*Avatar*

Engoncé dans un manteau long dont la superbe ne saurait se comparer qu’à celle d’un officier de la marine royale de Kendra-Kâr, Carlisle affectionne particulièrement les costumes cintrés, les bottes lustrées et les catogans finement tressés. Les cheveux d’un blond vénitien attachés en catogan ou en une natte emprunte de modestie et de simplicité achèvent de composer au personnage une allure de membre de la petite noblesse ou d’une guilde marchande.

Élevé et instruit grâce à la bonté d’une poignée de moniales de la sororité de Selhinae, Carlisle ignore tout de ses géniteurs. Peu intéressé par ses origines naturelles et ayant eu un nombre de mères adoptives dont le nombre dépasse largement le bon sens commun, Carlisle s’est forgé un caractère légèrement plus précieux que la moyenne de ses compatriotes du sexe fort. Se déclarant tour à tour « féministe et misogyne » selon les circonstances de ses succès ou de ses peines de cœur, le bellâtre fait néanmoins preuve d’une forte culture générale, citant les œuvres antiques apprises par cœur lors de son éducation monastique ou clamant des vers empruntés aux immortels à qui accepte de les entendre.

D’un caractère instable, frivole, impertinent et téméraire rien ne le passionne plus que de ruiner méthodiquement les efforts de celui qui insiste pour se faire reconnaitre comme étant son lointain cousin : Esteban.

Biographie (résumé) :

Abandonné et élevé par d’aimables et estimables moniales de la sororité de Selhinae, Carlisle se fait mettre à la porte de l’orphelinat pour une obscure histoire de virilité : les règles du lieu permettant de venir en aide aux enfants des deux sexes mais jusqu’à l’apparition des signes de la puberté pour les mâles. Conservant un souvenir affectueux pour ses mamans d’adoption Carlisle s’enrôle rapidement dans la marine et se fait une modeste réputation de matelot et de redoutable tricheur aux cartes.

Profitant de ses escales pour s’emplir les poches en pratiquant de menues rapines et arnaques de second rang il améliore peu à peu sa connaissance des navires, la complexité de ses escroquerie et son doigté aux cartes.

Promu chef d’équipage puis officier en second, il signe son embarras en abandonnant l’équipage et en vendant le navire à l’insu de son armateur, preuve que ses prières aux Eaux et aux Vents l'ont toujours servi. Dilapidant rapidement son pécule en expérimentant tous les vices rendus possibles par la vie trépidante de Kendra-Kâr il s’embarque pour Tulorim d’un pas léger et les poches pleines de dettes. Fraichement débarqué à Tulorim à la tête de ses dernières économies et d’une valise bien pleine, Carlisle compte bien profiter de l’ambiance âpre de la cité pour la faire sienne.