L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 19 Juil 2015 10:46 
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    Le cheval ailé mena Karz dans un endroit… Auquel il ne s’attendait pas. Apparemment, le cheval ailé avait été dévié de sa route, comme par magie. Comme si la cité des Sorciers de feu était inaccessible par voie des airs. À moins que… à moins que ce ne fut elle qu’il vit devant lui, en ruines dévastées, cité réduite à néant par la chaleur et les tempêtes de sable du désert du Raa’ska. Ensevelie à moitié sous les sables, bordée de pics rocheux secs, la température malgré la matinée était déjà étouffante. Et le vent soufflait du sable dans les yeux du protecteur. Pas avec force : la tempête ne battait pas son plein, mais suffisamment pour que cet endroit lui paraisse comme hostile.

    Nulle âme qui vit à l’horizon : il était seul.

[Karz : Mot : croute.]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 21 Juil 2015 07:02 
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Et encore un autre mode de voyage instantané à mettre dans la liste de ceux que j'ai emprunté, et je pense que je vais bientôt devenir un spécialiste, ce qui fait sans doute de moi un être exceptionnel! Ça a le mérite d'être sacrément comique, contrairement au paysage qui s'offre à moi. Je m'attendais à voir une cité, qui a défaut d'être fastueuse et vivante, serait...entière. Mais là, tout ce que je vois en face et autour de moi n'est que ruine. Des foutues ruines au beau milieu d'un désert aride. Je ne comprends vraiment rien. Comment des mages de feu, capables d'inquiéter pouvaient vivre ici ? Est-ce que cette saloperie de cheval ailé n'est qu'un arnaque ? Je n'en sais vraiment rien, mais je sais que je ne dois pas abandonner ici.

Après tout, j'arrive à discerner un petit début de logique dans tout ça. La magie agit étrangement sur ce monde, elle est amplifiée et j'imagine bien un rassemblement de pyromanciens transformer les environs en désert aride. Par contre, pour ce qui est des ruines, à moins que quelques uns d'entre eux aient déchainé leur pouvoir, par erreur, par perte de contrôle, ou après une sorte de guerre civile, je ne vois pas. Mais dans ce cas où sont-ils ? Où se cachent-ils ? Sont-ils encore en vie ? Je dois les chercher, surtout que je commence à cramer en restant immobile ici.

Avançant un peu plus loin dans les ruines, je marche tranquillement, agissant en supposant que je suis surveillé, observé. Et c'est toujours en suivant cette supposition que je parle, relativement fort.

"Bonjour! Je suis Karz, aventurier venu d'un autre monde. J'aimerais rencontrer les dirigeants de Messaliah. Ou tout du moins quelqu'un avec qui discuter. Je ne suis pas une menace et je suis prêt à déposer les armes."

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 27 Juil 2015 10:22 
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    Nulle réponse aux paroles du protecteur, sinon celle d’un vent brûlant soulevant le sable bouillant fumant sous ses pas. La poussière sèche et volatile, au moment où il parla, s’introduit dans sa bouche, rendant sa langue pâteuse et sèche. Les ruines n’étaient pas habitées. Tout semblait avoir été quitté précipitamment, voici des siècles, sans que nul ne revienne jamais. Et le sable avait fait son œuvre, recouvrant les débris d’une ville antique aujourd’hui dévastée. Nul doute que ces ruines recelaient d’anciens trésors prestigieux mais… il fallait creuser pour les trouver… Ou se montrer fort chanceux, ce qui ne semblait pour l’instant pas être le cas de Karz.

[Karz : XP : 0,5 (post). Mot : 0. - cliché.]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 8 Nov 2015 13:45 
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    Le cheval ailé mena les deux femmes dans un endroit qui correspondait plutôt bien aux descriptions qu’on avait pu faire de Messaliah, à Charis. Enfin… Pas vraiment, en vérité, puisque de l’antique immense cité, il ne restait plus que ruines et débris dépassant d’un sable destructeur ayant tout enseveli. Des pans de mur dépassaient du sol, des roches ayant autrefois été le sommet de pics assez hauts sortaient à peine des dunes parsemées de débris.

    La température, en ce début d’après-midi, était torride. Bien plus qu’à Methbe-El. Bien plus que ce que Charis avait pu connaître dans son propre désert, sur Yuimen. Le sable brulant volait sous un vent bien loin des tempêtes d’antan, mais suffisant pour le soulever de terre. L’horizon, au loin, semblait enflammé d’une lueur orangée inquiétante, comme si le désert lui-même s’embrasait, transformant le sable en lave incandescente, en véritable mer de feu. Si elles étaient loin de cette inquiétant désert flamboyant, il n’en restait pas moins qu’il valait mieux se protéger du soleil et du sable qui volait au plus vite. L’endroit était… hostile. Rude.

    Le cheval ailé disparut sitôt qu’elles eurent posé pied à terre. Zaria abrita instinctivement son visage derrière le voile qui lui masquait nez et bouche, et descendit de son couvre-chef un second voile, translucide, qui masquait ses yeux. Elle s’approcha de Charis pour lui souffler, d’une voix à peine suffisante pour passer par dessus le vent:

    « Il ne faut pas faire trop de bruit. Nul ne sait ce qui dort, sous ces sables oubliés. »

    Elle indiqua le couvert d’un pic rocheux à l’enchanteresse, afin qu’elles soient protégées du vent au moins un peu, et qu’elles oeuvrent à un plan qui les mènerait au sein de la cité détruite. Une fois là, même si le soleil leur brulait encore la tête, malgré leurs habits, elle précisa :

    « Il faut atteindre la cité enfouie. Le sable l’a presque entièrement recouverte. Mais… je n’en connais pas d’accès. »

    à part plusieurs pics rocheux et des sommets de pans de murs, il n’y avait pas le moindre indice visible sur une quelconque porte permettant d’y accéder.

[Charis : mot : laniaire.]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 11 Nov 2015 13:03 
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Mes yeux pétillent un instant en regardant les réactions du quatuor à mes paroles, manifestement leurs pensées ne sont pas très loin des miennes en ce qui concerne notre opinion de ce sorcier de feu. Cependant, leurs yeux se voilent lorsque j’émet la volonté de me rendre sans plus tarder à Messaliah, et je ne peux que les comprendre. Je me sens coupable d’être cet oiseau de mauvaise augure et d’emmener ainsi une des leurs dans cette terre hostile ? Qui suis-je pour la mettre ainsi en danger ? Je me rappelle une soirée sous la tente, au coin du feu. Je n’avais que dix ou onze ans à l’époque et mon frère à peine un an de plus. Notre père était assis sur une chaise et observait les flamme, pensif, tandis que nous étions assis ou allongés sur le riche tapis. Je pense qu’il avait dû prendre une dure décision plus tôt, car il se tourna vers mon frère et lui tint ces mots « Mon fils. Souviens-toi que gouverner n’est pas un privilège, mais un devoir qui s’accompagne d’obligations envers les gens. Plus que quiconque, tu devras apprendre à mettre tes envies et tes volontés de côté pour servir au mieux ton peuple. Tu devras prendre des décisions difficiles, mais au final, il faudra toujours que cela bénéficie aux tiens et non à ta vanité. » Il tourna alors ses yeux d’un noir profond vers moi. « Toi aussi, ma fille, tu devras épouser un homme que tu ne connaîtras pas, mais qui apportera une alliance solide qui à son tour apportera de la stabilité à notre peuple. Puis, tu iras sur les terres de cet homme et c’est d’un nouveau peuple qu’il te faudra prendre soin, comme votre mère le fit avec le Kel Asheara. »

Ô père, comment auriez-vous pu imaginer ce qui arriverait aux nôtres ? Je n’ai pas épousé cet homme à qui j’étais promise, et c’est sur son visage fermé par la mort que je posai pour la première fois mes yeux. Mais il y a bien un peuple qu’il me faut protéger, même si ce n’est pas le mien, même si je ne connais pas ses habitudes, ni même ses coutumes, je me suis attachée à le préserver. Vos paroles, pères, étaient destinées à votre fils, mais c’est votre fille qui les entendit, et je prends cette décision difficile en espérant parvenir à sauvegarder cette femme et ce peuple que je me suis jurée de protéger. J’ai la conviction que cette action est nécessaire.

Mon visage s’est fermé à ces pensées, je le sais, mais je me réjouis des paroles de Zaria alors qu’elle accepte de prendre mon sabre et le donne à ses confrères en gage de son retour. Cependant, je ne puis m’empêcher d’entendre cette note funeste dans sa voix, que je n’espère pas augure. La mine sombre, je hoche la tête à l’adresse d’Ezereb et de ses paroles, pourvu que celles-ci soient augure.

Quant à Marthis, il annonce avoir confiance, et qu’il attendra mon retour. Oh, cher, cher Marthis !

Je siffle un coup dans mon sifflet et qui fait apparaître mon destrier des cieux sous les yeux ébahis du quatuor. J’invite Zaria à monter dessus avant de retourner auprès des hommes.

- Je ferai de mon mieux pour préserver Zaria des griffes laniaires du désert de feu, je vous le promet.

Il n’y a là aucune assurance de notre sort, car je ne suis pas Cadi Yangin et le futur m’est voilé, seulement la volonté d’agir de mon mieux pour nous en faire sortir en vie. Sur un dernier hochement de tête, je rejoins la jeune femme et saute à mon tour en croupe.

- Cela risque d’agiter un peu, mais c’est normal, préviens-je Zaria comme si j’avais fait cela toute ma vie et que ce n’était pas que la seconde fois que je montais sur ce canasson.

Je me penche alors à l’oreille du cheval et lui murmure notre destination : Messaliah.

***


Désolation. Voici les premiers mots qui me vient aux lèvres lorsque le cheval s’arrête dans l’antique cité au glorieux passé. De ce passé, il ne reste que des ruines à moitié recouvertes de sable, de débris et de poussière soulevée par le vent. Les rafales de chaleur torride entremêlée de grains de sable me fouettent le visage. Je n’avais jamais senti de telles chaleurs sur Yuimen, et à côté le désert d’Imiftil n’est qu’une brise fraîche printanière. Je soulève le masque qui accompagne cette magnifique armure, la Rédemption de Messaliah, et le fixe sur mon front. Il épouse parfaitement les formes de mon visage et recouvre ma bouche et mon nez tout en me permettant de respirer. J’espère me montrer digne de ramener cette armure dans la cité qu’elle a quittée si longtemps auparavant. Je soulève également la capuche de ma cape pour me protéger du soleil implacable en balayant les alentours du regard.

Désolation. De nouveau ce mot résonne dans mon esprit. Des pans de mur sont couchés à terre et l’on ne reconnaît guère plus le patron de cet amas informe. On n’y distingue plus de maisons, plus d’habitations, plus rien que ce souffle chaud et ces pierres éparses battues par les sables. Et ceci à perte de vue. Mes yeux se posent au loin et je distingue une lueur orangée qui enflamme l’horizon. Désert de Feu, n’est-ce pas. J’aurais préféré que ce nom soit simplement imagé. C’est pourtant un spectacle magnifique dans son horreur et je ne puis qu’imaginer les évènements qui ont apporté ce sort. Le Cadi Yangin n’avait peut-être pas tort, lorsqu’il disait Neo-Massaliah capable de se défendre face aux hordes d’Oaxaca, s’ils bénéficient d’un petit coup de pouce de l’Esprit qui a dévasté ces lieux. Pour peu qu’il le veuille.

Zaria s’approche de moi pour me souffler quelques mots, m’invitant à faire le moins de bruit possible car nul ne sait ce qui dort sous ces sables oubliés. Je hoche la tête en reportant les yeux sur ce qui nous entoure. Oui, nul ne sait ce qui dort sous ce sable. La jeune femme nous emmène à l’abri d’un pic rocheux un peu plus protégé du vent. Elle m’annonce alors qu’il nous faut atteindre la cité enfouie que le sable a presque entièrement recouvert, mais qu’elle n’en connaît pas l’accès. Je hoche de nouveau la tête avant de prendre la parole.

- J’aimerai jeter un coup d’œil à cet objet auparavant, dis-je en sortant la Clé de Sol. Peut-être pourra-t-elle nous être d’une quelconque utilité.

Je lance un coup d’œil aux alentours afin de vérifier qu’il n’y ait pas de danger et regarde l’étrange clef entre mes doigts, cherchant à en percer les secrets, l’observant sous toutes les coutures et tentant, même, de lui insuffler un peu de ce feu intérieur que je sens encore brûler dans mon cœur.

Si l'issue ne m'indique rien nous aidant dans notre tâche, je compte ensuite me mettre à la recherche d’une entrée ou d’une quelconque chose d’intérêt dans ce désert de pierres couchées, tout en gardant à l’esprit qu’un danger peut apparaître de toutes parts. Je compte également dire à Zaria que nous ne ferons pas l’erreur de nous séparer et que nous resterons ensemble.


(((Tentative d'identification de la clef.
Identification magique : 1/jour l'Enchanteur peut identifier un objet (Rune par exemple). Il a 3*[Niv]% de réussir l'identification, laquelle finit par réussir automatiquement au bout de 3 jours d'efforts. Pour que ça marche, il faut avoir un minimum de 1PM d'un élément au choix. La capacité ne consomme pas de PM par ailleurs.)))

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 14 Nov 2015 17:35 
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Identification : échec partiel.

    Zaria laissa la princesse du désert observer l’objet en silence, sans rien répondre. La magie qui protégeait la Clé de Sol était puissante, et celle de Charis, fort neuve, encore trop hésitante. Elle se concentra en vain sur l’objet, qui garda pour lui ses secrets les plus enfouis. Cependant, son analyse ne fut pas entièrement vaine, et alors qu’elle manipulait le petit objet, celui-ci se mit à luire d’une lueur orangée, semblable à celle d’un feu. La sensation était étrange : elle était comme liée aux fluides flamboyants qui avaient intégré son corps la veille, et animait ceux-ci à l’intérieur de son corps. Une animation qui la rendit… plus réceptive au pouvoir caché de la clé. À l’un de ses pouvoirs, car ça elle le comprit vite : elle en avait plusieurs.

    La lumière qui animait la clé sembla poindre dans une direction, former un rayon léger vers un point précis, entre les rocs et les murs ruinés. Un point perdu dans le sable, qu’il aurait été bien vain de chercher sans être en possession de l’objet. Car le sable qui recouvrait ce point se mit à trembler, à voler partout autour, comme pour se dégager lui-même. Tout autour, la terre trembla d’un sombre et profond grondement. A plusieurs endroits, le sable s’infiltra dans des creux dissimulés, véritables pièges pour qui y aurait posé le pied, et précipitant ce dernier dans les ténèbres profondes sous la surface de ce désert au passé lourd.

    Le tremblement et le sable volant et tombant dans les interstices finit par révéler une chose : un petit boitier fixé sur le sol, en métal incandescent, semblable à celui de la clé. Celui-ci comportait une petite serrure, même si elle n’était pas encore nette, puisqu’il apparut à plusieurs mètres de la position où les deux jeunes femmes se tenaient. Une serrure dans laquelle pointait le rayon lumineux… Zaria posa la main sur le poignet de la princesse, consciente qu’elles n’avaient d’autre choix, d’autre envie d’insérer la clé dans le trou… Sauf si Charis avait une autre solution. Sauf si Charis trouvait l’aventure trop risquée…

    La danseuse aux flammes murmura :

    « Restons sur nos gardes… c’est peut-être un piège. »

    Pourtant, son regard n’avait d’autre destination que le boitier. La curiosité était lisible, dans ses yeux.

[Charis : 1 (post). Mot : 1XP. - Cadène.]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 17 Nov 2015 01:16 
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Je sens la chaleur qui m’habite vaciller légèrement alors que j’observe la clef, comme si son contrôle se dérobait à ma maîtrise. Cependant… cependant quelque chose se passe. La clef s’embrase soudainement d’une petite lueur orangée, semblable au feu qui l’habitait avant… Avant qu’elle ne me le transmette. L’espace d’un instant je m’inquiète qu’elle ait pu le reprendre, mais non, je ressens toujours cette chaleur lovée autour de mon cœur, rassurante. C’est étrange, je n’ai ce sentiment que depuis peu, et pourtant j’ai l’impression que cette chaleur aurait toujours dû se trouver là. Malgré la fournaise dans laquelle nous sommes, cela reste une sensation agréable, quelque chose de rassurant. Serait-ce donc bien des fluides que je ressens ?

Mais, si je ne parviens à comprendre les mystères de la clef - car elle en a plusieurs, j’en ai l’instinct – elle se met à réagir. Ou plutôt, notre environnement réagit à sa présence. Une lumière en est émise et pointe dans une direction, à travers les rocs et les pans de murs épars. Je fais mine de m’en approcher lorsque soudainement le sable se met à trembler autour du point indiqué par la clef. Je m’arrête brusquement, craignant le piège. Le sable poursuit sont tremblement, dénudant par petites saltations une sorte de creux qu’un profond et lent grondement de la terre contribue à exhumer des sables chauds de Messaliah.

Finalement, c’est une sorte de petit carré de métal incandescent qui se trouve ainsi présenté, dans ce matériau étrange dont semble formé la clef. Je m’en approche avec prudence pour constater qu’il s’agit en réalité d’une petite serrure vers laquelle pointe exactement le rayon émis par la clef. Zaria m’empêche de m’approcher plus avant en posant sa main sur mon poignet pour me murmurer une mise en garde. Oui, ce peut être un piège, j’en suis douloureusement consciente. Cependant nous ne pouvons que difficilement reculer.

Je vois cependant la même curiosité se refléter dans ses yeux.

- Je préfère encore être pieds et poings liés à la cadène d’une galère que de reculer. Nous n’avons guère de choix, je le crains, autant poursuivre.

Ce disant, je m’approche de la serrure pour y enfoncer délicatement la clef, à l’affut de la moindre réaction dangereuse à notre égard, dans l’intention de tourner le mécanisme, s’il nécessite de le tourner et de récupérer ensuite la clef si cela est possible.

Quant à ce qu’il adviendra… Et bien, nous verrons.

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 21 Nov 2015 13:41 
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Messaliah – Cité enfouie.

    Zaria acquiesça dans le dos de la princesse du désert qui, déjà, s’avançait pour introduire la clé dans la serrure qui semblait littéralement l’appeler à elle. Charis n’eut aucun mal à tourner la clé, ni à l’ôter de la serrure une fois l’usuel cliquetis de déverrouillage entendu. Mais… ce ne fut pas une porte qui s’ouvrit alors.

    La terre, le sable se mirent à trembler sous leurs pieds. Zaria s’encourut vers Charis pour rester à ses côtés, alors que l’inquiétude pouvait se lire dans ses yeux noirs. Ce ne furent pas des portes, qui s’ouvrirent, non, mais bien d’énormes pans de pierres horizontaux qui se soulevèrent comme des persiennes que l’on ouvre, se dressant à la verticale en faisant choir dans d’immenses interstices le sable qui s’était accumulé sur elles. Des tonnes de sable.

    Le mouvement était lent, si bien que Zaria prit la main de Charis et commença à courir vers l’extrémité du pan qui se soulevait sous leurs pieds qu’elle pensait la plus proche. Une course vaine, car aussi lente fut l’ouverture, elles étaient au beau milieu de cette ouverture, et après quelques mètres de course à peine, elles perdirent l’équilibre alors que le pan s’était relevé à plus de 45°, faisant glisser le sable sous leurs pieds. Elles furent emportées dans une chute vertigineuse, sans toutefois quitter le sable qui dévalait avec elle. Leur piège, mais également leur salut, puisqu’il les mena jusqu’au fond d’une fosse immense, de près de quatre-vingt mètres de profondeur, en les faisant juste glisser sur les grains brûlants du désert.

    Les protections couvrant leur bouche les sauvèrent de ce sable si prompt à entrer dans tous les orifices. Et une fois en bas, elles durent se dégager du sable dans lequel elles étaient enlisées. Charis reposait dessus assez sommairement, n’ayant du sable que jusque la cheville. Zaria, elle, était un peu plus coincée, ayant du sable jusqu’à mi-cuisse. Elle s’agita pour s’en défaire, mais n’y parviendrait pas avant un certain temps sans l’aide de Charis. Le spectacle au-dessus d’elles était… surprenant.

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    On eut dit qu’une cité avait été bâtie dans ces profondeurs, en hauteur, et les deux jeunes femmes avaient eu bien de la chance de ne pas s’y être écrasées, ou tranchées en deux par un des nombreux câbles qui maintenaient l’édifice.

    A quarante mètres sous le sol, étrangement, il faisait plutôt froid. Et la seule lumière de l’endroit venait des larges ouvertures dans le plafond, inaccessibles. La cité surplombant leur position, où les dunes du dessus s’étaient reconstituées en dessous, ne ressemblait à rien de connu. Un amas de planches, de cordes, de poutres métalliques maintenant des structures chaotiques de vieux tissus épais, de bois sec et poussiéreux. Elles étaient trop bas pour réellement déterminer ce qu’elles voyaient, près de trente mètres plus haut. Le pourtour de l’immense salle où elles se trouvaient était parcouru de portes antiques qui menaient vers de sombres couloirs, ceux d’un palais ancien du désert, aux secrets enfouis avec lui. L’antique cité des Cadi Yangin, Messaliah, elles y étaient au cœur.

    Pourtant, Zaria n’était pas rassurée de sa position.

    « Piégées. Nous ne ressortirons jamais d’ici. »

    Elle avisait cependant la cité étrange au-dessus d’elles. Aucun accès, outre les câbles et cordages, ne semblait y mener. A leur niveau, en tout cas, puisqu’un unique ponton reliait l’édifice étrange à une paroi, pénétrant droit vers une des nombreuses ouvertures ressemblant à des portes, à diverses hauteurs. Comme si les architectes du désert n’avaient cure de l’endroit où ils plaçaient leurs portes, ni d’où elles débouchaient.

    « Il faut qu’on atteigne cette plateforme. Elle… elle n’a rien à faire là. »

    Elle était, c’était certain, davantage contemporaine que les murs de roche d’ocre rouge.

[Charis : 0,5 (post) + 0,5 (découverte de Messaliah). Mot : 1XP. - Jambelet]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 23 Nov 2015 16:34 
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Eh bien… Si je m’attendais à un effet en tournant la clef de la serrure, je ne pense pas que c’était à celui-ci…

Le sable et tout de désert autour de nous – ou du moins telle est mon impression sur le moment – se mettent à vibrer sous nos pieds. Zaria se précipite vers moi avec une inquiétude dans ses yeux qui fait écho à la mienne. Par tous les Dieux de Yuimen, qu’est-ce qu’il se passe ?! Le sol devient instable sous nos pieds et je comprends à retardement qu’il pivote, s’ouvrant en de grandes fentes à l’image des persiennes des moucharabiehs. Le sable se met à glisser au travers de la fente et Zaria, avant de voir jusqu’où s’arrêtera ce pivot, attrape ma main et commence à courir dans l’espoir de quitter cette zone où le sol est instable. Cependant, un rapide coup d’œil à notre but et à la rapidité de rotation des pans – quoi que lente – m’annonce que c’est un vain espoir, mais je n’en double pas moins de vitesse. Très rapidement, nous perdons l’équilibre et nous glissons sur le sable, emportées que nous sommes dans une chute vertigineuse vers des profondeurs obscures. Tout se passe alors très vite, car je me retrouve allongée sur le sol, les membres douloureux. Mon premier réflexe est d’aviser du bien-être de Zaria, avant même de regarder autour de moi. Je la vois non loin, coincée dans le sable, bien qu’elle semble aller relativement bien. Sans attendre, je me précipite vers elle pour l’aider à se dégager.

- Ça va, tu vas bien ? lui demandé-je avant d’enchaîner, anticipant sa propre demande. Pour ma part tout va bien, si ce n’est la perle accrochée à mon jambelet qui est rentrée dans ma cheville. J’avais oublié son existence.

Un artéfact de mon passé, encore un, que je pensais oublié. Ce disant, je me penche pour déloger la perle en question de l’os de la cheville avant de lever, finalement, les yeux vers le ciel.

J’en reste bouche bée.

Au-dessus de nous, les pans de sol qui ont pivoté me semblent bien lointains. Nous sommes dans une sorte de grotte, ou du moins de gigantesque salle intérieure semblable à une cité. J’avise avec un frisson les nombreuses cordes qui relient une faramineuse structure centrale au reste de la salle, rattaché par des sortes des poutres de métal. Je n’ai jamais vu ça. Avec le contrejour et la distance, je ne distingue qu’avec peine de trop rares détails de cette structure centrale. Je vois cependant des reflets métalliques, des poutres de bois, du tissu et des trouées dans les murs, comme autant d’accès à cette salle principale. Ainsi la cité intérieure se poursuit dans une série de boyaux qui doivent veiner ce que je pense être les sous-sol de Messaliah. Et si la cité avait continué à perdurer ici au creux du désert ? Rien ne me permet de le dire pour le moment, mais… Sait-on jamais.

Zaria me tire de ma contemplation, nous estimant piégée, arguant que nous ne ressortirons jamais d’ici. Je m’apprête à lui lancer une réplique cinglante, le défaitisme ne nous mènera à rien, mais elle ajoute alors que nous devons atteindre la plateforme car elle n’a rien à faire là. Levant de nouveau mon regard vers elle, je ne puis qu’acquiescer.

- Ce qui sert de porte ou d’aération à cette ville est encore ouvert, si besoin est, mon cheval ailé pourra peut-être nous en faire sortir. Mais je préfère d’abord explorer ces lieux, c’est, après tout, pour cette raison que nous sommes ici.

Je lui adresse également un léger sourire, rassurant. Autour de nous se trouvent des ouvertures et je lui fais signe de me suivre, me dirigeant vers l’une des ouvertures. Au préalable, je ramasse quelques cailloux, tous les objets pouvant me servir dans la tâche que j’entreprends, c’est-à-dire marquer l’entrée dans laquelle nous allons nous engager. Je compte marquer de la sorte chacune des bifurcations sur lesquelles nous pourrions tomber. Je fais signe à Zaria de me suivre, tout en dégainant mon épée. Je ne l’ai que depuis peu, mais elle a un poids agréable dans ma main, une chaleur qui se propage jusque dans mon avant-bras.

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 24 Nov 2015 14:28 
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Messaliah – Cité enfouie.

    Zaria remercia d’un regard l’aide que Charis lui apporta pour se sortir du sable, et suivit cette dernière lorsqu’elle s’en alla récupérer des cailloux. Elle l’imita, semblant comprendre le plan astucieux de la dernière descendance Kel Asheara pour marquer les passages visités. Elle ne commenta les propos de Charis que sur un point :

    « Oui, quitte à être entrées, autant trouver les secrets de cette antique et interdite cité. »

    Elles s’accordaient sur ce point. Et le regrettèrent peut-être simultanément, lorsque quand elles atteignirent la première porte menant vers un couloir sombre, et que Charis eut posé son petit caillou, un tremblement se fit ressentir, accompagné d’un bruit sourd, intense, de frottement de la pierre contre la pierre. Près de cent mètres au-dessus d’elles, les volets de pierres étaient en train de se refermer, plus rapidement encore qu’ils ne s’étaient ouverts, faisant tomber le reste de sable qui avait pu rester coincé sur ceux-ci. Zaria, voulant éviter de se faire submerger, plaqua Charis contre la paroi du couloir sombre. Le sable, moins important en quantité que préalablement, ne les aurait pas enterrées vivantes, mais… C’était une précaution qui leur évita de se prendre une pluie peu agréable. En revanche, la fermeture de ces immenses volets, en plus de les condamner là temporairement, coupa toute lumière. Le noir le plus absolu s’abattit sur l’endroit lorsque tout redevint calme. Zaria jura d’un murmure incompréhensible, et l’instant d’après, la lumière chaude d’un feu né entre ses mains éclaira la zone. Son visage était tourné vers Charis, les yeux empreints d’une frustration notable.

    « Bon… Il nous faut ajouter la trouvaille d’une autre sortie à nos objectifs. »

    Mais elle n’alla pas plus loin dans son discours : au loin, droit devant dans le couloir où elles s’étaient rendues, un… cri rauque retentit. Un cri ancien, poussiéreux, sans voisement. Un cri auquel de nombreux autres répondirent, partout autour. Les sons anciens semblaient venir de tous les couloirs cernant la salle principale. Aussitôt, Zaria éteint le feu entre ses mains, se collant à Charis pour lui murmurer :

    « Merde… Qu’est-ce qu’on fait ? »

    Un pas traîné, lent, se fit entendre dans le silence revenu… Un seul pas, raclant le sable et la pierre du couloir, plusieurs mètres devant. Quelle stratégie adopter, face à cette inconnue ? Foncer aveuglément dans le tas ? Compter sur l’obscurité pour passer inaperçues ? Fuir à toutes jambes ? éclairer la zone pour voir ce qui arrivait vers elles ? Il y avait tant de possibilités… Contre elle, Charis put sentir Zaria dégainer l’un de ses longs sabres courbes, dans un crissement à peine audible du métal contre le cuir de sa gangue protectrice. Le pas traîné approchait, inexorablement accompagné d’une sorte de souffle rauque. Pas vraiment une respiration. Plus un feulement occasionnel, en provenance d’une gorge ô combien sèche…

    Le noir était partout.

[Charis : 1 (post) + 0,5 (stratagème pour ne pas se perdre.). Mot : 1XP. - Sénescent]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 28 Nov 2015 11:04 
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Zaria semble approuver notre poursuite de l’exploration des ruines de l’Antique Messaliah, aussi fou notre projet soit-il. A peine ai-je le temps de poser un caillou sur le sol qu’un nouveau tremblement se fait sentir, s’accompagnant d’un bruit profond, assourdit. Je lève les yeux au ciel pour voir les battants pivoter de nouveau, nous narguant de leur lenteur, pour nous enfermer dans ce caveau. Autant pour notre porte de sortie, nous n’avons plus d’autre choix à présent. Du sable s’écoule de nouveau et Zaria, pour nous éviter d’être submergé, me plaque contre la paroi du couloir Cependant, alors que la lumière décroît drastiquement jusqu’à nous plonger dans le noir le plus profond, je me retrouve, le cœur battant à la chamade, à lutter contre un accès de panique.

Ma respiration se fait saccadée et je commence à trembler légèrement. Je n’ai jamais, jamais été plongée dans un noir aussi profond, fille du vent, du sable et des étoiles que j’ai toujours été. J’ai toujours connu cette lueur de la lune reflétée sur le sable, ces pailletés qui parsèment l’empyrée, mais là, rien. Rien que du noir, un noir profond, et la sensation d’être enfermée sous terre, de ne plus pouvoir respirer.

J’entends Zaria prononcer un mot, mais je n’en ai que faire, je ne l’écoute pas, je ne l’écoute plus. Je tente de respirer, de me calmer lorsque soudain les mains de la jeune femme s’illuminent, ne faisant, paradoxalement, que renforcer cette impression d’enfermement qui m’assaille.

Au moment où je parviens enfin à retrouver un semblant de calme, un semblant de respiration normale, un long cri se fait entendre, un cri comme je n’en ai jamais entendu, qui recèle tout l’oubli de cette ville. D’autre cris, nombreux, lui répondent. Ces cris semblent venir de partout, de toute part et nous cernent. Aussitôt, Zaria éteint le feu de ses mains, nous plongeant de nouveau dans le noir.

Nouvel accès de panique, mais cette fois je l’entends distinctement nous demander ce qu’on doit faire. J’en sais rien ! ai-je envie de lui hurler, mais je me force à la tempérance, à la maîtrise de moi. Je songe à la promesse que j’ai faite à ses compagnons de la garder en vie, je songe à mon père, qui n’aurait jamais approuvé un tel laisser-aller. Je me force au calme, car c’est la panique qui nous tuera. Comme pour souligner mes propos, la poignée de l’épée dans ma main me procure un sentiment de rassurance, de tempérance par la chaleur qu’elle émet. J’ai l’impression que…

Un pas traîné, lent, se fait entendre. Un seul pas qui semble racler la pierre et le sable devant nous. Mais que faire ? Nous dévoiler ? Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, mais rester ainsi, plaquées contre la paroi ne me semble pas être une option préférable, je doute que cette créature, quoi qu’elle soit, ne nous sente pas en passant, après tout nous sommes dans son fief et si elle vit dans le noir, elle doit se concentrer sur d’autres sens que la vue. La vue ! Une idée me vient. Une idée folle, peut-être, mais je me dois de la tenter. Je sens Zaria dégainer ses sabres courbes. Bien, très bien. Je lui saisis le bras, l’Epine du Raa’Ska dans l’autre main, et l’entraîne de nouveau dans la grande salle, doucement, silencieusement. Si nous devons combattre cette créature, je préfère avoir un peu d’espace. Je nous place à l’angle du couloir, de façon à être cachées par lui jusqu’au dernier moment.

- Lorsque je te le dirais, rallume tes mains, murmuré-je à Zaria au creux de son oreille. En évitant de poser tes yeux sur la lumière.

Dans ma main, la chaleur de l’épée semble palpiter, et je sens que je n’ai qu’une petite impulsion, qu’une petite poussée de ma propre chaleur à lui transmettre pour qu’elle y réponde.

J’attends, l’action me permettant de garder l’empire sur moi-même et de repousser la panique, que la créature passe l’encadrement de la porte du couloir, avant de crier :

- Maintenant !

Au même moment, je lance une impulsion de chaleur dans mon bras jusqu’à l’Epine, espérant qu’elle s’allume à son tour, ou du moins qu’elle réagisse.

Si cette créature, cette… chose a des yeux et qu’elle vit dans les profondeurs de la terre, sans doute la soudaine lumière l’éblouira et nous permettra d’aviser de la situation, et même, peut-être, d’attaquer si elle s’avère agressive. Je prends soin de ne pas moi-même poser les yeux directement sur la source de lumière. Je suis prête à me défendre si besoin est.


[Utilisation de :
Lame élémentaire : Capacité d'insuffler de la puissance magique dans une arme. Force de l'arme +75%. Cet enchantement demande un tour complet de concentration, mais dure pour l'entièreté du combat. Pour que ça marche, il faut avoir un minimum de 1PM d'un élément au choix. La capacité ne consomme pas de PM par ailleurs.]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 28 Nov 2015 12:29 
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    Au moment où Charis hurla à Zaria de rallumer ses mains, celle-ci s’exécuta avec vivacité, et ses mains se rallumèrent d’un feu éclairant. Elles semblaient de feu, même, sans que ça paraissent l’affecter, ni affecter le maniement de son sabre courbe, qu’elle pointa en direction du sombre couloir d’où elles venaient de sortir. Dans l’ombre, le raclement s’était tu, le silence complet était retombé. La danseuse regardant avec sérieux cette entrée où elles avaient pénétré l’instant d’avant.

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    Le feu cerna, autant que les mains de Zaria, la lame enchantée de Charis, qui se mit à briller d’un feu ravageur éclairant ses alentours directs comme le ferait une torche. Ce feu éclairait leurs alentours directs, sufisamment pour voir sans peine à trois mètres partout autour, et pour voir bien mieux dans la pénombre,, jusqu’à dix mètres.

    Et dans cette pénombre, elles aperçurent, alors que le frottement avait repris, plus lent, des doigts squelettiques et pâles s’agripper au montant de pierre de l’entrée du couloir dont elles étaient sorties. La créature était là, soufflant une exhalation rauque. Sa main, seule chose visible jusqu’ici, était émaciée, et son poignet décoré d’un bracelet d’or, d’où des bandes anciennes d’un tissu autrefois blanc, dépassaient.

    Tout bruit s’arrêta de nouveau, alors que la tension était à son comble. La main glissa du montant, et le cri qu’elles avaient entendu juste avant retentit de plus belle, trouvant à nouveau réponse dans d’autres, semblables, partout autour, semblant venir de tous les couloirs qui cernaient cette immense salle.

    Puis, tout s’accéléra. Sortant du couloir, une créature apparut dans leur champ de vision, tout droit sortie d’un cauchemar. Elle ne semblait pas armée, mais pas vivante non plus. Revenue d’entre les morts, une momie épouvantable, vestiges d’un corps d’autrefois, leur courait droit dessus. Zaria, stupéfaite, resta interdite en voyant la chose galoper vers elles…

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    Et pourtant, il fallait agir… Et vite. Car elles le comprirent maintenant : le combat était inévitable. Et celle-là ne serait pas la seule.

[Charis : 0,5 (post) + 0,5 (éclairage des lieux). Mot : 0. - Redarguer]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 1 Déc 2015 11:56 
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Zaria ne reste pas à côté de moi, mais décide de m’entraîner vers le centre de la salle. Mais… non ! Si d’autres créatures arrivent nous devrons les affronter de toutes part, alors que contre le mur, nous aurions eu au moins ça de protégé… De plus, au lieu d’allumer la lumière au moment où je lui dis, elle l’allume en avance, éclairant ses mains et je ne peux que la suivre. La bonne nouvelle de cette affaire et que je parviens moi aussi à enflammer mon épée. C’est une sensation grisante que celle-ci, sur laquelle je ne prends cependant pas le temps de m’attarder, reportant mon attention sur l’endroit d’où j’estime que proviendra la créature. Je vois des doigts décharnés pourvus d’ongles griffus attraper le montant en pierre de l’entrée d’où nous sommes sorties et un frisson d’appréhension me parvient. Je n’aime pas me fier aux apparences, mais celle-ci ne laisse pas une impression des plus folles… Je vois un bracelet d’or encercler son poignet d’om sortent des bandes de tissu beige grisâtre qui avaient dû, en des temps fort, fort lointains.

Soudain, ce cri, de nouveau, si la fois précédente j’étais paniquée, j’en prends à présent toute l’ampleur et il me glace les os. Et, finalement, nous la voyons, et je peine à en croire mes yeux. Cette créature était peut-être vivante, autrefois, en des temps fort, fort lointains, aussi lointain que la période d’apposition de ses bandages, mais à présent… Elle est recouverte de bandelettes qui, fort heureusement, masquent une partie de la pourriture que doivent être ses chairs. Au vu des bandes qui recouvrent ses yeux, j’ai dans l’idée que mon stratagème n’était pas des meilleurs, du moins en ces circonstances. La créature fond sur nous à toute vitesse.

- Penses-tu qu’il soit en mesure de nous redarguer si d’aventure nous le raccourcissons d’une tête ? lancé-je à Zaria avec une pointe d’humour noir qui semble fort approprié à notre situation. Penses-tu qu’il soit préférable de rejoindre le couloir avant que d’autres rappliquent ?

Ce disant, j’enjoins à mon épée de rester enflammée et même d’agrandir ses flammes, tout en faisant un pas en direction de la créature, levant l’Epine, prête à la recevoir. Cependant, au dernier moment, je fais un pas sur le côté en visant son cou dans l’espoir de l’étêter. J'espère que Zaria agira de même.

Au fait, ça se tue comment un mort-vivant ?



[Activation de la capa de l'Epine]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 5 Déc 2015 15:02 
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Messaliah – Cité Enfouie.

Charis : Attaque AA : échec.
Momie : Attaque SA : échec critique.
Zaria : Attaque magique : réussite.


    Les questions de Charis trouvèrent une réponse plus rapide par la charge du mort-vivant que par la réaction de Zaria. Non qu’elle fut lente, mais elles n’étaient guère éloignée du monstre qui courait aveuglément vers elles. La créature se rua vers Charis, prête à l’agripper de ses doigts crochus pour la griffer jusqu’au sang, avant sans doute de la mordre pour en goûter la chair… Hélas pour elle, l’habile mouvement d’esquive de la princesse du désert le déstabilisa dans sa ruée alors que les flammes de son épine grandissaient encore. Hélas pour Charis, quoique ce fut en sa faveur, la momie trébucha, surprise par cette vive esquive, et s’étala de tout son long sur le sol sablonneux, esquivant par là même le coup de Charis visant à l’étêter. Zaria n’en resta cependant pas là : du feu qui brillait dans ses mains, elle fit naître une boule flamboyante qui tournoya un instant au-dessus de sa paume avant qu’elle ne l’envoie vers le macchabée allongé.

    Le feu entra en contact avec ses bandelettes, sa chair séchée par le temps, et le tout s’embrasa en un macabre feu de joie. La peau craquelait sous les flammes, et le cri de la créature se fit douleur. Elle tenta de se relever, malgré tout, enflammée, mais le temps de se remettre debout, son cadavre calciné tomba en pièces, en cendres, alors que le feu qui la consumait se tarissait, ne laissant visible que ses ornements noircis. Zaria s’exclama :

    « Le feu ! Ils sont sensibles au feu ! »

    Les cris inquiétants qui perçaient l’obscurité l’instant d’avant redoublèrent d’intensité face à la seconde mort de cet ennemi ancestral. Ils allaient bientôt arriver, sans aucun doute. Zaria n’eut gère le temps d’hésiter plus avant :

    « Oui, le couloir. Ils auront moins d’accès pour nous toucher. »

    Elle se rua vers le couloir sombre, amenant avec elle la lumière de ses mains. Charis en produisait moins, réduisant sa vision à trois mètres autour d’elle à peine, son feu magique n’étant pas fait pour ça, contrairement au sortilège éclairant de la danseuse du désert. Mais sa lame éclairait tout de même suffisamment pout qu’elle puisse voir où elle allait. Des bruits de pas pressés naissaient de toutes parts, dans la grande salle. Une véritable horde s’apprêtait à l’assaillir, encore invisible, pour l’heure…

[Charis : 0,5 (post) + 0,5 (participation au meurtre). Mot : 1XP. - Falot.]

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 Sujet du message: Re: Messaliah (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 6 Déc 2015 19:41 
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Les flammes de mon épée s’intensifient alors que la momie fond sur moi, ses doigts décharnés pourvus de griffe en avant, me donnant une idée plutôt précise de ce qu’il a l’intention de faire avec ma belle peau blanche si enviée de mes pairs du désert d’Imiftil – peau qu’ils ne peuvent plus vraiment m’envier, cela dit. Cela ne me donne que plus de vigueur alors que je me décale sur le côté, et j’y mets peut-être un peu trop d’entrain car la momie, au lieu d’être simplement déstabilisée, s’étale de tout son long dans le sable, évitant par la même mon coup visant à l’étêter. Une bonne chose pour une mauvaise, donc. D’autant plus que Zaria n’est pas en reste, reprenant des réflexes de guerrière que je lui soupçonnais. Elle fait naître sous mes yeux ébahis une boule flamboyante et tournoie un instant au-dessus de sa paume avant de l’envoyer vers le mort-vivant empêtré dans ses bandelettes.

En même temps, se battre en bandelettes, quelle idée ? Les ancêtres de cet homme – s’il en était un – ne lui avaient-ils rien appris ?

Le feu embrase les bandelettes en quelques et les flammes calcinent la peau desséchée, l’immolant dans une gerbe orangée. J’entends avec un frisson de dégoût la peau crépiter et les cris abjects de la créature. Ainsi, même si elles ne sont pas complètement mortes, ni complètement en vie, elles ressentent la douleur ? Je ne peux cependant m’attarder longtemps sur cette constatation, car déjà le cadavre s’effrite pour ne devenir que des cendres transformant le feu en de petites braises qui s’éteignirent, ne laissant que ses bijoux.

Zaria s’exclame alors qu’ils sont sensibles au feu. Alors, nous pouvons les battre. Cette épée est un don, et cette chaleur qui parcours mes veines pour se lover autour de mon cœur est une bénédiction. Les cris inquiétants reprennent et j’espère alors que tout ceci sera suffisant pour nous sortir toutes deux de là. La femme de feu n’hésite pas avant de se précipiter vers le couloir, arguant qu’ils auront moins de place pour nous toucher, et je ne puis qu’acquiescer.

Elle emporte avec elle la lumière émise de ses mains, réduisant l’éclairage pourvu par mon épée, mais cela ne m’empêche pas de voir malgré tout. J’entends des pas s’approcher de toute part et il ne faut qu’une fraction de seconde pour que je réagisse. Tout en me précipitant vers le couloir, je me penche au passage pour récupérer les ornements de la momie, en espérant y arriver à temps.

Une fois dans le couloir, nous continuerons à avancer à vitesse accélérée, nous verrons bien où ce couloir nous mènera.

- La lumière émise par mon épée est un peu plus falote que la tienne, noté-je en rattrapant Zaria, entre deux respiration. C’est un tour bien pratique que tu as là. La boule de feu est sympathique aussi.

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