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 Sujet du message: Le port et les quais
MessagePosté: Mar 28 Oct 2008 00:44 
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Le port et les quais


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Bien que la navigation soit presque anecdotique au Naora, du fait de la barrière de corail entourant l'archipel et empêchant par conséquent tout commerce international, le port de Tahelta est à l'image de la capitale Sindel: vaste et somptueux. On y accède soit par l'avenue principale, soit au moyen de diverses ruelles.

Si de façon générale les Sindeldi privilégient aynores et cynores pour leurs voyages, il n'en reste pas moins que les nobles apprécient de paresser dans les merveilleuses eaux du Naora sur leurs magnifiques navires de plaisance. Ces derniers rivalisent de faste et accueillent régulièrement à leur bord des réceptions réservées à la haute société, sous les yeux désabusés des pêcheurs et autres marins marchands relégués dans un recoin discret du port, loin des regards d'éventuels visiteurs.

Cette dernière partie du port, bien que de bonne taille, voit les barges de commerce à fond plat et les frêles esquifs des pêcheurs s'entasser entre filets, cargaisons diverses et étals de poissonniers. Si la milice veille sévèrement au grain dans la partie réservée aux nobles, elle s'aventure en revanche rarement dans celle réservée aux manants, en particulier durant la nuit. Cela d'autant plus qu'il est aisé de s'y perdre, les empilements changeants de marchandises formant parfois de véritables murs propres à décontenancer même les habitués. Les quais y sont donc bien moins sûrs et il n'est pas exceptionnel d'y croiser quelques malandrins et autres contrebandiers.

A noter que la navigation n'est possible qu'entre les différents ports du Naora, la barrière de corail entourant tout l'archipel empêche en effet les navires de fort tonnage d'en sortir.

Faites vos RP ici jusqu'à embarquement dans un bateau

Bateaux à la vente :

Pour plus de renseignement, se reporter à la règle spécifique sur les bateaux.

Bateau à vitesse standard (x1, 6km/h) : Gratuit (Yus non débités de la fiche mais l'achat sera à jouer en RP)
Bateau à vitesse avancée (x2, 12km/h) : 400yus
Bateau à vitesse rapide (x3, 18km/h) : 1000yus
(Il est toujours possible de faire améliorer son bateau par la suite en payant la différence !)

Un nouveau sujet sera ouvert dans la partie trajet et voyage, pour que puissent s'y faire les RP à bord du bateau acheté. Pour que le GM puisse le faire, lorsque vous voulez faire l'achat, mettez dans la demande ceci complété (Ce sera ce qui apparaîtra dans le sujet) :
Citation:
Titre : Le nom du bateau et entre parenthèse, à qui ou quelle guilde il appartient
Une image (Facultative)
Dans la présentation : Le type de bateau (Voilier, navire, galion,...) ainsi qu'une description : à quoi il ressemble, son capitaine, ses matelots et leur nombre approximatif.
Sa vitesse (Vitesse standard (x1) / avancée (x2) / rapide (x3) )

Les bateaux sont rachetés à 1/4 de leur prix.

-------------------

(((Si vous voulez être servi dans des temps raisonnables, n'oubliez pas de demander aux GM dans le SUJET DES INTERVENTIONS GMIQUES de s'occuper de valider vos achats en jouant le commerçant. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

_________________
Pour s'inscrire au jeu: Service des inscriptions

ImageImageImage

Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
Pour toute question: Service d'aide
Pour les services d'un GM: Demande de service


Je suis aussi Lothindil, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Le port et les quais
MessagePosté: Mer 11 Oct 2017 14:20 
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Légèrement démoralisés par nos insuccès, nous décidons d'aller une fois de plus explorer les quais, nous dirigeant cette fois vers les plus reculés et malfamés d'entre eux. Les passants se font rares et ceux que nous croisons ont plus l'air de voyous que d'honnêtes gens, leurs regards torves et méfiants laissent supposer qu'ils nous dévaliseraient volontiers si les deux lames ostensiblement accrochées à mes hanches ne les en dissuadaient. Nous parvenons bientôt dans un véritable dédale d'empilements de caisses et d'entrepôts, crasseux et misérables comparés à ceux qui occupent les parties plus fréquentées du port. Après avoir erré un moment, nous finissons par apercevoir la lueur de quelques torches et entendre de légers bruits indiquant une activité fort inhabituelle en ces heures indues.

Tandis que nous nous approchons pour voir de quoi il retourne, Isil m'attrape soudain par le bras et me désigne une silhouette sombre qui se découpe discrètement sur la lueur des torches. Ma vision nocturne me permet de discerner que c'est un Sindel vêtu d'habits de marin et muni d'un sabre Naorien, il semble monter la garde car son regard balaie les alentours avec, me semble-t-il, une certaine nervosité. Je pousse vivement Isil à l'abri d'une pile des caisses lorsqu'il fait mine de se tourner dans notre direction et lui chuchote:

"C'est un guetteur, un marin armé d'un sabre qui m'a l'air bien nerveux. Je crois que nous tenons enfin quelque chose..."

Elle hoche la tête, songeuse:

"Il faudrait parvenir de l’autre côté de ces caisses. Penses-tu qu’il soit possible de passer par l’intérieur d’un des entrepôts ou son toit ? Ou en longeant le quai, peut-être."

Je m'assure d'un regard furtif que la vigie n'est plus en train de regarder de notre côté avant de m'écarter un peu de façon à avoir une meilleure vue sur le coin qui nous intéresse. Un instant plus tard je reviens vers Isil et lui souffle:

"Quelqu'un de très discret pourrait sans doute se faufiler sous son nez, d'où il est il ne peut pas voir le pied des caisses sur lesquelles il se trouve. Mais le moindre bruit l'attirerait. Il doit aussi être possible de passer par les toits mais c'est acrobatique, il y a un mur qui sépare deux entrepôts, haut et étroit, qu'il faudrait franchir."

Ma compagne émet un grognement étouffé avant de répliquer:

"Je ne me sens pas particulièrement d’attaque à faire des acrobaties, en revanche, marcher silencieusement est quelque chose que je sais faire. Je préfère passer par là. Et toi? Acrobatie ou discrétion?"

"Je passerai par les toits. Mais vas-y d'abord, il y a une espèce d'étendage pour les filets de pêche sur la gauche, une vingtaine de mètres après le guetteur, je te retrouve là-bas."

Je me baisse pour m'emparer d'un pavé à moitié extrait du sol peu entretenu de cette partie du port et le soupèse avec un sourire satisfait:

"S'il fait mine de regarder vers toi, il aura une belle bosse demain matin..."

Elle acquiesce et se met aussitôt en mouvement alors que je me prépare à un lancer de pavé en visualisant déjà le geste nécessaire. Je n'en reviens pas à quel point Isil parvient à se déplacer silencieusement, j'ai beau tendre l'oreille je ne parviens pas à entendre le moindre de ses pas. Bien heureusement, elle parvient à passer sans se faire repérer, m'épargnant de devoir risquer de fracasser le crâne d'un compatriote. Dès que je la vois à l'abri, je recule de quelques mètres afin de pouvoir gravir une pile de caisses me donnant accès au bord d'un toit sur lequel je ne tarde pas à marcher le plus silencieusement possible. Bien que je n'aie pas la discrétion de ma compagne, le fait que je sois débarrassé de mon armure et de la majeure partie de mon barda me permet de ne faire que très peu de bruit, pas de quoi alerter la sentinelle en tout cas.

Longer le premier toit légèrement incliné est un jeu d'enfant, je prends soin de ne pas approcher de son faîte afin que le guetteur ne puisse voir ma silhouette se découper sur les ombres et parviens rapidement au mur évoqué plus tôt. D'aucuns trouveraient sans doute que son sommet, large de deux mains au plus, constitue un bien précaire chemin, mais je ne me pose pas la moindre question et m'engage dessus, confiant en mon sens de l'équilibre. J'arrive de l'autre côté aussi aisément que si j'avais marché sur une avenue pavée, longe un deuxième toit puis redescend grâce à la carcasse d'un bateau adossée contre l'entrepôt. Quelques secondes encore et je rejoins Isil près de l'étendage à filets, annonçant ma venue par un "psst, c'est moi", chuchoté.

L'Elfe m'indique qu'elle m'a reconnu avant de me montrer un interstice entre des caisses où filtre un rai de lumière et de me demander d'un geste de m'assurer que nul ne puisse nous repérer. Je vérifie soigneusement les alentours d'un regard circulaire avant de lui faire signe que c'est bon. Nous avançons alors jusqu'à l'espace qui nous permettra peut-être de voir ce qui se passe dans ce coin reculé du port, silencieux et vigilants. Le spectacle que nous découvrons est tel que j'en oublie de respirer pendant quelques instants: quatre Elfes Gris enchaînés manutentionnent avec peine de gros et pesants ballots, qu'ils déchargent d'une petite embarcation. Autour d'eux, plusieurs Sindeldi armés et vêtus comme des mercenaires veillent, n'hésitant pas à frapper les malheureux du plat de leurs lames lorsque ces derniers ralentissent la cadence.

L'envie d'intervenir armes aux poings me démange fortement, mais les gardes sont près d'une dizaine, beaucoup trop pour que nous puissions espérer les éliminer discrètement et je me souviens juste à temps de l'ordre du capitaine de la milice: pas de grabuge. Je soupire doucement pour évacuer mes instincts belliqueux et murmure à l'oreille d'Isil:

"Il faut que l'on découvre d'où viennent ces marchandises et où sont enfermés ces esclaves quand ils ne travaillent pas, il y en a peut-être d'autres."

Nous observons encore la scène quelques instants puis nous éclipsons discrètement vers des ruelles adjacentes où nous pourrons discuter plus tranquillement.

"Mais comment faire pour découvrir d’où viennent les marchandises? Nous pouvons difficilement les attaquer de front et faire des prisonniers, leur chef n’est assurément pas dans ce lot-là et toute action à l’encontre de ses sbires serait annoncer nos intentions, et nous ne le retrouverions assurément pas."

J'acquiesce d'un signe de tête et remarque pensivement:

"Je me demande de plus en plus s'il n'y a pas un lien entre ces esclaves et l'enlèvement du mari de Luthà...Nous devrions peut-être interroger directement celui qui a vu Lhemryn se faire enlever... histoire de savoir ce qui s'est vraiment passé et comment..."

Poussant un soupir, elle hoche la tête et nous partons à la recherche de Luthà, la femme de Lhemryn. Celle-ci se déclare en mesure de nous organiser une entrevue le soir même avec cet Elfe, un certain Imloth, si bien que, la nuit venue, nous nous retrouvons tous quatre chez la Sindel.


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 Sujet du message: Re: Le port et les quais
MessagePosté: Mar 24 Oct 2017 01:06 
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Localisation: Nessima, Naora
Je retrouve Isil et les rescapés à la chapelle d'Ephedyn quelques heures plus tard, après avoir fourni des explications en suffisance à la milice et être repassé à l'auberge pour récupérer Sinwaë et régler la note. Ma compagne nous conduit alors à l'embarcation qu'elle est parvenue à acquérir, un catamaran d'une quinzaine de mètres de long pourvu de deux solides mâts munis de voiles rectangulaires et d'une grande plateforme avec une sorte de cahute pour se protéger des intempéries.

"Voici le Pirhontos. Notre embarcation pour les jours à venir", déclare Isil avec une emphase qui me fait légèrement sourire.

Bien que je n'y connaisse rien en navires, je ne l'en ausculte pas moins sous toutes ses coutures d'un regard critique avant d'admettre qu'il semble avoir été parfaitement entretenu. Reste que je n'ai guère d'attrait pour la navigation et que Sinwaë ne semble pas plus enchanté que moi, le faire monter à bord relève du défi et je n'en viens à bout qu'en l'appâtant avec un bon morceau de viande. Ce qui m'incite à demander platement:

"Quelqu'un a pensé à acheter des provisions?"

Isil relève la tête des sacs qu'elle est en train d'entreposer pour me répondre:

"Oui, tout est déjà à bord, nous en avons pour une bonne semaine."

Elle nous explique ensuite quelques rudiments de navigation que j'écoute avec la plus grande attention, posant ici et là quelques questions afin de bien comprendre ces bases, sait-on jamais, cela pourrait s'avérer utile si les mages météorologues avaient une saute d'humeur. Nous ne tardons pas à sortir du port à l'aide des petites rames réservées à cet usage puis hissons les voiles tandis que ma compagne prend place à la barre et oriente le bateau vers le sud. Je prends ensuite un moment pour calmer Sinwaë qui n'a visiblement pas la patte marine, puis rejoins Isil au gouvernail et m'installe à ses côtés en gardant le silence quelques instants avant de revenir sur un point qu'il me semble important d'aborder, un sourire légèrement taquin aux lèvres:

"Dis, jeune Elfette en détresse, la prochaine fois que nous devons batailler, pourras-tu éviter de te placer entre nos adversaires et moi? Je n'ai rien contre l'idée de te passer sur le corps, mais je préférerais qu'on garde ça pour nos moments d'intimité..."

Elle me lance un regard à demi amusé et à demi acéré:

"Je crains que ce ne soit pas possible, messire Tanaëth. Outre le fait que j’apprécie l’idée que tu me passes sur le corps, la dernière fois que je t’ai laissé seul face à des ennemis, j’ai presque dû te ramener d’entre les morts."

Je lui adresse une oeillade incendiaire avant de répliquer de mon ton le plus pince-sans-rire:

"Soit, alors nous demanderons gentiment à nos ennemis de patienter un moment, le temps que je te donne la fessée que tu mérites. Parce que cela m'ennuierait beaucoup de devoir aller m'expliquer avec tonton Phaïtos pour qu'il te laisse sortir des enfers après que tu aies pris un coup à ma place."

Mes paroles la crispent notablement, pour une raison que je ne cerne pas vraiment puisqu'ils relevaient pour moi de la plaisanterie, elle fixe l'horizon durant un certain temps avant de sembler faire un effort pour souffler:

"Je ne puis te promettre de ne pas m’interposer si je l’estime nécessaire, les promesses sont faites pour être tenues."

Je la dévisage gravement durant une seconde, puis je presse doucement son épaule avant de répondre à mi-voix:

"Je ne te demande pas une promesse, Isil, je te demande d'écouter un conseil stratégique. Combats à mes côtés, pas à ma place, nous serons toujours plus forts ensemble que chacun dans sa propre danse."

Elle me jette alors un regard dur et tranchant:

"Qu’espérais-tu ? Que je te laisse, couvert d’ecchymoses et sanglant, avec des côtes cassées et deux plaies ouvertes face à des ennemis en patientant aimablement que tu te vides de ton sang ? Je t’ai écouté, Tanaëth. Je t’ai laissé seul face aux mercenaires et je t’ai retrouvé presque mort, un carreau d’arbalète transperçant ton ventre."

Je me contrains à rester rigoureusement impassible, soutenant son regard sans ciller durant un instant avant de répondre:

"Combien de fois as-tu frôlé la mort pour des choses en lesquelles tu croyais? Aurais-tu apprécié que je m'interpose devant toi et te relègues au second rang sous prétexte que tu risquais ta vie? Ou au contraire aurais-tu apprécié que je respecte ton choix et vienne combattre avec toi?"

Ses prunelles dévient à nouveau vers les vagues, sans rien perdre de leur dureté:

"Oui, j’aurais apprécié que tu prennes les rênes du combat si j’avais été aussi blessée que tu l’étais. Je ne vois nulle stratégie dans le fait de s’épuiser à combattre lorsque l’on est déjà souffrant et qu’il y a d’autres personnes tout aussi aptes à le faire à côté. Dans la situation dans laquelle nous étions, seul un de nous deux avait la latitude nécessaire pour combattre, et c’est bien pour cette raison que tu es resté en arrière, n’est-ce pas ? Tu aurais donc trouvé cela plus stratégique que je te laisse combattre seul ?"

Je retiens de justesse un soupir et précise d'une voix neutre et posée:

"Je ne t'ai pas dit de me laisser combattre seul, je t'ai dit de combattre avec moi plutôt que seule à ma place, ce qui est très différent. Par ailleurs je ne parle pas de ce qui s'est passé dans les canaux, mais de la manière dont toi et Lhyrr vous êtes positionnés dans le quartier pauvre. Vous vous êtes mis entre les mercenaires et moi, ils étaient cinq contre vous et vous m'avez bloqué le passage. Stratégiquement c'était une erreur. Ce que je te dis, c'est que nous devons apprendre à combattre ensemble, pas chacun de notre côté en agissant comme des solitaires."

Elle me lance un regard surpris avant de froncer les sourcils, puis hausse les épaules en répondant:

"Je trouve que tu fais une montagne d’une taupinière, il n’y avait pas beaucoup d’autres endroits où nous poser et celui-ci avait l’avantage de souligner tes propos en dissuadant la foule d’attaquer, ce qui était le but initial."

Son regard, que je devine maintenant légèrement irrité, se reporte une fois de plus sur la mer. Je laisse échapper un discret soupir cette fois, avant de me relever en murmurant simplement:

"Comme tu voudras."

Je pourrais lui faire remarque que lorsqu'elle m'explique comment manœuvrer un navire je l'écoute, et qu'elle serait avisée de faire de même lorsque je tente de partager avec elle une bribe des arts martiaux des Danseurs d'Opale, mais cela me semble inutile. Elle m'a vu sur le point de mourir et cela l'a terrifiée, en conséquence de quoi elle me prend pour un néophyte n'ayant rien à lui apprendre en matière de combat, comment le lui reprocher? Un jour viendra peut-être où nous pourrons danser ensemble sur un champ de bataille, combattre comme un seul ainsi que le faisaient mes légendaires ancêtres, mais ce n'est pas aujourd'hui que nous avancerons sur ce chemin.

A ma surprise, tandis que je m'éloigne vers l'arrière du navire pour trouver un peu de solitude, Isil me rattrape et lâche d'une traite:

"Tanaëth, je sais que tu es un guerrier plus talentueux que tous ceux qu’il m’ait été donné de voir et j’ignore comment tu as simplement pu survivre après les canaux. Cette nuit-là, je t’ai écouté sans discuter lorsque tu me l’as demandé, j’ai repoussé chacun de mes instincts même lorsque ceux-ci me criaient que te laisser blessé face à nos ennemis n’était que folie. Je l’ai fait parce que j’avais confiance en ton jugement, et j’ai encore confiance en toi, même si j’admets que ta témérité me fait peur."

Elle baisse les yeux et prend doucement ma main, poursuivant sans relever le regard alors que je retiens mon souffle en réalisant à quel point elle a dû prendre sur elle pour venir me parler ainsi:

"J’admets que Lhyrr et moi n’avons pas l’habitude de combattre avec d’autres personnes, encore moins des personnes aussi capables que toi. Nous… tâcherons d’en tenir compte."

Sur ces mots, elle laisse retomber ma main et fait mine de s’en retourner vers la barre, mais je la retiens doucement par le bras et l'enlace amoureusement en murmurant:

"En cela nous sommes semblables, tendre amie. Nous sommes prêts à prendre tous les risques pour que ceux que l'on aime vivent, mais nous avons de la peine à accepter qu'ils fassent de même pour nous. Nous avons tous deux arpenté le monde en solitaires et aujourd'hui... nous devons tous deux apprendre à composer avec la présence d'un être qui nous aime et qui tient à nous..."

Elle me rend mon étreinte avec une vigueur inhabituelle, enfouissant son visage contre mon torse en hochant légèrement la tête. Nous restons ainsi enlacés un moment, silencieux, savourant simplement la présence de l'autre, puis Isil relève la tête pour me dire avec un petit sourire amusé:

"Il faut que tu m’apprennes le sindel."

Je plisse un sourire malicieux et rétorque en frôlant sa joue d'une caresse:

"Aël firin Isil, syïalaë nith ën mylaëth sindel faël'ym."

Un rire léger jaillit de ma gorge alors que je la serre contre moi avec force, amenant un vrai sourire sur les lèvres de mon amante, puis j'ajoute:

"Avec plaisir, ce n'est pas très différent de l'hinïon, dans le fond. Mais retournons un peu du côté du gouvernail avant de nous écraser sur des récifs, je t'apprendrai les mots sindel pour ce que nous voyons."

Nous retournons vers la barre qu'elle avait adroitement fixé à l'aide d'une corde, elle redresse un peu le cap et détend un peu les voiles pour leur donner une meilleure prise au vent avant de se tourner vers moi:

"Et que signifiait ce que tu as dit ?"

Je lui décoche un petit clin d'oeil taquin avant de lui traduire:

"Bien sûr douce Isil, je commencerai par t'apprendre toutes les subtilités... romantiques, dirons-nous, de la langue sindel."

Elle rit légèrement, avant de hausser un sourcil amusé en répondant:

"C’est certain, ça va m’aider dans nos rencontres, ça."

Je ris de concert avant d'entreprendre de lui décrire en sindel ce que nous voyons, la mer, le ciel, le navire, les oiseaux, les arbres...


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 Sujet du message: Re: Le port et les quais
MessagePosté: Sam 7 Juil 2018 15:15 
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Inscription: Sam 22 Juil 2017 17:14
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Localisation: Entre Raynna et Nessima
J'avais accepté la mission sans problèmes, mais cela me mettait mal a l'aise de devoir arrêter un elfe comme moi. Je pensai donc à cela, en marchant vers le lieu où la cible devrait être, normalement, quand j'entendis quelqu'un parler de son dieu. Je me dis que c'était sûrement lui, l'elfe que je devais arrêter. Je m'avançai vers la voix et vis un elfe brun, comme dans la description que la capitaine Brëbouche m'avait faite. J'essayai de me glisser dans son dos, malheureusement, il m'avait vu et était parti vers le quartier des manants (nous étions dans le quartier des nobles a la base), je poussai un juron et me mis a sa poursuite.

Je ne le retrouvai pas, je me cachai donc vers le premier endroit où il était apparu. Il refit surface, mais derrière moi, et pas très proche. Je m'avança discrètement vers lui. Il ricana doucement quand je fus assez proche pour l'attraper, je me retins donc. Je m'en allai chercher une corde. J'en trouve une, et la pris.

Quand je le retrouvai, j'essayai de l'assommer mais il esquivai le coup et partais en direction de son endroit favori. Seulement, m'attendant a ce qu'il fasse ça, j'avais mis un piège pour le faire trébucher avec la corde. Je le rattrapai, mais il esquivé ma corde. Je me mis a sa recherche, mais j'attendis que mes yeux s'habitue à la noirceur de l'endroit. Je le retrouvai en train de dormir entre des tonneaux et des caisses. J'essayai de l’assommer avec un coup, mais il faisait semblant de dormir. Il esquiva mon coup en roulant sur le côté et s'enfuis. Je le poursuivis mais le perdit, a cause des tonneaux et des caisses qu'il m'envoyait. Je poussai un juron (encore une fois) et me remis a sa poursuite en suivant les tonneaux et les caisses.

Je le retrouvai en train de faire de la propagande et j'essayai de l'avoir, cette fois, il ne s'enfuit pas, il préféra m'attaquer avec un couteau. Il y avait des caisses et des tonneaux un peu partout, le sol était en pierre, ainsi que les maisons qui étaient éparpillées en petit groupe (trois ou quatre). J'esquivai son coup avec un peu d'étonnement, je fus effleurer et un peu de sang partit sur le sol. Je lui donnai un coup de pied dans le ventre, qu'il esquivai sans problème. Il me donna un autre coup, mais que j'esquivai sans grande difficulté. Je lui donnai en même temps un coup de poing au ventre, qu'il ne réussit pas a esquiver. J'essayai de le faire tomber en lui fauchant les jambes mais il s'était repris et esquivai mon coup, tout en m'en donnant un a la jambe gauche. Je lui donnais un coup avec mon ma dague a la jambe et réussit a le toucher. Il tombai, mais se relevai quelques instants après. Je lui donnai un coup d'épée sur la longueur a la jambe droite, qu'il esquivai de peu, je lui donnai en même temps un coup a la main portant le couteau, qu'il parait ,avec un mouvement du poignet, afin que je touche son couteau. Il lâchait son couteau, donc je rengainai mon épée et attrapai l'arme. Je lui mis le couteau sous la gorge et le plaqua à terre. Il essayai de s'enfuir, mais il se raisonna. Je commençai donc a le ramener, mais il s'enfuis avant que je ne quitte le port en se laissant glisser. Je le poursuivis vers le quartier des nobles et le rattrapai avant que je ne le perde de vue. Je lui attrapai le bras et lui assénai un violent coup à la nuque, et je pus enfin le ramener.

_________________
Je ne sais plus trop si seul les Eruïons méritent de vivre sur Naora... Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que la première personne a se mettre sur mon chemin, je la massacre.

Multi de Garnatosh, voleur lvl 1.


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