Le forgeron accepte avec une joie dissimulée de vous forger les lames que vous lui demandez, et il se met de suite au travail, mettant à fondre les deux blocs de métal et inspectant les gardes pour voir ce qu’il peut en faire. Tiniis, lui, s’est contenté d’un soupir à peine contenu à la remarque de l’elfe gris. Il ne dit pas ce qu’il pense, mais il n’en pense pas moins…
Pendant ce temps, Maxanisth répond à Tathar qui demande une analyse de ses fioles aux propriétés inconnues.
« Hé bien je ne sais pas exactement vous répondre… Tout ce que je peux dire, c’est que la magie n’y est pas pour grand-chose dans ces compositions. Ce sont des mélanges de plantes et d’autres produits, sans doute chauffés, comme une potion, une mixture quelconque. Mais la magie n’y semble pas présente. C’est vous le druide après tout, vous devriez connaître ça mieux que moi, ces mélanges de plantes et de produits bizarres. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les fioles noires ressemblent fichtrement à ce que Naral Shaam a ingurgité après que cet elfe masqué lui ait donné, dans la prison. Ça serait donc des potions de soin… mais je ne sais pas si c’est vraiment fiable. Vous voyez, je ne me fie généralement qu’à ma magie pour soigner. Les cures de potion, ça n’est pas vraiment ma tasse de thé. Enfin moi ce que j’en dis. Les deux autres par contre ne me disent rien qui vaille… En fait… elles ne me disent rien du tout… Et montrez-moi cette statuette ? Ah oui, elle est très jolie ! Elle représente un dragon, n’est-ce pas ? J’ignore ce qu’elle est, mais contrairement à vos fioles, elle est emprunte de magie, bien que je ne sache pas détecter plus que ça… »
De son côté, Ezak recueille les informations d’Amaltia, qui se remet petit à petit de ses émotions, sans vraiment en revenir totalement. Elle a perdu Sandro et retrouvé son frère, qui lui a fait des aveux troublants, sans réellement lui parler à elle. Elle s’intéresse d’abord aux Runes, qu’elle semble connaître.
« La première est la rune Tao qui veut dire magie. La seconde est la rune Aojy signifiant invoquer. La troisième est la rune Xi, dont la traduction est blesser. La quatrième est la rune est la rune Tek, signifiant agilité. La dernière est une rune animale appelée Yj et elle veut 
dire singe. Je ne sais pas comment vous pouvez les utiliser, il faudra certainement en référer à un expert en runes… Votre fiole, quand à elle, il s’agit simplement d’un ancienne potion de soin de mon peuple. Ce sont les mêmes que Tathar est en train de montrer à Maxanisth. Ce sont de bonnes potions, mais leur gout acre et amer donne souvent des haut-le-cœur. »      
Pendant ce temps, Randaar forge vos lames avec une dextérité et une vitesse déconcertante. Ça dépasse même l’entendement, tant sa maîtrise est grande. Lorsque vous en avez fini avec vos demandes, il vous les tend.
 
 
 
 
 Celle d’Ezak est impressionnante, avec son manche en argent incrusté de rubis et sa lame au métal aux couleurs changeantes, comprises entre le gris le vert et le bleu. (Epée de Faerunne : for +10, end+1, +10% esquive CC)
Celle de Tathar n’est pas moins superbe. Une lame lumineuse montée sur cette garde noire incrustée d’écritures ancienne. Elle éclaire d’une faible clarté son environnement immédiat. 
(Epée de San-Divyna : For+10, +10% maîtrise magie, +10% esquive magie)
Suite à ça, Randaar interpelle Tathar.
« Monsieur l’elfe, si vous voulez que je vous ôte cet anneau, il va falloir que vous me confiez votre main et que vous me fassiez confiance… »