Présentation de Gwadh
Emblème de la ville et de la miliceGwadh est une ville très spéciale. A première vue, vous ne la verrez pas. Il n’y a que les magasins, l'écurie et l’auberge principale que vous pourrez trouver à la surface de la terre. Par delà, des entrées situées à plusieurs endroits vous conduisent à la ville souterraine où le Shaakts peuvent vivrent sans se cacher du soleil et de la lumière trop violente. Leurs maisons sont réparties comme n’importe quelle ville, mais tout est souterrain.
La maison Keanravir est le matriarcat originel de la cité de Gwadh : il porte le nom de la fondatrice de la ville qui quitta l’Atha Ust avec ses filles, leurs serviteurs et leurs esclaves pour fonder la cité troglodyte. Au fil des siècles la pureté du clan a été préservée et Valshabarath a béni les ventres des matriarches qui donnèrent le jour à des femmes fortes et fières. Cependant au fil des années, alors que la population croissait, que des dissidents shaakts venus des cités des autres continents apportaient avec eux le germe de lignées nouvelles, divers clans de moindre importance commencèrent à se développer dans l’orbite du clan matriarcal dominant, dans un jeu complexe de guerres intestines, d’alliances, de traîtrises et de mises à mort plus ou moins discrètes. La maison Keanravir continuait d’assurer sa mainmise sur les affaires de la cité en liguant les clans les plus faibles contre les clans en passe de prendre trop d’importance.
Seulement, avec l’arrivée des forces d’Oaxaca en Nosvéris et la prise de Pohélis, la situation a changé dans la ville souterraine. Des shaakts ayant rallié la demi-déesse vinrent en émissaire à Gwadh, afin de courtiser les clans et les rallier à leur cause : la ville soumise à Oaxaca, Hehenar verrait probablement sa situation basculer malgré l’aide des guerriers blancs des montagnes, les Phalanges de Fenris.
Malgré l’or et les promesses de pouvoir des envoyés de la demi-déesse, la maison Keanravir refusa farouchement de se soumettre à cette nouvelle autorité, craignant d’y perdre son indépendance, et qu’une sape sournoise finisse par la faire devenir vassale, elle qui avait toujours connu l’indépendance et la souveraineté. Seulement il n’en allait pas de même pour tous les clans de la cité. Certains virent dans ces propositions l’occasion de faire pencher la balance en leur faveur, de bénéficier de l’appui d’Oaxaca et de ses sbires pour renverser la maison Keanravir et asseoir un nouveau matriarcat à la tête de Gwadh, la maison Myrylshanee, la seule assez influente pour espérer regrouper autour d’elle les mécontents et se maintenir à sa nouvelle place si celle-ci venait à lui être accordée.