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Nom : Bao Wen Kazag Awa
Classe : Guerrier
Race : Thorkin
Age : 248 ans

Description physique et de la personnalité :

Bao Wen est un Thorkin dans la force de l'âge possédant tous les attributs d'un noble et inflexible. Mesurant environ un mètre quarante pour quelques quatre-vingts dix kilos de muscles et de nerfs, il possède un imposant cou, de larges épaules et des hanches aussi massives que celles d'un buffle, ce qui lui confère une robuste carrure qu'on qualifierait presque de « carrée ». Son dos trapu et son ventre plat – né d'entraînement régulier, d'une hygiène de vie très scrupuleuse et d'un régime alimentaire comportant beaucoup de poissons et très peu d'alcool et de nourriture grasse – sont marqués par de fines cicatrices preuves d'un passé tumultueux. Au nombre de ces blessures de guerre s'ajoute aussi une épaule gauche luxée il y a bien longtemps qui n'a jamais véritablement guérie « convenablement », laissant une omoplate légèrement plus saillante que l'autre ainsi qu'une faible douleur lorsque Bao Wen à le malheur de s'endormir sur un matelas trop dur.

S'il y a quelque chose dont se souvient très facilement à propos de Bao Wen lorsqu'on le croise, c'est son effrayant regard...

Son visage, déjà austère par de profondes rides et deux sourcils poilus, bas et froncés en permanence, est renforcé par deux petites billes d'une couleur unique, oscillant entre le bleu clair, le vert menthe et le gris acier selon la lumière ambiante. Bao Wen donne l'impression de ne jamais cligner des yeux et si un simple regard était capable de tuer quelqu'un, le vieux Thorkin aurait tuer pour ainsi dire tous ceux dont il a un jour croiser le chemin. Ne parlant que lorsqu'il y est invité, ne se plaignant jamais, mangeant et buvant avec une étonnante propreté, les fines lèvres du guerrier semblent elles aussi scellées en permanence. Un large et imposant nez, légèrement courbé par l'os, trône au centre de cette solennelle et intimidante figure.
Quant à la pilosité, sujet très important pour les Thorkins, Bao Wen entretient sa barbe et ses longs cheveux couleur terre tous les jours, les lavant à l'eau claire et les brossant jusqu'à leur donner lustre et brillance. Il a pris l'habitude de nouer son épaisse barbe lisse en cinq tresses maintenues par de petites cordelettes parfumées tandis que ses cheveux sont ramassés en un épais chignon tenu en bas de crâne par une baguette d'ébène. Ce chignon est d'une très grande valeur pour le Thorkin, et il ne défait que pour dormir, se laver ou dans l'intimité de la compagnie d'une dame. Ne supportant pas d'être sale et crasseux, Bao Wen se lave très régulièrement, au moins une fois tous les deux jours, et se purifie les mains avant chaque repas, chaque rencontre importante et avant chaque prière...
Détail amusant : le vieux nain ne supporte pas la sueur, la sienne comme celle des autres.

Excessivement loyal et têtu, même pour les standards Thorkins, Bao Wen se couperait un bras ou se jetterait du haut du château sans hésiter une seule seconde si son seigneur ou la princesse lui ordonnait... Ne comptant pour ainsi dire aucun « ami », Bao Wen passe ses journées à méditer et à garder la porte de la chambre de son seigneur ou à escorter et aider la princesse dans sa vie quotidienne. Incroyablement patient, endurant et résilient, Bao Wen est capable de rester un jour entier, d'un lever de soleil à l'autre, immobile, en position de méditation... Jeûné n'a que peu d'influence sur sa forme physique, et s'il se montre infatigable lorsqu'on lui donne une tâche, il rattrape souvent son épuisement en dormant quelques demi-douzaines d'heures d'affilées.
C'est une qualité qui se révèle souvent critique lors des combats armés, puisque la discipline mentale et l'inflexible résolution de Bao Wen lui a donné l'habitude de ne jamais porter le premier coup. Préférant attendre qu'une faille s'ouvre dans la défense adverse, le Thorkin n'a pas peur d'être blessé si c'est pour, dans le même mouvement, éviscérer d'un seul coup l'ennemi qui lui fait face.

Mais s'il ne croit qu'aux mots de son seigneur et de la dame dont il est chargé de la protection, Bao Wen n'en est pas moins un Thorkin extrêmement cultivé au grand sens artistique et philosophique. Même s'il n'est pas le nain le plus bavard du monde, il pense et réfléchit beaucoup sans pour autant se sentir obliger de donner son avis sur tous et toutes choses. Boire un verre d'alcool d'Oranan en discutant philosophie avec pour compagnie de belles dames elfiques est un plaisir rare qu'il affectionne tout particulièrement. Amateur de musique, il se montre aussi un excellent joueur de tambourin et un compétent joueur de shaminsen.
Réfléchissant régulièrement en compagnie de son seigneur sur le sens de la vie, de la discipline et de la voie des dieux, Bao Wen à pour projet d'écrire tous ses enseignements dans un livre qu'il fera suivre à ceux qui se montreraient digne d'apprendre de son clan... Mais pour l'heure, le Thorkin considère cette entreprise comme trop égoïste et préfère réserver son temps au bien être de ses maître et maîtresse. Pour une raison qu'il lui est propre, Bao Wen est extrêmement respectueux des ancêtres et des morts et confia un jour à son maître que la voix des déchus lui parvenait parfois lors de ses méditations...

C'est aussi un croyant zélé vouant une profonde admiration et un respect infini envers respectivement Moura, déesse de l'eau, et Meno, dieu de la forge. Lorsqu'il médite en face d'un lac souterrain à la surface immobile ou lorsqu'il regarde les flammes des braseros danser dans la nuit, Bao Wen aime à brûler un bâton d'encens d'Oranan en l'honneur des dieux responsables de ces éléments.
Quand choisir la patience de l'eau érodant la roche au fil des siècle ou la fureur du feu qui dévore tout avant de s'éteindre, voilà comment pourrait être résumer l'extrêmement complexe code de discipline que suit Bao Wen... Un code d'honneur, presque chevaleresque, écrit par son maître et celui qui fût l'étrange compagnon de voyage de ce dernier.

Un code qui régit tout une vie...

... jusqu'au moindre rouage ...

... mais même la plus inébranlable des montagnes peut s'ébranler d'un jour à l'autre.

Biographie :

Bao Wen est un Thorkin appartenant au clan sans aucun doute le plus singulier de toute l'histoire de Nirtim. Et pour cause, car si Bao Wen appartient à l'orgueilleuse espèce des Thorkins, rien de son histoire, de ses habitudes et de la culture dans laquelle il a grandi ne le rapproche des autres membres de son peuple...

Mais si l'on veut connaître la vie de Bao Wen, il faut connaître l'histoire du Clan Thorkin Awa et de sa fondation, il y a presque 500 ans de cela, par le Seigneur de Guerre nain Oryon Karag Wargen

N'ayant aucun souvenir ni de ses parents, ni de son enfance, Bao Wen n'a jamais eu d'autre famille que le clan. C'est ce même clan qui l'a élevé, façonné pour devenir l'impassible gardien qu'il est aujourd'hui. Ce clan qui l'a vu grandir et se perfectionner dans la discipline de l'art de la guerre... Ce clan, si important à ses yeux, qui est la seule maison à laquelle il aspire. Mais si l'on veut connaître la vie de Bao Wen, il faut connaître l'histoire du Clan Thorkin Awa et de sa fondation, il y a presque 500 ans de cela, par le Seigneur de Guerre nain Oryon Karag Wargen et le sage elfique Odysarn Awamuriel. Le premier était un terrifiant guerrier, maniant un marteau béni par Meno lui-même, crachant du feu et des flammes lorsqu'il s'abattait sur les armures noires des Garzocks enragés, le second était un mage aux pouvoirs incroyables, qui avait selon la légende englouti l'armada d'un chef pirate en créant une vague gigantesque qui avait fracassé les navires sur les falaises de son propre repaire.

Ces deux hommes d'âge vénérable se rencontrèrent un jour dans une caverne immense, à l'est de la magnifique cité d'Oranan, la ville natale du magicien elfique. Selon l'histoire du clan, chacun des deux guerriers convoitaient le même trésor : une paire de deux gigantesques perles, l'une blanche comme la neige, l'autre noire comme la nuit, dernières survivante d'un antique trésor enfoui dans une forteresse naine oubliée par le temps.
On dit que les deux hommes arrivèrent à la salle du trésor en même temps, malgré les pièges et les monstres, comme si la volonté des dieux elle-même veillaient à ce qu'ils se rencontre devant ces perles. Évidemment, chacun des deux compères s'enorgueillissait d'être le seul digne à posséder de telle richesse, Oryon invoquant son appartenance une longue dynastie naine probablement propriétaire de la forteresse avant son abandon et Odysarn affirmant que les deux perles était d'origine elfique et avait été volée par les nains il y a des siècles de cela... Leurs esprits s'échauffèrent, comme l'âme des hommes brûle lorsqu'elle contemple des coffres d'or et de bijoux, et Oryon leva son marteau pour frappé le bouclier magique d'Odysarn...

Mais...

Par le plus grand des mystères, leur rivalité et leur jalousie s'éteignit aussi rapidement qu'un feu d'été brûle la forêt des montagnes. Était-ce là la volonté des dieux ? L'influence douce des perles qui, après avoir passée une éternité dans l'ombre, apaisait le cœur de ceux qui allaient les porter à la lumière ? Ou peut-être était-ce l'un des deux combattant qui reconnaissait l'infinie valeur de son adversaire ? Même le doyen du clan et sa fantastique mémoire ne serait capable d'expliquer pourquoi, après un rude combat dont les traces sont gravées dans les murs de la forteresse elle-même, les deux guerriers cessèrent de lutter...
Une étrange amitié naquit alors entre les deux compagnons qui devinrent loyal l'un envers l'autre comme les plus anciens amis du monde. Comme s'ils s'étaient connus depuis l'aube du monde, ils mirent de côtés leur différend et leur futile désir de richesse et allièrent leur deux maisons...

Deux maisons qui, pourtant, s'étaient affrontées dans la guerre qui opposa Thorkins à Elfes.
À l'amitié infinie qui unissait les deux compagnons s'opposait l'inimitié éternelle qui régnait entre les deux dynasties.

Leur amitié fût vue comme une abomination parmi les deux maisons rivales et malgré leur statuts et leurs faits d'armes, ils furent jugés comme traîtres à leur races et banni de leur clan respectif. Quelques uns de leurs plus fidèles domestiques les suivirent malgré cela et, ayant gardé le secret de l'existence des deux perles, ils bâtirent une forteresse cachée dans les montagnes sur les ruines du palais nain...

Ainsi commença l'histoire du clan Awa, produit de l'union entre Thorkin et Hiniön, profondément marquée jusqu'aux os et au cœur par la culture Oranienne. Une maison des plus honorables, participant activement au commerce comme à l'effort de guerre, mais qui ne peut se défaire de sa marginalité et de son indépendance vis-à-vis des deux cultures dont elle est issues...

Hélas, la paix qui régnait sur le nouveau clan ne pouvait durer plus d'un millénaire. Les héritiers mâles d'Odysarn furent emportés un par un par une terrible maladie qui rongeait déjà les pères de leurs pères et les femmes préférèrent quitter les sombres cavernes naines pour des forêts et des îles plus familières et qui convenaient mieux à leur santé délicate...

Aujourd'hui, le clan Awa ne compte plus que trois Hiniöns habitant les murs de pierres de leur château caché : le guerrier millénaire Krysaerian, chargé par Odysarn lui-même de garder le trésor des deux perles bicolores ; la vieille nourice Yzoldr et la douce princesse Sun Awahime – désormais seule et unique héritière de la lignée dOdysarn 'Awamuriel...
Bao Wen est « né » sous le règne du second fils d'Oryon : Heraecles Lu Meng Oryon III Kazad Wargen Awamuriel Awa et a servi ce même maitre aussi longtemps que sa mémoire remonte. L'accompagnant au combat contre les guerriers noirs garzoks et s'occupant de la protection et de l'accompagnement de la « Sœur de Sang » de son seigneur : la princesse Sun...

C'est cette même princesse, amie et protégée de Bao Wen, qui était destinée à changer sans s'en rendre compte le destin du Clan à jamais...

... en voyage pour Oranan en compagnie de son garde du corps, jamais la princesse Sun n'aurait pu imaginée que sa vie changerait du tout au tout en si peu de temps.


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Armes et bouclier :

En main principale : Katana au fourreau (For +2)
En main secondaire :

Armure(s) :

Protection pour le torse :

Protection pour la tête :

Protection pour les jambes :

Protection pour les bras : Cotte matelassé (End +2)

Cape :

Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :
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Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :

Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :
- Surprise éclair : Quand l'adversaire est juste à portée d'arme, brusquement, le personnage met la main sur la garde de cette dernière et l'autre sur le fourreau, le pouce en position pour aider à dégainer très rapidement, en profitant au passage pour tenter de frapper vivement la cible qui ne s'y attend pas forcément (For+1/lvl, esquive AA de la cible -1/lvl pour l'attaque subie).
Condition : Avoir une arme au fourreau tenue

CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Point de vie: 20/20
PKi : 2/2
Nbre d'xp nécessaire pour changer de niveau : 10
Niveau : 1
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Réputation :
Oranan: 0/100 (renommée), 0/100 (infamie)

Croyances :

- Dieu vénéré : Moura
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Meno et Moura
- Dieu(x) haïs : Aucun.
- Dieux non reconnus : Tous dieux et déesses mineures.