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 Sujet du message: Rywen/ Voleuse (Lvl 1)
MessagePosté: Jeu 24 Nov 2011 20:16 
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Nom : Rywen
Classe : Voleuse
Race : Sindel
Age : 105 ans

Description physique et de la personnalité :

Décrire Rywen ? Voilà une bien étrange idée que voilà. Mais s'il le faut, cette description sera faite. Élégante, raffinée, un regard angélique... Non, il n'y a pas d'erreur, c'est bien la description de Rywen. La différence entre son physique et son caractère est aussi importante que celle qui sépare les nains des elfes.
Avant toute chose, il faut savoir qu'il ne faut jamais se fier à son apparence pour se faire une idée d'elle. Ses longs cheveux argentés flottant au vent, son visage fin, et sans imperfection, les petits yeux noirs qui avalent tout le savoir qui est mit à leur disposition, ces oreilles effilées, caractéristiques des elfes, et ce petit nez légèrement recourbé... tous ces détails pourraient être le portrait d'une créature superbe, et Ô combien délicieuse. Superbe, elle l'est. Mais délicieuse, pas vraiment. De sa bouche, souvent étirée en un rictus qui se veut mauvais, sortent souvent les pires injures que l'on n'ait jamais entendu sur Yuimen. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, et se sert souvent de son mignon petit corps pour amadouer ses victimes. Car oui, Rywen est belle, mais oui, elle est très mauvaise.

Elle se sait belle, mais jamais ne cherchera à s'embellir. Pour elle, elle a déjà tout ce dont une femme peut rêver. Une taille respectable pour une Sindeldi, avoisinant les 1m85, et un poids plus que convenable, ne descendant jamais en dessous de 72kg. Très maniaque sur ses mensurations, Rywen met un point d'honneur à contrôler son corps comme elle l'entends, et quel meilleur moyen de le contrôler que de gérer son poids avec la précision d'une horloge ? Niveau vestimentaire, la jeune Elfe ne cherche pas à se parer d'atours précieux, ou encore désuets. De simples morceaux de tissu, qui couvrent ses atouts féminins (eux aussi, d'une taille que les meilleures ne lui environ pas), et une toile translucide qui recouvre son ventre de manière à laisser suggérer un accès facile. La partie inférieure de son corps est protégée des regards par le même principe que pour sa poitrine. Rywen n'aime pas se couvrir, et préfère sentir son corps caressé par le souffle, même glacial (elle ne craint pas le froid), sur sa peau. En revanche, il est un accessoire dont elle ne se passera jamais, et elle irait jusqu'à voler les rois pour s'en procurer. Des bottes. Étant une voyageuse, il lui faut le meilleur des conforts pour ses pieds, et rien ne vaut des bottes ou bottines, qui maintiennent le pied dans une position adéquate, tout en rajoutant encore au côté provocant qu'elle cherche à donner de son physique.
Car tout, de sa gestuelle à ses vêtements, en passant par son vocabulaire et son attitude, cherche à provoquer. En guise d'exemple sera cité le cas le plus simple. Des balourds, musclés, fiers, machos. Elle passera devant d'une telle manière qu'ils ne pourront pas réagir, et c'est souvent le même refrain qui revient. Les hommes lui proposent une nuit avec de "vrais" hommes, sauf que les hommes, c'est elle qui les choisit. Essuyant un refus, ces mâles en manque de bestialité tenteront alors de s'occuper d'elle contre sa volonté, mais il s'agit de Rywen. Dans le meilleur de cas, les hommes seront juste humiliés devant une grande majorité de la population (elle a saupoudré le sexe d'un de ses "agresseurs" avec du jus de viande avant de le jeter dans une fosse de chiens affamés). Dans le pire des cas, ils ne seront pas morts, ça, non. Elle préfère éviter de tuer. Ils seront tout bonnement émasculés, mais pour cela, il faut vraiment qu’ils l’aient énervée. Elle n’est pas difficile à faire monter en pression, mais pour la mettre dans une fureur noire qui la pousserait à faire souffrir plutôt que d’humilier, il faut aller loin. Au jour d’aujourd’hui, elle n’a encore jamais été poussée hors de ses gonds au point de torturer violemment quelqu’un. Elle se sait juste capable de le faire, puisque étant petite, elle l’a fait par curiosité sur une chèvre des montagnes. Donc le faire sur un homme, elle ne voit pas pourquoi elle n’y arriverait pas, tant que l’homme en question est coopératif.
Outre sa capacité, parfois qualifiée de innée, à attirer le regard, Rywen aime s’amuser. Tout ce qui la distraira lui plaira. Cela peut aller du plaisir charnel aux violents combats entre des guerriers, sans oublier son divertissement favoris : la provocation. Cela ne sera jamais assez répété, mais il n’en sera plus fait mention par la suite, car le message est sûrement correctement passé. Rywen aime aller dans des tavernes pour boire à outrance, car cela lui permet d’oublier les éventuels soucis qu’elle pourrait avoir, tout comme elle aime se prélasser des heures dans une source chaude. En gros, tout ce qui lui permet de se détendre et de penser à autre chose qu’à ce qu’elle doit faire l’attire, et ce à tout moment de la journée.

Si l’on devait parler d’elle rapidement, en quelques mots, ce ne seraient que des défauts, en grande majorité. Pourtant, elle a la chance d’être nantie de quelques qualités, et pas des moindres. Son plus gros défaut, c’est son attirance pour l’argent. C’est un caractère de nain, serait-on tenté de penser, mais elle ne cherche pas à en amasser le plus possible, comme ces rase-mottes, mais plutôt pour le dépenser le plus rapidement possible. C’est une petite manie chez elle, elle veut toujours dépenser. Comme cela a déjà été dit, jamais elle ne dépensera pour des vêtements, comme 99% de la gente féminine qui compose Yuimen, mais plutôt en bijoux qu’elle mettra une journée avant de s’en débarrasser au cours d’une partie de cartes, par exemple, ou encore en tournées de boissons dans les tavernes. En gros, elle dépense, mais pour s’amuser. Et c’est ainsi qu’est Rywen dans la vie : dépensière. Tous les stratagèmes pour amasser de l’argent sont bons : mensonges, chasse, braconnage… Certes, la voie du mal est souvent plus fructueuse que celle des bonnes actions, mais cela ne l’empêchera pas de se trouver un petit boulot honnête de temps en temps, et ce, uniquement parce qu’elle s’ennuie, et non pas par intérêt.
Beaucoup de ses défauts ont été évoqués (et peut-être plus) jusque là, mais pas ses qualités. La plus grande de ses qualités est sans nul doute possible sa fidélité. Elle n’accorde pas beaucoup d’importance au monde qui l’entoure, mais si une personne, animal, ou objet (pourquoi pas ?) attire son attention, au-delà d’un certain degré, bien entendu, cette chose (faute de meilleur terme rassemblant le tout) pourrait être sûre qu’elle ne serait jamais trahie (si l’on imagine qu’un objet puisse être capable de se sentir trahi), et bien que son caractère ferait en sorte qu’elle n’en sache jamais rien. Comme ça, elle peut trahir ou protéger comme ça l’arrange, et sans avoir de compte à rendre.


Biographie (résumé) :

Rywen est née il y a 105 ans de cela. De parents Sindeldi ordinaires, elle a vécu ses premières décennies comme une elfe normale, et semblait partie pour une vie banale. Comme toutes les petites de son âge, elle n’a pas apprit à lire, ni à écrire, cela semblant inutile pour ce à quoi on la préparait. Elle vivait dans une petite colonie du continent de Naora, à l’écart des grandes villes, et où les hommes étaient éduqués pour la chasse, et la gestion d’une vie de famille, et les femmes à faire les autres métiers qui serviraient à rendre la vie plus facile. Nulle question de répartir les tâches ménagères uniquement aux femmes, chacun avait son rôle à tenir dans la famille.
Elle vit donc le jour un jour pluvieux, et ce fut pour ses parents le plus beau jour de leur vie. Rywen avait déjà quelques cheveux argentés, et manifestait son envie de découvrir le monde en ouvrant ses yeux le plus tôt possible. Pendant plusieurs années, elle s’intéressa à son entourage en questionnant et observant tout ce qui lui était donné de pouvoir admirer. Son enfance a principalement été basée sur une préparation à la vie qui suivrait. Et en effet, suivant les rites des Sindeldi, Rywen fut enlevée à sa famille le jour de ses 40 ans dans le but d’être formée. Elle fut alors initiée à tous les métiers que les femmes employaient dans la colonie, et ce pendant plus de trois ans, son caractère évasif la retardant dans son apprentissage. Pendant ce laps de temps, elle apprit surtout le tissage et la broderie, ainsi que la cuisine, se révélant particulièrement douée dans ce domaine. Toute son enfance passée à observer son environnement avait développé en elle une créativité très développée qu’elle parvenait à mettre en application sans peine dans le domaine culinaire. Aussi, à l’issu des années de formation, lorsque le tuteur, une personne sans autre importance dans sa vie qu’à ce moment, annonça son talent à ses parents, ils furent plus que jamais les plus heureux. En effet, le talent culinaire se faisait rare, et Rywen, nantie de ce don, allait sans aucun doute permettre à sa famille de gagner assez d’argent pour vivre confortablement.
Ses parents avaient alors prévu d lui faire suivre une éducation poussée pour qu’elle puisse se mettre à son talent au service de la communauté, mais le tuteur intervint et leur rappela que cela allait être sa vie à elle. Ils se tournèrent donc vers la jeune elfe, dans le but de savoir ce qu’elle voulait. Sa réponse fut on ne peut plus claire.
- J’aime cuisiner. Et si cela vous rends heureux, je cuisinerai.
En effet, elle était assez niaise, dans son enfance. Mais c’était une enfant, justement. Et alors qu’elle se préparait à aller quelque part, où, elle l’ignorait, pour être formée, selon les coutumes de son peuple, cela est arrivé. Elle venait d’enfourner son cheval pour se diriger au temple où elle serait éduquée lorsqu’un son grave résonna dans la forêt autour de son village. Un son terrible, lourd, et dont le spectre planait encore, même après qu’il se fut arrêté. Et l’instant d’après, ils étaient là. Une horde de bandits humains, on ne savait pas comment ils étaient arrivés là, déferla sur le village. Le bruit qu’ils firent en pénétrant dans la colonie effraya le cheval de Rywen, qui s’élança après avoir balancé une bonne ruade sur le tuteur de la jeune elfe. Pendant plusieurs lieues, elle tenta de calmer son animal afin qu’elle retourne au village pour savoir ce qu’il s’y passait, mais le canasson, paniqué, ne cherchait qu’à fuir. Elle ne trouva qu’une idée pour y arriver, et lorsqu’il s’effondra sur le flanc, après avoir été transpercé par une dague qui se trouvait dans sa besace (remise par sa mère), Rywen fut envoyée sur un rocher, et fut assommée.
A son réveil, la nuit était tombée, une bonne moitié de son cheval avait été récupérée par les animaux de la forêt, et son bras formait un angle étrange. Elle n’y ressentait aucune douleur, mais savait qu’elle ne pouvait pas garder son bras dans cet état. Elle prit un bâton qui trainait à côté d’elle, et le mordit avec force, avant d’attraper son poignet et de remettre son bras en état d’un bref mouvement. Le cri qu’elle poussa n’était pas au niveau de la douleur qui lui transperça le membre. Elle serra la mâchoire, ce qui eut pour effet de briser le morceau de bois qu’elle tenait en bouche, et elle comprit qu’elle n’en avait pas prit un assez gros. Il lui semblait qu’une éternité avait passé, en attendant que la douleur diminue. Lorsqu’elle fut assez supportable, elle s’avança lentement vers des chutes de branches, et cala son bras entre les deux plus grosses qu’elle put trouver. Elle déchira ensuite un pan de sa tunique pour lier le tout, et se faire une attelle de fortune. Elle ne savait pas où elle était, ni même dans quelle direction était son village. Elle fouilla dans sa besace et y trouva quelques maigres provisions, qui lui permettraient de tenir quelques jours. Cependant, après cela, elle ne savait pas comment elle allait pouvoir survivre.
Elle se leva et commença à marcher dans la direction qui l’inspira le plus, puis jeta un dernier coup d’œil à son cheval. Il restait pas mal de viande, même si les mouches commençaient à en faire un festin de roi. Elle se décida donc à rejeter sa répugnance pour la situation, et s’empara de quelques morceaux de viande qu’elle fourra dans du tissu, puis dans sa besace. Elle se mit en route sans savoir où aller exactement, et ne s’arrêta qu’une fois fatiguée. Elle avait marché pendant plusieurs heures, et la nuit était déjà bien avancée. Epuisée, elle s’allongea sur le sol, ne pouvant plus faire un mètre, et s’endormit aussitôt.
Le lendemain, elle s’était réveillée dans un lit confortable, sans sa douleur au bras, et un appétissant fumet qui réveilla son estomac. Elle se redressa rapidement, chassant son sentiment de confort pour une question capitale : où se trouvait-elle ? En regardant autour d’elle, elle pouvait se rendre compte qu’elle était dans une douillette chaumière au style très forestier. Un crépitement provenait du fond de la maisonnette et ce qu’elle vit la stupéfia. Ce n’était pas un nain, ni un elfe, ni un être humain. Trop grand pour être le premier, trop petit pour être les deux autres. Mais que pouvait-il être ? Lorsque la créature se rendit compte que Rywen était réveillée, il se dandina à ses côtés et lui servit un bol de soupe. Affamée, elle laissa sa suspicion de côté et savoura l’exquis breuvage que son hôte lui avait servit. Il se présenta comme un Sinaris, un semi-homme, entre autre, répondant au nom de Togo Hardbottle. Il disait vivre dans cette forêt depuis bon nombre d’années, et voyait souvent des pirates attaquer les villages voisins, comme celui de la jeune elfe. Au bout de quelques heures de discussion entre les deux, pendant lesquelles Rywen avait raconté ce qui lui était arrivé, Togo lui proposa de l’héberger moyennant un loyer peu ordinaire : étant désormais trop âgé pour exécuter les besognes de la vie quotidienne, il commençait à éprouver des difficultés à vivre par lui-même, et ne serait pas contre un peu d’aide.
C’est ainsi que Rywen vécut les années suivantes en compagnie d’un Sinaris, qui lui apprenait la vie sauvage dans la forêt. Elle s’occupait du bois, de la lessive, et surtout de la cuisine, profitant de l’expérience de Togo pour apprendre (car il est bien connu que les Semi-Hommes sont de fins gourmets, voire même gourmands). Elle se développa, et commença à grandir, et à se faire un corps de jeune femme. La difficulté des travaux qu’elle exécuta ne lui permit pas d’avoir un corps magnifiquement ouvragé, mais le fait d’être dans une vie sauvage lui donna des traits fins, et surtout des proportions très égales. Elle se parait alors d’un corps sans aucun défaut, et elle en était très fière. Togo était vraiment très gentil avec elle, au point de l’accompagner à son village tous les ans.
En effet, quelques jours après lui avoir offert le gîte, il l’avait menée aux restes de son village, et l’avait aidée à mettre en terre les quelques corps qu’ils trouvèrent. Nulle trace des parents de Rywen, mais il était possible qu’ils aient été brûlés avec sa maison. Et tous les ans, ils venaient fleurir les ruines de la maison de la jeune femme en mémoire de ses parents.
Tout au long de ces 6 années où elle vécut avec Togo, Rywen découvrit son corps d’Elfe peu à peu. Togo étant érudit, il répondait à chacune de ses questions avec précision, et patience. Lorsqu’elle se découvrit un odorat particulièrement développé, son mentor lui apprit que les Elfes avaient des sens plus affinés par rapport aux autres espèces, cependant, avec le temps, il dut bien se rendre compte que l’odorat de Rywen était quelque chose. Tout le contraire de son ouïe, qui était légèrement meilleure que la sienne, alors qu’il commençait à devenir dur de la feuille. Il fallait donc bien se rendre à l’évidence, elle avait un odorat sur-développé en contre partie de son ouïe. Selon Togo, cela respectait le principe de l’équilibre.
Un jour, alors que Rywen s’occupait du bois, Togo reçut la visite de trois visiteurs. Peu inquiète, l’Elfe, qui venait d’atteindre ses 47 ans, s’attelait à sa tâche, jusqu’à ce que les trois visiteurs sortent de la maison et se dirigent vers elle. Avant qu’elle n’ai pu comprendre quoi que ce soit, les trois hommes l’avaient ligotée et jetée sur l’un des chevaux. Togo s’approcha d’elle, une bourse en main.
- Désolée ma chère, mais vois-tu, il ne me reste que peu de temps à vivre. Je te congédie, en gagnant tout de même un petit quelque chose, ce qui me permettra d’aller vivre mes derniers jours en ville.
Rywen elle-même ignorait la nature du sentiment qui la traversait à ce moment-là. C’était le sentiment que l’on éprouve lorsque quelqu’un en qui l’on a confiance nous trahit. Elle mit quelques heures à se remettre de cette aventure, et lorsqu’elle se reprit, les trois hommes bavardaient gaiement sans se soucier d’elle. Durant les six dernières années, elle avait acquis pas mal de connaissance, et il ne fallait pas être un érudit pour comprendre qu’elle venait d’être vendue comme esclave. Elle saisit quelques bribes de leur discussion, et apprit que la ville était à une heure de route à cheval de leur position, en suivant le chemin qui se déroulait sous leurs pas.
Rywen se dit alors qu’elle ne se laisserait pas faire, et ferma les yeux avant de se laisser rouler au sol. Cela eut pour effet de faire stopper les hommes qui vinrent la rechercher en ronchonnant des « tu l’as mal posée » «blablabla… ». Ce qu’ils ignoraient, outre le fait qu’elle s’était jetée au sol, c’est qu’elle ne se séparait jamais de la dague que sa mère avait glissé dans sa besace plusieurs années auparavant, et qu’elle avait profité de sa chute pour s’en saisir. Une fois au sol, elle avait tranché ses liens, et attendait que les hommes viennent s’emparer d’elle. Lorsqu’elle vit un des pieds s’arrêter près d’elle, elle réagit instantanément, et donna un coup vertical sur ce pied. Un cri de douleur, un pied qui s’éleva, un autre cri, un bruit de chute, et un cri étouffé. Puis un bruit de galop effréné. Rywen avait assommé deux des hommes avant de leur piquer un de leurs chevaux, et de faire en sorte que les deux autres s’enfuient loin de leur position. Elle galopa pendant plusieurs minutes, et finit par laisser son cheval se reposer, en marchant au trot. Elle garda une allure constante jusqu’à apercevoir la ville qui se profilait devant elle. En s’approchant, et en laissant trainer ses oreilles, elle apprit qu’elle se dirigeait vers la ville de Cinyar. En traversant les portes de la ville, Rywen prit instantanément la décision d’y vivre quelques temps.

En arrivant, elle s’était débarrassé de son cheval en le revendant, ce qui lui permit de vivre plusieurs semaines tranquille. Par la suite, pour pouvoir garder le confort qu’elle avait obtenu, elle s’était proposée de travailler dans la cuisine d’une taverne de quartier, mais jamais elle ne mit en avant ses qualités, et faisait toujours ce qu’on lui demandait. Le tavernier lui proposa une chambre, mais elle refusa. Bouleversée par la trahison de Togo, elle ne voulait plus dépendre de personne, et avait finit par se dégoter un petit coin dans une maison en ruines. Elle n’y stockait rien de valeur, étant accessible au premier quidam venu, mais y avait entreposé diverses couvertures et objets de confort qu’elle parvenait à dissimuler sous une trappe bien cachée, fermée par un verrou. Elle s’achetait sa nourriture avec sa paie, suffisante pour la nourrir, et explorait la ville sous tous les angles. A prime abord, elle arpentait les ruelles au hasard, et aboutissant toujours au même résultat : perdue dans la ville, elle finissait par retrouver son abri en utilisant les quelques pièces qu’elle avait sur elle. Comprenant vite que l’argent était roi en ce monde, elle fit le serment d’être capable d’avoir tout l’argent qu’elle voulait, pour s’offrir ce qu’elle voulait.
Bien abritée dans sa cuisine, elle profitait des moments où elle avait accès à la salle pour apprendre le métier de voleuse. D’abord infructueuses, ses tentatives s’améliorèrent assez rapidement pour qu’elle puisse se permettre de cibler des victimes mobiles (et non pas assises en train de dévorer un pied de mouton). Dans les marchés, elle tentait de dérober les objets qu’elle jugeait ayant assez de valeur, mais se retrouvait toujours avec une babiole (quand elle parvenait à s’en emparer). Le temps passait, et elle s’améliorait au fur et à mesure des jours qui filaient. Plusieurs années s’écoulèrent, et Rywen était devenue une magnifique Elfe aux cheveux argentés, et s’était faite un nom dans la ville. On l’appelait l’étoile filante, rapport au reflet argenté qui filait après qu’elle ait commis son méfait. Elle avait arrêté de travailler, et préférait utiliser le vol comme gagne pain quotidien.
Elle approchait de son 70eme anniversaire, et était devenue une vraie terreur. Elle avait apprit que parfois, pour voler quelque chose, il fallait se montrer et employer la force. La ville n’avait plus de secrets pour elle, et elle se sentait libre. Lorsqu’elle se montrait pour voler, elle fut souvent chassée par les gardes qui cherchaient à capturer l’étoile filante (une prime avait même fait son apparition). Bien entendu, les rues, les toits et les souterrains étant ses alliés, la Garde n’arrivait jamais à l’attraper, ni même à voir ne serait-ce que son visage. Cependant, elle devenait de plus en plus connue, et cette notoriété pourrait lui coûter cher tôt ou tard. Elle décida donc qu’il fallait quitter, non pas la ville, mais le pays. Elle s’était renseignée auprès des érudits, et savait qu’elle devait quitter le pays pour être en sûreté : les autres pays étant à des milliers de kilomètres de Naora, jamais on ne la pourchasserait (du moins elle l’espérait) par delà les mers.
Lors de sa 75eme année, elle décida qu’il était temps de partir, et s’embarqua sur un bateau après avoir escroqué des touristes nains à un jeu de carte. Furieux, ils lui avaient couru après pendant des heures, et elle se mit à admirer leur endurance, et leur ténacité. Mais elle avait finit par les semer, et avec leur argent, s’était payé un droit de traversée sur un navire. Cherchant à se cacher au milieu des passagers, elle se proposa même de travailler pendant la traversée, et bien entendu aux cuisines.
Le voyage dura plusieurs mois, et elle ne rechigna pas à la tâche, et préparait les plats pour les passagers, l’équipage, et elle-même. Il n’y avait pas que des hommes à bord, et elle s’entendait à merveille avec l’équipage féminin, dont trois d’entre elles étaient des elfes bleues. C’est ainsi qu’elle apprit avec stupeur que sa race était celle qu’on appelait les Elfes Gris, et que cinq autres peuples elfiques vivaient de par le monde. L’un de ces peuples était composé de rebuts, provenant d’un odieux mélange entre elfes et humains. Prise de dégoût pour ces êtres bâtards, elle s’imagina des êtres difformes et affamés du sang de leurs peuples originaires. Bien entendu, elle se faisait des idées, mais vu qu’elle n’en parlait à personne, elle ne put jamais savoir que ces êtres étaient forts ressemblants aux humains, tout en ayant les caractéristiques des Elfes.

Le voyage se termina enfin et elle put enfin accoster sur le continent de Nirtim, dans la ville de Oranan. La première des choses qu’elle fit en arrivant, c’était de se trouver un petit coin similaire à celui qu’elle habitait à Cinyar. Elle mit quelques jours à trouver le coin parfait, et recommença sa petite vie comme auparavant, avec quelques légères modifications. Ne voulant pas être remarqué, elle devait se contenter de petits vols mineurs qui ne lui apporteraient pas de problèmes, mais finit par décider que le mieux serait de travailler, le temps qu’elle puisse évoluer par elle-même. L’expérience des rues qu’elle avait acquise durant ses années passées à fuir la garde lui avait donné un caractère bien trempé. De ce fait, elle pouvait parfaitement se permettre de prendre une chambre dans une taverne, plutôt que d’habiter dans les rues. Méfiante, elle ne se laisserait pas abuser comme Togo l’avait fait, et commençait une petite vie bien meilleure que celle qu’elle avait eue sur Naora.
Sans grande péripétie, les 20 années suivantes se déroulèrent dans la continuité de son métier. Elle changeait souvent de lieux, en général tous les ans, voire deux ans, histoire de voir un peu du pays, et surtout de développer ses connaissances en généralité. En effet, lorsqu’elle servait les clients dans les tavernes, elle pouvait se permettre d’écouter les bribes de conversation, et, pendant les 5 années où elle travaillait dans une auberge chaleureuse, elle pouvait se permettre de discuter avec les clients qui se faisaient un plaisir d’agrémenter la culture de la jeune elfe, en échange de bons petits plats.
Lorsqu’elle entra dans sa neuvième décennie, Rywen était devenue une Elfe accomplie, tant au niveau physique qu’au niveau mental. Sa vie, moins mouvementé, avait considérablement adouci son caractère, et était devenue une autre femme que celle qu’elle était sous le nom de l’étoile filante. Cependant, il fallait bien que cela arrive de nouveau. A trop se laisser couler dans le bonheur, on finit par se relâcher, et c’est ce qui lui est arrivé.

Peu avant son centenaire, Rywen s’était accordé quelques jours de repos pour profiter de la ville un minimum. Tout en se baladant dans les rues, elle s’était entichée d’un ménestrel qui passait souvent dans la ville pour conter ses chansons. Elle aimait les écouter, ce qui lui donnait l’impression de voyager, et elle avait fini par tenter de partager des paroles avec cet homme. C’était bien un Humain, bien qu’elle ignore de quelle caste il était originaire, et il la faisait rêver avec ses paroles. Le temps passait toujours et elle était de plus en plus proche de cet homme cultivé qui l’emmenait au gré de ses balades. Le rêve fut brisé alors qu’elle sortait du travail un peu plus tard que prévu. Elle tentait de rejoindre la place où il chantait habituellement, mais arriva trop tard. Déçue, elle se dit qu’elle pourrait lui parler le lendemain, jusqu’à ce qu’elle entende des éclats de voix. En se dirigeant vers la source du bruit, elle arriva à une ruelle où une personne tentait de détrousser une jeune elfe. Ne réfléchissant pas plus longtemps, elle porta la main à sa botte droite et en sortit la vieille dague de sa mère, qui commençait d’ailleurs à s’émousser. D’un geste vif, elle le lança sur l’homme qui le prit dans la gorge, et s’effondra immédiatement. L’Elfe la regarda, et la remercia d’un bref signe de tête avant de détaler. Rywen s’approcha du cadavre, et reconnu son ménestrel, la main repliée sur une bourse. La femme qui venait de détaler était richement vêtue, et la bourse devait sans aucun doute être à elle. Elle s’agenouilla devant lui et le regarda. Elle venait d’être trahie à nouveau, et décida de ne plus jamais se laisser aller comme elle l’avait fait. Elle laissa le tout dans la ruelle, y comprit la dague, qu’elle commençait à trouver un peu vieillotte. Tout en continuant de travailler à la taverne où elle servait, elle commençait à échafauder un plan : elle voulait partir. Son objectif, elle l’ignorait, mais tout ce qu’elle voulait, c’était vivre sa vie d’elle-même. A la fin d’une bonne journée de travail, elle se dirigea vers l’armurerie, et passa du temps à discuter avec le vendeur. Au final, c’était une paire de griffes rétractiles qui lui avaient tapées dans l’œil. Elle ne savait pas du tout comment elles fonctionnaient, mais après les avoir essayées, elle les avait adoptées.
Fière de son acquisition, elle prit la décision de partir le soir même, non sans avoir laissé un petit au revoir à son patron. Lorsqu’il se leva le lendemain matin, il trouva la caisse fracturée, et vidée. Mais pas de cuisinière. Rywen s’en voulait légèrement d’avoir été aussi vache avec cette personne qui ne lui avait rien fait, mais il avait payé pour les autres. Quiconque se montrait gentil avait une autre facette. Durant son voyage, elle reprit peu à peu le caractère de l’étoile filante, mais ne prenant pas ce sobriquet, ni n’étant une petite voleuse, elle décida de se faire connaitre sous le nom de Rywen, tout simplement. Bien entendu, sur ce continent, on ne la connaissait pas, et Naora était trop loin pour que l’on ait entendu parler de cet astre dangereux. Elle se perdit dans les montagnes pendant plus de cinq ans, et jamais on ne la revit.
Ce n’est qu’au bout de ces cinq années qu’on put à nouveau entendre parler d’elle. Elle pénétra tranquillement dans la ville de Cuilnen, son apparence ayant complètement changée. Finis les vêtements ordinaires, juste de quoi cacher ses formes, uniquement. Et ce n’est pas que son look qui avait changé. C’était aussi son regard. On y lisait la vie, autrefois, désormais, on n’y voyait plus qu’un ombre prête à fondre sur sa proie. Cinq années passées à vivre dans la nature, sur les hauteurs de Nirtim, à la vie sauvage, l’avaient transformée. Elle venait d’entrer dans la ville, et avait un objectif. Une forge. Une de ses griffes avait cassé, ce qui l’avait poussée à rejoindre la ville la plus proche.
C’est ainsi que la voilà, qui pénètre dans une cité, après un long moment passé à vivre dans la nature. On pouvait comparer cette image à celle d’un ours sauvage qui se rapproche d’un village forestier.


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Armes et bouclier :

En main principale : Griffes Retractiles (SA) (For +2)
En main secondaire :

Armure(s) :

Protection pour le torse :

Protection pour la tête :

Protection pour les jambes :

Protection pour les bras :

Cape : Cape elfique (Dissimulation)

Bijoux Magiques :
-
-

Sac (Encombrement = 0/20) :
-
-
-

Argent : 50 Yus

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Sorts Acquis :

    Sorts de combat évolutifs :
    -

    Sorts RP :
    -

    Sorts créés par le PJ lui-même :
    -
Capacités de combat (CC) :

    CC Sans Arme acquises (CC SA) :
    - Coup de Pied

    CC Avec Arme acquises (CC AA) :
    -

    CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
    -
------------------------------------------
Points de vie : 20/20
Pki : 2/2
Nbre d'xp nécessaire pour changer de niveau : 10
Niveau : 1
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Image
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Réputation :
Oranan : 0/100 (renommée), 1/100 (infamie)
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Croyances :

- Dieu vénéré :Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement :Aucun
- Dieu(x) haïs :Aucun
- Dieux non reconnus : Aucun

_________________
La LOI : c'est ICI !
Qui? Quoi? Comment? Pourquoi? Serait il possible? : C'est ici!
Pour une action de grâce : Ici!
Corrections GMiques de vos Rp : C'est !


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