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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 20:37 
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- HoooooooHAAAAAAAHAAAHAAAAAAH !!

Gisante à nouveau me voilà, roulée au sol tel le serait l’agonisant oiseau qui eût, pour son malheur, voulu quitter le nid avant que de savoir voler.

(Mais, fichtre Oudio en culotte courte, je sais voler, moi !)

Et les larmes de sourdre en torrentielles cataractes, encore et toujours plus puissantes, comme si c’eût pu agir en bien ou en mal sur mon mortel état – disgrâce, ô lecteurs, que de voir ainsi poindre le sang tout bouillonnant de ses ailes meurtries, elles, gages de liberté et de valses rusées, et de superbe, tout autant que d’orgueil !

Présentement se voit ainsi la chose : seule me trouvé-je en cette désormais solitaire cellule, ailes rompues et douleur fulgurante saisissant tout mon corps, adossée à un de ces murs – noirs, désormais, sans la mirifique aura de ce Géant qui m’était compagnon.

Car mes contes vous diront, vous qui ouïssez aveugles, que cette traverse perçant les hauteurs pétrées n’était que piège lancé comme obstacle à mes heures. Lourde fut la chute. Et froid, concevez-le, le fer éreintant les muscles et les os. Infinie cette seconde où je fus arrêtée, entêtée que j’étais, et folle, envolée dans une voie terrible, cette seconde où je rencontrai sans la voir cette funeste claie toute entière de métal, qui m’arracha des plumes, et des chairs, et fit jaillir des veines l’hématie perlant comme pointes rubis.

En eussé-je formé en mon auguste personne des miasmes morbides ? (Ce serait vraiment la cerise sur la crème au beurre...) Je ne puis percevoir quel démon s’emparera de moi si je ne panse point instamment ces mers immenses d’incarnates eaux, qui souillent, peu à peu, l’opalescente neige de mes rémiges impériales…

En mon œil s’érige le triste spectacle qui se peint face à moi, et dans la coupe noire de l’iris, voûte d’un ciel de nuit lacéré de terribles éclairs aux lumières changeantes, s’esquissent à contre-jour les silhouettes macabres – brillantes, sous la tonnelle des pleurs, les figures se succèdent. Et cependant que j’abhorre en mon cœur cette porte béante qui me promet mille maux, encore, et que j’aurais voulue fermée pour n’avoir point à choisir, je m’en remets aux trémulations affaiblies des sanglots réprimés, écoutant d’une sage oreille l’avis de ne point m’y risquer : je reste là, ne serait-ce que quelques instants – instants de répit dans un monde sauvage.

Alors me redressé-je sur mon parfait séant, meurtrie, confuse, et abattue soudain par cette ogive claustrale qui me donnait tant d’espoir. Accablée, plus encore, par le sentiment d’avoir perdu raison et d’avoir mis le pied dans les instances ordonées par Timoros lui-même.

Un pied devant l’autre. Un pied devant l’autre.

Lentement, sur mes gardes, j’use comme tout rampant et déliquescent mortel des routes profanes. Je sais derrière moi mes ailes former une élégante traîne – le vin qui s’en épanche, soudain, s’ajoute aux autres qui s’altèrent depuis des mois... Les vins de ceux vers qui je m’avance.

Mes sens en alerte point ne sauraient par-dessus cette vue ainsi que ces odeurs remarquer l’ennemi qui s’en prendrait à moi – lui qui aurait dans l’ombre attendu que la lame violette s’efface du jour, et qu’il ne reste pour défense que chétive princesse aux forces amoindries.

Mais la terreur de lui, fantasme irréel qui point ne saurait être, ne me gagne pas tout autant que celle de mon mal : lui, d’une ligature je saurai le soigner, et là est-ce ce que sur les dépouilles je m’attache à quérir. Voyez, lecteurs, comme se penche au-dessus de putrescent macchabée la tendre reine que vous connûtes jadis, elle qui savait par d’antédiluviennes merveilles éblouir vos yeux, et qui, aujourd’hui, se noie dans ses cauchemars.

Comme cri d’agonie chante le linge que j’arrache – lui qui, je l’espère, saura par habiles épissures tarir l'effusion sanglante.

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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 12:36 
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Le linge que la petite aldryde arracha au cadavre parvint à contenir l’hémorragie. Les plaies n’étaient pas si graves qu’elles en avaient l’air. Tout ce que Cahidrice risquait, désormais, c’était que la plaie, pourtant bénigne, s’infecte à cause de la rouille et de la crasse de la grille sur laquelle elle s’était écorchée. Ses deux ailes furent donc partiellement recouverte de ces rubans de tissus qui ne lui faciliteraient pas le vol, mais ne l’excluraient pas non plus.

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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Sam 24 Sep 2011 11:58 
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Ailes pansées, me voilà, ô lecteurs qu’en mon cœur j’adore, l’esprit plus libre et moins enclin à toujours se plonger dans abîmes macabres de purpurines plaines – bien que toujours la fadeur du fer s’instillât insidieusement et avec une langueur certaine sur mon palais des plus fins, et que sur ma rétine se formassent les douloureux mirages, frayeurs incontrôlables, d'abominables monstres ayant grande appétence de sang et qui seraient, sans que j’y pusse rien, appelés de loin en loin par cette amère souillure toute mêlée de quatre pourpres hématies.

...

(HA ! Mais c’est dingue ça ! Je viens de dire que je n’y pensais plus !!)

Ô, lecteurs, soyez ici même pris d’inexpugnable mansuétude et, par mille prière je vous en exhorte, ayez pour moi réponse charitable qui fît tarir l’incessant flot d’interrogations qui jaillit en cataracte en mon cœur empli de doutes et de craintes ! A votre tour, faites-moi conte qui narrât le pourquoi du comment, et dîtes-moi, en quelque lieu que je me trouvasse, quel ennemi donc distilla ainsi en mon âme les retorses divagations d’une conscience aux prises avec la terreur immense et les sources de la suspicion de toute chose !

...

...

Oh, le silence plus que tout est ce qui agrippe les entrailles et y fait couler les torrents glacés de l’angoisse. Et, pour me défaire de cet outrageant équipage de sueurs froides et autres délices qui mettent en exergue mon immense beauté par bien trop désirable, je ne conçois d’acte plus habile à enjouer l’esprit (ahem) que de quérir arme pour ce moment affreux – et il viendra bien assez tôt – où agonisante sous les tenailles d’une faim extrême je serai menée dans ces venimeuses venelles, elles sur lesquelles donne la porte gigantesque de roide complexion qui s’ouvre, béante, vers la fin du monde.

Alors (doucement, voilà : expire) portée par mes petite jambes qui souffrent d’alléger la douleur de mes ailes (inspire) maintenant de cette singulière couleur de rubis sémillant (expire) je m’approche plus encore de cette dépouille infâme (inspire) duquel s’écoule le purulent vin d’un homme malade (expire) et appose les mains sur la sienne (inspire) afin que d’elle je pusse tirer lourde masse à abattre furieusement sur l’ennemi mortel (expire) et c’est l’auriculaire, qui, peut-être, sera arme de fortune pour moi…

(Aro, t’as un sérieux problème dans ta tête, hein ?)

Mais n’avais-je point vu sur la hanche du Géant un os à comparer quelques dix fois avec moi ? Voilà force à saisir, quand elle se propose.

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CAHIDRICE ARO. PRINCESSE ALDRYDE, ACTUELLEMENT DANS LA MERDE.


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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Sam 24 Sep 2011 13:32 
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La chair malade était encore très fraiche, et la princesse aldryde dût s’y reprendre à plusieurs fois pour arracher son doigt au cadavre blême à l’odeur fétide. Quand enfin chair, os et tendons cédèrent sous ses efforts, elle tomba à la renverse, heureusement sans dégâts, avec son arme de fortune entre les doigts : un sanglant auriculaire tranché, à l’ongle sale et à la peau pâle. Ses haillons troué et crasseux étaient maintenant maculés de traces de sang.

[HJ : Auriculaire validé !]

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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Sam 24 Sep 2011 23:30 
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L’arme s’en remet à moi avec force fracas d’os désolidarisés et de ligaments déchirés. Ne riez point, lecteurs, de ma déconvenue : le craquement est si fortuit, pour moi qui sans relâche m’échinais à la tâche et plaçais dans mes mains toute ma force de guerrière ô combien aguerrie, que dans le moment tant espéré je choie de tout mon long (le cul par terre, on commence à s’habituer).

- WOOOOHAhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Et voilà que je brandis, toujours dans la poussière de la cellule où rien ne gît que corps morts et meurtris, cette masse autrefois vivante et qui m’aidera, assurément, à pourfendre celui qui attend ma princière venue… Certes oui, je jurai par l’auguste nom de Gaïa que jamais vie ne serait par ma main arrachée, mais enfin ? Peut-on croire encore que je saurai fuir de cette sombre geôle sans me soustraire à ce serment qui me dérobe tout espoir de voir un nouveau jour ?

(Hm.)

Occire, vraiment ? Ouïr – et comprendre ! Comprendre que ce souffle qui s’éteint s’évanouit par mon fait.

Lente est la valse de mon esprit, qui mène mes yeux, inlassablement à la contemplation de ces pauvres hères qui s’érigent en décor d’un futur par trop proche. Et ces entrelacs, eux qui s’assèchent comme la terre sous un soleil trop hardi et tracent sur le sol des fresques eschatologiques (oui-oui, je confirme : ça craint) s’épanouissent en mon œil comme une fleur cueillie aux jardins de Phaïtos. Il me semble que toujours ces visages me poursuivront dans les limbes d’affliction, comme l’eussent fait et Ashrel et Cobalt, et l’étoile immortelle qui n’a nom que Dame – si en ma possession étaient demeurés tous mes biens, et l’orbe en sus de tout...

...

...

(OUII !! Non mais oui, c’est ça… Mais oui, c’est Phaïtos. Il me veut.)

Comment eût-il pu en être autrement, tant cette grâce émérite qui est l’apanage des reines sculpte mes traits tout ainsi que mes gestes ! Et cette iris obscure, augurant mille trésors, est une voûte céleste et nocturne en laquelle ne se peuvent que jeter les mortels et les dieux. Et ce corps délié éprouvé au contact d…

...

(MAIS OUIII !!!)

Ces monstres, chimères qui naissent en mon âme tout entière tournée vers un avenir incertain, ne seront que diverses épreuves que mettra sur ma route l’engeance psychopompe. Point ne veux-je en ce jour trépasser, mais point ne préférerais-je assujettir mes charmes immenses à quiconque fût instigateur de mal, ou de malheur.

Vaillamment me faudra-t-il lutter, moi, fille des belliqueuses et industrieuses Akrillas, pour faire valoir mes droits à une vie de liberté !

Voyez, lecteurs, comme la flamme en mon cœur tout de suite s’embrase ! Mon séant sur le sol déchu ne me sied donc guère plus, et sans tarder m’élevé-je, m’attelant ainsi à une tâche guerrière : aussitôt déchiré-je les pans corrompus de ma robe, ceux qui se virent souillés de force pluie de sang quand je disloquai le doigt, pour en ligaturer la chair offerte au temps dévorant. Ainsi point d'épanchement funeste dans les heures de bataille ! Mais aussi, voyez comme conçois-je de ce lien étroit, serré par toute la force qui m’étreint, une corde roide qui peut ainsi se nouer à ma taille. Œuvre de labeur, certes, pour tenir une noble ceinture et une arme vaillante.

Avisant dans la poussière mêlée de sang une solitaire fiole de cristal aux vagues reflets violets, réminiscence, certainement, d’un sénescent breuvage, je vaticine quelqu’usage qui peut-être servira mes desseins de survie. Ces purpurins ruisseaux en mon oeil se dessinent - le sang, malade... Car concevez, lecteurs qui avez ventre à terre et encéphale sans vigueur, qu’il pût être mortel pour qui l’absorberait. Je peux craindre pour mes jours de l’avoir sur la peau, car j’en sais tous les miasmes et tous les mortels maux – mais point encore n’en ai-je fait les frais.

Lourde se fait le cristal cependant que je l’approche d’une plaie purulente : le sang, lentement car non plus agi par le cœur battant, s’y glisse comme l’hiver entre les dernières feuilles rougissantes. Et j’augure qu’il donnera maintes peines à qui s’y risquera.

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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Lun 26 Sep 2011 00:22 
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La fiole se remplit sans peine du fluide vital… enfin… létal s’écoulant du macchabée malade. Enfin, qui le fut avant de succomber, du moins.

[HJ : validé sur la fifiche !]

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 Sujet du message: Re: Cellule n°7 (Cahidrice Aro - Ezak)
MessagePosté: Mar 27 Sep 2011 17:20 
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(Ah, non mais là ça va pas être possible, hein.)

Quoi, ô lecteurs, n’avez-vous donc pas dans l’œil cette funeste mascarade ? Que l’on m’eût forcée, bridée, assujettie aux roides fers, j’eusse compris – macabre engeance, certes, que les serviteurs du noir Phaïtos, et terrible le mandat qui se fait leur quand le roi ombrageux les enjoint de chasser une perle, elle qui se sertira comme joyau dans ses plus beaux atours. Que l’ont m’eût enfermée, tant dans les sombres méandres d’une espérance qui s’éteint, que dans cette cellule infâme noyée d’exhalaisons de mort, je l’eusse conçu – car joyau de Phaïtos point ne se peut rallier à son rutilant charnier sans éprouver de peines. Que l’on m’eût fourvoyée dans de fols questionnements, sans fin et sans réponse, jaillissement éternel de doutes et de craintes, j’en eusse vu l’usage – point ne servent aux dieux les mortels indigents et nus d’intellection.

Tout cela, tout ce qu’ici je pointe d’une main aux charmes sans frein, j’en eusse eu le dessin apparent aux yeux, qui d’une fois sur l’autre balancent, des visages livides aux pierres indéfectiblement scellées. Et j’eusse perçu, bien assurément, quelque bonheur à ces divins obstacles : plaisir, d’une part, d’en être digne plus que de raison ; plaisir, d’autre part, de mettre mon esprit de la plus belle essence dans ce jeu terrible et exaltant, partie de dés contre celui qui se voit maître des morts, industrieuse ruse qui m’étreint et qui abusera, j’en fais le serment par le nom de Gaïa, l’ennemi de toujours de mon auguste reine.

...

(Oui, d’accord, j'aurais compris tout ça. Mais là !)

Car ayez dans l’œil, lecteurs, ainsi que je l’ai moi-même, cette duperie mortelle qui offense mes yeux et mon âme comme résurgence obtuse d’une Ruche par trop sotte ! Concevez l’ignominie, concevez le spectacle suffocant, concevez l’outrecuidance assumée de ceux qui osèrent ainsi toucher à ma somptuosité !

(Non mais je rêve ! Ils sont tous habillés... COMME MOI ?!!!)

Car un coup d’œil – un seul – par la béance obsolescente de cette porte ouverte à la volée dans un fracas d’orage, et c’est un corridor immense qui s’offre à ma vue ; et humble se fait-il de jouir ainsi d’un tel privilège ! Noir, à peine alangui de torches aux indolentes silhouettes, il est hanté d’un peuple de Géants – tous également vêtus, sans discrimination des hautes gens et des moindres personnes, sans élégance aucune, sans considération de mon être superbe ? Mais comment ainsi savoir de qui se faire aimer, et de qui n’avoir cure ?

(HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! JE-CRA-QUE !!)

Et c’est là sans avoir encore – cela ne saurait tarder – passé le seuil de ce couloir aux funèbres vapeurs ; car alors, et je vous en instruirai bientôt, aurai-je dans l’esprit la clameur infernale de ces basses créatures, et le chuintement étrange d’un oracle des ombres…

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