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Nom : Sàhm Daeondil
Classe : Guérisseur
Race : Taurion
Age : 249 ans
Description physique :Rien ne permet de renier chez lui son appartenance à la race en déclin des Taurions, ces elfes à la peau aussi verte que la forêt, aussi singulière qu’un phénomène rarement observable lors d’une vie d’homme. Ses traits sont ponctués sur un visage qui pourrait fasciner plusieurs, impassible, reflétant une austérité immobile. Ses longs cheveux, aussi émeraudes que le pigment de sa peau, poussent naturellement vers sa nuque et retombent jusqu’au bas de son dos en tresses éparses, à la façon des antiques tribus tauriennes. Deux anneaux fixés à son oreille gauche accentuent ce côté tribal sans pour autant salir sa posture noble à ses gestes précis. Son regard est fixe, noir, et peut s’avérer autant plein de compassion que complètement détaché de ce qui lui fait face. Telle une jeunesse figée dans les rouages du temps, son corps musculeux se noue dans un rythme répété de nomade.
Généralement peu vêtu en compagnie de connaissances de longue date, il arborera une toge reflétant un travail d’artisan exceptionnellement précis, attaché à la taille et retombant jusqu’à ses pieds. Le tissu de qualité vient cerner son épaule droite, cette dernière recouverte d’une épaulière en cuir plus rigide comportant la même minutie de détails. Le vêtement laisse à nu l’autre moitié de son torse. Sa ceinture de cuir teint est à l’effigie d’une ancienne incarnation de Yuimen. Lorsqu’il voyage où s’entretient avec l’extérieur, il portera une grande cape qui recouvre l’intégralité de son corps, cachant avec attention la plus grande partie de sa peau pigmentée jusqu’à une capuche ombrant son faciès.
À l’intérieur de chacune de ses mains, gravé sur ses paumes, un tatouage identique recouvre sa chair par un symbole circulaire marqué de croix se dirigeant en son centre. Il est probablement le seul à en connaître la signification. Puisse-t-elle être simplement morale...
Description de la personnalité :La tradition antique des Taurions veut que chaque individu soit nommé de trois appellations, une pour chacun des segments importants de sa vie. Le premier étant celui donné par le géniteur de même sexe, au commencement. Le second est donné par le parent de sexe opposé, à l’éveil. Le dernier est finalement choisit par l’être en question, à sa maturité. Soit, chaque nom est symbole d’une époque dans le vaste âge de l’elfe, mais c’est la cumulation des époques qui sculpte l’être du présent.
On dit que le premier nom murmuré au nouveau-né dirige son tempérament. Son père l’affligea de deux syllabes : « Sah dun », à la mémoire du premier de toutes choses, mais du dernier à recevoir. Dès son plus jeune âge, il afficha les traits de distance et de devoir qui forge les cœurs trop tôt exposés à l’incertitude. Doué d’un intellect brillant, mais sans plus, le jeune Taurion afficha subtilement une vision du monde extérieur très pragmatique. Il démontra rapidement la nécessité du contrôle et de la sagesse dans la mesure d’un dévouement envers ses pairs. Plus que tout au monde, il s’avoua à un attachement inconditionnel envers son sang. Un attachement frôlant l’aveuglé. N’est-ce pas là le réconfort de l’enfant face à l’angoisse de son avenir ?
On dit que le deuxième nom, quant à lui, est le présage de sa renommée, de son honneur et de sa destruction. À la fin de son éducation, presque totalement réalisée par son géniteur, sa mère le nomma « Eletindë », ou « main des arbres ». Peut-être par choix ou par dévouement, l’assurance qui gagnait son cœur peu à peu le fit remettre en question ce pourquoi les fondements de ce monde existaient. Il s’appropria les fragments des valeurs fondamentales qui solidifièrent sa carapace: le respect, l’honneur et l’équilibre. Mais aussi certains traits de caractères découlant de ces dernières : la tempérance, l’ardeur et la justice. Conscient de son destin en ce monde, pour le bien ou pour le mal, il semblerait que sa personnalité muta vers la servitude de Yuimen, Dieu de ce qui est. Ce choix frappa le socle du début de sa vie. La décision de contribuer au tout
On dit que la troisième appellation fait acte du choix. C’est pourquoi, au crépuscule de son adolescence, il s’enfuit sous le nom qui lui est propre aujourd’hui, « Sàhm Daeondil ». Face à l’expérience du monde et de ses mécanismes, sa notion de ce qui est se désaxa drastiquement vers le bien et la conservation de la vie. Cette partie de son vécu, où il commençait à respirer de son propre gré, le plaça sous le serment d’un honneur personnel d’accomplir pour son Dieu les actes de préservation. Ainsi, on le reconnu pour son dévouement, mais seul le temps fut témoin de la réflexion qui grandissait dangereusement dans son esprit. La métamorphose de l’accomplissement vers un devoir personnel. Un devoir beaucoup plus extrémiste.
Il arrive, plus rarement, qu’un quatrième nom soit attribué. Une désignation faites par la société. Une empreinte dans les mémoires de ceux qui croiseront son existence. Presque malédiction. « Émissaire ». Voilà la façon de murmurer le symbole là où s’écoulent les rouages qui mêlent dévotion divine et politique. Très peu d’individus font le choix de quérir cette appellation, beaucoup ignore son rôle sur leur destin. Peut-être par ignorance.
Biographie (résumé) :Élevé dans le cycle naturel de la tradition du peuple Taurion, les premières phases de la vie de Sàhm furent entièrement axées sur la préparation à son autonomie complète. Son éducation stricte aux côtés de son père initia un pèlerinage qui s’échelonna entre l’âge de 40 à 84 ans, suivit de son détachement complet envers ses géniteurs.
Le cheminement de son existence jusqu’à aujourd’hui s’incarne dans le dévouement, corps et esprit, envers la divinité de Yuimen. Ainsi, à travers ses voyages vers une certaine « vérité » sur soi-même et l’univers, il se sculpta une réputation qui s’érigea lentement entre les quelques temples concédés à Yuimen sur le continent de Nirtim.
Une longue période de temps s’écoula lentement, couvrant plusieurs générations d’hommes, où l’on commença à entendre parler d’un voyageur à la peau pigmentée du vert des feuilles. Un être qui ne faisait que passer là où il le fallait. Puis s’envolait ailleurs, retenu par aucuns murs.
Ce n’est que ces derniers jours que la rumeur se faufile à l’intérieur de la mystérieuse cité de Cuilnen. Un voyageur y avait, il y a de ça très longtemps, fait le serment de servir Yuimen par sa vie. Aujourd’hui, il y reviendrait pour un tout autre dessein.
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Armes et bouclier :En main principale : En main secondaire :Armure(s) :Protection pour le torse : Épaulière artisane de cuir teint (End+2)
Protection pour la tête :Protection pour les jambes :Protection pour les bras :Cape :Bijoux Magiques : - Pendentif d’Edelios (End+1)
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
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- Souffle de Gaïa, +2PV/lvl
Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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PM : 2/2 (Lumière)
Points de vie: 20/20
Pki : 1/1
XP nécessaire jusqu'au prochain niveau : 10
Niveau : 1
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Réputation :
Cuilnen: 0/100 (renommée), 0/100 (infamie)
Croyances :- Dieu vénéré : Yuimen
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Yuimen et Gaïa
- Dieu(x) haïs : Thimoros, Oaxaca et Phaïtos.
- Dieux non reconnus : Tous cultes de création non-divine.