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 Sujet du message: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 02:17 
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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 02:20 
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Posté le 16 Avril 2008 à 02:56:00

1

Guasina profite de son après-midi de congé, pour se prélasser dans le grand chêne baptisé « L’ancêtre », en compagnie de son frère cadet.

Ce dernier a des cheveux encore plus roux et un sourire encore plus espiègle que sa sœur. En fait, Audaz ressemble beaucoup à Guasina, mais toujours avec un petit quelque chose de plus. Du haut de ses trente centimètres, Audaz est un grand adolescent de 16 ans. Comme tous les garçons, la maturité ne l’attrapera pas avant une bonne dizaine d’années.

Pour ce qui est du chêne, il est magnifiquement majestueux. Aucun centenaire ne peut lui arriver à la cheville; ses branches sont saines et longues, ses feuilles vertes gorgées d’eau se nourrissent du soleil sans relâche. Et que dire de ses racines, sinon qu’elles sont bien ancrées au sol.

Guasina adore se blottir dans les bras de ce colosse et sentir la douce caresse du soleil.

-Viens t’asseoir près de moi. Repose-toi, on l’a bien mérité après cette dure matinée.

-Non! Dors un peu si tu veux, la vieille! Moi, je vais en profiter pour explorer le pied de mon chêne. Les humains sont négligents, la dernière fois j’ai trouvé un joli médaillon. La finesse de ses détails m’a persuadé qu’il s’agit de l’œuvre d’un nain.

Un petit rictus malicieux se dessine sur les lèvres de la jeune fille, comme toutes les fois qu’elle s’apprête à se « moquer gentiment » de ce jeune fanfaron.

-Ben oui, c’est certain.

Guasina a maintenant le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Elle poursuivit :

-Ce nain était le meilleur orfèvre de tous les temps. Il s’est défendu jusqu’à la mort pour ce bijou. Fabuleux médaillon d’or pur qu’un humain sale et vicieux lui a volé… Je dois avouer que tu as de l’imagination pour un lutin boutonneux.

Ce qui était faux, Audaz a une superbe peau d’une belle couleur pêche.

Elle reprit de plus belle :

-Moi, je crois que c’est un chat que tu vas trouver cette fois!

À ces mots, le visage du lutin s’assombrit et ses épaules s’affaissèrent. Il avait une peur bleue des chats.

Il regarda son aînée avec ses grands yeux tristes.

-Tu viens avec moi? Ensemble, on peut faire de belles découvertes!

-N’aie pas peur, tu n’es pas dodu comme oncle Gordo. Les chats ne pourront te confondre avec une souris.

Audaz ne répond pas et descend de l’arbre.

(Je suis peut-être allée trop loin. Je lui ai vraiment fait peur. Et puis, l’oncle Gordo s’est-il vraiment fait arracher la jambe par un chat? Il aime bien nous en conter celui-là ! On ne saura jamais comment il est vraiment devenu unijambiste.)

(Je vais quand même jeter un œil discret sur lui. Ce chêne est près de la route, on ne sait jamais sur qui ou sur quoi on peut tomber. Mais, je dois avant tout faire un petit somme)

Guasina ferme ses yeux et s’assoupit aussitôt.

Quelques temps plus tard.

-Hein, qu’est-ce que c’est?

Guasina se réveille en sursaut, un cheval venait de hennir.

-On remballe tout, la pause est finie, on a encore du chemin à faire avant d’arriver à Kendra Kâr.

C’était une voix grave d’homme mûr. Curieuse, Guasina s’avance un peu plus sur la branche. Svelte et souple, elle s’installe juste au bout de la ramure et regarde ce qui se passe en bas.

(Ce sont sans doute des marchands, la charrette semble pleine de provisions…des tonneaux de vin, des paniers de pommes, des sacs de farine…Tiens, il y a quelque chose qui bouge. Ah non! Ce jeune imprudent. Qu’est-ce qu’il fait dans cette charrette?)

Audaz s’était remis de sa peur, et avec son plus grand sourire, il fit signe d’au revoir de la main.

-Reviens-ici

Cet appel fut vain.

-Hue! Hue! Ma belle Juliette.

À ces mots, Guasina sut qu’elle n’avait pas de temps à perdre.

(Vite, vite, je dois réfléchir. Il faut que je lui vienne en aide et ce malgré lui)

Guasina se décide d’aller rejoindre son frère.

(Une fois dans la charrette avec lui, je saurai bien quoi faire pour le sortir de ce pétrin.)

Elle recule de quelques pas, puis se met à courir sur la branche jusqu’à ce qu’elle atteigne l’extrémité, d’où elle s’élance dans le vide dans le but d’atterrir sur un sac de farine.

Splash

C’est raté, la charrette était déjà en mouvement et notre jeune héroïne tombe dans le sillon boueux laissé par cette voiture à deux roues.

Assise dans la boue, Guasina est en colère.

-Ouille, Ouach, je suis toute sale. Ce jeune chenapan!

Elle se lève et se dirige vers le petit ruisseau situé de l’autre côté de la route et crie à tue tête :

-Je lui souhaite de rencontrer un chat…..non, deux chats.

La jeune adulte entre dans l’eau jusqu’au genou, se penche, s’asperge le visage et entreprend de se laver. Elle décide finalement de se déshabiller, trop en colère pour se soucier de l’éventuel danger de se dénuder si près du chemin.

(Puis, après tout, c’est moi qui dois partir à l’aventure dans un an. Pas lui, et pas maintenant.)

Elle sort de l’eau, remet ses vêtements mouillés mais propres, puis s’allonge sur l’herbe afin de se faire sécher. Un frisson s’empare d’elle et elle eut froid jusqu’à ce que ses vêtements soient complètement secs. Après, ce fut plus agréable, elle sentit enfin les rayons du soleil réchauffer son petit corps de lutin.

(Et puis quand les parents vont apprendre ça, il va se faire sermonner.)

La bonne humeur lui revient. Guasina se leva.

(Il sera privé de sortie pendant des mois. Ha! Ha! Bien fait pour lui)

Elle traverse la route et se dirige vers l’ancêtre.

(Le soleil est encore haut dans le ciel, Fiel ne vient nous chercher que vers la fin de l’après-midi. J'ai tout mon temps)

Fiel est le faucon apprivoisé de la famille Roquin.

(Mes vieux, qu’est-ce qu’ils vont dire lorsque j’arriverai seule sur le dos de Fiel?)
Guasina fronça les sourcils.

(Hum. C’est après moi, qu’ils en voudront.)

-Oh là là !(C’est moi l’aînée, j’avais la responsabilité de mon petit frère)

(Aie! La charrette est hors de vue depuis belle lurette. Je n’ai pas le choix, je vais emprunter ce chemin. L’homme a dit qu’il se rendrait à Kendra Kâr.)

(J’ai l’impression qu’Audaz n’a pas fini de m’en faire voir de toutes les couleurs.)

Guasina se mit donc en route.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 02:21 
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posté le 18 juillet

2


La journée tire à sa fin. Le soleil a déjà fait plus des deux tiers de sa course. Guasina a marché sans relâche. Fatiguée et l’estomac creux, elle décide de prendre une petite pause. Elle s’assit sur ce qui pour nous ne serait qu’un vulgaire caillou, mais qui pour elle était une roche suffisamment grosse pour s’y laisser choir.

(J’ai faim, je mangerais bien quelques baies. Mes poches et mon sac sont vides de vivres. Je vais profiter de mon répit pour ramasser deux ou trois petits fruits.J’aurai ainsi des provisions pour au moins une journée.)

Guasina s’engage dans les champs. Elle n’eut pas le temps de commencer sa recherche qu’elle aperçut un faucon.

(Enfin, mon moyen de transport préféré!)

Guasina se dirigea au pas de course vers le volatile.
Petite Guasina naïve. Elle n’a connu que des faucons domestiques. Aussitôt que ce dernier aperçoit cet humain miniature courir vers lui, il se place en position de défense. Guasina n’arrête pas sa course.

(À dos de faucon, je rejoindrai facilement Audaz.)

Ses pensées s’arrêtèrent là, La bête avait changé de tactique!
Elle fonce vers Guasina les ailes déployées, le bec ouvert en lançant des cris stridents! Elle a un nid à protéger.La jeune fille n’eut le choix de se recroqueviller sur elle-même! Le rapace lui assène déjà de violents coups de becs.

-Ahhh

Le cri du lutin fit sursauter l’oiseau. Pas très longtemps, mais suffisamment pour que notre victime se remette sur pied. Elle sortit une flèche de son carquois et banda son arc, prête à se défendre.

-Si tu crois que je vais me laisser faire, tu te trompes!

L’oiseau allait reprendre son attaque, mais notre jeune fille fut plus rapide, elle décocha sa flèche qui frôla la calotte de son adversaire. L’oiseau se figea sur place. Guasina était une excellente archère. Ainsi, c’est délibérément qu’elle rata la tête de la bête.

(Je ne veux quand même pas la blesser, tout ce qu’elle cherche à faire, c’est défendre ses petits. Je ferai donc mieux de reculer, elle ne devrait pas me poursuivre).

Ce qu’elle fit, lentement sans quitter l’animal des yeux.

(Son regard paraît différent, elle semble avoir peur de moi. c’est pas possible! Il y a quelque chose qui cloche.Je vais quand même continuer de m’éloigner d’elle.)

Ne voyant pas où ses pas la mènent, Guasine se heurte sur quelque chose.

(Oups! C'est sûrement un rocher. Non, ce n'est pas assez dur.)

Elle se retourne lentement.

(Un chat! Ce qui explique la frayeur que j’ai vue dans les yeux de l’oiseau.)

Un magnifique chat tigré, gracieux comme tous les représentants de son espèce, se tenait devant notre lutin. Le félin s’aplatit au sol et regarda Guasina avec ses iris verts.

(Dire que l’Oncle Gordo nous faisait craindre les chats. Celui-ci m’a évité une fin qui n’aurait peut-être pas été heureuse pour moi.)

-Merci, honorable chat, je te dois la vie.

Il s’approcha de plus près et tendit une patte vers notre jeune naïve. Cette dernière prit ce geste pour une salutation et fit une révérence en guise de réponse.
Il tendit de nouveau la patte, mais cette fois-ci, il donna une petite tape à notre jeune demoiselle qui tomba assise.

-Ho la! Tu y vas un petit peu fort.

Le chat continua de plus belle et projeta notre pauvre lutine dans les airs. Elle retomba brutalement sur le dos.

-Aïe.

Le prédateur regardait fixement Guasina. Il ne bougeait plus.

(C’est ma chance, je dois me sauver.)

Notre jeune victime ne fit que quelques pas et le félin l’avait déjà rattrapée. Cette fois, il ouvrit la bouche.

(C’est fini, il va me manger.)

Les larmes coulent sur ses joues. Guasina aurait bien aimé que ce ne soit qu’un mauvais rêve! Mais la chatte tigrée, encore une femelle, l’agrippa par le dos de son gilet et apporta son butin avec elle.

Notre jeune lutine n’a même plus la force de se débattre.

(Je n’aurais jamais dû douter des paroles de l’oncle Gordo. Cette femelle va probablement me donner à ses petits. Ils vont me dévorer.)
Voilà déjà quelques minutes que la promenade dure. Guasina ne se sent pas très bien : la tête ainsi à l’envers, son sang y a affluée. Étourdie, l’estomac vide et à l’envers, la captive ferme ses yeux.

(Je n’en peux plus.)

Duchesse, nom qui va à ravir à ce tigré bien toiletté, se dirige vers la ferme. Elle apporte un joli butin avec qui elle pourra s’amuser un bout de temps. En fait jusqu’à ce qu’une petite fringale lui prenne.
Arrivée à la grange, notre féline royale dépose le petit être, tout habillé de vert, sur la paille.

(Enfin! Ouf, ma tête. )

Notre petite rescapée se prit la tête entre les deux mains et n’osa plus bouger.

(Je vais attendre quelques minutes, puis lorsque je me sentirai mieux, j’aviserai. )

Même rétablie, notre jeune Roquin demeure immobile. Méfiante, elle se doute bien que son bourreau n’est pas très loin. En effet, cette dernière ne la quitte pas des yeux.

Bien que son corps soit aussi inerte qu’une statue, son esprit est en plein travail. Les rouages de ce petit cerveau fonctionnent à toute allure. Couchée, dans la paille, Guasina essaie d’évaluer toutes les possibilités qui s’ouvrent à elle, cherchant désespérément une cachette qui sera inaccessible à ce chat.

(Je vais essayer d’atteindre... non, non, sois plus positive Guasie, je vais atteindre ces bouts de charrette délabrée et je me cacherai dessous. Il ne reste plus qu’à attendre le moment propice. )

Et elle attendit, puis…


-Duchesse! Duchesse! Où es-tu ma belle grosse chatte! Duuuuuuchesse!

-Miaou!

Duchesse répondit à sa maîtresse, sans pour autant quitter le petit pantin vert des yeux.

-Ah! Enfin, tu es là!

La jeune demoiselle, environ 7 ans, prit tendrement sa chatte tigrée dans ses bras.

(C’est le temps ou jamais. )

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou plutôt pour l’écrire, notre jeune lutine courut à toute jambes et se faufila sous les débris de ce qui a déjà été une charrette.
Apercevant la fuite de l’humaine miniature, la chatte tenta de s’extirper des bras de sa maîtresse. Elle réussit, mais trop tard! Guasina est en sûreté, bien cachée.

-Hé ! Qu’est ce qu’il y a ma belle?

-Miaou
La féline était tout près de la charrette et tendait sa patte pour tenter d’atteindre sa dernière trouvaille.

- Tu ne m’as pas encore apporté un cadavre de souris ?

Un frisson parcourut le dos de Guasina (le cadavre cette fois-ci, ça devait être moi! )

-Miaou!

Adèle rejoignit son chat, se pencha et aperçut ce petit être d’à peine 20 cm et tout habillé de vert.

-Bonjour

(Tu crois que je vais te répondre )

-J’espère que Duchesse ne t’as pas fait trop de mal!

Pas de réponse. Adèle enchaîna :

-Elle adore chasser

(Ça je l’ai vu. Continue à jacasser, moi je demeure muette comme une carpe )


-Et elle ne fait pas la différence entre un rongeur et un...

(Un lutin. )


-Euh…T’es un quoi? Es-tu un farfadet?

-Hé! Qu’est-ce que tu crois? Je suis un lutin. Ça se voit non!

Guasina se mordit la langue, la jeune humaine avait réussi à faire parler notre lutine en piquant un peu son orgueil.

- Je savais que tu finirais par me répondre. Bien sûr que j’ai vu que tu es un lutin. J’adore ton chapeau! Et je m’appelle Adèle!

Cette dernière rit de bon cœur. Un rire franc, pur, simple, sans retenue et sans complexe. Un rire tel que seul un enfant en est capable. Bref, un rire contagieux, qui permit de détendre notre jeune fille éreintée qui finit par sourire.

-Moi, c’est Guasina!

-Enchantée. Veux-tu que je t’emmène chez moi, j’ai une jolie maison de poupée. Tu y seras bien.

-Non merci, je suis très bien ici à l’abri de ta chatte.

-D’accord, mais je vais t’envoyer Basil pour qu’il surveille l’entrée de la grange. Duchesse n’aime pas Basil. Elle ne pourra plus entrer dans la grange, tu pourras donc y circuler à ton aise.

- O.K.

(Et moi, je ne pourrai plus sortir. Elle semble gentille mais je dois me méfier, je ne veux pas devenir sa poupée. )

La fillette emporta son chat et appela Basil.

Un gros chien, ou plutôt un énorme chien, arriva à l’entrée de la grange, les bajoues ballotantes et la queue battante.

(Il me semble sympathique )

Rassurée, elle sortit de sa cachette.

-Basil?

Reconnaissant son nom, Basil se dirigea vers notre jeune rouquine, et sans hésitation, ni gène, il lui lécha le visage ou plutôt le corps tout entier.

- Hé, tu es mignon, mais beurk, ta bave… C’est dégoûtant!

L’énorme bête aimable, se laissa tomber par terre -la grâce, ce n’est pas pour les chiens!-juste à côté de sa nouvelle amie. Cette dernière se coucha contre son flanc et s’endormit.

Qui dort, dîne! Ce n’est pas tout à fait vrai. Puisque Guasina n’avait pas mangée, elle se réveilla en pleine nuit. À sa surprise, elle vit, à ses côtés, une petite assiette de poupée, dans laquelle se trouvaient quelques raisins et un morceau de fromage.

(Adèle est peut-être de bonne foi après tout.)

Elle ne se fit pas priée pour tout avaler. Puis, elle se rendormit, bien blottie sur son nouvel ami.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 02:22 
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Première correction:


Correction du rp de Lainee

Orthographe / Grammaire : 0,7/1

-« d’un belle »-->une
-« ainée »-->aînée
-« la charrette semble pleines »-->pleine
-« se pétrin »-->ce
-« Jai »-->j’ai
-« lorsque j’arriverai seul »-->seule
-« l’ainée »-->aînée

-« je mangerai bien »-->mangerais
-« la frayeur que j’ai vu »-->vue
-« notre jeune demoiselle qui tomba assis »-->assise
-« le félin l’avait déjà rattrapé »-->rattrapée
-« qu ce ne soit »-->que
-« Notre petite rescapé »-->rescapée
-« notre jeune lutin couru »-->courut
-« à toute jambe »-->toutes jambes
-« sureté »-->sûreté
-« Un frisson parcouru le dos de Guasina »-->parcourut
-« avait réussie »-->réussi
-« dégoutant »-->dégoûtant
-« Elle ne se fit pas priée »-->prier

--> A l’avenir, mets plutôt « lutine » au lieu de « lutin ».
20 fautes pour 5 pages (c’est ce qu’on obtient sans tous les passages à la ligne, provenant des trop nombreux dialogues et pensées), ce qui fait 4 fautes par page. Ce n’est pas mal du tout ! Une chose est sûr, ce n’est pas là ton point faible, et en relisant plus attentivement, ça devrait être tout beau tout propre.

Style / Expression des sentiments : 0,7/2

-Tu passes souvent du passé au présent, ce qui fait un peu inconfortable parfois, bien que ce ne soit pas véritablement condamnable en soi.

-« Et que dire de ses racines, sinon qu’elles sont bien ancrées au sol. » Oubli du point d’interrogation. De plus, je trouve que l’effet tombe un peu à plat.
-« se ferme les yeux »-->ferme les yeux (2x)
-« se décide d’aller »--> à aller
-« -Je lui souhaite de rencontrer un chat…..non, deux chats. » Il faudrait un point d’exclamation.

-« (Elle fonce vers moi les ailes déployées, le bec ouvert en lançant des cris stridents! Elle a sûrement un nid à protéger.) » Tu ferais mieux de mettre ça en narration plutôt qu’en pensée, ça ne donne pas un bon effet.
-« L’oiseau figea sur place »-->se figea
-« la tête ainsi à l’envers, son sang y a affluée, de telle façon que sa tête ressemble à une grosse tomate »
-« Un rire que seul un enfant en est capable »--> »Un rire tel que seul un enfant en est capable » (Par exemple)
-« qui permit à faire détendre notre jeune fille éreintée »-->Qui permit de détendre notre jeune fille OU Qui permit à notre jeune fille de se détendre
-Je ne l’ai pas comptabilisé, mais évite les « OK », le mot est d’origine anglaise. (Ce serait comme si tu parlais de « Jeans » ou de « T-shirt »)

-->La narration reste trop bassement descriptive (Ex : « Guasina se décide d’aller rejoindre son frère. » ; « Assise dans la boue, Guasina est en colère. »…etc).
Le gros problème, je le répète, se situe dans la présence de bien trop nombreux dialogues, qui freinent le bon déroulement de l’action, et empêchent de se plonger convenablement dans le personnage.
Il y a une certaine fraîcheur dans le style, mais il reste dissipé : concentre toi plus sur une véritable narration plutôt que sur un rendu des évènements, en t’appliquant à faire un rythme fluide tout en exprimant bien le ressenti de Guasina et la description de ses actes de manière cohérente, suivie et imagée.
(Je n’ai pas pénalisé les expressions typiquement canadiennes, mais je te conseillerais d’éviter à l’avenir. =/ )

Apport d’expérience au PJ 1,8/2:

--> Il est évident que s’aventurer hors des sentiers battus est une expérience belle et bien nouvelle pour toi, mais par moment, le rendu de cette nouveauté se faisant un peu sec, ce qui explique pourquoi tu n’as pas eu al totalité des points.

Appréciation GMesque : 0,7/1

--> L’ambiance que tu imprimais à ton rp était à mon goût, et en dépit du style assez chancelant, j’ai apprécié le personnage de Guasina. Cependant, cette appréciation était bien souvent entravée par le style qui se faisait beaucoup trop haché à cause des césures nombreuses du fait des paroles et des pensées qui surpeuplaient le rp.

Expérience: 3,9-->4/6xp
Rente pécunière : 1 x 4 x 1 = 4 yus (Désolé : jet de d10 malchanceux)

Les cadeaux ! : Adèle, qui semble trouver que tu es vraiment jolie comme une poupée, t’offrira un petit collier en paille tressée. Malgré l’aspect peu reluisant du bijou, il « fonctionne » bel et bien comme un talisman magique, te gratifiant d’un bonus de +10% en esquive magique et au Corps à corps.
Mais ce n’est pas tout ! Elle te fera également don d’un petit flacon contenant cinq doses d’un sirop au miel délicieux (+1PV par dose ; apaise la faim)

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Dernière édition par Guasina le Lun 11 Juil 2011 02:27, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 02:23 
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3


Le sommeil de Guasina fut paisible mais entrecoupé puisque Basil, qui lui servait de matelas, avait beaucoup bougé pendant la nuit. La lutine se doutait bien de la cause, mais trop claquée, décida de remettre cela au lendemain; ce qu’elle fit dès son réveil, c'est-à-dire assez tard; le soleil ayant presque atteint son zénith. La découverte de petits points noirs de la taille de grains de poivre moulu-les déjections d’un parasite- confirma les doutes de la jeune lutine: Basil était infesté de puces. Notre demoiselle s’assit à califourchon sur le cou de Basil, sortit un peigne de son sac et entreprit de l’épucer. Elle s’attaqua à cette tâche qui n’était que routine pour elle. En effet, une de ses besognes à la ferme consistait à débarrasser les marcassins de ces importuns. Le peigne personnel de Guasina était assez fin pour que les puces et les lentes y demeurent prisonnières. Elle descendit régulièrement de son perchoir -le dos de Basil- afin de rincer le peigne dans de l’eau. Pour ce faire, notre petite espiègle avait trouvé ce qu’il y avait de mieux : L’écuelle de Duchesse. Ce n’était pas gentil, mais Guasina n’avait aucun remord et c’est même avec un malin plaisir qu’elle laissait tomber, puces et œufs dans le récipient d’eau destiné à cette hypocrite, sournoise, malfaisante, pernicieuse et mauvaise chatte. Guasina trouvait que Duchesse ne méritait ni son nom, ni sa grâce et encore moins sa beauté. Notre lutine avait en fait une opinion assez particulière à ce sujet : La beauté extérieure devrait être le reflet de celle intérieure. Ainsi, on aurait qu’à se fier à l’allure des gens pour savoir à quoi s’en tenir.

Guasina savait pertinemment que le traitement de Basil pourrait prendre plusieurs heures, mais cela lui importait peu; ce gros chien de chasse lui avait fait office de garde du corps et elle lui en était très reconnaissante. Décidément, ce chien lui plaisait. En partant de sa truffe toute noire, ses oreilles tombantes, longues et papillotées, ses yeux marron en forme de losange; en passant par sa robe tricolore, noire, feu et blanche; par sa peau lâche, son corps démesurément long et pour terminer par une longue queue fine. Sans oublier son tempérament placide et affectueux; pour Guasina, Basil était parfait.

Guasina avait aussi de l’affection pour Adèle. Bien que la rencontre fût brève, l’affinité avait été immédiate entre les deux demoiselles. Guasina regretta par contre son comportement envers cette dernière, elle s’était montrée ingrate et impolie envers la jeune humaine; elle ne partirait de la ferme que lorsqu’elle aurait trouvé un moyen de se racheter.

Tout en s’appliquant dans son travail, elle s’évada dans ses pensées. Ces dernières se concentrèrent sur sa famille et en particulier son frère Audaz. Guasina aurait dû décamper tôt ce matin là pour partir à la recherche de cet irréfléchi de frère. Elle y avait pensé un moment puis s’était ravisée. Tout d’abord, elle était redevable envers Adèle. Et puis, ce n’est pas elle qui avait mis ce fanfaron d’Audaz dans le pétrin, il l’avait fait tout seul. Guasina en voulait à cet imbécile de frère qui avait agi en égoïste en ne pensant qu’à ses petits plaisirs d’aventure, oubliant que sa famille s’inquièterait et que Guasina en serait tenue responsable et probablement punie. Le gémissement de Basil ramena Guasina dans le monde réel. La rouquine, concentrée dans ses réflexions, avait manqué de délicatesse.

Guasina terminait d’éliminer les lentes de la queue du canidé lorsque Adèle fit son apparition dans la grange. La lutine regarda Adèle dans les yeux, s’excusa de son comportement inacceptable, et demanda de quelle façon elle pourrait corriger son affront. Adèle sourit.

- Tu m’as déjà fait un beau cadeau en débarrassant Basil de ses puces. La maison lui était interdite. Maman est déjà épuisée avec son bébé qui tarde à naître et le petit Maxence qui commence à peine à marcher. Elle n’avait pas le temps de soigner mon Basil. C’est plutôt à moi de t’offrir un petit présent.

Adèle sortit une magnifique barrette de la poche de son tablier. Finement sculptée, la barrette représentait un magnifique papillon. Adèle lui expliqua que son oncle Lucien lui en avait offert deux copies ; la première, grandeur nature, pour elle et la seconde, plus petite, pour sa poupée favorite. C’est cette dernière qu’elle offrit à la jeune demoiselle de vingt centimètres. Guasina examina l’ornement qui lui aurait sied à ravir, s’approcha d’Adèle, lui fit signe de se baisser, puis lui donna un petit baiser sur la joue.

-Je te remercie infiniment, mais je ne peux accepter ce présent. Tout d’abord, il ne m’est pas destiné. Et puis, il ne possède pas ton énergie, mais celui de ton oncle.

Adèle surprise regarda fixement la petite créature de vert vêtue, puis partit en courant à sa maison. Guasina se reprocha aussitôt son comportement. Bien que la jeune humaine faisait au moins six fois la taille de la lutine, elle n’était qu’une fillette. Guasina, par manque de tact, venait de la peiner. Pourtant, il ne s’écoula pas une minute avant qu’Adèle ne ressortît de la maison au pas de course. Elle avait dans les mains une planchette de bois sur laquelle se trouvaient quelques petits clous. L’enfant se laissa tomber sur un tas de pailles et adressa un beau sourire à Guasina. Celle-ci en fut soulagée.

-Je vais te confectionner un beau collier de pailles!

Adèle ramassa un brin de paille, le lissa entre ses doigts puis l’attacha au clou qui était fixé à l’extrémité de la planchette. Elle fit de même avec un second brin. Ensuite, elle s’arracha une dizaine de cheveux qu’elle torsada ensemble avant de les fixer à leur tour sur le clou. Cette opération s’avéra plus difficile. Les trois brins bien en place, Adèle était fin prête pour débuter son tressage.

Bien que Basil fût débarrassé des petites vermines, son traitement n’était pas terminé. Son pelage devait être traité avec une lotion qui empêcherait de nouvelles puces de s’y installer. Sachant qu’Adèle en avait pour un moment, Guasina sortit de la grange, suivie de près par Basil qui était désormais son gardien. Elle devait trouver les plantes nécessaires pour la mixture destinée à son nouveau compagnon. Sa recherche pour la lavande fut vaine. En revanche, elle trouva de l’eucalyptus, du romarin et des feuilles de citron. Lorsqu’elle passa près d’un arbuste de sureau, elle ne put s’empêcher d’en ramasser quelques fruits encore verts qu’elle dissimula dans un coin de son sac. Elle mangea quelques baies sauvages puis retourna vers sa gentille amie. Basil, quant à lui, se coucha aux pieds d’Adèle. Guasina écrasa les herbes dans ses mains afin d’en faire ressortir les huiles puis frictionna le quadrupède. Et ce, du visage jusqu’à la queue, en prenant mille précautions pour ne pas lui irriter les yeux. Une fois le massage terminé, Guasina s’essuya les mains sur la couverture de Duchesse, puis alla se caler bien confortablement contre le flanc gauche de Basil. De cette position, elle pouvait, à tout loisir, épier la fillette, qui était absorbée par la fabrication de son cadeau. Ses bouclettes brunes lui cachaient légèrement ses yeux bleus, son petit nez en trompette était parsemé de petites tâches, et sa bouche ouverte, laissait paraître dans un coin sa petite langue rose –signe d’une forte concentration-. Pour terminer, ses incisives supérieures manquantes lui conféraient un charme qui plaisait bien à Guasina. Cette dernière observait encore Adèle lorsque celle-ci annonça qu’elle avait terminé. Elle tendit le collier, fière de son labeur. Guasina le regarda émue; non pas qu’il fût parfait, au contraire, les mailles étaient de grosseurs inégales, et pas toujours tressées suffisamment serrées; mais Adèle l’avait fabriqué avec toute la minutie dont elle était capable du haut de ses sept ans; et puis elle l’avait confectionné tout spécialement pour sa nouvelle amie. Elle y avait même ajouté ses propres cheveux. Guasina très reconnaissante, attacha le bijou à son cou et s’approcha d’Adèle. Elle lui prit le visage entre ses petites mains et lui fit une grosse accolade. Apparemment jaloux de toute cette affection, Basil s’empressa de les rejoindre pour les lécher abondamment. Les deux demoiselles se mirent à rire.

Ce doux moment d’amitié fut brisé par le miaulement de Duchesse. Celle-ci se tenait près de son contenant d’eau. Adèle alla la rejoindre et constata la cause du mécontentement de sa chatte adorée. Son bol d’eau était plein de déchets. La jeune humaine regarda Guasina du coin de l’œil, mais ne fit aucun commentaire. Ensuite, elle vida le plat, le nettoya et le remplit d’eau fraîche. Guasina se dit que c’était le bon moment. Elle rejoignit Adèle. En présentant, un fruit de sureau qu’elle avait cueilli précédemment et s’offrit d’aromatiser l’eau de Duchesse afin de se faire pardonner. La chatte n’aima pas la proximité de cette jeune lutine, le dos légèrement arqué, les poils de la queue hérissés, les oreilles tournées à l’arrière, elle émit une espèce de sifflement, de grognement, qui exprimait bien sa désapprobation.

- Tiens-toi tranquille, ma belle Duchesse dit Adèle en caressant l’animal en colère.

- Guasina ne te veut pas de mal. Elle n’était pas au courant pour ton bol. Et tu vois, elle t’offre même d’ajouter un arôme pour te faire plaisir, tu devrais avoir honte de te montrer si méfiante, je ne suis pas fière de toi.

Guasina n’était pas plus fière d’elle-même. En fait, les fruits du sureau peuvent servir à la confection de délicieuse limonade, de sirop ou de vin de sureau. Cependant, ils ne doivent jamais être consommés crus, car ils sont alors légèrement toxiques et peuvent par conséquent provoqués des diarrhées. Guasina connaissait bien ces faits, et c'était même intentionnellement qu’elle voulait indisposer cette chatte tigrée. Les paroles d’Adèle la secouèrent. Le fruit encore dans sa main gauche, elle se sentait honteuse. Elle ressentit des nausées, elle avait chaud et ses jambes devenaient molles; elle se sentait faiblir. Elle échappa le fruit qui roula par terre pour arrêter sa course sous la paille. Les secondes s’écoulèrent et le malaise de Guasina se dissipa peu à peu. Adèle s’enquit de son état. La lutine la rassura, elle allait mieux. Cette dernière n’avait aucun doute sur la cause de son inconfort. La trahison qu’elle s'était apprêtée à faire, son corps l’avait refusé, et ce, heureusement. Guasina était espiègle et joueuse de tours, mais c’était toujours sans méchanceté. Pour la première fois de sa vie, ses intentions avaient été malveillantes et préméditées. Son inimitié pour Duchesse ne devait être prétexte pour lui causer du tort. Guasina était consciente qu’elle avait failli franchir la mince frontière qui sépare le bien et le mal. Ne connaissant pas les doses adéquates, les baies de sureau auraient pu causer des diarrhées très violentes voire mortelles. Adèle ne lui parla pas du fruit tombé et Guasina en fut soulagée.

- Il est maintenant temps que je reprenne la route. J’ai beaucoup de chemin à faire pour me rendre à Kendra Kar.

-Pourquoi, n’attends-tu pas un peu? L'employé de papa va bientôt partir pour la ville, il doit livrer des céréales pour un marchand de Kendra Kar. On pourrait te trouver une petite place dans la charrette.

-Bonne idée, j’accepte.

Adèle retourna dans sa maison avec sa chatte dans les bras, tandis que Guasina encore piteuse, essaya de faire une petite sieste dans l’attente de son départ.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 02:30 
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Deuxième correction


Correction du rp de Lainee

Orthographe / Grammaire : 0,5/1

-« elle ne partira de la ferme que lorsqu’elle aura trouvé »--> elle ne partirait que lorsqu’elle aurait trouvé (=2 fautes)
-« il ne s’écoula pas une minute avant qu’Adèle ne ressortit »--> ressortît
-« elle s’arracha une dizaine de cheveux qu’elle torsada ensemble avant de les fixer à leurs tours »--> à leur tour
-« Guasina sortit de la grange, suivit de près »-->suivie
-« Basil, tant qu’à lui »-->quant à lui
-« milles précautions »-->mille
-« non pas qu’il était parfait »-->qu’il fût
-« Guasina connaissait bien ces faits, et c’est même intentionnellement qu’elle voulait indisposer cette chatte tigrée »-->c’était
-« ressentie des nausées »-->ressentit
-« La trahison qu’elle s’apprêtait à faire »-->qu’elle s’était apprêtée (sinon ça veut dire que tu voulais toujours la faire)
-« Son inimitié pour Duchesse »-->inimité
-« lui causer du tord »-->tort
-« des diarrhées très violentes voir mortelles »-->voire
-« Guasina en fut soulagé »-->soulagée

--> 15 fautes pour 3 pages, ce qui nous fait 5 fautes par page. Au début, c’était nickel (j’ai même eu peur tiens), mais après, les inexactitudes et les erreurs s’accumulent, en particulier au niveau de la concordance des temps. Le reste n’est que fautes d’étourderies, mais ce sont quand même des fautes !
Cependant, tu n’as pas de réel problème avec l’orthographe, il suffira de mieux relire la prochaine fois.

Style / Expression des sentiments : 1,3/2

-Des problèmes de poncutation de-ci de-là. Exemples :
« La lutine se doutait bien de la cause, mais trop claquée, décida de remettre cela au lendemain. Ce qu’elle fit dès son réveil, c'est-à-dire assez tard; le soleil ayant presque atteint son zénith. » Le point ne convient pas pour enchaîner entre les deux phrases qui devraient ne faire qu’une.
« Sans oublier son tempérament placide et affectueux, pour Guasina, Basil était parfait » La première virgule ne marque pas une rupture suffisante.
« Tout d’abord, elle était redevable envers Adèle. Et puis, ce n’est pas elle qui avait mis ce fanfaron d’Audaz dans le pétrin » Le point est trop pour cette rupture.

-« En partant de sa truffe toute noire, ses oreilles tombantes, longues et papillotées, ses yeux marron en forme de losange; en passant par sa robe tricolore, noire, feu et blanche; par sa peau lâche, son corps démesurément long et pour terminer par une longue queue fine. » Dans cette phrase, le « en partant » ne retombe pas sur ses pieds.
-« ce n’est pas elle qui avait mis ce fanfaron d’Audaz dans le pétrin » Idem que dessus.
-« Tout d’abord (…) Et puis » Cette structure revient deux fois dans ton rp, ce qui n’est pas très fluide !
-« avec toute la minutie qu’elle était capable »-->dont elle était capable
-« Guasina le regarda émue; non pas qu’il était parfait, au contraire, les mailles étaient de grosseurs inégales, et pas toujours tressées suffisamment serrées; mais Adèle l’avait fabriqué avec toute la minutie qu’elle était capable du haut de ses sept ans; et puis elle l’avait confectionné tout spécialement pour sa nouvelle amie » Trois points-virgules dans une phrase, ça fait beaucoup !
-« Elle rejoignit Adèle. En présentant, un fruit de sureau qu’elle avait cueilli précédemment, elle s’offrit d’aromatiser l’eau de Duchesse afin de se faire pardonner. »--> « et s’offrit d’aromatiser » serait beaucoup plus fluide.
-« Il est maintenant le temps que je reprenne la route »-->il est maintenant temps que

--> En plus de ces erreurs, le style est trop haché, ce qui nuit à la fluidité du récit et fait qu’on a du mal à s’y immerger.
Mais en tout cas, par rapport au premier, c’est bien mieux ! Cette fois, le texte est organisé d’une meilleure façon, et on a davantage le sentiment d’un vrai récit : continue comme ça !

Apport d’expérience au PJ 0,7/2:

-->Malheureusement, c’est surtout là que ça pèche, car dans ce qui t’arrive, il n’y a rien de bouleversant ni de vraiment enrichissant : certes tu découvres de nouvelles personnes, mais tu n’apprends rien de nouveau ni ne vis une expérience qui te ferait découvrir de nouveaux horizons, et c’est pourquoi la note est si faible à ce niveau.

Appréciation GMesque : 0,5/1

-->Aucun problème en ce qui me concerne : un petit morceau de rp qui ne se lit pas mal du tout, et qui sans atteindre des sommets n’en reste pas moins agréable.
Alors pourquoi seulement la moitié ? Car tu n’as fait que trois pages, le strict minimum, ce qui te pénalise… désolé, mais c’est la règle !

Expérience: 3/6xp
Pièces : 5 x 3 x 1 = 15 yus.

Bidules: En chemin, tu pourras trouver deux morceaux d’écorce encore bien verte avec lesquelles tu pourras te faire de seyants brassards qui garderont perpétuellement leur odeur naturelle (end+1 ; dégage en permanence une agréable odeur boisée)

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 21:58 
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4


Voilà déjà un moment que je suis à l’arrière de la charrette en route pour Kendra Kar. Tandis que mon corps se fait ballotter de tous côtés par les soubresauts que subit le véhicule à quatre roues, mon esprit, lui, est resté à la ferme en compagnie de la petite Adèle. Avant mon départ, cette charmante gamine m’a offert un flacon de sirop au miel, dont quelques gouttes suffisent pour apaiser la faim, puis en souriant, elle m’a dit qu’elle n’éprouvait aucune rancune envers moi. Elle m’a donc pardonnée. Pourtant, installée dans un coin de la charrette, les genoux repliés sur mon ventre, je me sens mal : je frissonne, ma gorge est serrée et mon estomac noué. J’ai beau essayer de me changer les idées, de me dire qu’il ne s’agit que d’un chat, que ce n’était qu’un incident sans grande conséquence, rien à faire : j’ai des remords.

(C’est pareil à chaque fois. Est-ce ma conscience? Est-ce un avertissement des dieux?)

Pendant que je rumine ces pensées, la charrette ralentit puis s’immobilise. En tant que passagère clandestine, je suis tapie dans un coin. Ne pouvant voir ce qui se passe, j’essaie d’être attentive à ce qui se dit. Le conducteur, prénommé Gustave, semble s’entretenir avec une femme. Celle-ci possède une voix chaude de contralto et s’exprime avec calme. Après quelques explications, la dame prend place dans la charrette qui reprend aussitôt sa route. Aiguisée par la curiosité, je tends l’oreille, mais en vain, car les occupants à l’avant ne semblent pas disposés à la discussion. Ce qui, après réflexion, ne me surprend guère. J’ai pu observer Gustave lors de mon départ de la ferme alors qu’il discutait affaire avec le père d’Adèle. Pour dire vrai, il se contentait de hocher la tête, en n’émettant de temps en temps qu’un son nasillard qui semblait signifier sa désapprobation. Par son physique, il me fait penser à mon oncle Osu. Comme lui, il est petit et décharné. En fait, il ressemble à un squelette que l’on aurait habillé. De plus, son nez crochu est si long qu’il rejoint presque sa lèvre supérieure. Par contre, ses yeux bleus délavés expriment la bonté et la sagesse; c’est probablement pour cette raison que, malgré son apparence, je me sens en confiance près de lui.

N’en pouvant plus de ce silence, j’abandonne la position fœtale et, à quatre pattes, je me dirige vers l’interstice localisé entre les deux planches formant le devant de la voiture. Ce trou serait assez grand pour laisser passer ma tante Codiciosa, mais je me contente d’y insérer seulement la tête.

(Voyons voir maintenant à quoi ressemble la propriétaire de cette charmante voix.)

Par malchance, la seule chose que je puisse apercevoir c’est son sac à bandoulière brun. Je n’abandonne pas aussi facilement. Privée de la vue et de l’ouie, il me reste l’odorat. Pour ce sens, je suis bien servie. Plusieurs odeurs atteignent ma tache olfactive: tabac bon marché, cuir détrempé, bois humide, lilas, café et aussi un soupçon de lavande.

(La lavande, c’est la senteur que dégagent mes mains)

J’attribue l’odeur du tabac à Gustave et celle du lilas à la mystérieuse inconnue, alors que le café, il constitue une partie des marchandises qui m’entourent. Ne pouvant pousser plus loin mon enquête, je décide de me rendre à l’arrière du véhicule, ce qui ne sera pas une tâche facile. Pour atteindre mon but, je pourrais circuler aux travers des marchandises, mais je risquerais alors de me faire écraser par les caisses de rhum ou les sacs de céréales qui sont toujours un peu en mouvement. J’estime donc plus prudent de circuler par les côtés. Je m’agrippe aux planches avec mes mains et mes pieds de la même façon que je m’y prends pour grimper aux arbres. Sauf que cette fois, c’est horizontalement et prudemment que je progresse, tout en faisant des pauses, lorsque la route est trop cahoteuse ou les courbes trop prononcées. Enfin arrivée à destination, je me laisse tomber sur mon derrière, donnant à mes pieds la liberté de se balancer dans le vide. Je m’appuie la tête sur la surface rugueuse de la paroi latérale de la charrette, et fatiguée par l’effort récemment fourni, je m’assoupie.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 22:00 
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Je me réveille en sursaut

(Qu’est-ce que tout ce bruit ?)

Je ne saurais dire précisément ce qui m’a réellement réveillée puisque ce que j’entends n’est qu’une inquiétante cacophonie. Aux voix humaines se mélange le cri des animaux.

Ce que je vois ne me rassure guère. À peine à un mètre en face de moi, se tient une bête imposante, moins haute au garrot que le cheval, mais plus trapue. Ses grands yeux noirs me dévisagent, son mufle me souffle de l’air au visage, tandis que ses cornes recourbées vers l’avant me défient de l’affronter. J’ai peur. Trop peur pour réagir, mes jambes molles ne m’obéissent plus. Je voudrais fuir, mais j’en suis incapable. Prise d’étourdissement, je ferme les yeux.

(Ressaisie-toi Guasina!)

J’inspire profondément. J’aimerais bien que mon frère Audaz soit avec moi. Lorsque je joue le rôle de la grande sœur, je me sens plus courageuse. Je trouve alors des mots pour le rassurer. Mon devoir me fait oublier mes propres craintes.
Le temps s’écoule et rien ne se passe. Aucune mise en garde, et encore moins une attaque. J’ouvre les yeux et j’arrive alors à reculer de quelques pas. Je constate ainsi que la bête n’est pas seule. Elle et son jumeau sont réunis par une barre de bois posée sur leur garrot avec une attache de cuir passant au-dessus des épaules et prenant appui sur la cage thoracique. Si j’en crois ce que l’oncle Gordo m’a déjà raconté, je déduis que ces impressionnants animaux, arborant une robe grise légèrement bouclée, se révèlent être des animaux de trait inoffensifs: des bœufs. Ces deux bovidés tirent, en effet, un char plein de foins.

(Plus de peur que de mal)

La frousse passée, j’entreprends la reconnaissance de mon environnement immédiat. Afin d’agrandir mon champ de vision, j’escalade les sacs de céréales. Puis, une fois au sommet, j’observe ce qui m’entoure. Devant nous se dressent de grandes portes, surveillées par des gardes armés. Beaucoup de gens attendent de pouvoir pénétrer dans l’enceinte de la ville. La file d’attente se compose de quelques voitures, mais surtout de gens à pied. Je n’ai jamais vu autant d’humains. Ils se ressemblent à peu près tous. Parmi la foule, j’en distingue tout de même deux différents des autres. Le premier, aux traits fins et gracieux, exhibe une peau verte et de belles oreilles –pointues aux extrémités comme les miennes-. Le second, barbu, arrive à la taille d’un humain de stature moyenne. Ses membres sont plus gros et plus courts.

(Celui-là, c’est un nain!)

Je reporte mon attention vers les gardes qui inspectent en ce moment le véhicule nous précédant.

(Je dois quitter cette charrette avant qu’elle ne se fasse fouiller; mais il n’est pas question que mes pieds foulent le sol. Je risquerais de me faire piétiner !)

Ma décision est prise, je retourne à l’avant, en courant à travers les marchandises. Chose maintenant facile puisque la charrette est immobile.

(Une fois les portes franchies, la nature me sera sans doute inaccessible.)

Suite à cette réflexion, je tourne le dos à la cité et je porte mon regard au loin afin de contempler le magnifique habit qu’a revêtit la forêt. Je laisse ma mémoire s’imprégner de ces taches jaunes et orange. Puis, baissant la tête, j’avise un petit morceau d’écorce que le vent a délicatement posé à mes pieds. Je le ramasse, le scinde en deux, me confectionne à la hâte deux bracelets rudimentaires. Peu importe où me mènera mon aventure, l’odeur de la forêt ne me quittera plus.
Je vois les gardes s’approcher de Gustave. Sans perdre de temps, je me faufile par l’interstice entre les deux planches et me glisse tête première dans le sac de la voyageuse.

(Ici, je serai en sécurité.)

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 22:01 
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Les portes de la ville sont franchies et la charrette continue lentement sa route dans les rues de la ville.

Le sac n’étant pas complètement fermé, un rayon de lumière pénètre dans mon abri provisoire et procure à la place une ambiance agréable. Je pourrais rester là, mais ma curiosité me pousse à mettre le nez dehors. Ainsi, je me hisse sur les flacons et je passe ma tête par l’ouverture de la besace.

Un monde artificiel, formé de briques et de pierres, s’ouvre alors à moi. La nature n’a pas sa place ici, même les maisons collées les unes sur les autres se disputent le peu d’espace disponible. J’admire ces constructions humaines, et pourtant, l’absence de verdure me rend triste. Instinctivement, je porte mon poignet gauche à mes narines et je respire un bon coup. Grâce à mes bracelets d’écorces, ma brève nostalgie s’est momentanément dissipée.

Alors que je suis absorbée par ma visite touristique, je sens une pression sur ma tête, m’obligeant à retourner à l’intérieur.

« Aie! »

Les cordons sont tirés, le sac se referme et je me retrouve dans l’obscurité la plus complète.

J’ai été découverte, ma cachette n’en est plus une, elle s’est transformée en prison.
C’est à ce moment précis que me reviennent en mémoire les conseils de grand-maman Roquin:

« Ma tendre petite Guasie, quand apprendras-tu donc à faire les choses simplement? N’utilise plus la ruse pour arriver à tes fins. Explique-toi honnêtement et écoute ton cœur. Et surtout, oublie la rancune et la vengeance. »

Je me rappelle bien ces paroles, puisque c’est en vain et sans cesse qu’elle devait me les répéter. Ma présente mésaventure me prouve bien, une fois de plus, la sagesse des ses propos.

En effet, si j’avais demandé la permission à Gustave au lieu de me cacher, je serais probablement assise à ses côtés. Au lieu de ça, je suis captive comme un animal en cage.

(Qu’est-ce qui m’a prise de me faufiler ainsi telle une voleuse? Cette dame ne connaît pas mes intentions. Je lui dois des explications.)

Explications qui devront attendre, le véhicule s’arrête, cette femme, dont je ne connais que la voix, adresse quelques mots de remerciement à Gustave, puis descend du véhicule. Ne bénéficiant plus de l’appui de la banquette, le fond du sac perd sa surface plane. Je me retrouve donc rapidement encerclée par les effets de l’étrangère. Je réussis, non sans peine, à m’extirper de ce fouillis. Assise au sommet, j’interpelle poliment mon hôtesse.

« Hé oh! Madame! Laissez-moi sortir d’ici et je vous expliquerai mon agissement plutôt inhabituel. Je ne voulais surtout pas vous importuner. »

La lumière jaillit de nouveau, et une main, bien soignée, se présente à moi. Cependant, au lieu de me prendre délicatement afin de m’extirper de là, elle me pousse brutalement. Si bien que j’en perds l’équilibre et me heurte le dos sur une fiole. Sa paume s’aplatit alors contre ma poitrine, mes poumons sont comprimés, je respire avec difficulté. Elle ne relâche pas pour autant sa prise.

(Elle cherche à m’écrabouiller comme un misérable moustique. Cet insecte, lui au moins, il pique!)
Une idée germe alors dans mon esprit. Je tourne la tête vers cet index délicat, et c’est sans hésitation que je la mords le plus profondément possible et au plus fort de mes maigres capacités. L’effet est immédiat. Dans un cri de rage, plus que de douleur, elle me libère et retire son membre blessé. Je peux enfin respirer, quoique mon répit soit de courte durée. Tout se met soudainement à tournoyer de plus en plus vite. Je n’ai pas besoin de voir pour comprendre qu’elle fait tourner son sac comme les pales d’un moulin à vent. Prise de nausée, je demeure étendue sur le dos.
Au bout d’un moment, qui me semble une éternité, ce manège s’arrête enfin. Une seconde de plus et mon estomac se vidait. Je n’ose imaginer l’odeur répugnante que j’aurais dû endurer.

« Avant de mordre à nouveau, réfléchis bien. Tu t’es infiltrée sans autorisation dans mes affaires. Désormais tu m’appartiens. Bienvenue dans ton nouveau logis. »



Je ne réponds pas. Je ne suis pas en état de répliquer. Et puis, je redoute une récidive de sa part.
Cette marâtre se remet alors à marcher. La cadence régulière de ses pas procure un léger balancement qui ne me cause aucun inconfort supplémentaire.
Le temps passe, et lentement mon corps se remet de cet incident.

Ne tenant pas à prolonger ma situation de prisonnière, je m’assois en tailleur et, à tâtons, je retire une flèche de mon carquois. J’empoigne fermement le fût, et après plusieurs essais, je réussis à en détacher la pointe. Munie de cet outil, je tente de transpercer les parois de cuir.

(Je serai bientôt libre.)

Malheureusement, malgré maintes tentatives et quelques ampoules aux mains. Je ne suis parvenue qu’à pratiquer un trou de la grosseur de mon pouce. Cet orifice permet toutefois à la lumière de faire irruption dans mon antre.

Je profite de cette lueur pour fouiller sans gêne dans ce bric-à-brac et pour faire intentionnellement beaucoup de bruit.

« Que fais-tu? »

(Si je ne peux m’évader. Je vais au moins prendre plaisir à l’irriter.)

« S’il s’agit de mon humble habitation, je peux alors l’aménager à mon goût et puiser dans tes provisions pour me ravitailler! »

Juste à côté d’un flacon de parfum, j’aperçois une flûte à bec. Doucement, je l’effleure du bout des doigts, elle a probablement été conçue à partir de l’os d’une patte d’échassier. La mienne, plus commune, est issue de bois de sureau.
(Tiens, ça me donne une autre idée.)
Je sors ma flûte de ma poche et la porte à ma bouche. Je prends une grande respiration et je souffle dedans de toutes mes forces de telle manière qu’un son faux et strident en sorte.

« Ne touche pas à ma flûte, elle m’est précieuse. »

(Ma supercherie marche à merveille.)

Avec un petit sourire aux lèvres, je range mon instrument puis je poursuis mes recherches.

Je repère de somptueux foulards soyeux et deux paquets ficelés. Je déballe le plus petit mais le referme aussitôt : c’est une fève de cacao. Bien que n’en ayant goutté qu’une seule fois, je reconnais son arôme. C’est une denrée rare et très coûteuse. Je ne peux me permettre de m’en emparer.

Je délie les ficelles du deuxième paquet, retire le coton qui le recouvre et j’y découvre un fromage. Je déplace la branche de thym. Son odeur envahit aussitôt ma demeure.

« Hé! C’est mon fromage! »

Utilisant encore une fois, ma pointe de flèche, je coupe un bout de ce fromage. Je lui ajoute une petite ramille de thym. Et afin de bien emballer ma nouvelle acquisition, je déchire un petit morceau de coton. Puis, je sors quelques sous de ma bourse afin de payer mon dû.

« Que viens-tu de déchirer? »

(Je sens que je m’amuse de plus en plus.)

« Ça, ce n’est rien qu’un petit bout de ton foulard orangé que je vais utiliser pour me confectionner une belle petite veste. »

« C’en est trop! Je vais te faire déguerpir de là! »

Joignant la parole au geste, elle dépose son sac par terre et défait les liens.

«Allez ouste, va-t-en! »

Soulagée, je quitte cette cellule sans me faire prier.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Guasina
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 22:03 
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Troisième correction


Correction du rp de Lainee

Orthographe / Grammaire : 1/1

-« alors qu’il discutait affaire »-->affaires
-« aux travers des marchandises »-->au
-« je m’assoupie »-->assoupis

-« le magnifique habit qu’a revêtit la forêt »-->revêtu
-« ces taches jaunes et orange »-->oranges

-« la sagesse des ses propos »-->de
-« Prise de nausée »-->nausées
-« Bien que n’en ayant goutté qu’une seule fois »-->goûté

-->8 fautes pour 5 pages. Bravo ! Je ne vois pas quoi dire d’autre, vraiment, c’était fait avec un soin admirable !

Style : 1/1

-->Là… je n’ai rien en particulier à te reprocher : j’ai bien remarqué de minuscules erreurs du genre « Utilisant encore une fois-->,<-- ma pointe de flèche » (Où la virgule était superflue), mais te pénaliser pour ça serait vraiment du chipotage à mon sens.
Non, vraiment, ton rp avait un style simple, frais, sans prise de tête, qui n’avait certes rien de véritablement virtuose ou qui m’ait frappé comme étant d’une qualité littéraire hors-norme, mais n’en était pas pour autant dénué d’une certaine poésie par le caractère de ta personnage et de ses aventures un peu simplettes mais pas inintéressantes pour autant. Bravo !

Expression des sentiments : 1/1

-->Là aussi, aucun problème : que ce soit par émotions, par sensations, par pensées ou par réflexions, ton personnage exprimait de véritables sentiments. Le fait qu’elle ne fasse que dix-neuf centimètres et demi n’en fait pas pour autant une poupée, et cela, tu le démontres parfaitement bien par ce caractère à la fois, mature par son expérience et son calme, et enfantin par son espièglerie. Une bonne petite lutine, à laquelle on s’attache facilement !

Apport d’expérience au PJ : 1/1:

-->Peu de temps passe, mais en ce peu de temps, que de choses ! Tu arrives dans une nouvelle ville (aïe, coupée de la nature !), et te fais emprisonner dans le sac de Yuimen sait quelle bonne femme qui comptait apparemment faire de toi sa bestiole de compagnie. Les aventures s’achèvent là… et on en redemande !

Réalisme : 0,8/1:

-->Je n’ai eu aucun problème tout le long du rp : tout était décrit avec rigueur et précision, ce qui ôtait toute idée possible de surréalisme ou d’irréalité à mon sens. Aucun problème… sauf le fait que la femme te laisse partir aussi facilement : vu les tours de cochon que tu lui joues, il es logique qu’elle ne veuille plus garder une trouble-fête comme toi avec elle, mais pourquoi t’a-t-elle laissée partir si facilement au lieu de d’abord te faire payer tes turbulences ? A moins que ce ne soit pour le prochain rp ?
Bref, ce dénouement un peu facile m’a interloqué.

Appréciation GMesque : 1/1

-->Je ne vois pas quoi dire d’autre, sinon FELICITATIONS, car je ne donne pas souvent (pour ne pas dire que j’en donne très rarement) des 6/6, mais là, c’était mérité, tant ce rp avait été pensé, travaillé, peaufiné, relu, revu et corrigé (Si tu me dis que c’est un premier jet, je sens que je vais déprimer par contre). Tiens, je t’enlèverais presque des points juste pour que tu ne t’en sortes pas à si bon compte !

Expérience: 5,8-->6/6xp ! Montée de niveau ! (Sans blague ?)
Obtention de machins :
Alors, pour l’argent, comme tu es une lutine et que des yus seraient fort peu pratiques pour ta petite taille, les 48 yus (4 x 6 x 2) que tu as obtenus consisteront en un Petit saphir (d'une valeur de 50 yus, les 2 yus en moins provenant du paiement que tu as laissé pour le fromage) tiré du sac de la dame (Ca l’apprendra à t’avoir fait bringuebaler comme ça tiens ! Ce joyau a dû s’incruster dans tes vêtements à la faveur de ces rudes mouvements.)

Et comme récompense matérielle, je vais t’octroyer un objet qui est bien sympathique, d’autant qu’on ne pense pas souvent à en donner : c’est une rune ! En l’occurrence, une rune yar , dont l’effet… est inconnu. Hé oui, il va falloir que tu aies recours à un savoir supérieur pour en connaître l’utilité (mais crois moi, tu en as eu une bonne !).
L’obtention est à rp comme tu le souhaites.

_________________
Guasina, protectrice d'âme


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