a importuner les clients, qu’elle ne se retrouve avec des fers aux pieds, vendue en tant qu’esclave ou soumise a la vindicte des hommes, de ceux qui payaient pour se satisfaire sur des proies non consentantes.
    Mais le rugissement de l’alcool dans mon sang était encore trop fort, et je ne me sentais pas assez sur de mes jambes pour me lever et aller la voir.
    Pas pour l’aider bien sur, juste pour lui dire de partir, avant qu’elle ne prenne un mauvais coup.
    Une seconde passa, ou peut être une heure, et je me rendis compte qu’elle était devant moi, qu’elle me parlait.
    Je forçai mes oreilles usées à écouter.

    « S’il vous plait, vous m’entendez ? J’ai besoin de vous, Mon fils a disparu. Je n’ai rien à vous proposer, un gobelin a volé mes économies, mais je ferai n’importe quoi pour vous récompenser, s’il vous plait »

    Son ton était larmoyant, et me vrillait le crane. Mais, derrière toutes les couches d’alcool et de vieillesse qui se superposaient dans mon esprit, un souvenir revenait, doucement, sans relâche.

    (Tu aidais les gens dans sa situation avant, tu te rappelle. Tu étais un homme bon. Et tu vas laisser cette femme sans aide ?)

    Je détestais cette voix qui me parlait parfois, celle de ma conscience, que je me représentai toujours comme une vieille femme revêche. D’habitude, je réussissais assez facilement à la faire taire, mais, je ne sais pour quelle raison, elle ne cessai de revenir, encore et encore.
    Il allait falloir que je la fasse taire, et le seul moyen que je connaissais pour cela ... c’était d’aider cette femme, même si ça me déplaisait souverainement.

    « ‘Tendez, ‘ger pas m’ame »

    Je n’étais pas très compréhensible, et je le voyais à son visage qui se ferma soudain, comme si elle venait de comprendre qu’un alcoolique ne pourrait lui être d’aucune aide.
    Il fallait que je reprenne un peu d’emprise sur moi, afin de lui présenter une face et une élocution plus digne de ces problèmes.

    Je me relevais d’un pas un peu plus assuré, malgré la migraine qui me martelait les tempes et me tint droit, enfin, aussi droit que je pouvais, face à la femme qui me regardait d’un air circonspect.

    « Désolé pour le comportement des clients de ce bar, ils n’ont pas l’habitude d’aider leur prochain »

    Elle me dévisageait, comme si elle tentait de voir au delà de la crasse et des années.

    « Et vous, vous allez m’aider ? Ou vous aussi vous allez tourner la tète et reprendre un verre ? »

    Bien entendu, elle doutait de moi, qui ne le ferais pas. Mais si elle était venue jusqu’ici, c’est qu’elle devait vraiment être désespérée, et moi, pauvre alcoolique, si je pouvais l’aider, je le ferais.

    « Si vous voulez bien, je vais aller me rafraichir dans ma chambre, pour être un peu plus présentable, et ensuite, nous pourrons aller discuter de cela dans un endroit un peu plus tranquille.
    Au fait, je suis Gabriel, et vous ? »

    « Rose, je m’appelle Rose »

    « Vous pouvez me suivre, si vous ne voulez pas rester dans cette salle toute seule, je monte juste dans ma chambre »

    Je vis à son regard qu’elle avait peur, mais que, d’une certaine façon, elle savait que je ne lui ferais pas de mal. Après tout, je n’étais qu’un poivrot qui voulait l’aider, elle n’avait aucune raison de me craindre.
    En lui faisant signe de me suivre, je commençai à me diriger vers l'escalier qui menait vers ma chambre, que j’avais eu la présence d’esprit d’acheter un jour ou j’étais sobre et possesseur d’argent.
    D’une démarche assurée, elle me suivit, évitant de prêter l’oreille aux blagues salaces et propositions grivoises des hommes dans la salle.
    Devant la porte, je me tournai vers elle.

    « Désolé, ce n’est pas du grand luxe, mais c’est propre et rangé, j’espère que ma chambre ne vous importunera pas trop »

    A son regard, elle s’attendait à trouver une pièce digne d’une porcherie, et je pus voir dans ses yeux la surprise quand je lui fis signe d’entrer, avant de fermer la porte. Mon petit chez moi, comme je me plaisais à l’appeler, n’était pas beau, ni luxueux, mais il était propre et bien tenu.
    Moi-même je me faisais souvent la réflexion que toute la rigueur que j’avais perdu dans la gestion de ma vie se retrouvait dans cette pièce, qui reflétait mieux que tout d’où je venais.
    Au mur, des bannières représentaient le village d’où j’étais originaire, et, comble du luxe, un petit miroir trônait dans un angle de la pièce, reflétant la lumière du soleil sur les draps de mon lit.

    « Vous pouvez vous asseoir, si vous le désirez, je vais me changer et me nettoyer, mais rien que vous ne puissiez pas voir ... Je resterai pudique »

    Elle restait toujours silencieuse, comme ébahie par ce calme et cet ordre dans une auberge par ailleurs aussi propre que les mains d’un préposé aux latrines.
    Je me délestais de ma chemise en lambeaux, puis de mon tabard et enfin de ma cotte de maille en ruine.
    Avec un peu d’eau et un drap, je tentai de faire une légère toilette mais renonçait bien vite en voyant le liquide virer au brun dans la soucoupe.
    J’enfilai ensuite un justaucorps bleu, délavé mais en bon état, attachai mes chevaux épars en une queue de cheval, puis me tournait vers Rose.

    « Alors, maintenant, redites moi tout, afin que nous puissions retrouver votre petit garnement. »

    _________________
    Gabriel, Humain du peuple de Wiehl, Guerisseur lvl 1


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Ven 15 Oct 2010 17:37 
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    Inscription: Dim 3 Oct 2010 01:28
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    Ce boui-boui ressemblait à tant d’autre, les ivrognes buvaient et chahutaient, les filles passaient d’homme en homme pour arracher quelques yus aux maigres salaires : un peu de métal pour un peu de plaisir, les voyous discutaient à voix basse. Et tout ces anonymes évoluaient dans l’ambiance, chaude, tamisée, suante et crasseuse de l’établissement.

    Assis à une table en bois scarifiée de coups de couteaux sur une large part de sa surface, Erios faisait face à son interlocuteur.

    « Ecoutez, je vous ai payé la moitié pour vous voir, maintenant vous me donnez les infos et vous avez 10 yus supplémentaires c’est pas compliqué non ? »

    « Ouais je sais bien mais compte tenu de la dangerosité de l’info il me semble que 20 yus serait plus convenable … »


    « Au diable ! Des gars comme vous il y’en a plein qui seraient ravi de me donner l’info pour seulement la moitié de ce que je vous propose … »

    « A vraiment ? D’ailleurs vous croulez tellement sous les informateurs que vous accepter un rendez-vous en payant sans aucune assurance de ma venue … sois vous êtes stupide, sois vous n’êtes pas aussi fournis en information que vous voulez me le faire croire … 15 yus … »

    Erios soupira et regarda le sélérat de travers. Il avait raison, a chaque fois qu’il avait montré l’azurion brodé il avait eut sois le droit à l’indifférence de l’ignorance ou à la méfiance. L’azurion rendait muet, l’homme en face de lui était près à parler.
    Il mis la main à sa bourse et ajoutat cinq pièces au petit tas sur la table.

    « Parlez ! » dit-il irrité

    « Mais avec plaisir »
    se vit-il répondre avec un grand sourire narquois. « Allez à Kendra Kâr. Cherchez Vivien un marchand de tissus qui commerce surtout avec Tulorim. Mais croyez moi, le mieux pour vous serait de laisser tomber, l’azurion c’est dangereux surtout quand on ne vient pas en amis … »

    « Je vous remercie, votre attention à mon égard me va droit au cœur. J’espère pour vous que vos info ne sont pas du flanc … »

    « He ho … je suis dur en affaire mais réglo … allez vous faire égorger si vous voulez moi j’ai fais ce que je devais » l’homme rangeait les pièces tout en parlant.

    Erios jaugea l’informateur quelques instants de plus avant de sortir de l’auberge sans cérémonie.

    Depuis plusieurs semaines il posait des questions et cela commençait à se voir, si cet Azurion était aussi fort qu’on le prétendait, la prudence lui commandait de partir d’ici … de toute façon plus rien de l’attendait à Dahràm. Son avenir était partit en cendre avec sa famille, seul son passé résidait dans les ruelles ou il courait lorsqu’il était gamin, seul le passé riait ici, son présent pleurait et son futur ne valait rien. Il vérifia une nouvelle fois son baluchon, le ferma et pris la direction des portes de la ville.


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mer 10 Nov 2010 17:48 
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    Inscription: Mer 27 Oct 2010 16:33
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    Localisation: Selon la recherche de prériférique : dans un champs à côté de "Dompierre-sur-mer" xD
    Achats.

    Le P.P., ou le Pirate Pigeon.


    (Bon, alors… ne pas se perdre…!) La woranne avait suivi la rue principale, incertaine, pour finalement arriver devant un pont. (Il a dit de traverser le pont et de continuer sur la rue principale… Euh, oui, mais c'est laquelle ? À droite ou à gauche ?) Nouk regarda sa compagne de route, qui s'était arrêtée, indécise sur le chemin à suivre. Le tigre choisit pour elle : il partit vers la gauche, longeant le court d'eau. Fam'tie le suivit. De toute façon, à droite ou à gauche… Le garde ne lui avait pas dit mais il lui semblait que, quel que soit le chemin prit, ça mènerait à une taverne ! Lorsqu'ils arrivèrent devant, il avait arrêté de pleuvoir, pour le plus grand plaisir de la tigrée. (À la table du gros Néral… Bon, ce n'est pas l'Auberge des Voyageurs mais tant pis, je m'en contenterais !) Nouk reniflait un truc par terre. Elle regarda de plus prés : c'était un petit tas de cendre.

    "Ben alors, tu te drogues maintenant ?" fit-elle dans sa langue natale.

    Bien évidement, le tigre ne répondit pas. C'était un animal après tout. Fam'tie entra et Nouk s'allongea prés de la porte, aux aguets. L'intérieur de la taverne était plein de gars plus sales les uns que les autres, et plus saouls les uns que les autres, aussi, malgré l'heure matinale. Bizarrement, des personnes la regardaient de travers. D'autres avaient arrêté de discuter, et d'autres s'en fichaient complètement. Pourtant elle était bien recouverte de la tête aux pieds… Mais justement : c'était ça qui clochait ! (((Mais ça elle ne le sait pas.))) Qui était donc cette grande perche dont on ne voyait même pas le bout du nez ? Ladite grande perche alla s'installer dans un coin en retrait, souhaitant être discrète, même si c'était un peu raté pour le coup. Un type s'installa à sa table. C'était un elfe, noir visiblement. Il lui sourit de ses dents jaunies et cassées, voir inexistante à certains endroits.


    "Alors, donzelle, que viens tu faire ici ?"

    (Qu'est-ce je pourrais lui dire à celui-là ?)

    "Tu viens pour affaire ?"

    Voilà qui lui simplifiait la vie.

    "J'ai entendu parler d'esclavagistes… Je les cherche pour une affaire."

    Et elle ne mentait pas : elle les cherchaient pour une affaire personnelle. Mais ce mécréant n'avait pas besoin d'en savoir plus. Pourtant il insista.

    "Quels genres d'affaire…?"

    "A votre avis ? Mais je ne parlerais qu'à l'un d'entre eux."

    L'elfe la regarda un instant, cherchant à percer à jour son déguisement (((ce qu'il réussit à faire, il faut dire que, de son point de vu, ce n'était pas bien compliqué))). Puis il se leva et alla chercher un humain qui avait tout du pirate mal dégrossi et alcoolique. Ils échangèrent quelques mots à voix basse. Le pirate semblait déjà saoul. Les deux malfrats lui jetaient des coups d'œil qu'elle n'aimait pas trop. Elle leur tourna le dos pour réajuster sa capuche sans qu'on voit sa main puis se retourna pour les voir, même si sa capuche la gênait beaucoup. Elle vit l'ivrogne s'approcher d'elle. Seul. (Ouf ! J'ai cru qu'ils allaient me faire je ne sais quoi de pas très comique. Comme m'asservir, par exemple…!)

    "C'est pour quoi ?" fit l'ivrogne d'une voix rauque, lui balançant son haleine putride en plein museau.

    "Je n'ai pas confiance en cet endroit… On pourrait peut-être parler… Dehors ? J'ai une proposition des plus… alléchantes. Je sais ce que vous faite et j'ai une occasion en or."

    Elle avait l'impression qu'un poignard lui transperçait le cœur. Elle était entrain de lui raconter n'importe quoi, de lui mentir et de le manipuler. Et c'était totalement contraire à ce qu'on lui avait enseigné. Mais elle n'avait pas le choix. L'esclavagiste la regarda de haut en bas.

    "Vraiment…?"

    Fam'tie se sentit mal. Avait-il deviné quelque chose ?

    "Oui… Mais si vous n'en voulez pas…"

    La rôdeuse se leva et commença à se diriger vers la porte. Le marin hésita puis la rattrapa et l'arrêta en lui prenant le bras.

    "D'accord… mais pas d'coup fourré !"

    Fam'tie sentit un autre poignard lui transpercer le cœur. (Qu'est-ce que je fais…? Pardonnez-moi...!)Elle hocha la tête et sortit. Le pirate la suivit dehors. Il était assez saoul pour ne pas remarquer une ombre orange tigré de noir les suivre. Pourtant le tigre ne se faisait pas plus discret que d'habitude… Enfin, bref. Fam'tie guida son pigeon jusqu'à une des nombreuses ruelles de la ville.

    _________________
    Fam'tie Gress ¤ Rôdeuse ¤ Woranne tigrée

    Je vous ai enfin retrouvé, mes enfants. Après un an de recherche, je vous retrouve enfin...! Plus jamais je ne vous laisserais être arraché à moi de nouveau, plus jamais...!

    Nouk, fidèle jusqu'à la mort.


    Dernière édition par Alantlya le Sam 26 Fév 2011 20:18, édité 2 fois.

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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 14:36 
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    (Hum, il fait soif, ici… entrons donc dans ce lieu…)Le thorkin entra dans la taverne avec une envie insurmontable de boire une bière ou tout autre alcool. Il ne pouvait rester que peu de temps sans ce breuvage dans ses veines. Non, on ne pouvait pas le considérer comme alcoolique mais juste friand de tout ce qui se prépare en alambic ou se brasse. Un thorkin fort peu éloigné de ses autres congénères en fait.

    Il entra donc, dans cet établissement, où il n’avait jamais mis les pieds auparavant. (Il est étrange comme endroit et me semble fort différent de ce que je connais.) Hughyt n’était jamais décontenancé face aux diverses facettes que peuvent prendre les débits de boissons. Il chercha rapidement des yeux une table libre. Il aimait boire seul ou accompagné d’autre thorkins, ce qu’il ne voyait pas ici.

    Il trouva son bonheur, au fond de la salle, contre le mur. Idéal. Une place ou l’on ne risque pas de se prendre une flèche perdue dans le dos, mais où l’on peut scruter à ses aises les autres convives. Un lieu tout à fait parfait. Installé comme il se doit à la table, le petit thorkin commanda rapidement quelque chose à boire :

    « A boire, j’ai soif… que me proposes tu donc dans cet antre de la boisson ? »

    La réponse ne se fit pas attendre. Une jeune personne s’approcha de la table, le visage creusé par des heures passées au travail et lui dit :

    « De la bière, des alcools divers et variés et surtout de la nourriture »


    « En ce cas, servez moi de la bière et un plat qu’importe lequel tant qu’il est bon »

    La jeune employée s’exécuta. (Jeune et déjà si fatiguée. Cela ne ressemble pas à nos tavernes. Seuls d’anciens thorkins y travaillent et ils ont encore l’occasion de vivre à côté. Ici… ce n’est pas ce qui semble être le cas )

    La femme revint avec un plateau. Elle posa le godet de bière devant Hughyt et une écuelle remplie d’un mélange douteux et limite nauséabond. Peu agréable au regard, le thorkin espérait néanmoins que cette bouillie serait mangeable.

    « Merci beaucoup. Vous travaillez depuis longtemps ici ? Vous me semblez si jeune. »

    La jeune employée éluda les questions et poursuivit sa tâche. (Pourquoi donc ne répond t’elle pas à mes questions. Je dois l’avoir dérangée. Je ne vais pas insister au risque de l’embarrasser. Mangeons. )

    Hughyt planta sa cuiller dans la bouillie et la porta à sa bouche. Il eut un rictus de dégoût sur le visage un court un instant et finit par apprécier, enfin c’est bien un grand mot, il serait plus judicieux de dire, supporter la nourriture servie. Il finit son repas rapidement, regarda la bière qu’il n’avait pas encore bue et eut un moment d’hésitation. La boire ou la laisser là. Au vue de la nourriture, cette question était judicieuse, mais un thorkin ne peut se permettre de laisser tomber pareil breuvage. Il but donc cette bière et la trouva fade et sans goût mais elle était buvable.

    L’ambiance de la taverne lui plaisait par contre. Du bruit, des paroles lancées en l’air, des gens qui ripaillaient, d’autres se disputaient peut être. Un lieu plein de vie qui lui avait manqué lors de son trajet vers la ville. Il ferma un instant les yeux et repensa à son entrée dans la ville de Darhàm. Un moment grotesque au possible. Se cogner à un garde qui fait bien un mètre de plus que lui… et en prime tomber nez à nez avec d’autres passants un peu étranges… enfin bref, une journée mouvementée pour le jeune homme. Fort de sa petite expérience des voyages, il n’a voyagé que quelques mois, Hughyt croyait pouvoir tout prévoir mais il en était, hélas peut être, bien loin.

    Il avait ouï dire qu’une attaque d’étranges créatures avait poussé les habitants des la ville à se réfugier chez eux. Etaient-ce ces mêmes gens qu’il avait aperçus à l’entrée de la rue principale ? Une espèce de bande de types tout à fait mous et décharnés… Ces créatures n’étaient pas connues du jeune thorkin. Il savait que des créatures bizarres existaient, mais qu’étaient-ce ?

    Il y repensa un court instant mais il voulait retirer ces images de son esprit et commanda une bière. Une seconde. Il la but très rapidement et en reprit une troisième pour retirer définitivement ces images de son esprit. (Je n’aime pas ce genre de bestioles, espérons qu’elles ne viendront pas m’embêter et que je pourrais poursuivre en paix ma visite)

    Abruti par la bière, il commençait réellement à ressentir une drôle de sensation. Il était souvent habitué à cette sensation douce et délicate que procurait la bière ou les autres alcools. Une ivresse agréable mais il fallait se méfier. Désormais, il ne boirait plus de bières durant quelques temps afin de retrouver ses esprits et de ressentir un peu de calme.

    « Puis je ravoir un peu de victuailles ??? »

    La jeune employée resservit une petite écuelle d’amuses-bouches. Hughyt mangea doucement les petits bout de viandes posés sur l’écuelle et regarda attentivement les gens entrer et sortir de la taverne. Il voulait ainsi connaître la population qui vivait ici. En tant que voyageur peu averti, il se devait d’observer souvent et de découvrir par lui-même les us et coutumes de tout à chacun.

    (Il me semble que beaucoup de gens fréquentent ce lieu, mais est ce des gens de la région ou au contraire des voyageurs perdus comme moi ? Je ne sais pas trop mais il est important de savoir qui vit par ici. Je ne sais trop que penser et ma tête me fait mal comme si un marteau avait envie d’écrire les histoires du monde dans l’os du crâne. Une étrange sensation… sans doute due à la bière et à la fatigue. Je me demande tout de même si elle va passer rapidement. Oh, je ferais bien de trouver rapidement un endroit où me reposer. Il serait essentiel que je reprenne des forces pour poursuivre ma visite de cette ville… olalalaah, je n’ai pas été très prudent. D’ordinaire, il est vrai que je tolère bien mieux la dive boisson mais je pense que fatigue aidant, je me suis laissé plus rapidement porté par les flots d’une ivresse incertaines.)


    Sans attendre, Hughyt s’endormit sur sa table pendant quelques instants… Il se réveilla… abasourdi par tout ce qu’il venait de croiser et de vivre en peu de temps. Quelques mois avaient suffit à changer le jeune thorkin en voyageur…

    _________________
    Hughyt, Thorkin, Voleur


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Dim 21 Nov 2010 02:51 
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    " [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture."

    Une chose frappa directement Maltar: le toquard que l'on venait de jeter hors de la taverne à grand renfort de coup de pied dans les parties charnues et qui s'était permis, chiure de pécore, de s'écraser sur lui pour le faire ensuite tomber dans la boue. Surpris (et dieu seul sait qu'il avait les surprises en horreur), sale et humide, il n'eut qu'un seul mots en tête pour qualifier ce poids mort ( non, juste assommé, il respire encore) qui l'écrasait.

    (Mais quel CONARD celui là!!!!)

    N'ayant pas l'intention de passer la nuit par terre collé a ce grand machin inconscient couvert d'hématomes, il le fit basculer dans un reliquat de gerbe à sa droite et se releva, non sans avoir effectué une rapide reconnaissance dans les poches du pèse lourd.

    Sur cet entrerait, il rentra d'une humeur massacrante dans ce "temple des bonnes mœurs", après avoir cette fois vérifier que personne n'avait encore l'intention de se faire jeter dehors.

    Enfin au chaud, une deuxième chose le frappa: si le gros Néral était le gars derrière le comptoir, gros relevais de l'euphémisme. il y avait sur cette montagne dégoulinant d'un torrent de sueur assez de barbaque pour nourrir une famille nombreuse et ses deux loups pendant trois ou 4 semaines!

    Faisant un gros effort de concentration pour retrouver son calme et chasser toute image de taulier à la broche de son esprit et ravalant le filet de bave qui commençait à couler de sa bouche, il s'approcha de cette face de lune au sourire jovial et commanda.

    "Du ragout de chat et un peu de vin siouplait taulier!"

    D'abord surpris, le gros lard sembla se renfrogner, et d'un geste vif (ou qu'il avait du vouloir vif) abattit violemment ses deux mains sur le comptoir dans un déluge de vague graisseuses.

    "Qu'insinuez vous, qu'on sert du chat dans l'ragout ici ?!"

    Dit il d'une voie rauque.

    "Ah?! Euuuu... J'avais pourtant entendu queeeeuuuu...."

    Même s'il ne savait pas pourquoi, il semblait qu'il y avait des sujets sur lesquels il valait mieux ne pas s'attarder. Le visage tuméfié de l'homme "croisé" a l'entré lui revint en tête et il jeta un regard biaiseux à l'ardoise qu'il s'empressa de déchiffrer.

    "Du ragout de lapin alors?"

    Dit il en concluant sa phrase d'un grand sourire plein de dent.

    (pouaaaah! quatres mois que je n'avait pas eu à sourire, ça s'payera un jour face de poulpe!)

    " 'aime mieu ça "

    Grogna l'autre.

    La situation semblant maintenant maitrisée, maltar sorti une pièce qu'il posa sur le comptoirs, puis pointa son index noueux en direction d'une table à coté d'une imposante cheminée.

    "Pourrez vous me servir là bas, s'il vous plait?"

    demanda t'il, toujours souriant.

    (t'imagine même pas a quel point j'vais t'faire souffrir!)

    "Là ou ailleurs, comme vous le souhaitez."

    "Parfait, je vous en remercie"

    (des heures que j'vais m'amuser avec toi!)

    Conclut il poliment en plaquant une deuxième pièce sur le comptoirs en guise de pourboire. Vu comme l'entretient avait commencé, il faudrait bien ça pour qu'il puisse finir la soirée sans que rien ne lui arrive de fâcheux.

    (et puis ta trainée, le fruit de tes bourses, le ventre qui t'a fait naitre, tous ils vont souffrir! Ils en viendront à implorer Phaïtos & Thimoros que j'aurais à peine commencé de m'faire plaisir avec le bout de leurs orteils)

    Les mâchoire crispée, mais restant aussi impassible que possible, le bouillonnant gobelin s'installa au chaud dos à la cheminée et entama la lecture, ou plutôt le déchiffrage (la lecture n'avait rien de naturel chez lui, et l'écriture des vieux gobelins avait tout des pattes de mouches), d'un obscure ouvrage traitant des poisons qu'il avait emprunté avant de quitter son village. Il en était à étudier l'omelette aux amanites phalloïdes quand son assiette de ragoût lui fut portée. Il gouta.

    (Mais? Mais? Mais? M'ENFIN!?)

    Lui qui n'avait déjà pas tout compris, il fût alors complétement largué. Il manque de se faire agresser pour avoir demandé du ragout de félin, on l'oblige à commander de la vilaine viande de rongeur et qu'est ce qu'on lui sert? De la viande chat, du vrais chat, élevé en plein air! De première fraicheur! Son sens du gout prononcé était formel. Allez comprendre quelque chose.
    Cela dit, c'était très bon.
    Il commença donc à se détendre, et a s'occuper de ce qui avait provoqué sa venue ici: la viande saoul. Déjà, il n'avait plus d'yeux que pour ce bourgeois au pourpoint de velours pourpre maculé de bière moulant un ventre proéminent, le tout sous une espèce de chapeau vert sapin bizarre avec des plumes. Ce pochard éclusait godet sur godet, paillardant toujours plus fort pendant qu'il mettait ses mains au fesses des serveuses avant de partir dans de gras éclats de rires. Du premier choix.

    Maltar attendit tournée après tournée, le regard plongé dans son livre et les oreilles tendues à l'écoute de cette outre a bière jusqu'à entendre la phrase fatidique:

    "Bon, faut que j'rentre ou Gèèèèreumaine v'a m'faiiiree ma fètEU."

    Promptement, Maltar rangea son livre et allât dehors attendre son ivrogne du soir.



    ((( ça vaut pas tous les poisons alchimiques une belle omelette comme ça?)))

    _________________
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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Lun 29 Nov 2010 12:13 
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    Dans les ruelles de Dahràm

    Taverne "A la Table du Gros Néral"

    Les nouvelles de Troglon


    Erebor poussa la lourde porte qui grinça.
    L’air était chaud et joyeux, un groupe de troubadours humains animait la pièce. L’un maniait un luth, un autre un psaltérion à l’aide d’un plectre, un troisième un organon, un jouait de la lyre et un dernier chantait. Ce groupe de cinq hommes faisait danser plusieurs couples, mal mais il dansaient. La musique donnait le rythme mais ils ne le respectaient pas. Ceux qui ne dansaient pas, surveillaient leurs consommations comme une mère défend son enfant des dangers de ce Bas-Monde. Ils avaient peut-être peur que le groupe de gobelins dans le coin opposé allait la leur dérober. Il y avait six peux-vertes. L’un deux semblait être leur chef, il portait une coiffe étrange, contrairement aux autres. Ils paraissait aussi plus vieux, plus fourbe et plus malicieux. Plus loin sur la gauche, un nain dont la barbe était très longue et pleine de nœuds et possédant une petite cicatrice sur le front, s’était réveillé au moment où Erebor traversa la porte, mais il ne le regarda pas. D’autres tables étaient occupées par des êtres humanoïdes qui mangeaient bruyamment, buvaient délicatement, riaient avec force et acclamaient les ménestrels qui venaient de finir un chanson.
    Erebor traversa la pièce et alla s’asseoir devant le tavernier.

    « Bonsoir aubergiste ! Quelle est la spécialité de la maison ? »

    « Bonsoir à vous nain ! Je vous propose une pinte de bière accompagnée d’une pièce d’ours. Le flan est excellent mais les cottes sont plus tendres. Si vous le souhaitez, nous avons aussi des cuisses. »

    « Hmmm … je prendrais une bière et une cuisse, s’il vous plait »

    Erebor n’eut point le temps d’attendre que sa bière lui fut servie. Il en but quelques gorgées puisqu’il était assoiffé à cause du squelette.
    (Cette bière est infecte, on dirait de l’hydromel pour elfe. J’espère que l’ours sera meilleur.)
    La porte de la taverne grinça à nouveau et un homme capuchonné d’une cape sombre entra, laissant un souffle de vent froid et nauséabond s’engouffrer dans la pièce, éteignant quelques bougies. Les gobelins frissonnèrent en phase et bruyamment. Le nain n’eu aucune réaction, il devait avoir l’habitude du grand froid des montagnes comme tout bon nain. L’inconnu s’avançait et tous les regards se dirigeaient vers lui. Durant quelques instants, il était au centre de toutes les discussions. Il s’assit à côté d’Erebor et pris commande.

    « Excusez-moi ? Vous êtes bien Erebor, fils de Draupnir ? »

    « Oui, c’est bien moi. Qui êtes vous ? »

    « Je suis Volarian, un messager de votre père. J’ai un message de sa part. Le voici »

    Volarian sortit de sa poche intérieur un parchemin et lui tendit. Le parchemin semblait vieux comme le connaissait Erebor quand il était à Troglon. Le parchemin était enroulé et lié par un ruban pourpre. Erebor connaissait ce tissu semblable à de la soie. Dans son logis, à Troglon, il avait le même tissu. Il l’utilisait pour créer un autel de prière à la mémoire de sa mère défunte.
    Le tavernier amena la cuisse d’ours qu’Erebor avait commandé. Erebor en dégusta quelques bouchées. Il ne le trouva pas mauvais, en comparaison à la bière.
    Il pris ensuite le parchemin et l’ouvrit :

    Image



    (Comment est-ce possible ? …)
    Erebor restait sans voix. Volarian ne voyait peu le visage d’Erebor malgré son capuchon relevé et sa barbe mais il savait qu’Erebor était attristé. Il le prit alors dans ses bras. Les yeux d’Erebor, caché sous une arcade guerrière, était bombé de larmes inachevées.
    Les musiciens jouaient toujours, les gobelins fomentaient, le nain buvait mais personne ne se souciait du désespoir d’Erebor, pas même le tavernier ni les serveuses.

    A la Taverne " A la Table du Gros Néral " - Retour vers le passé

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    "Rien n'existe qui n'ait au préalable était pensé" Traité de Faërie, Ismaël Mérindol, 1466


    Dernière édition par Erebor le Mer 1 Déc 2010 23:01, édité 3 fois.

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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mar 30 Nov 2010 12:49 
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    A la Taverne "A la Table du Gros Néral" - Les nouvelles de Troglon

    Taverne « A la Table du Gros Néral »

    Le retour vers le passé


    La lecture du parchemin plongea Erebor dans une dimension onirique et mélancolique. En quelques instants, il revécut 48 ans durant lesquelles son enfance était bercé par l’amour de sa mère et l’enseignement des Longues-Barbes.
    Par moment, il était dans les bras de sa mère, riante et épanouie. Son père, à côté riait aussi. Un instant plus tard il se revoyait marcher, d’un pas ferme, vers Dahràm. Il rencontrait à nouveau toute les personnes, animaux, plantes, comme par exemple des Alnathea qui l’avait beaucoup impressionnés. Il revu aussi l’elfe avec qui il eu un désaccord.
    L’instant suivant, il étudiait. Il s’efforçait de retenir ce qu’un Longue-Barbe venait de lui dire :

    « Ils peuvent tuer le révolutionnaire … mais pas la révolution.
    Ils peuvent contrer nos actions … mais pas nos intentions.
    Ils peuvent bâillonner nos bouches … mais jamais nos idées.
    Ils peuvent censurer l’expressions … mais pas la liberté.
    Ils peuvent stopper la musique … mais nos récits.
    Ils peuvent pendre le poète … mais pas la poésie.
    Ils peuvent tuer le résistant … mais pas la résistance.
    Ils peuvent enchainer nos mains … mais jamais nos conscience.
    Ils peuvent appauvrir nos poches … mais pas nos idéaux.
    Ils peuvent effacer nos mémoires … mais jamais notre histoire.
    Ils peuvent nous prendre la victoire … mais jamais notre espoir.
    Ils peuvent assassiner le rebelle … mais pas la rébellion. »


    Il entendit à nouveau le conseil que son père lui prodigua quand il quitta Troglon : 

    « N’oublie pas ton histoire ou bien le monde t’oubliera, mon fils »

    D’autres souvenirs déferlèrent ainsi jusqu’à ce qu’un éclair divin viennent tout anéantir comme un plaie profonde qui venait de s’ouvrir.
    Maintenant, il revoyait les gobelins, le nain, les musiciens, les couples, le tavernier, les serveuses et Volarian. Ce dernier n’avait rien dit, il se contentait d’observer Erebor qui, malgré le choc, attrapa la cuisse d’ours et l’approcha de ses lèvres pour y arracher un morceau de viande. Il mangeait rapidement et haut. Il maniait la pièce, la remaniait, démembrait, déchirer; le jus et la sauce lui dégouttait du menton et de la barbe. Une fois chaque parcelle de muscle détachée de l’os et du cuisseau, il écura ses dents, s’essuya la barbe et fini sa bière infecte. Il se retourna ensuite vers Volarian, et glissa en même temps le parchemin dans son sac.

    « Vous dormez ici, ce soir ? » , lui demanda-t-il.

    « Je craint de vous décevoir, maitre nain. J’ai une course à faire, je dois me rendre à Bouhen, à la lune suivante. Il faut que je mette en route dès ce soir. Je suis navré de vous fausser compagnie. A bientôt, peut-être. »

    Sur ces paroles, Volarian se leva et quitta la taverne. La porte grinça à nouveau et un vent glacial s’engouffra dans la salle. Comme un marin surpris par la houle violente, Erebor restait esseulé et abattu, accroché au bastingage, égaré entre les abymes mystérieuses et profondes et la couture céleste faite du plus pur cobalt.
    (La mort est inéluctable mais les Longues-Barbes ne devraient jamais avoir à enterre leurs descendants. Un fils se doit d’enterrer ses deux parents, pas l’inverse. Malgré tout, le vie suis son cour, comme un fleuve s’écoule de la source vers l’estuaire sans jamais ne pas y parvenir. La bouche du juste annonce la sagesse et sa langue proclame la justice. Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation, car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de la vie.)

    « Tavernier ? , l’interpela-t-il. L’auberge est-elle ouverte à une heure si tardive? »

    « Oui, jamais elle ne ferme ses portes. Chaque client renfloue la caisse. »

    « Je vous remercie. Offrez donc une de vos meilleurs pinte au nain à cette table, de ma part, vous voudrez bien ? Voici votre monnaie. »

    Erebor quitta ensuite la taverne, le visage bas, et se dirigea vers l’ « Auberge des voyageurs », dans l’espoir d’y trouver une chambre où se reposer.


    Dans les ruelles de Dahràm - Le pendentif de Volarian

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    "Rien n'existe qui n'ait au préalable était pensé" Traité de Faërie, Ismaël Mérindol, 1466


    Dernière édition par Erebor le Mer 1 Déc 2010 23:08, édité 2 fois.

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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mar 30 Nov 2010 18:20 
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    Après une route sans encombres aucun, le thorkin était arrivé non loin de la taverne du Gros Néral. Impatient, il ne voulait pas attendre et était rentré dans l'antre de la boisson.
    Hughyt savait peu de choses sur l'homme qui l'avait mené ici, mais il voulait essayer de comprendre et d'aller un peu plus loin.

    (Je me demande tout de même ou cela va me mener... je vais rester sur mes gardes )

    Se retournant vers celui qui l'avait mené par ici, il lui dit simplement et calmement :

    " Nous y voilà, que dois je donc faire pour faire avancer mes affaires ? je me le demande ? et puis, ..."

    Il avala les derniers mots... qui auraient pu gêner son "ami" et attendit une réponse.

    _________________
    Hughyt, Thorkin, Voleur


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     Sujet du message: Re: Taverne "A la table du gros Néral "
    MessagePosté: Mar 30 Nov 2010 18:52 
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    Intervention Gmique d'Hughyt


    L'homme qui venait de t'accompagner jusqu'à la table de Néral te laissa quelques secondes le temps de passer derrière le comptoir te laissant à loisir l'occasion d'observer la pièce et les gens qui s'y trouvaient.
    Il bavarda avec l'homme de grosse carrure et enfin, revint pour te montrer du bout du doigt une porte en bois dans l'arrière salle. Il te confia que celle-ci menait à un escalier qui te permettrait d'aller au sous sol et d'y trouver une salle de jeux plus ou moins légaux.

    Une fois avertis de ce qui t'attendais en bas, il te refila une nouvelle tape sur le dos avant de te saluer et de s'éclipser, te laissant libre de tes actions, bonnes ou mauvaises.

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