Les habitations
Les habitations de Pohélis reflètent l'histoire de la cité. Nombre des résidences sont de facture Naine, creusées à même le roc, allant du simple trou agrémenté d'une porte, voire d'une fenêtre, aux halls les plus luxueux agrémentés de colonnes et de sculptures diverses. Les Humains, n'ayant pas le goût de la vie troglodyte, y ont ajouté des demeures allant du plateau jusqu'au niveau de la mer ; ces constructions portent également la marque de nombreuses inégalités sociales, les masures devenant des maisons confortables, puis des palais à mesure que l'on s'éloigne des flots.
Depuis la conquête de la cité par Oaxaca, le peuplement est essentiellement le fait des Sektegs et des Garzoks, même si des humains demeurent, partagés entre les fidèles d'Oaxaca et les esclaves. Les peaux-vertes ont réaménagé une bonne part des logements troglodytes selon leur convenance, abattant des cloisons, prolongeant des couloirs pour former des sortes de casernes ; ils ont également pris possession d'une partie des demeures extérieures. Dans ces dernières résident les hommes avec, proches de la mer, les esclaves et, bien plus haut, les Humains s'étant distingués par les services rendus et bénéficiant d'une certaine autorité.