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 Sujet du message: Us et Coutumes des humains Wotongoh
MessagePosté: Mer 14 Aoû 2013 16:48 
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Us et Coutumes des humains Wotongoh





I – Apparence
II – Généralités
III – Habitat
IV – Phases de la vie
V – Croyances
VI – Relations avec les autres races




I – Apparence

L’aspect des Wotongoh est au premier abord peu engageant : peau noire, yeux sombres, des lèvres fines qui dévoilent des canines anormalement aigües, des ongles longs, pointus et solides. Ces individus de taille moyenne – 1,70m, très peu de très grands, de même pour les très petits – ont des traits nets, bien dessinés, où dominent les arrêtes plutôt que les rondeurs. Il est difficile de deviner de loin le sexe d’un Wotongoh à son apparence : tous portent les cheveux longs, les tenues, dont la coupe fonctionnelle n’a pas pour but de mettre en valeur les attributs féminins, se ressemblent.

Les Wotongoh portent essentiellement des fourrures d’animaux chassés dans les forêts de Nosvéris ; des vêtements confectionnés à partir de laine grossière sont portés en dessous des couches les plus protectrices. Le peu d’originalité des tenues est compensé par des peintures faciales, des bijoux d’os et de bois sculptés portés en collier, en bracelets, boucles d’oreille ou cousu sur les vêtements. Les cheveux sont portés longs, tressés vers l’arrière en nattes larges qui retombent sur le dos, quelque soit le sexe. Les hommes portent la barbe selon leur convenance.

II – Généralités

Les Wotongoh vivent en petits groupes dans les forêts et les steppes du Nord de Nosvéris. Ces clans regroupent des familles, et vont de 15 à 50 individus pour les plus importants. La taille de ces clans ne varie que très peu, les couples ne donnent naissance qu’à deux enfants en moyenne, juste assez pour assurer le renouvellement de la population mais pas pour assurer une extension des groupes. Il n’existe aucune différence de statut entre les hommes et les femmes, aucun rôle ni aucune tâche arbitrairement attribués : le seul impératif pesant sur les femmes est de nourrir leur nouveau né jusqu’au sevrage.
La chasse, la pêche, l’élevage d’animaux supportant les grands froids – bovins et ovins laineux, qui fournissent viande, lait, cuir et toisons – et la cueillette constituent l’essentiel des moyens de subsistance des clans. Les conditions climatiques du nord du continent de Nosvéris rendent impossible ou très difficile toute culture.
Les clans vivant dans les forêts sont en général sédentaires ; les quelques clans des steppes du Nord mènent la partie la plus clémente de l’année une existence nomade, pour suivre les troupeaux sauvages qui parcourent les étendues glacées à la recherche de nourriture, et pour faire paître leur propre bétail.

Les Wotongoh vivent selon le principe que, dans les étendues hostiles qui sont leur habitat, toute vie est le produit d’une lutte avec la nature, et que cela les concerne au même titre que chaque plante et chaque animal. Aussi la modération est-elle l’un des mots d’ordre des clans : la chasse ne doit servir qu’à apporter la juste subsistance des familles, la cueillette ne doit pas être trop abondante pour laisser aux animaux de quoi vivre, rien ne doit être gaspillé, usé en vain. Par exemple, c’est essentiellement du bois mort qui est utilisé pour la construction des huttes, des branches ayant cédé sous le poids de la neige, des arbres abattus par le vent.
Ce principe assure une paix entre les clans, qui d’ailleurs ne se rencontrent que très rarement, à l’occasion de grandes fêtes pour célébrer les dieux, évènements qui font l’objet d’une concertation entre les différents clans, et qui sont l’occasion de mariages, d’échanges de biens et de connaissances. A l’occasion de telles cérémonies, des combats sont organisés pour que chaque Wotongoh puisse prouver sa force, son habileté et la maîtrise de ces armes ; si les clans sont pacifiques entre eux, ils n’en sont pas pour autant vulnérables.

L’outillage des Wotongoh est très rudimentaire : la plupart des ustensiles de la vie quotidienne sont en bois, en os ou en pierre, les récipients peuvent être en terre cuite. Les armes et les outils en métal sont des objets précieux, légués de génération en génération, et sont l’objet de la plus grande attention.

III – Habitat

Les Wotongoh sédentaires, dans les forêts, construisent des huttes à partir d’une armature de bois couverte de boue, puis, pendant l’hiver, de neige. L’intérieur est tendu de cuir avec les années. Les huttes abritent une famille, parfois depuis plusieurs générations ; il est rare qu’il faille reconstruire une habitation, cela n’arrive que lorsqu’un arbre s’abat sur la construction : même s’il n’y a pas de mort, c’est toujours un grand drame, car il s’agit d’une part de l’histoire des individus qui est détruite.
La hutte ne constitue qu’une grande pièce, au centre de laquelle brûle le feu commun qui sert tant à maintenir une température vivable qu’à préparer les repas. Des rouleaux d’écorces peuvent être déployés et accrochés au plafond pour fermer des espaces afin de garantir un peu d’intimité à chacun, notamment pour la nuit. Il n’y a pas de fenêtre, uniquement une porte d’entrée basse : l’éclairage se fait par des lampes à graisse.
Chaque groupement de hutte forme généralement un cercle autour d’un espace laissé libre pour les réunions et les cérémonies. L’espace du « village » est marqué par une barrière formée de branchages entrecroisés, dont l’utilité est essentiellement de dissuader l’approche des animaux sauvages.

Les Wotongoh nomades vivent dans des yourtes de peau durant le court été, puis lorsqu’ils regagnent le couvert de la forêt pour passer l’hiver, ils demeurent dans ces yourtes, autour desquelles accumulent de la neige pour assurer une meilleure isolation thermique.

IV – Phases de la vie

    - Les jeunes années


Les enfants sont élevés par la famille dans laquelle ils viennent au monde : c’est une éducation commune qui se met en place au cours des premières années. Celle-ci se tourne rapidement vers les savoirs nécessaires à la survie dans un environnement hostile, et toutes les tâches auxquelles un Wotongoh peut être confronté au cours de sa vie. Cette éducation se fait d’abord par le jeu, puis amène les jeunes Wotongoh à prendre petit à petit part aux activités des adultes.

    - L’âge adulte

Il n’existe pas de limite définie de passage à l’âge adulte. Lorsqu’un jeune Wotongoh est jugé par la communauté prêt à assumer toutes les tâches de la vie d’adulte, et répondre à toutes les exigences de celle-ci, alors il est jugé adulte. Une cérémonie au sein du clan vient marquer ce passage. Le véritable changement vient lors des fêtes qui réunissent tous les clans, et au cours desquelles sont mariés les individus ayant accédé à l’âge adulte dans l’année. Il s’agit donc d’un moment important, puisqu’il correspond pour une moitié à un changement de clan, suivant des logiques établies par les anciens qui assurent ainsi des alliances fortes et abrite ces petites communautés du risque de la consanguinité.
Il s’agit de la partie de la vie au cours de laquelle les Wotongoh doivent trouver leur place dans le clan : s’ils ont appris les bases de tout dans leur enfance, il s’agit maintenant pour eux de se spécialiser, selon leurs envies et selon leurs talents.

    - La vieillesse

Elle débute lorsque le Wotongoh ne peut plus accomplir les tâches qui étaient les siennes au sein du clan. Il se retire alors vers des activités dans lesquelles il peut encore être efficace, assure la surveillance et l’éducation des jeunes enfants. C’est parmi cette partie du clan que sont choisis les anciens chargés de représenter le clan lors des grandes réunions. Ce sont également les anciens qui sont les dépositaires du savoir.

    - La mort


Une cérémonie est organisée lorsqu’un décès survient dans le clan. Une veillée est organisée, au cours de laquelle est rappelé la vie du mort et ses actes marquants, récitée sa généalogie. Au matin, le corps est emmené dans la nature pour retourner, sinon à la terre, aux bêtes sauvages qui pourront s’en nourrir. Lorsqu’un Wotongoh trouve un os humain dans la nature, il lui adresse une prière, parfois le transporte jusqu’à son village où il rejoindra un ossuaire d’anonyme, les restes de ceux qui ont peut-être été membres du clan.


V – Croyances

Les Wotongoh vouent principalement un culte à trois dieux. Tout d’abord à Yuimen, car il est le dieu de la vie. Ensuite à Rana et Yuia, la déesse des airs et celles de la glace : le culte de ces dernières est indissociable de leur existence soumise aux forces de la nature, et les Wotongoh voient dans les tempêtes qui balaient les steppes et les forêts, dans la neige et la glace qui figent le paysage pendant des mois, la manifestation de ces deux puissances, qui les éprouvent mais qui les laisse tout de même exister.
Les quelques rares Wotongoh qui pratiquent l’art de la forge prient Meno, qu’ils considèrent comme celui qui leur a donné leur savoir. Certains des plus fervents forgerons entreprennent parfois un voyage initiatique vers les volcans de Nosvéris.

VI – Relations avec les autres races

Les Wotongoh étendent leur pacifisme aux autres races présentes sur Nosvéris, ils n’ont jamais été en guerre avec aucun des peuples. Les contacts avec les autres races sont rares, car peu de leurs représentants s’aventurent dans les territoires où vivent les Wotongoh, et ceux-ci ne quittent pas leurs steppes ou leurs forêts. Les quelques clans à la situation la plus méridionale assurent de brèves jonctions avec les villes d’Henehar et Lebher, notamment pour faire du troc de fourrures.

Avec l’invasion forces d’Oaxaca, la situation des Wotongoh a été critique dans la forêt entre Henehar et Pohélis, ainsi que dans les plaines au nord de cette ville. Les garzoks et les sektegs ont affronté les clans présents dans des escarmouches meurtrières pour les autochtones, qui ont migré vers le nord, là où les rigueurs du climat sont une protection efficace. Les clans du Nord ont vu leur population croître par cet afflux de clans décimés, et ces changements ont demandé une réorganisation de tout le système d’échange, de mariage et de parenté, qui a dû intégrer la disparition de certains clans. Au cours de la réunion exceptionnelle des anciens dont a découlé cette réorganisation, il a été décidé que les Wotongoh se cantonneraient à un rôle strictement défensif, mais que les interdits liés à la mort étaient levés dans les cas des forces d’Oaxaca.

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