De stature intermédiaire, plus athlétique que massif, Cahir est un digne membre de la Maison Filoute des Erse. Les cheveux sombres et l’air revêche, il apparait dans ses jeunes années comme un redoutable chasseur de jupons, enrobant ses prétentions d’excentricités tenant de la faribole. Bel homme au dire de ses rencontres, il affiche un visage aux angles harmonieux. Il bénéficie d’un nez droit et d’un regard ferme lorsque les circonstances le nécessitent.

De prime abord, Cahir passe pour une personne à l’intellect froid et méthodique. Courageux à sa manière, il ne s’en laisse pas démonter face à l’adversité. Ne reconnaissant que la nécessité comme règle de vie, il n’en est pas moins respectueux des convenances en général et ne sollicite la violence et la force que lorsque d’autres postures d’avèrent moins efficaces.

Il envisage la vie comme un défi permanent pour l’intellect lui ayant été offert. Passionné par nombre de sapiences lui échappant, il ne perd jamais une occasion d’acquérir, par quelques moyens que ce soit, un ouvrage traitant des chiffres et des nombres, d’histoires anciennes, de parchemins de sorcellerie et autres cartes au trésor ; le plus souvent factice.

Héritier d’une Maison considérée comme noble parmi les voleurs, Cahir d’Erse a vécu dans le milieu de l’escroquerie, de la duperie et du vol dès son plus jeune âge. Fils de l’un des dirigeants de la guide des voleurs, il n’a jamais réellement développé ses talents de terrain, faisant de lui un piètre voleur. Lorsque la garde démantela l’organisation, sûrement suite à une traitrise de l’un de ses membres, Cahir se décida à voir du pays, ne conservant pour seul compagnon qu’une petite caissette pleine d’or.

Ayant gardé des contacts au sein de Kendra-Kâr d’où il est originaire, c’est à Caix Imoros qu’il agit actuellement. Installé depuis quelques mois, il pratique le négoce d’esclaves avec quelques particularités lui ayant permis une implantation rapide. Actuellement indépendant, il prétend être l’émissaire de la « Cour Fantôme », une organisation de son pays d’origine nécessitant les services des esclaves dont il fait actuellement l’acquisition.