Dahràm
Emblême de la ville et de la milicePrise entre le pouvoir ténébreux du royaume d'Atha Ust des Elfes Noirs et les raids barbares des orques d’Omyre, Dahràm est une jeune bourgade humaine d’à peine 8000 habitants. Elle fut créée par des explorateurs Varrockiens qui échouèrent dans cette petite baie à l’embouchure d’un fleuve au milieu d’une plaine côtière.
La ville est construite sur les deux rives du fleuve qui se jette dans la mer à côté du port. Son organisation spatiale est loin d’égaler celle des grandes cités humaines de Nirtim. Les habitations, bien que délimitées par de petites ruelles s’entremêlant de ci et de là, sont construites dans un désordre chaotique, mélangeant les architectures de toutes les peuplades habitant la ville.
Toute l’activité économique de la cité repose sur le commerce maritime, ou en tout cas officiellement. Dahràm est la capitale de la piraterie et du mercenariat. C’est une vraie plaque tournante de toutes les denrées venant de tout Yuimen, ce qui a eu vite fait d’attirer des gens venus des quatre coins de la planète pour se faire une fortune facile. Cela explique bien le caractère polyculturel de la cité : Bien qu’à majorité humaine, Dahràm compte aussi dans ses rangs des orques, des shaakts, et d’autres races, plutôt tournées vers le côté maléfique.
La cité est dirigée par un roi qui s’occupe plus de servir son intérêt personnel plutôt que de faire régner l’ordre dans son royaume, qui survit dans un chaos remarquable, perpétuellement agité par des guerres civiles, des meurtres et des crimes. Le pouvoir du roi s'est vite décliné pour se soumettre en tant que ville vassale de sa puissante voisine maléfique, Omyre. Le roi, dont le pouvoir a nettement diminué, continue cependant ses activités d'avant, ne se souciant que trop peu de la redevance qu'il doit donner chaque année à ses supérieurs orques.
La religion n’a pas beaucoup de place dans le cœur des habitants sans scrupule de ce royaume tourné vers la piraterie et la violence. La divinité la plus priée est cependant, et tout logiquement, Moura, la déesse de l’eau. Elle assurerait la protection des marins et de leurs bateaux. D’autres dieux tels Thimoros et Phaïtos sont également vénérés, mais ne sont vraiment pas majoritaires parmi cette population de rebelles sans Dieux ni Maîtres...