Bonsoir à tous Yuimenien et Yumenienne,

J'ai entamé ce week-end un livre dont je suis obligé de faire la présentation ici, vous allez comprendre.

L'auteur est Alain Damasio dont le livre "la Horde du Contrevent" m'avait enchanté. J'avais apprécié pour l'ambiance, la façon de faire vivre ses personnages qui sont vraiment d'un autre monde, d'une autre culture (ils ne parlent pas comme nous, utilisent des expressions propres à leur monde). Et pourtant humain, proche de nous dans leur façon d'avoir peur, d'aimer...
Bref un des rares auteurs de SF original.

Il récidive avec un recueil de nouvelles intitulé "aucun souvenir assez solide". Même style virtuose. Nous plongeons dans un monde de science fiction certes, mais proche de nous... terriblement proche de nous.
Dans ce monde peuplé de capteurs, de béton et d'asphalte vivants, on trouve des gens ne pouvant plus parler en public sans payer de royalties car les mots sont breveté. D'autres se dématérialisant dans une biosphère virtuel, abandonnant peu à peu le monde réel. Des amants tentant de se retrouver dans un monde bouffi de moyen de communication qui brise les liens humains. une enfant sur-protégé à coup de technologie, tout de même morte dans un accident...
On ne peut s'empêcher de penser à nous en lisant ces nouvelles. Une sorte de 1984 à la sauce internet, tout aussi dérangeant et lourd de sens. Un régal.


Bon appétit

J'ai lu la horde du contrevent. Malgré quelques éléments obscures c'est un excellent roman. On sent que l'auteur à fouillé son histoire, et la scène du duel de poésie est juste fantastique !

La part d'obscurité de "la Horde du contrevent" ne me dérange pas. Ce monde est tellement différent du notre que certaines évidences nous échappent, il y a comme une part du roman incompréhensible à notre entendement terrien. J'aime bien cette impression, on se retrouve face à un vrai univers. Et ça laisse place à l'imagination

On retrouve cet aspect dans les nouvelles "D'aucun souvenirs assez solide".

Quand c'est pour des détails, ça va. Mais pour ce qui est de la nature du Corroyeur, c'est quand même important.

Hum... Ca m'a pas gêné. Aucun des personnages ne le sait. Si tu pars là dedans on ne sait pas pourquoi le vent souffle, pourquoi il y a 9 formes et pas 10 ou 150.

J'aimerais bien connaitre la nature de l'univers aussi

Dans le bouquin il aborde le rapport à la connaissance: dans la bibliothèque où l'on est censé tout trouver. Je ne spoil pas mais je suis assez d'accord avec le message qui filtre de ce chapitre.

Le truc, c'est que le Corroyeur est d'abord décris comme un humain, puis comme un phénomène naturel dévastateur et semi-conscient.
Enfin bref, une bonne lecture malgré tout !

Il y a un autre personnage comme ça. Ca a l'air courant^^

Mouai... enfin bon, faudra que je me relise du Damasio quand j'aurais le temps.