Couvent des Sœurs du Saint Livre.

Le couvent des Sœurs du Saint Livre est un lieu de réclusion volontaire, ouvert aux femmes de tout rang et de tout passé (en hommage aux Seshats). On y adore les écrits de Zewen et des Seshats tandis que les sœurs dédient leur vie à la contemplation et à l'étude du grand œuvre.
Les ecclésiastiques, qui font vœu de vivre de ce que leur offre le destin, pratiquent l'ascèse et vivent en quasi-autarcie. Elles prient ensemble au lever et au coucher, dans la petite chapelle où la mère du couvent dispense des sermons. Elles cultivent également la terre aussi bien pour le grain que le raisin, qui n'a d'ailleurs rien à envier à celui de Beauclair. Elles pratiquent les arts divinatoires plus ou moins bien et les dispensent aux voyageurs.
La culture et les arts ont également leur place, car les nonnes sont les garantes du savoir, de l'histoire et des prophéties. Elles pratiquent l’enluminure ainsi que la peinture sacrée et le travail des matériaux vivants, tels que la poterie ou l'ébénisterie.
Pacifistes et offrant le droit d'asile, elles ont su cultiver avec la seigneurie locale un lien d'indifférence, elles passent pour des folles illuminées même si certains grands noms n'hésitent pas dans le secret à faire appel à leur prédiction. Le couvent évolue de manière chaotique, seul comme à la manière du reste du clergé, la seule différence est leur sédentarité. La révérende mère aurait des relations avec le grand praticien mais, là encore, rien n'est prouvé..