Compagnon lié à la fiche de Gurth Von Lasch


Détail des deux versions :
Version "adulte"
Version "Enfant"
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Nom du compagnon : Meïa
Race de compagnon : Âme brisée

Description du compagnon :

Pour comprendre ce qu’est Meïa, il faut remonter avant sa mort, voilà des années, lorsqu’elle n’était encore qu’une simple et innocente petite fille de Whiel domiciliée chez ses parents, à Tulorim. Elle aimait cette ville, et ses ruelles, qu’elle arpentait quotidiennement avec ses amis, qu’ils soient réels ou imaginaire. A six ans, on ne fait pas bien la différence entre les deux. Elle s’y sentait en confiance, malgré les recommandations de ses parents de faire attention aux étrangers, dont elle avait appris à se méfier. Nombre de voyageurs passaient, allaient et venaient par Tulorim, élégants elfes ou sombres créatures.

Jamais, dans sa candeur et son innocence, dans sa juvénile naïveté, elle n’aurait pu croire que ce qui allait la mettre en danger, c’était une âme vivant depuis longtemps dans sa bonne vieille cité : Gurth Von Lasch. Elle ne le connaissait guère sous ce nom. Elle ne retenait d’ailleurs aucun nom. Trop compliqué pour son petit esprit libre et joueur. Déjà qu’elle avait du mal à vraiment bien distinguer tous ceux de ses amis imaginaires, il ne fallait pas s’encombrer des noms à rallonge des grandes personnes. Pourtant, elle avait déjà entendu parler de lui, de l’Ogre de Tulorim. Les parents de nombreux enfants pas sages effrayaient leurs enfants avec des contes sordides, pour les effrayer de sortir dans la nuit. Celle de l’Ogre gigantesque détestant les enfants en faisait partie. Meïa, ce soir là, fit l’erreur de ne pas se les êtres rappelées à temps. Car ce ne fut que lorsque l’Ogre se mit à la poursuivre, et qu’elle hurla avant de s’enfuir, qu’elle se rendit compte de ce qui lui arrivait.

Courant, courant sur ses petites jambes, sans faire attention vers où la menaient ses pas, elle s’enfuit, et s’enfuit encore, jusqu’à être arrêtée par un mur. Un devant, un à gauche, un à droite. Une impasse et, pour seule issue, la voie où l’ombre du géant grandissait déjà. Alors elle s’était agenouillée et avait tenté de s’envoler. Son ami le dragon rose y arrivait bien, lui, alors pourquoi pas elle ? Elle essaya, essaya encore, se forçant tellement que les larmes avaient fini par couler de ses petits yeux verts. Un sanglot la fit perdre tout espoir mais… l’instant d’après, ses pieds se soulevaient de terre. Elle s’envolait. Elle allait rejoindre son dragon rose et les jolis oiseaux bleus qui chantaient le matin à ses fenêtres aux rideaux brodés.

Mais ce n’étaient pas des ailes, qui la faisaient voler. Une main, massive, énorme, s’était plaquée sur sa frêle gorge à la peau pâle et rose, et l’avait soulevée de terre. Elle avait vu ces yeux, presque blancs, la regarder avec assurance, avec rage, avec une expression qu’elle n’avait jamais vue nulle part ailleurs. Elle avait cessé de pleurer, cessé de geindre. Elle volait. Et sa vie fut brutalement arrachée. Aussi brutalement qu’une vie peut l’être, dans un mélange de magie sombre et de pression intense sur sa gorge. Une partie de son âme ne s’en rendit même pas compte. Celle-là continua de s’envoler, de voguer innocemment vers d’autres cieux, alors que le monstre détruisait son petit corps fraichement mort, le salissait de fluides obscurs et de sang, en dévorait la chair tendre. Cette partie de Meïa fut à jamais préservée de l’horreur de son triste destin. Elle resta intacte, enfantine, candide. Elle avait juste rejoint ses amis imaginaires, et pouvait voler, comme eux.

Mais ce n’était que son imagination d’âme tourmentée, une parcelle d’échappatoire face à la dure et cruelle vérité. Car son âme, ce soir là, fut déchirée en deux. Et l’autre partie vit tout. Le saccage de son corps, le festin macabre de l’ogre, son rire fanatique et ses sombres prières. Toute innocence partit de ce demi-esprit, et une fascination horrible doublée d’une rancœur féroce s’émancipèrent en elle.
Là où la première partie de l’âme resta bloquée en enfance, celle-ci fut irrémédiablement projetée vers une évolution de ce qu’elle aurait pu être. De ce qu’elle aurait dû être. Mais une version monstrueusement déformée par l’atrocité de son décès.

Fantôme mi-femme, mi-petite fille, elle erra longtemps dans les limbes des Enfers, ressassant sa mort ou la chassant de son esprit, refusant son sort ou le niant carrément.

Jusqu’à ce jour, où elle fut inconsciemment appelée par son meurtrier.



Niveau du compagnon: (Niveau du PJ+1)
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Armes :

Main principale :
Main secondaire :

Armures :

Protection pour le torse:

Protection pour la tête :

Protection pour les bras :

Protection pour les jambes :

Cape :

bijoux magiques
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PV : Ceux du personnage +2/2
Pki : Ceux du personnage+1/1
PM : Aucun au départ (A absorber)
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Points répartis : 239
Points à distribuer : 0
Points de caractéristiques utilisés : 126

Force : 0
Magie : 25
Endurance : 25
Initiative : 5

Maitrise SA : 0
Maitrise AA : 0
Maitrise AJ : 0
Maitrise M : 25

Esquive SA : 6
Esquive AA : 6
Esquive AJ : 6
Esquive M : 8

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Points de capacités spéciales utilisés : 113

Capacités spéciales propres au compagnon :
- Compréhension Langue commune : 5 points
--> Maîtrise langue commune, parole et compréhension : 5 points
- Etreinte de mort : le fantôme enlace et pénètre le corps de l'adversaire, lui faisant ressentir le froid du tombeau dans tous ses muscles et tous ses os. Perte d'esquive et de maîtrise (-1/lvl) aussi longtemps que dure l'étreinte. Tous les sorts visant le fantôme seront appliqués à demi à l'adversaire enlacé. Le fantôme ne peut rien faire d'autre tant que l'étreinte est active. (15 pts)
- Intangibilité : Permet la traversée des murs, portes, corps et objets non-magique, offre une immunité aux dégâts physiques (hormis ceux infligé par une relique ou un objet enchanté via la capacité de l'enchanteur, runes ou gemmes,...), immunité contre les hémorragies et poisons (y compris magique), empêche de se saisir d'objets. Effet permanent. 40 pts
- Possession : le fantôme se fond dans le corps d'un être vivant pour tenter d'en prendre momentanément le contrôle. Si le jet d'esquive est raté, lancé de 1d100, de 1 à 25 : la possession échoue, 26 à 75 : cible immobilisée, 76 à 100 cible sous contrôle total. A chaque tour, la cible refait un jet d'esquive magique pour se désenvouter. Durée maximale, lvl/4. Pendant la durée de la possession, le compagnon ne peut pas agir. 20 pts
- Vision d'horreur : Avec ses fluides obscurs, le truand vous impose des visions abominables qu'il a puisé au fond de sa cible, et qui le font hurler d'horreur. Ces visions deviennent de plus en plus réalistes et pertinentes à mesure que le truand progresse dans l'utilisation du sort (un proche torturé, un viol, ou à l'inverse, si le personnage est d'alignement mauvais, des choses belles qu'il ne supporterait pas). Initiative-[lvl du sort/3], l'effet dure lvl/4 tours. (18pts)
- Vol : 20km/h maximum, 100km maximum. 10 pts


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Compétences du compagnon :

Sorts :
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CCSA :
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CCAA :
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CCAJ :