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 Sujet du message: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:04 
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GM9 a écrit:
Tiniis, sorti de la crypte aux cercueils, voit Ezak en difficultés avec la porte Sud, celle bardée de fer et solidement fermée par une grosse serrure. Aussitôt, il dégaine son arme et prévient l’humain de se reculer pour le laisser faire. Dès qu’il a la voie libre, il frappe un grand coup de son sabre sur la serrure, qui ne résiste pas au choc précis et puissant. Elle éclate en morceaux qui tombent sur le sol dans un bruit de métal.

Mais il n’a pas le temps de poser sa main sur la poignée que la porte s’ouvre à la volée, créant un puissant courant d’air dans le couloir qui fait claquer toutes les portes autour de vous : celle de la Chapelle qu’observe Sandro, celle de la crypte d’où viennent de sortir in extremis Maxanisth et Tathar, ainsi que celle menant à la Salle Gemme, juste derrière vous, au Nord, à l’autre bout du couloir.

Et le puissant courant d’air semble pourtant continuer. La pièce n’est pas grande, elle est d’ailleurs plutôt petite, et une femme seule est debout au milieu de celle-ci. C’est une elfe blanche, à n’en pas douter… ça se remarque aisément par son teint pâle et ses cheveux clairs. Elle est assez peu vêtue, mais recouverte d’un large manteau-cape. Elle tient à la main un baton de bois surmonté d’un cristal, qui s’illumine quand elle vous aperçoit.





Elle semble alors rentrer dans une rage folle, vous criant d’une voix forte, résonnant dans le vent de plus en plus puissant, qui s’abat en bourrasques autours de vous :

« Intrus, vous allez périr par la force de Rana ! Que l’air et le vent emportent vos vies misérables, insignifiants insectes ! »

Maxanisth, qui semble la reconnaître, s’avance, sans prendre garde, et lui parle.

« Lassiria, c’est moi, Maxanisth ! ô comme je suis heureux de te voir en vie ! Tous les autres sont… »

Il est interrompu par la fureur de l’elfe, visiblement peu contente de le voir…

« Rha ! Maudite luciole ! Que ta lumière s’éteigne à jamais et que ton corps rejoigne les ombres, mage déchu ! »

Et elle lui envoie grâce à son bâton une puissante bourrasque, qui plaque Max contre un mur de la pièce toute simple et vide, simplement terminée par une porte, que l’elfe semble garder farouchement. Lassiria garde l’impulsion de son bâton libérer sa magie dévastatrice sur Max, qui est à moitié sonné par le choc, toujours plaqué contre le mur.

Alors, Tiniis, dans un élan héroïque, se lance contre cette inattendue ennemie, le sabre au clair. Mais elle le voit arriver vers elle sans mal…

« Prends ça, fourmi insignifiante ! »

Et lorsqu’il arrive à sa hauteur, elle lui donne un puissant coup de son bâton, qui envoie rouler l’elfe masqué dans un coin de la pièce, inconscient…

Max, tombant à genoux, en profite pour user de sa magie vers elle, tout en voux criant dans le vent…

« Je vais détruire son bâton, elle est presque invincible avec ! Attaquez-là sans tardez ! La folie qui a accaparé son esprit ne peut être inversée ! »

Et il envoie une décharge de lumière sur son ennemie, dont le bâton tremble alors quelle peste et qu’elle rage, hurlant sa colère et crachant son vent. Au bout d’un moment, le bâton de bois éclate, et les morceaux se répandent partout. Elle hurle de plus belle, envoyant un nouveau sort contre Max, qui cette fois, se cogne plus durement la tête contre le mur, et s’effondre, assommé.

Lassiria se tourne alors vers vous, toujours aussi menaçante, préparant un nouveau sort d’air entre ses mains désormais libres. Vous voyez bien vite que c’est une épée formée d’air qui apparait entre ses doigts. Une longue et grande épée à deux mains. Elle regarde alors Tathar et Ezak, furieuse.

« Avancez, vers de terre, cloporte ! Écoutez la luciole et venez vous battre en hommes ! Je vous tuerai de mes mains, qu’importe ce maudit bâton ! »

Et elle vous attend, sans bouger, sa majestueuse et longue épée de vent entre les mains, au milieu de cette salle toujours battue par le vent et les courants d’air.

((( Combat libre que j’aimerais voir en duo… Le combat est évidemment un peu spécial, puisque vos lames et armes ne peuvent parer les coups de Lassiria, qui passe à travers avec son épée de vent. Par contre, elle, elle arrive à vous parer, et surtout, à vous toucher ! Durant ce combat, elle infligera 27 dégâts à Tathar, et 12 à Ezak… Elle est très puissante, je compte donc obtenir un combat digne de ce nom… Bonne chance ! )))


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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:04 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
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Ezak a écrit:
Malheureusement la porte me résiste. Profondément agacé, je me recule, prêt à frappé de nouveau mais un grincement attire mon attention. C’est Tiniis suivit de Max et Tathar qui sortent de la crypte.

Je suis étonné qu’ils aient fait si vite, surtout qu’apparemment quelques petites choses ont changés. Essentiellement sur lui en fait. Son casque à disparu, et l’épée du malheureux Rotob aussi. Je ne pose pas de question mais me contente de regarder Tiniis qui exauçant mon souhait détruit la serrure de la porte à l’aide de son épée.

(Voila comment je l’aime ce Tiniis ! Utilisant son épée pour aider et non pour menacer ses alliés.)

D’humeur massacrante, j’ouvre la bouche pour en faire la remarque à l’intéressé mais une bourrasque sortant de je ne sais ou vient ouvrir la porte à la volée. Je suis surpris, tel qu’un seul et inintelligible mot parviens à sortir de ma bouche.

« Wooooow »

Autour de nous, les portes claquent comme pour nous contraindre à rester ici. Un danger de plus, dans ce maudit temple. Comme si avec tous ce qu’on avait vécus ici on n’en avait pas assez. Suivant, l’exemple de Tiniis juste devant moi, je brave la force du vent s’abatant sur moi dans une danse féroce et désordonnée et pénètre dans la pièce. Au premier regard, je pense pouvoir avancer sans trop me tromper que nous étions attendus.

En effet une hôtesse nous attend, bâton à la main, visiblement prête à en découdre. Par reflexe, je sors mon épée. Comme on dit, on n’est jamais trop prudent. Mais voila qu’un élément important vient faire son apparition dans l’histoire. Cette femme Max la connaît…Et je crois qu’au fond, nous aussi nous savons qui elle est.

(Le vent ! Lassiria ?! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plutôt ?)

Mais il semble finalement qu’a l’instar d’un certain Vlash, cette Lassiria à décidé de retourner sa veste. En effet, alors que Max lui parle, celle-ci l’interrompt et lui envoi une bourrasque plaquant notre pauvre mage de lumière contre le mur de pierre. Bouche bée je regarde le spectacle, hésitant à charger notre ennemie. En effet, le souvenir de mon action inconsidérée contre la gorgone est encore intact et je ne veux pas subir encore une fois quelque chose de semblable.

La main crispée sur la garde de mon épée, je regarde Max, impuissant. J’hésite longtemps, beaucoup trop longtemps. Il y a ces deux êtres à l’intérieur de moi. Celui infiniment redevable à Max et l’autre qui tient plus que tout à la vie
Tiniis lui n’hésite pas et c’est sans pouvoir faire le moindre geste que je vois un éclair brun passer à mes côtés sabre à la main en direction de la mage du vent. Certes, c’est un acte courageux, mais malheureusement pour lui, l’elfe blanche est plus vive qu’elle en à l’air et d’un simple coup de bâton elle envoie Tiniis filer au pays des rêves. Cette action qui pourrait paraître totalement inutile finalement ne l’est tant que ça. Oui, grâce à l’action suicidaire de l’elfe gris, Max a le temps d’envoyer un sort réduisant en morceau le bâton de la mage du vent.

L’espoir renait ! D’après lui on devrait pouvoir réussir à la battre mais au moment ou notre cher mage de la lumière se fait assommé par une nouvelle bourrasque j’en doute fortement.

(Il est marrant lui… On va se faire laminer…)

D’un œil inquiet j’observe la magicienne faire apparaitre entre ses mains une épée fait d’air. Encore de la magie…Je ne le sens vraiment pas. Déglutissant, je tourne un visage déconfit vers Tathar avec un doigt levé vers la magicienne un peu folle.

« Dis… Tu as un plan pour vaincre ce monstre ? Parce que si on ne trouve rien, je te jure que je me casse d’ici ! »

C’est alors que la magicienne s’élance vers nous, visiblement appréciant peu le fait que l’on l’ignore un tant soit peu. Mais je suis sur mes gardes et grâce à mes bons reflexes je parviens à placer ma lame devant l’épée magique de mon ennemi. Mais voila, pour je ne sais quel raison, l’arme de mon ennemi traverse la mienne comme si elle n’avait jamais été la et viens m’entailler toute la parti droite de mon torse de haut en bas. La douleur est vive, elle me brûle au plus profond de ma chaire alors que je pousse un grognement rauque ne m’attendant certainement pas à ça. Le choc est rude et m’oblige à reculer de quelques pas alors que j’observe ma blessure les yeux écarquillés.

(Impossible. Mon épée était sur trajectoire... C’est quoi cette chose ?)

Je reste un moment les yeux dans le vague essayant de comprendre ce nouveau mystère mais le bruit du combat de Tathar en difficulté avec la magicienne me rappel à l’ordre.


(Je ne peux pas le laisser se battre tout seul contre ce monstre…)

Sans m’accommoder plus longtemps de ma blessure, je m’élance vers l’elfe, actuellement en train d’en découdre avec Tathar sous sa forme de bête. Cette forme de Tathar poilu qui lui procure une incroyable force pendant quelques instants.
A mi-chemin, prenant appuis sur mes jambes agiles, j’exécute un bond, l’épée levée au dessus de ma tête, prête à perforer son crâne.
Raté ! L’elfe qui semble avoir par je ne sais quel don sentit ma présence délaisse Tathar et se retourne pour parer mon attaque à l’aide de son épée d’air.

Mes traits se changent en expression de terreur. En effet, il y a de quoi… Quelques secondes avant l’épée devant passait à travers ma lame et voila que maintenant elel la bloquait avec une grande facilité.

(Elle à réussi à me parer ?! Je suis foutu !)

La femme lève son épée pour frapper, mais voila que Tathar, opportuniste, profite de cet instant pour la frapper dans le dos. Le coup de mon ennemie faiblit, probablement sous l’effet de la surprise. En tout cas, cela est juste assez pour me permettre d’éviter le coup d’épée qui m’aurait été sans en douter, fatal

Les yeux révulser par la colère, la femme tend sa main paume ouverte vers moi. Moins de d’une demi-seconde après ce geste sans la moindre signification pour moi. Une bourrasque puissante me fait décoller du sol et m’envoi quelques mètres plus loin. Par chance, je suis trop loin pour atterrir violemment contre le mur et je me contente de me laisser rouler sur le sol dur et froid de la pièce.

Les dents serré sous l’effet de la colère contenu, je lève les yeux vers Tathar qui subit le même sort que moi. Il y a rien à redire cette femme est incroyablement puissante. Les muscles déjà endoloris, je fais un effort pour me relever et observe l’elfe, les cheveux dansant sous les bourrasques soufflants dans la salle. Mon regard se dirige vers Tathar, lui aussi exerçant un effort pour se relever.

Nos regards se croisent, d’accord sur un même et seul point. Nous devons nous battre ensemble. C’est alors qu’un phénomène étrange se produit. L’épée de Tathar laisse place à un Naginata que j’ai déjà vue. Celui de Tathar que je pensais disparue.

Mais ma colère est-elle que je ne me pose pas la question du pourquoi du comment et m’élance en même temps que mon alliér vers l’elfe blanche. Chacun de notre coté, arme en main prêt à frappé alors que l’elfe ne semble pas le moins du monde impressionné. Arrivé à hauteur nos armes frappent mais pas sur la bonne personne. En effet avec effroi, je vois la femme s’esquiver d’un pas de coté mais le coup est parti, cette fois vers Tathar. Il est trop tard. Mes yeux s’écarquillent quand je vois l’arme de mon partenaire se stopper avec force sur la lame de mon épée qui manque de m’échapper des mains. Nos regards se croisent à nouveau. L’elfe gris semble aussi surpris que moi. Cette magicienne nous a bien eus.

Une chose est néanmoins sur, mon partenaire à de la force à revendre. Je n’aimerais pas l’affronté un jour. Mais le vrai problème est ailleurs. Du coin de l’œil j’aperçois l’épée imparable de notre ennemie se diriger vers moi, prêt à en finir. Mais voila, Tathar toujours à l’affut, parviens à bloquer le coup. Oui, s’il ne peut parer l’épée, il à glisser malicieusement son arme sous les avant-bras de l’elfe blanche, qui se blesse du même coup. Parfait ! Encouragé par la brèche laissé ouverte par mon partenaire, je serre mon épée entre mes deux mains et frappe, rageusement vers l’abdomen de la magicienne.

Cela aurait pu finir sur ce simple coup mais malheureusement pour nous, une énorme bourrasque se déclenche pile au moment ou ma lame touche et c’est finalement la partie supérieur de sa jambe qui se retrouver percée.

Les traits de l’elfe blanche se déforme, sous la puissance du coup. Mais forte, aucun cri n’échappe de sa bouche. Alors que mon épée se retrouve toujours plantée dans sa jambe, l’une de ses mains lâche quelques secondes son épée d’air et vient sans ménagement m’agrippé par les cheveux.

Le regard haineux, je soutiens celui de la mage du vent alors qu’elle m’élève à quelques centimètres du sol me faisant horriblement mal. Sans me laisser démonter j’essaie de me débattre alors que l’elfe envoie Tathar roulé plus loin grâce à une bourrasque surpuissante. Au bout de quelques secondes ou mon ennemie semble prendre un malin plaisir à me voir m’agiter dans tous les sens, j’arrête de gigoter et plonge un regard sûr de moi dans le sien. J’affiche un sourire suffisant et moqueur comme je sais si bien le faire avant d’ouvrir enfin la bouche.

« Qu’est ce qui t’arrive ma belle ? Tu te fatigue vite dis moi… Moi, j’en ai encore à revendre. »

Ma phrase se finit associé à un petit clin d’œil qui se veut irritant.

Bingo ! Ou plutôt, malheur à moi. L’elfe ne semble vraiment pas apprécié et met cette fois le paquet. Sa force et la puissance du vent aidant, elle envoie ma tête choir face la première contre le sol à ses pieds. Le coup est puissant, je suis sonné et manque de peu de perdre connaissance. Mes pensées mettent un peu de temps à s’organiser dans mon esprit alors qu’un mal de crâne très douloureux s’empare de moi. Elle n’y va pas de main morte celle la. Cela ne m’étonnerait pas que j’ai le nez casser ou autre chose, vu le sang qui commence à sortir abondamment de mes narines et de ma bouche en feu.

Sans me laisser la moindre chance l’elfe me relève à nouveau face à elle ou pas… En fait, je n’en suis pas sur. Ma vision est floue, beaucoup trop pour que j’en puisse en être sur. Aidé de nouveau par le vent, je sens l’elfe encore une fois me projeté mais cette fois ci au loin. Plus précisément, à l’endroit ou elle envoyait quelque secondes auparavant mon partenaire valser. Et évidemment c’est sur lui, à peine remis de son choc que j’atterris fortement. Nous nous retrouvons donc, Tathar contre le mur et moi-même affalé sur lui beaucoup trop sonné pour penser à me lever. Mais voila, l’elfe gris plus frais que moi semble s’agiter pour une quelconque raison et me pousse de toutes ses forces sur le côté.

Ma vision redevenant peu à peu correct, je tourne le regard vers mon partenaire et comprend la source de son agitation. L’épée que j’avais plantée dans la jambe de la magicienne, se le retrouve étrangement dans l’abdomen de Tathar. Mais miraculeusement il n’est pas mort car ayant utilisé l’un des ses sorts, il se retrouve recouvert d’écorce, ce qui lui à probablement servi d’armure.

L’elfe gris m’a en quelque sorte sauvé la vie… Un sentiment de culpabilité m’envahi soudain. Si je n’avais pas été sur lui à ce moment, il aurait surement pu éviter l’épée envoyé par l’elfe blanche. Mais voila, il a fallut que je sois sonné à cet instant.

(Je déteste ce sentiment ! La culpabilité ! C’est si…si… Aaaarf !)

Réellement décidé à tout donné, je me lève tant bien que mal et fait face à l’elfe blanche. Lentement, j’agrippe ma faux alors que Tathar retire l’épée de son corps avant de se re remettre en position de combat. Epuisé, j’observe l’elfe s’élancer avant de le suivre de près, faux levé, prêt à le couvrir au moindre pépin...

Notre ennemie ayant sa motricité réduite à cause de sa jambe, nous attend sans bouger. Le premier coup de Tathar est paré sans difficulté. Profitant de l’occasion, je frappe moi aussi mais l’elfe blanche malgré sa jambe blessé parviens à être assez vive pour esquiver. Ne perdant pas une miette de temps, l’elfe blanche s’apprête à m’attaquer mais trois boules noir sortit de la paume de la main de Tathar viennent s’écraser contre la poitrine de la mage du vent qui tombe sur le sol surprise par les sorts de l’elfe gris.

Opportuniste comme jamais, je me dirige vers l’elfe allongé sur le sol et lève ma faux prêt à l’achever mais voila qu’une nouvelle bourrasque m’envoie rouler plus loin pile au moment ou j’aurais pu l’achever.

Enerver, je tape du poing contre le sol. Maudissant les dieux d’avoir un jour créé la magie ! Sans attendre je me relève et me dirige vers l’ennemie en plein duel contre Tathar qui vient de se faire toucher par l’épée de l’elfe.

Je tente de frapper à nouveau mais mon taux de réussite ne monte pas. En effet une fois de plus l’elfe me voit venir de très loin et c’est à nouveau trois boules noires lancés à nouveau par Tathar qui viennent se cueillir dans l’abdomen de la magicienne alors qu’elle s’apprête à m’attaquer. L’elfe blanche qui commence à être mal au point se retient tout juste de ne pas s’écrouler et envoie. Un coup d’épée dévastateur vers Tathar qui se laisse tomber sur le sol comme sonné par le coup.

Intrigué, je jette un regard vers Tathar allongé sur le sol alors qu’une légère lumière verte apparait sur ses blessures. Il joue la comédie, il se soigne et se repose alors que moi je vais m’en prendre plein la tronche.

(Egoïste va !)

Malgré mon agacement je fais face à l’elfe blanche qui se tourne vers moi l’air vraiment décidé à en finir. Si Tathar avait besoin de temps pour se soigner je pouvais bien faire ça pour lui. Sans crier gare, l’elfe blanche envoi une rafale que j’esquive avec difficulté.

(Ah non pas encore !)

S’en est trop. Si je dois gagner du temps ce ne sera pas en me battant. Détalant comme un lapin, je cours dans toute la pièce alors que l’elfe blanche me poursuit à coup de rafale qui me déstabilisent plus sieurs fois dans ma course. La voix de l’elfe résonne vraiment furieuse.

« Reviens, insecte ! »

(Mais il fait quoi Tathar ! On ne prend pas autant de temps pour se soigner. Je vais me faire tuer !)

C’est alors que mon regard est attiré vers le centre de la pièce ou Tathar est allongé. En effet, non loin de lui, j’aperçois deux lianes percer avec difficulté le sol rocheux de la pièce.


(Ce mec, est un génie !)

Comprenant tout de suite le plan de mon partenaire, je me dirige vers les lianes avec l’elfe blanche toujours à mes trousses. C’est alors qu’au moment où j’y croyais plus, j’entends la mage crier de rage. Me retournant instantanément, j’ai juste le temps pour la voir se faire complètement ligoter par les lianes de Tathar.

A bout de souffle et heureux que l’on puisse enfin en finir, je me laisse aller en m‘appuyant négligemment contre le mur. L’elfe gris de son côté, se relève légèrement hésitant, l’épée levé, vers la femme qui ne peux plus rien faire maintenant. Les poils de sa forme de bête commencent à se rétracter. Son instinct animal disparait…

(Sa galanterie le perdra.)

Encourageant mon partenaire que je trouve un brin trop hésitant, j’avance de quelques pas la faux levé prêt à achever notre ennemie.

« Tss ! Tathar, finissons en ! »

Visant avec précision, j’envoie le faux en direction de l’elfe blanche, l’air horrifiée alors qu’au même instant l’elfe gris frappe prêt à l’achever. Ca y est, tout est finit… Du moins, c’est ce que je pense quand au moment ou l’elfe blanche pousse un cri. Une énorme rafale supérieure aux autres se d’éclanche dans touts la pièce. Je vois aller s’écraser contre le mur alors que moi-même je décolle du sol sans pouvoir y faire quelque chose… La puissance de cette bourrasque est en rien comparable avec les autres. Avec force je m’écrase dos contre la porte encore fermé alors qu’avec effarement je vois ma faux revenir dans ma direction.

J’essaie de bouger, de sortir peut être mon bouclier qui amortirait le choc mais rien… Le vent et ma position m’empêche de faire tout acte. Je pousse un puissant cri de douleur quand la pointe de la faux vient se planter dans mon épaule.

Peu à peu, le vent cesse, et je peux observer dans la salle. Préférant ne pas mourir, l’elfe blanche à utiliser un sortilège dont elle-même elle à été victime. Je la fixe, inconsciente contre l’un des murs. J’aimerais me lever pour aller l’achever… Mais mon corps refuse, trop endolori pour se lever si rapidement.

Doucement, je ferme les yeux alors qu’une horrible migraine me gagne…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:05 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
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Tathar a écrit:
A peine sorti de la crypte, je tombe sur le reste du groupe qui semble bloqué par une porte à grosse serrure. Tiinis, voulant sans doute se la péter un peu après les reproches que j’ai pu lui faire dans la crypte, tire son épée et brise le loquet d’un coup net et précis, chose que j’aurai très bien pu faire, mais dont j’ai préférer m’abstenir. Il faut qu’il retrouve confiance en lui le petit homme masqué !
Tout se passant pour le mieux, la porte doit s’ouvrir aisément… seulement ce qui n’est pas prévu au programme, c’est le fait qu’elle pivote toute seule sur ses gonds, aidée par une aspiration qui en désarçonnerait plus d’un, laissant apparaître une petite pièce complètement vide ou presque ! Au centre de celle-ci, se tenant debout, un bâton à la main, une elfe blanche semble attendre, du moins jusqu'à ce qu’elle nous aperçoive.

Semblant calme au départ, elle ne tarde pas à entrer dans un état de rage presque démente, nous annonçant notre mort prochaine en jurant sur Rana, la déesse des vents, tandis que les courants d’air circulant dans la pièce se font de plus en plus pressant et intenses. Heureusement pour nous, cette sublime créature est une connaissance de Max et son nom nous est grandement familier puisque la personne qui se tient devant nous, prête à en découdre, n’est autre que Lassiria, l’une des huit mages élémentaires.
Cependant mon enthousiasme retombe bien vite lorsque cette dernière n’hésite pas un instant à s’en prendre à Max qui venait en ami et qui se retrouve plaqué contre un mur sous la force dévastatrice d’un coup de vent. Evidemment Tiniis, ne trouvant rien de mieux à faire, fonce tête baissée sur notre adversaire pour lui aussi se retrouver au tapis.

« Bien joué, jeune fille !! Ahem, pardon… »

En définitive, nous étions quatre et nous nous retrouvons à deux, Ezak et moi, face à cette furie et sans le dernier coup de main de notre mage blanc national, qui brise le bâton de Lassiria, le combat n’aurait pas été une chose aisée. D’après le bavard, qui l’est beaucoup moins maintenant qu’il s’est complètement évanoui à l’aide d’un nouveau sort de l’elfe blanche, cette dernière n’est presque plus invincible sans son artefact de magicien… pourtant lorsqu’une épée de vent apparaît entre ses mains, je ne peux m’empêcher de lever un sourcil en signe d’étonnement.
Et apparemment je ne suis pas le seul à me faire du mouron puisque Ezak se tourne vers moi en me demandant si j’ai un plan pour combattre la gracieuse elfe, m’annonçant également qu’il risque de déguerpir si on ne trouve rien. Ce qu’il ne sait pas, c’est que j’ai un léger petit tout mini problème avec la gente féminine… En effet, je suis et resterai éternellement intransigeant là-dessus, jamais, au grand jamais je ne frapperais une femme de ma vie, même si justement je risque de la perdre.

(Mon pauvre Ezak, je crois que tu vas devoir combattre seul… ma conscience m’int…Tilt ! ma conscience me l’interdit peut-être mais pas mon instinct !)

Ne perdant pas de temps, et profitant outrageusement du fait que Lassiria ait décidé de commencer par les plus faibles, je plonge ma main dans mon sac, tout en tirant Rosfaendil de son fourreau, à la rechercher du petit sachet de poudre qui m’avait été si utile contre les élémentaires des sous-sols de Hidirain. Après tout, une drogue permettant d’utiliser deux fois plus de magie, ce n’est pas inutile dans un combat pareil.

« Tiens bon Ezak sniff J’arrive ! »

Le peu de poudre restant maintenant inhalé, je peux me lancer pleinement dans le combat, le jeune maître d’arme commençant à se faire amocher sérieusement. Malheureusement, je n’ai pas le temps de lancer mon sort de force de la bête que l’adversaire et sur moi, abattant violemment son épée sur moi. Voulant bloquer son assaut, je me retrouve dans la même situation que l’humain, à ceci près que je n’ai pas le torse totalement fendu mais seulement une jolie estafilade à l’épaule.

« Boudiou ! Si elle peut matérialiser et dématérialiser son arme à volonté, on n’est pas dans le caca !! »

La seule chose que nous pouvons faire, à mon grand dam, c’est d’esquiver, ce qui est pas mal basé sur la chance, et il n’est pas nouveau que je suis poissard comme pas deux ! Me laissant tomber au sol pour éviter un coup de taille, je m’apprête à déboîter le genou de l’elfe d’un grand coup de pied mais je me ravise rapidement… c’est une femme pardi !! Avec culpabilité, et surtout parce que je n’ai d’autre choix, je lui balaye plutôt les jambes pour la faire chuter sans trop de bobos, et profite du court instant dont je bénéficie pour faire enfin appel à ma magie et me laisser fondre dans la silhouette d’un grizzly enragé. Les effets de ce sort sont maintenant bien connus et mon corps se couvre rapidement de poils hirsutes et totalement mauves (ce qui donne un magnifique bisounours, n’est-ce pas !), la force dévastatrice de la bête sauvage (un bisounours? sauvage ? ) ne faisant plus qu’un avec moi. Bien entendu, c’est un effet non négligeable, mais le mieux, c’est tout de même l’instinct animal, cette magnifique chose qui fait que la créature va tout faire pour se protéger et détruire ce qui la menace sans aucune distinction.

A partir du moment où mon sort est lancé, le combat s’avère plus aisé, du moins pour ce qui est d’esquiver, car pour toucher cette maudite elfe, il faut en vouloir ! Elle est aussi vive que les courants d’air qu’elle maîtrise, ce qui à le don d’irriter la bête qui est en moi et qui ne demande qu’à planter ses griffes dans la chair fraîche. Alors que les échanges d’armes se font de plus ne plus violent, Ezak se décide à entrer de nouveau dans la danse pour… rater son coup, paré par l’épée venteuse de notre adversaire. Ce qui me laisse une magnifique ouverture dont l’ours grogneur ne se gêne pas pour profiter, flanquant un bon gros coup de patte en bonne et due forme dans l’omoplate qui s’offre à lui.

Il est indéniable que l’elfe l’a senti passé, seulement Ezak et moi sentons aussi très bien le coup qu’elle nous envoie en retour : un de ces coup de vent dont elle a le secret et qui nous projette à tour de rôle contre un mur de la pièce. Malheureusement, les dégâts sont plus importants de mon coté car le mur est bien plus près et surtout car je retombe tête la première sur le sol, me retrouvant plié violemment contre le pavé, le souffle complètement coupé. La bête, après un choc pareil, ne peut s’empêcher de pousser un jappement de crainte devant un adversaire aussi fort et récalcitrant, cependant, sa vie est en jeu et elle ne l’abandonnera pas si facilement !

Me relevant avec peine, je jette un regard qui veut en dire long à ce jeune humain, qui lui au moins aurait fait une proie facile si il n’avait pas été de mon coté, et bien qu’aucun son ne soit sorti de ma bouche hormis un grognement sourd, le guerrier semble avoir compris où je veux en venir. L’instinct laissant quelques fractions de seconde la place à la conscience, je hurle « l’incantation » me permettant de libérer la seconde forme de mon arme qui, dans une explosion d’énergie, s’allonge pour se transformer en Naginata à la lame presque aussi longue que le manche. Les choses sérieuses étaient déjà bien lancées et mais elles le sont encore plus maintenant que mon arme est à sa pleine puissance. D’ailleurs, un sentiment grandissant de confiance prend place dans l’esprit sauvage qui ne fait plus qu’un avec mon corps, tous deux liés pour le temps du sort.

Nous élançant simultanément à l’attaque, tout semble parfait et une forte exaltation me chauffe le sang alors que nos armes, à Ezak et moi, vont frapper le corps d’albâtre de l’elfe. Malheureusement, l’elfe n’a aucun mal à éviter l’assaut qui pourtant ne lui laissait pas d’issue et les deux lames s’entrechoquent entre elles, sous le regard exorbité du guerrier. Un peu plus et nous nous entretuions, enfin… un peu plus et je tuais Ezak tandis que lui me faisait un petit trou dans la chair… L’instant de flottement qui suit cette déconfiture permet également à notre adversaire de placer une attaque qui elle aussi se veut imparable. Cependant, et c’est à croire que les animaux ont un sixième sens, je parviens à placer mon arme sous celle de l’elfe, réagissant au quart de tour à son action. Bien entendu, la lame de vent passe au travers de la mienne, mais cela me permet de découvrir un défaut à la technique de la magicienne : si son épée est immatérielle, ses bras eux sont toujours vulnérables et dans son mouvement elle parviens à s’entailler les chairs et également à entailler les miennes par la même occasion puisque c’était un peu le but de sa manœuvre.

Grossière erreur de la part de la femme, car qu’y a-t-il de plus dangereux qu’une bête malade ou blessée qui chercher à se protéger ? Me préparant à repasser à l’attaque, l’humain qui me sert de compagnon s’élance, profitant de l’ouverture donnée par l’elfe qui ne semble pas apprécier de s’être faite avoir. Notre ennemie ne laissant rien au hasard, c’est une masse d’air qui accueille Ezak et son coup est dévié vers la jambe de la lanceuse de sorts dans laquelle l’arme reste plantée tandis que le maître d’arme se fait lamentablement attraper. De mon coté, je me fais méchamment éjecter par une rafale de vent dévastatrice, percutant lourdement la paroi d’en face.

Sonné par le choc, je reste affalé un moment contre le mur, observant d’un œil un peu vitreux le sort que l’elfe réserve à l’humain. Ce dernier se retrouve alors face contre terre, enfonçant le pavé de quelques millimètres puis se retrouve projeté dans ma direction, lame la première ! A cette vision, mes idées se font beaucoup plus clair d’un coup et je n’hésite pas un instant à lancer un sort de bouclier vert et croisant fort les doigt pour que l’incantation soit effective au moment où l’arme entrera en contact avec une quelconque partie de mon corps. Lâchant un soupir de soulagement, je sens l’acier entamer l’écorce qui remplace maintenant ma peau sans pour autant atteindre ma chair et mes tripes. Virant rapidement Ezak de sur moi et balançant l’épée au loin, je me redresse et plonge mes yeux dans ceux de mon adversaire pendant un court instant.

Il ne fait aucun doute que cette femme est l’adversaire le plus puissant que j’ai rencontré à ce jour, et ce combat est non sans me rappeler le rêve que j’ai fait juste après avoir vaincu la méduse, à ceci près que cette fois-ci la valkyrie n’est plus rousse mais blonde et maîtrise parfaitement son élément. Sentant quelque peu mes forces m’abandonnés, je prend conscience qu’il est plus que temps d’en finir avec elle sans quoi l’elfe se fera un plaisir de nous étriper, et pour vaincre quand le temps manque, tous les coups sont bon ! Faisant appel aux forces obscures coulant dans mes veines, je me prépare à lancer plusieurs sorts à la suite, pariant également sur la réaction d’Ezak à mon assaut de diversion.

Brandissant mon naginata tout en concentrant la magie noire dans mes mains, ce qui demande un effort de concentration intense, je me lance à l’assaut pour me faire aisément parer, l’humain suivant le mouvement, exactement comme il le fallait. Servant d’appât pour la magicienne, le guerrier me laisse un petit laps de temps pendant lequel je prononce la formule me permettant d’exploiter les forces de Thimoros et ce n’est pas un mais trois souffles qui sont lancés simultanément pour venir pénétrer la poitrine de l’elfe, ne faisant aucun dégât apparent mais la blessant profondément.
Ne voulant sans doute laisser un seul instant de répit à l’ennemie, Ezak tente une nouvelle fois de frapper pour se retrouver à nouveau projeté plus loin par un coup de vent. Si quelqu’un vient encore me faire braire avec cet élément, il risque d’avoir de méchants problèmes ! S’étant débarrassé de son adversaire actuel, l’ex-compagne de Max se tourne vers moi et me fait une démonstration de ses talents de bretteur en me balançant un enchaînement dont la plupart des coups atteignent leur but, faisant jaillir mon sang malgré la fourrure et l’écorce. L’espoir de vaincre n’étant déjà pas grand, il venait de s’envoler très loin de nous…

C’est avec un regard effaré que je vois Ezak revenir à la charge, alors que son état laisse pourtant à désirer, pour une nouvelle fois être sauvé de justesse par quelques souffles de Thimoros placés au bon moment. Le choc est tel que l’elfe manque de tomber au sol, mais se retenant par je ne sais quel miracle cette dernière m’assène un coup qui m’aurait presque éventré si je n’avais eu mon bouclier vert. Etant presque aussi mal en point que la magicienne, je m’effondre (moi ! ) pas complètement à plat mais presque, reprenant mon souffle comme je peux et en profitant pour puiser dans mes réserves de magie verte et propager celle-ci dans le sol m’entourant. Etant totalement pavé, le « plancher » risque de poser quelques problèmes à mon sort, mais ce n’est pas ce qui l’empêchera d’entrer en action, surtout que les effets de la force de la bête commencent à se dissiper sans doute à cause du bon nombre de blessures qui couvrent mon corps.

Attendant quelques instants avant de faire quoi que ce soit d’autre, je finis par utiliser une guérison verte lorsque mon sort précédent est prêt à frapper. Une lueur verte vient alors couvrir mes plaies et de petites pousses sortent de-ci de-là pour venir s’entrelacer au-dessus des trous sanglant, reformant la peau et la chair détruites par les coups. Il est temps de sauver Ezak !

Dans un craquement, deux lianes épaisse et résistantes sortent du sol près de moi et fondent sur l’elfe dont l’attention est fixée sur l’humain qui courre pour échapper aux sorts de l’adversaire. Prise au dépourvu, les deux plantes s’enroulent autour du corps de la magicienne, lui bloquant d’abord les bras et les jambes pour ensuite serpenter sur son torse et enfin s’enrouler autour de son cou telles des serpents. Le combat est terminé ! Enfin presque…

Me redressant et m’approchant de ma proie ligotée, je m’apprête à l’achever, brandissant ma lame de plusieurs pieds de long. Seulement, l’instinct animal qui m’animait n’est plus ou presque et l’hésitation fait place à la volonté de tuer. Aidé par Ezak, qui s’apprête lui aussi à frapper, j’abats mon arme vers le cou de l’elfe afin de lui éviter un maximum de souffrance, l’humain suivant mon mouvement. C’est alors que lorsque tout semble finit qu’une rafale de vent encore plus puissante que les précédentes empli la salle et nous projette tous trois comme des poupées de chiffons contre les divers murs de la pièce. Préférant se tuer elle-même, notre adversaire avait fait appel aux forces du désespoir pour lancer ce dernier sort… Pendant quelques instants, la conscience me quitte et lorsque je sors de mon pseudo-coma, je vois Ezak affalé dans un coin tandis que l’elfe gît au milieu de sa prison. Je suis le seul à être encore capable de faire le moindre geste, bien que je sois salement amoché, et c’est pourquoi je m’installe dans une position plus confortable, dos contre un mur, laissant divaguer mon esprit comme bon lui semble…

« Et ben ! N’empêche...qu’est-ce que ça aurait été si elle avait eu son bâton… »

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MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:05 
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GM9 a écrit:
Vous êtes cinq allongés dans la pièce de Lassiria. Cinq allongés, mais tous vivants. À la fin du combat, Tiniis et Maxanisth ont commencé à tressaillir, puis à bouger sans pouvoir vous aider. Lorsque l’énorme coup de vent de la fin de la bataille a retentit, ils sont à nouveau tombés, et Maxanisth s’est à nouveau évanoui.
Le premier à reprendre une réelle conscience de lui-même, et à se relever pour tituber jusqu’au cadavre geignant de Lassiria, allongée dans son sang au centre de la pièce. Quand il arrive près d’elle, il la regarde plein de mépris, et elle lui rend ce regard, fière jusqu’au bout. Alors, il dégaine son sabre et plaque l’elfe blanche au sol à l’aide de son pied. Elle ne peut rien faire, trop blessée et affaiblie par le combat rude qu’elle vient de mener, et qu’elle ne pensait jamais perdre. Sans une once d’hésitation, et sans le moindre regret, sans non plus vous laisser le temps de faire quoi que ce soit, il pose le bout de sa lame courbe sur la gorge de l’elfe, et alors qu’elle veut mettre ses dernières forces pour le repousser, il appuie soudainement son arme, qui traverse le cou de part en part dans un sinistre craquement d’os. Cette fois, Lassiria est bien morte, et alors qu’il ôte son sabre de la plaie béante, il se penche sur le corps et en arrache un collier en argent, une simple chaine ornée d’une pierre qui luit d’un bleu léger : une topaze.

Alors, le cadavre se soulève et s’en va rejoindre son cercueil dans la crypte, mystérieusement rouverte, en lévitant lentement dans un léger souffle de vent…

Alors, Maxanisth se redresse enfin, l’air absent, et vous fait signe de le rejoindre au centre de la pièce, marchant dans le sang de l’elfe comme s’il ne s’en rendait pas compte. Là, quand vous êtes tous rassemblé, il se concentre et une forte lumière apparait au creux de ses mains. Elle s’intensifie de plus en plus, vous éblouit inévitablement et envahit toute la pièce pendant environs cinq secondes. Cinq courtes secondes pendant lesquelles vous sentez vos plaies se refermer, vos douleurs s’estomper, le bien être vous envahir doucement.

Puis elles s’estompent, et vous vous sentez en pleine forme, revigorés, comme si plus aucun sommeil, aucune faiblesse ne vous accaparait.

Alors, Maxanisth retrouve cette hargne découverte il y a peu, et il empresse le petit groupe de poursuivre vers cette porte qui vous fait face. C’est Tiniis qui se lance le premier, dans son rôle de composition, qu’il sembla manier à ravir : l’ouvreur de portes. Ainsi, de la même manière que la précédente, et même si ça ne vous avait pas vraiment porté chance, il défonce d’un coup net de son sabre la serrure fermée de cette épaisse porte de bois robuste, qui s’ouvre en un grincement.

Et là, une curieuse sensation s’empare de Tathar. Comme une sensation de déjà vu, de déjà vécu. La pièce ouverte est sombre et froide. Les murs sont sculptés dans la pierre brute, une pierre noire et sinistre, sans éclat. La seule source d’éclairage de l’endroit est un petit trou creusé dans le plafond, qui amène sur les lieux une lumière provenant de l’extérieur, mais que vous devinez très lointaine, vu comment ce rayon de lumière est filtré… Une table de pierre est dressée en oblique, de dos par rapport à l’entrée, et vous pouvez voir quelques gouttes de sang en couler, alors que face à celle-ci, et donc face à vous, se tient un elfe, un fouet de cuir à la main. C’est un grand elfe élancé à la courte chevelure en bataille. Ses cheveux sont mauve vif, faisant ressortir ses yeux de la même couleur. Là encore, Tathar ne peut pas se tromper. Il l’a déjà vu… C’est l’elfe à cause de qui il a été reclus dans cette pièce sordide, où un nouveau prisonnier semble entravé.

L’elfe, en vous voyant, semble paniquer, et lâche son fouet sur le sol, ses pupilles s’éclairant d’un violet intense.

« C’est impossible, vous ne pouvez l’avoir vaincue… »

Il veut dégainer son épée, mais quand il la prend en main, il n’y a que la garde qui vient. Le métal de la lame a fondu… Il vous regarde alors d’un air paniqué, et semble lancer une incantation, un sort d’ombre. Mais il en sera la seule victime. Vous le voyez soudainement suffoquer, comme étranglé par une puissante magie… Il ne faut que peu de temps pour que l’elfe tombe à terre, mort.

Tiniis, curieux, s’avance alors vers la table de pierre redressée, et une fois qu’il en a fait le tour, il tombe à genoux devant, pris de soudains sanglots.

Car la personne attachée à cette table de pierre n’est autre que Naral Shaam, son maître, le chef de l’expédition sur cette île. Il est retenu par des liens serrés lui tenaillant les poignets. Il est torse nu, et sa peau déchirée par les coups de fouet laisse apparaitre de longues traînées de sang. Il respire lentement, visiblement sans force, même s’il est conscient…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:06 
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Ezak a écrit:
Les yeux fermés, je me contente d’écouter ce qui se passe aux alentours. Rien… Juste le bruit des gouttes de sang tombant de mon nez sur le sol rocheux de la salle. Il n’y a pas une seule partie de mon corps qui ne me fait pas souffrir, plu particulièrement men épaule ou la lame de ma faux est encore plantée. Cette adversaire était vraiment terrible. Sans l’aide de Tathar je ne serais pas la en train de ruminer.

(Allez, on se lance !)

Avec peine, j’ouvre les yeux et attrape avec l’une de mes mains un pan de ma tunique que je me dépêche de faire glisser entre mes dents. Ceci, étant fait, je place mes deux mains sur la lame de ma faux fermement. Plusieurs fois j’hésite, redoutant la douleur. Mais au bout de quelques secondes, une évidence m’apparait soudainement.

(Je ne peux pas rester éternellement comme ça. Allez Ezak… Lance toi !)

Prenant une grande inspiration, je tire la lame de mon épaule sèchement et laisse tomber l’arme sur le sol. La douleur, est grande. Mon corps se crispe et je fais un effort surhumain en serrant les dents sur ma tunique pour ne pas exprimer ma douleur. Quelques minutes passent comme cela ou je reste la, maudissant Lassiria.

« Je vais l’achever de moi-même cette… »

Je m’arrête soudainement, interrompu par le premier signe de vie depuis la dernière attaque de la mage du vent. Un bruit de pas… Oui quelqu’un s’est levé. Par curiosité, j’ouvre les yeux et mon regard tombe sur la silhouette familière de Tiniis. J’observe l’elfe, ne parvenant pas à conserver une démarche droite, dans le silence le plus complet. Le choc à du être rude pour lui…

(Il fait quoi lui ? )

La réponse ne met pas beaucoup de temps à me parvenir. Au bout de quelques secondes, Tiniis s’arrête juste devant le corps de Lassiria avant de sortir son sabre. Les sourcils froncés, comme pour mieux apercevoir la scène, j’observe l’elfe gris l’achever, sans le moindre état d’âme.

(Et voila une bonne chose de faite…)

C’est alors que sans vraiment comprendre ce qu’il se passe, j’aperçois Tathar, redevenu complètement lui-même, se jeter littéralement sur Tiniis alors que le corps de Lassiria lévite en direction de la crypte. Amusé, j’observe les deux elfes gris, sur le point d’en venir aux mains.
Je dois dire que la situation est plutôt cocasse. Tathar tenant Tiniis fermement par le col, le poing levé prêt à frapper. Et l’autre elfe, immobile, jetant à l’elfe gris aux cheveux mauves un regard empli de défi.
Une chose est sur… Si la situation dégénère, je serais le dernier à essayer d’arrêter le combat.
Mais voila que Max qui semble reprendre connaissance détourne l’attention et Tathar finit par lâcher Tiniis.

( Et bien et bien. Que de tension pour rien.)

Encore le dernier affalé sur le sol, je me lève et vais rejoindre les 3 autres en titubant légèrement. Heureusement mon effort n’est pas vain car Max nous procure quelques soins à l’aide de sa magie. La lumière qui se dégagent de ses mains, ne manquent pas de m’éblouir mais en moins de quelques secondes, je me ressens revigorer, rafraichi comme-ci je n’avais jamais combattu Lassiria.

(Wow ! Comme quoi la magie à du bon des fois.)

Max reprenant son statut de leader incontesté, nous empresse de le suivre à la découverte de la pièce inexplorée. Tiniis, visiblement doué pour cela, utilise son habilité au sabre et nous ouvre la porte.

Faisant un pas dans la nouvelle pièce, je me sens tout de suite mal à l’aise. L’endroit est ténébreux, triste et froid. D’ailleurs on n’y voit pas grand-chose…
Seule une légère lumière faisant irruption par un trou placé au beau milieu du plafond donne un peu de clarté à la pièce. Presque’ à l’opposé de la salle une table de pierre es t dressé presque à l’horizontal. De notre position, nous pouvons dores et déjà apercevoir les nombreuses goutes de sang s’en écoulant. En face de cette table, un elfe aux cheveux courts et mauves fouet à la main semble plutôt surpris de nous voir. La surprise est tel qu’il laisse son fouet tomber sur le sol en nous observant.

Pas de doute, ce type est un disciple... Du moins, il en à le profil.

C’est alors qu’avec une grande rapidité, l’elfe attrape la garde de son épée qui par un mystère qui me dépasse, n’a pas sa lame. C’est alors que dans son regard, une lueur d’effroi apparait et l’elfe sentant probablement ses chances proche de zéro se suicide à l’aide de l‘un ses sorts.

Ebahi, je regarde l’elfe suffoqué lentement et s’écrouler sur le sol, inanimé. Etonné, je reste un moment immobile alors que Tathar s’approche du corps de l’elfe. Tiniis lui de son côté, curieux se dirige vers l’étrange table ou un prisonnier semble retenue. C’est alors que l’elfe se laisse tomber à genoux, sanglotant sur le sort de je ne sais qui.

Approchant moi aussi de la table, je comprends soudain sa réaction. Moi même pris de court, je ne peux m’empêcher de parler à voix haute.

« Nom d’une faera ! C’est Naral ! »

En effet… L’homme qui m’impressionnait de par sa puissance se retrouve maintenant réduit à… rien, attaché et a demi-conscient à la table de pierre. Ne supportant pas cette vision, je réagit au quart de tour et force Tiniis à se relever.

« Aidez-moi à le détacher ! Max venez voir, je crois que l’on aura besoin de vos talents. »

Sans attendre plus longtemps je me tente de défaire les liens retenant Naral sur cette maudite table.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:06 
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Tathar a écrit:
Tandis que je lutte pour garder mes esprits et ne pas sombrer dans le coma, notre cher ami Tiniis décide de se lever, avec un certain mal tout de même, pour rejoindre notre ancienne adversaire qui baigne maintenant dans le sang. Ils se toisent tous deux un moment puis le guerrier sort son sabre afin, sans aucun doute possible, d’achever la mourante. Le craquement qui accompagne le coup de l’homme masqué résonne effroyablement à mes oreilles et mon sang ne tarde pas à bouillir dans mes veines. On pourrait croire que le sort de force de la bête fait encore effet, mais ce n’est pas le cas. Au contraire, ma conscience est bien présente, me dictant mes mouvement qui sont entre autre de bondir sur l’homme masqué de le plaquer au sol sans ménagement, alors qu’il s’y attend le moins et brandir mon poing bien haut pour que l’impact soit maximal.

« Pourquoi l’avoir tuée, pauvre Crétin !! T’as bien vu qu’elle ne pouvait plus rien faire !! Alors pourquoi ??! Je sais pas ce qui me retient de te coller mon poing dans la face histoire de te faire cracher un peu de tes belles dents !! Crevure ! C’est toi qui aurais dû mourir plutôt qu’elle !! »

Luttant intérieurement pour ne pas m’abaisser au niveau de l’homme qui est sous moi, je suis prêt à céder à mon ardent désir de lui défoncer le portrait lorsque Max émerge de son inconscience et nous invite à le rejoindre pour faire ce qu’il fait de mieux, c'est-à-dire soigner les blessures, reboucher les plaies. Fulminant, je frappe violement le sol près du visage de Tiniis, ne manquant tout de même pas de lui érafler le visage au passage avant de me relever et de rejoindre le mage tout en débitant des jurons hauts en couleur à l’adresse du masqué. Ezak, en bon perdant, nous rejoint le dernier et Max peut faire office. Une puissante lueur douce et bienfaisante envahit rapidement la pièce pendant un court instant durant lequel je sens toutes mes blessures, certes à moitié soignée grâce à mon dernier sort, se refermer complètement. Alors que cinq minutes auparavant, j’étais avachis contre un mur en luttant contre l’inconscience, je suis maintenant aussi frais qu’un gardon et bien que l’envie de mettre une dérouillée à Tiniis soit encore grande, je me retiens et me place un peu à l’écart du groupe qui repart déjà à l’aventure en ouvrant la porte qui se trouve dans le fond de la pièce.

C’est Tiniis bien entendu qui ouvre la serrure d’un de ses fameux coups de sabre et le regard hautain qu’il me lance après son « exploit » m’arrache un grognement de protestation. Qu’il fasse attention à lui… dés notre retour sur le continent et la fin de la quête proclamée, je lui fait ravaler chacun de ces sourires un par un, même s’il faut taper très fort pour les faire rentrer. Ceci est une des multiples idées de réjouissance que je prévois pour lui seulement, je suis interrompu dans mes recherches par une étrange impression de déjà vu. En effet, la salle qui vient de s’ouvrir est non sans me rappeler un certain moment, assez désagréable soit dit en passant, où je me suis retrouvé suspendu au milieu d’une pièce noire et froide avec un Mongoor en rut derrière moi…

« N’y allez pas, c’est là-bas que Mon… Toi !! »

Dans cette fameuse pièce qui se révèle être effectivement celle où j’ai été emprisonné il y a quelques jours se trouve ce cher elfe qui m’a valu tous ces désagréments. Apparemment, ce dernier n’est pas heureux de nous voir et tente de tirer son arme qui s’avère être sans lame…Le rapprochement est vite fait ! Pourquoi ai-je perdu la lame de mon épée ainsi que mon casque lorsque le sarcophage de Randaar a été ouvert ? Parce que ce n’était autre que des armes de disciples ! Gardant ma découverte pour plus tard, préférant profiter des retrouvailles avec ce cher serviteur de Mongoor, un sourire carnassier accroché aux lèvres, je m’avance avec les autres, prêt à en découdre à mains nues avec lui. Malheureusement, mauvais joueur comme pas deux, ce dernier préfère se tuer lui-même en utilisant clairement un sort ténébreux. Déçu par cette attitude pleine de lâcheté, je m’approche de la table de pierre avec le reste du groupe pour voir qui est ce nouveau prisonnier à qui le bourreau donnait des coups de fouet et à ma plus grande stupeur, il s’avère qu’il s’agisse en fait de Naral, ce bon vieux Naral Shaam, si gai et débile. Rien que le fait de le voir m’exaspère et je préfère retourner examiner le corps de l’elfe gisant au sol plutôt que d’apporter une quelconque aide à notre commanditaire, répondant ainsi silencieusement à la demande d’Ezak.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:06 
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GM9 a écrit:
Sous l’impulsion d’Ezak, Tiniis se relève, fébrile, et aide l’humain à dénouer les liens du puissant Naral Shaam ici réduit à néant par les forces obscures de Mongoor Vlash et de ses disciples. Une fois déliés, ses poignets se relâchent vers le sol, comme s’il n’avait plus aucune force. Une fois sur pieds, il manque de s’effondrer et ne doit son statut vertical qu’à Tiniis qui le retient en se précipitant sur lui pour lui porter secours.

De son côté, Tathar regarde le disciple qui ne lui est pas inconnu. Il est bel et bien mort. La garde de sa lame, toujours serrée dans sa main crispée, semble de moins bonne facture que celles que Ezak et Tathar ont. Le fouet étendu sur le sol est un fouet en cuir tressé ayant visiblement déjà servi pas mal de fois, et marqué du sang. Mis à part l’anneau des disciples, identique à celui que le druide a eu en sa possession pour un temps, il n’a rien de notable sur lui.

Alors, comme l’a demandé Ezak, Maxanisth s’approche de Naral pour lui lancer un sort de soin, qu’il commence même à incanter, mais Tiniis s’interpose.

« Non ! Malheureux. Vous le tueriez… Je crains que la magie de lumière ne soit pas sa préférence… »

Il fouille alors son sac, sous le regard surpris du mage blanc, et il en sort une gourde, dont il renverse le contenu dans la gorge de Naral, qui fait l’effort de rester debout tout seul, lutant contre ses blessures. Le liquide donné trop vigoureusement par Tiniis finit par déborder un peu de la bouche de l’elfe aux cheveux mauves, aux habits déchirés, mais à la cape intacte. C’est un liquide épais et sombre, presque noir, qui semble plein de grumeaux, et vous voyez Naral manquer de tout recracher, ou vomir, mais faire l’effort d’avaler cette odieuse mixture.

Maxanisth assiste toujours à la scène, perplexe, et soudainement, son regard s’illumine de surprise. Les plaies de Naral, visibles à travers ses lambeaux de vêtements, se referment comme si une glu épaisse avait été versée dessus, laissant des cicatrices. En quelques secondes, le chef de votre expédition retrouve sa prestance et sa force d’antan, et part dans son rire si particulier, celui qui certainement vous a beaucoup manqué…

« Hihihihihihi »

Sans dire un mot, il se penche vers la table de pierre pour y ramasser sa canne à pommeau d’or avant de se retourner vers Maxanisth avec un sourire narquois et mystérieux. De sa voix prétentieuse, il parle au mage comme s’il l’avait toujours connu.

« Pas d’inquiétude, Maxanisth. Ils ne l’ont pas trouvée. Hihihi. Ils n’ont su la prendre, regardez… »

Ce disant, il dévisse son pommeau, qui s’ouvre en deux demi sphères creuses, dévoilant le contenu de cette cachette secrète pour le moins incongrue : une améthyste d’un mauve obsédant, taillée comme chacune des pierres que vous avez en votre possession. Maxanisth intervient alors, regardant ce trésor de pouvoir quand Naral le prend entre ses doigts fins.

« Les Dieux du bien en soient loués, il ne l’a pas. Mongoor peut mourir, désormais, et c’est grâce à vous, Naral Shaam. Vous avez jusqu’ici accompli votre tâche avec une grande assiduité. Avoir mené cette pierre en ce lieu de l’obscurité était une chose risquée, mais vous l’avez fait, et je vous remercie pour ça. Avec cette arme, son arme, nous pourrons l’écraser ! Il n’est plus invincible, il ne pourra plus refaire ce qu’il nous a fait subir, Naral ! Votre bravoure est grande. »

L’elfe ne rougit pas ni ne semble perturbé par les paroles aimables et attentionnées du mage blanc. Il lui réplique simplement.

« J’espère que la récompense prévue sera à la hauteur de mes attentes, mage. Hihihi… »

Il se tourne alors vers Ezak, Tathar et Tiniis.

« Vous êtes ainsi parvenu ici, après nous avoir lâchement abandonné, Tiniis et moi, en proie aux sauvages que nous n’avons échappé que de justesse. Mais vous êtes là, et nous sommes réunis. Nous ne serons pas de trop pour vaincre ce démon ! J’imagine que vous en savez un peu plus, maintenant… hihihi…Même si il en manque beaucoup… Où sont les autres ? »

Il prend l’améthyste entre ses doigts et vous demande alors :

« Et les autres pierres magiques, les avez-vous trouvées ? »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:07 
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Ezak a écrit:
Sans réel problème, Tiniis et moi parvenons à défaire les liens qui retenaient Naral prisonnier. Mais voila, notre premier chef d’expédition ne semble même pas capable de tenir par lui même sur ses jambes. Si bien que Tiniis en dévoué subordonné se retrouve obligé de le retenir pour qu’il ne s’affale pas sur nous.

De son côté, Max, accédant à ma requête se rapproche de Naral main tendue, prêt à procurer quelques soins à notre premier chef d’expédition. Mais l’elfe gris masqué ne semble pas l’entendre de cette oreille et arrête Max en plein mouvement.

Moi même étonné je ne peux m’empêcher d’avoir une réaction spontanée envers Tiniis.

" A quoi tu joues ? Tu veux qu’il succombe à ses blessures ? »

C’est alors que viennent les explications de l’elfe gris qui nous nous apprend que la magie blanche ne servirait qu’à empirer l’état de Naral. Ne comprenant pas vraiment les raisons de ce fait, je ne pose pas de question et me content d’hausser les épaules alors que Tiniis sort de sa poche une gourde dont il verse le contenu dans la bouche de Naral.

Les yeux fixés vers la gourde dans une expression de dégout je ne peux m’empêcher d’avoir un haut le cœur. En effet le liquide à l’air peu ragoutant… Noir, gluant en clair dégoutant. Même Naral lui même qui semble forcer d’avaler cette étrange mixture n’a pas l’air de beaucoup apprécié.

(Mouais… Et il veut nous faire croire que ça va le guérir. Je qui persuadé que Tiniis est entrain de l’achever en ce moment.)

Comme pour me donner tord, en moins de quelques secondes les blessures de Naral semblent se cicatriser en quelques secondes. Impressionner, mon regard se porte successivement de la gourde à Naral dont le visage à retrouver expression insouciante que l’on connait si bien de notre chef d’expédition.

Ne cherchant plus à comprendre je lève les yeux au ciel avant de reporter mon attention sur Naral qui nous fait une superbe démonstration de son rire agaçant retrouver.

(Je l’avais oublié ce rire…)

J’écoute alors les paroles de Naral qui ramassant sa canne en dévisse le pommeau pour en sortir une pierre de couleur mauve. Les yeux écarquillés j’observe l’objet longuement. Il ne fait aucun doute que cette pierre est celle de Vlash. Je sens l’espoir renaître alors qu’une bonne partie des pierres est en notre possession.

Notre chef d’expédition, poursuit alors en nous accusant de les avoir lâchement abandonné lui et Tiniis. Le visage renfrogné, je ne réplique rien. En même temps, cela n’est pas totalement faux. Mais quand viennent les questions de Naral je ne peux m’empêcher de répondre comme un soldat faisant un rapport.

« Les autres ? Un abandon et une morte. Le traitre est toujours parmi nous apparemment. Les autres nous attendent un peu plus loin. J’en connais une qui va être contente de vous revoir. »

Je ne peux m’empêcher de sourire, me rappelant la dernière altercation avec Raesha. Je veux être aux premières loges quand elle verra Naral.

« Et je crois qu’avec votre pierre cela nous en fait cinq… Non six en faite. »

Je m’arrête un instant. Réfléchissant à ce que nous devrions faire.

(Tiens…Je n’avais pas vu Sandro quand j’étais allé chercher Max et le nain. Il serait dans la salle que nous n’avons pas encore explorée ?)

« Je crois qu’on devrait aller voir ce qu’il advient de Sandro. »

Comme pour accompagner ma phrase je tourne sur mes talons et traverse les deux salles en direction du couloire.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : 5. La prison.
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 15:07 
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Tathar a écrit:
Plus par envie de ne pas aider Naral qu’espérant trouver quelque chose sur le corps de l’elfe, je reste dos tourné à la scène qui se passe derrière moi, tendant tout de même l’oreille lorsque Tiniis parler de Tuer Naral, idée que j’accueille avec un grand sourire.

Malheureusement, il semblerait que Tiniis connaisse un moyen de remettre son maître sur pied et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel d’un regard implorant lorsque retentit le rire caractéristique du chevelu qui nous a attiré ici…

(Qu’ai-je fait aux dieux pour mériter ça ? Franchement, ils m’en veulent c’est pas possible autrement…)

Abandonnant le cadavre commençant à se raidir, je me retourne vers le reste du groupe pour suivre pleinement la conversation qui suit le retour notre tant aimé Naral… C’est ironique bien sur ! Ce dernier, toisant Max d’un air hautin tire une pierre de même facture que celles que possédaient les mages et sa couleur ne peut que m’émerveiller. Pensez-vous, jamais aucune teinture ne pourrait égaler le mauve brillant d’une améthyste ! Etant plutôt fixé sur la beauté de la pierre, je ne réagis pas de suite à la vue de sa superbe couleur, mais lorsque Max évoque l’arme de notre ennemi, mon sang ne fait qu’un tour.

La pierre de Mongoor, cette pierre qui devait être la plus inaccessible des huit se trouve entre nos mains ! Autant dire que la victoire est à nous. C’est alors que quelques paroles de Max me reviennent… Naral n’est pas blanc comme neige, et Tiniis lui est fidèle, ce qui risque de nous poser des problèmes si le clown retourne sa veste au mauvais moment… Le doute me gagnant, je m’approche d’Ezak pour lui murmurer quelques mots à l’oreille

« Ezak, essaye de récupérer l’améthyste de Naral et la gemme de Tiniis. Je ne leur fais aucune confiance et Max nous a bien dit que Naral était corrompu par la magie de Vlash… Autant garder les gemmes avec nous, sauf que si c’est moi qui leur demande, ils refuseront catégoriquement… Je compte sur toi… »

Quittant la prison pour rejoindre l’antichambre où nous avons combattu Lassiria, je prends la direction de la salle où Sandro a disparu, devançant en fait les autres de quelques enjambées.

(C’est bizarre qu’il mette autant de temps à fouiller la pièce… autant aller voir ce qu’il fait…)


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