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 Sujet du message: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:26 
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GM13 a écrit:
Vous passez le pont petit à petit, deux camp étant formé. Un avant et un après la rivière. Vous passez dans l'ordre que vous voulez.
Seldell ne s'améliore pas particulièrement. Lorsque tout le monde est passé, vers midi, une bande de coyote des plaines arrive de l'autre coté de la rivière, cherchant à manger un peu.

Cette partie n'est pas extrêmement longue à RP, donc vous pouvez papoter entre vous, ou avec des PNJ, je répondrai.
A noter que je suis absent de mardi matin à jeudi soir exclu, donc je ne pourrai pas faire répondre les PNJ
Pour la MAJ de la quête, je le ferai mercredi soir quand même je pense ...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:27 
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Keynth a écrit:
Lothindil s’était beaucoup épuisée. Elle avait réussi à guérir le jeune homme en surface, mais encore mourant malgré tous ses efforts. Les médecins s’étaient fait une idée relative de l’ampleur des blessures internes qu’il avait subit et d’après eux, il avait peu de chance de sortir vivant de cette affaire, déshydraté comme il l’était, et affaiblie par les derniers évènements.
Le corps du rouquin était allongé sur un lit disposé à même le sol, à l’ombre d’une tente et depuis longtemps il avait replongé dans un sommeil de plomb. Sa perte de connaissance n’était vraiment pas surprenante et elle était bénéfique pour lui qui avait subi un tel traumatisme, et qui s’était tenu quelques minutes en éveil dans d’atroce souffrance.

( Au moins il n’a plus à supporter ces affreuses douleurs... Dors mon brave...Dors...)

Une pointe d’angoisse persistait encore en elle, mais la Petite était parvenue à maîtriser ses émotions. C’était une chose qui ne lui ressemblait pas, mais c’était tout ce qu’elle pouvait faire à présent. Cela ne servait à rien de s’éloigner de la réalité dans des crises d’hystéries et de pleur. Elle voulait juste rester auprès de lui, jusqu’à son réveil qui viendrait, elle en était convaincue, malgré les avis expérimentés des médecins.

Lothindil avait imaginé un plan pour traversée, dès qu’elle fut à nouveau en mesure de se concentrer. Elle avait créé un petit pont de végétal qui acheminait doucement les membres de la troupe, un à un, sur l’autre rive et il lui faudrait probablement la journée, voir même jusqu’au lendemain pour faire traverser tout le monde, car sa réserve de magie n’était pas infinie.
Les gens se pressaient autour d’elle et ils semblaient maintenant s’être désintéressés de l’homme agonisant, inactif, pour se concentrer sur le mouvement de curiosité que générait la druide au bord de la rivière.

Keynthara, elle, ne s’était même pas levée pour aller voir ce qui se passait, et ne comprenait pas vraiment pourquoi Cheylas ne venait pas plus souvent pour surveiller son état de santé. Elle s’était allongée auprès de lui et avait glissé ses maigres jambes sous la cape recouvrant une petite parcelle du corps dénudée du rouquin. Elle n’avait jamais été aussi proche de lui, physiquement, mais pourtant il lui paraissait si distant et si lointain, dans un autre monde, peut-être celui qu’elle avait visité lorsqu’elle s’était évanouie sur le volcan... Mais elle ne parvenait pas à ressentir sa présence comme toutes les autres fois où ils avaient dormi ensemble.
Elle passait ses petites mains délicatement sur son torse et regardait avec inquiétude son visage crispé. Il était brûlant, et le rythme de son cœur était anormalement rapide. Elle effleurait maintenant sa poitrine humide et pouvait sentir chacun de ses muscles raidis se contracter un peu plus encore, à sa simple caresse, si bien qu’elle retira immédiatement sa main, craignant de l’avoir perturbé.

« Chut... Ce n’est rien... C’est moi... Tout va bien... Je suis là... », dit-elle tendrement, d’une petite voix presque inaudible.

Elle entourait maintenant sa tête de ses petits bras et contemplait son visage à l’envers, le regard plein d’affection. Keynthara avait peur de le brusquer et elle osait à peine parcourir de sa petite paume délicate son visage recouvert de sueur.

« Seldell, si tu savais comme je tiens à toi... »

Un flot d’émotion recommençait à jaillir et trahissait son étrange tranquillité d’esprit, alors elle posa son menton sur son front et regarda autour d’elle, de plus en plus triste et de plus en plus troublée par la nudité de son ami...

« Je suis si bien dans tes bras... J’aimerais que tu me sers encore une fois... Que tu me gardes contre toi »

Ses pensées la troublaient et la gênaient, pourtant cette proximité entre leurs deux corps éveillait en elle des sensations nouvelles et des sentiments apaisants, et peu à peu elle se laissait aller à sa douce rêverie dans laquelle elle anticipait tous ses mouvements et les savourait plus intensément encore. Elle se laissait porter par ses battements de cœur et ses fines jambes caressaient doucement ses hanches et son ventre. Son visage parcourait maintenant celui de l’homme assoupit et la chaleur de son souffle la guidait, effleurant de ses lèvres son nez humide, puis sa bouche entrouverte et brûlante, tout comme elle l’était...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:27 
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Seldell a écrit:
Je suis sur le volcan. Le ciel est sombre et un silence pesant m'entoure. Quelques éclairs viennent perturber la tranquillité du lieu, mais je me sens bien. Le sol est brûlé et par endroit fumant. Je ne ressens plus aucune douleur. Une légère brise tiède vient faire vibrer mes cheveux et me fait frémir. Je regarde au loin, assis sur une pierre, une jambe pendante dans le vide. Quelques arbres morts peuplent le pied du volcan éteint. A la ligne d'horizon, je vois la mer et discerne quelques oiseaux qui la survolent. Je remplie mes poumons d'air, profitant de ce moment de paix. Mon front s'abaisse, et je sens mes yeux qui se ferment.

Soudain, les oiseaux disparaissent emportés par des nuages. Je relève la tête subitement, sentant presque le danger arriver. De lointaines choses noirs se rapprochent à toute allure de moi. Je me relève affolé, quelques gouttes de sueurs perlant sur mes tempes. Je passe une main dans mes cheveux, la bouche entrouverte de surprise et de peur. Je fais un pas en arrière. Elles s'approchent trop vite pour que je puisse espérer leur résister. Je n'ai plus la volonté de me battre à présent. J'ai trop subi pour faire le moindre mouvement. J'attend là, à quelques mètres de la mort maintenant. Un souffle puissant fais vibrer mes vêtements, les plaquant à l'avant contre moi. Je lève mes bras, tentant de protéger mes yeux pour continuer à voir.

Mes pieds décollent du sol. Je suis vivement éjecté à un cinquantaine de mètres en l'air. Je suis ballotté comme une feuille emportée par une brise. En bas, j'aperçois le sommet du volcan. Le sol s'affaisse et est avalé par des flots de laves incandescentes. Je suis terrifié, ne comprenant par ce qu'il m'arrive. Quelques éclairs ayant redoublé de puissance viennent me frapper, me tordant dans tous les sens.

Soudain, plus rien. Le souffle me laisse. Je tombe vers la gueule déchaînée du volcan en contrebas. J'hurle aussi fort que je le peux, à m'en arracher les cordes vocales. Je sens la chaleur me brûler les yeux tandis que je m'approche du liquide. Attendant mes dernières secondes, je ferme les yeux et me met en position du fœtus.

Quelques spasmes me font sursauter, puis j'ouvre les yeux et vois l'aniathy à ma gauche. Je me sens très mal et ... Rapidement je me tourne vers la droite, et laisse sortir de moi un liquide rougeâtre étant également dans les nuances d'un couché de soleil. Je tente de reprendre ma respiration, appuyé sur un coude. Je me sens transpirant dans le dos, et un petit courant d'air vient me faire frémir sur tout l'arrière du corps, des fesses à l'arrière du crâne. Je baisse alors les yeux, conscient d'être dénudé, et aperçois une cape qui est tombée devant moi lorsque je me suis mis de coté pour vomir.

Je suis entièrement nu. Je me sens trop fatigué pour réagir instantanément. De mon bras gauche faible, je prends la cape et la remonte un peu, cachant le principal, et retombe lourdement sur le dos sur ma couche, dans ma transpiration froide à présente, trop fatigué pour que je fasse quoique ce soit pour mon confort. Mon ventre me brûle comme si j'avais avaler de la braise. Je regarde le ciel une seconde puis tourne la tête à ma gauche, vers la petite aniathy qui me regarde les yeux mouillés. J'essaie de lui sourire, mais je ne sais pas si je réussi à quelque chose.

Mon regard se plonge un instant dans le sien, essayant de lui faire comprendre que je ne suis pas encore mort, mais la voir dans cet état de peine me fait monter des larmes. Je préfère regarder à nouveau vers le ciel pour ne pas lui faire penser que je pleure de douleur, bien que j'en ai envie... J'ai la sensation d'être transpercé par des dagues à chaque secondes ...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:27 
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Daio a écrit:
Lothindil crée son pont de plantes, je décide de passer en premier pour vérifier la résistance de cette amas. Chacun de mes pas est douceur même, je force un peu sur chacun de mes appuis pour être sûr que le passage soi sans danger.

J'arrive enfin de l'autre côté, je fais signe comme quoi si on veut, on peut me rejoindre. Pendant ce temps, je décide de monter un campement avec ma tente puis un cercle de pierre pour faire un feu en cas de besoin.

J'entends que le bruit de l'eau s'écouler, je ne peux percevoir la voix de mes camarades. Je me retrouve un peu isolé du reste du groupe, j'aimerais connaître l'état de Seldell mais je ne peux me permettre de retraverser, de laisser un camps sans surveillance pour un souffrant qui est entre de bonnes mains.

Le reste du groupe traverse lentement et sûrement le cours d'eau. Bogast porte Seldell au dessus de ses bras avec un courant d'air.

Le soleil monte dans le ciel tranquillement pendant que je médite sur ma volonté de vaincre. Quand soudain j'entends des bruits de pas, quelque chose s'approche de moi, je scrute les alentours d'un regard vif. Je pose ma main au pommeau pour intervenir en cas d'agression.

Je reste concentré sur le bruit, une ombre apparaît, il s'agit d'un vieux coyote solitaire qui avance tranquillement. Il se trouve à une dizaines de pas de moi, je pose un genoux au sol pour me retrouver à la même hauteur.

Je plonge mes yeux dans les siens, son pelage marron-roux le camoufle parfaitement sur cette île sauf sur la plage et en plaine. Le dessous de la tête ainsi que les oreilles sont remplis de poils blancs. Ceci vient montrer la sagesse de l'animal, ses yeux vairons sont magnifiques.


Un oeil vert comme l'émeraude et l'autre marron comme le péridot. Le vert de l'espérance, l'immortalité de l'animal que se soit physique que psychiquement apparemment car malgré son âge, il reste toujours aussi majestueux dans sa posture et sa démarche. Le marron de l'énergie, de la force semble bien montré dont ce qu'il est capable encore aujourd'hui.

Nos regards se croisent, s'entrecroisent et insistent l'un sur l'autre. Il semble sonder mon esprit et moi je sonde le sien, je recherche la lueur qui m'indiquera sa volonté. Je trouve son regard reposant, calme et emplit de curiosité en mon égard. L'animal me fait sourire, je me demande ce qu'il peut bien chercher ici.

Soudain je vois une bande de coyotes apparaître derrière lui, je murmure en le fixant:

" Tu as donc ramené tes amis, pourquoi?"

Les autres semblent énervés, ils montrent les crocs puis tirent la langue. Ils semblent avoir soif et faim tout comme moi et mon groupe.

( Je ne sais même pas si j'aurais quelque chose pour vous)

Je les vois s'approcher de plus en plus du camps, il se jette sur les sacs qui doivent encore sentir la nourriture. Voir même des morceaux de moustiques géants à l'intérieur qui nous auraient servi de maigre pitance.

Je fouille dans ma sacoche et retrouve un vieux morceau de viande salé, je le tends au vieux coyote solitaire. Il s'approche prudemment de moi, il fait des pas de courtes distances et d'une lenteur extrême, il se méfie malgré le fait qu'il met sonder les yeux qui sont le reflet de mon âme.

Il arrive presque au morceau de barbac, il se met à le renifler avec attention. Il commence à vouloir mordre dedans quand j'entends de cri de colère et de violence qui émane du camp. Je regarde aussitôt et vois mes compagnons attaquer les coyotes, le solitaire devant commence à reculer. Je sens son calme, il est en train d'analyser la situation.

Je regarde autour de moi quand je vois soudain Lothindil qui bande son arc et tire une flèche dans la direction des autres coyote. Je m'élance devant le Coyote en l'attrapant dans mes bras pour le portéger.

Celui-ci par réflexe me mord. Je sens la douleur m'envahir, je ne peux me retenir de pousser un hurlement de douleur. Je relâche mon emprise de sur le coyote, celui-ci me regarde, je ne sais pas du tout ça réaction.

( Au moins il est en vie et en pleine santé, s'il veut se sauver il pourra le faire en possession de ses moyens)

Je regarde ma morsure, je pose ma main dessus pour stopper l'hémorragie. Je me débrouille tant bien que mal avec ma main blessé pour retirer mon ceinturon. Une fois fait, je pose mon bras blessé dessus puis avec mes dents et un peu d'adresse, je referme la ceinture dans sa boucle.

( Voilà une chose de faite.)

Je pose ensuite mon épée dans le sol pour m'aider à me relever, je regarde toujours le coyote en souriant. Je ne lui en veux pas le moins du monde car je sais qu'il a eu un réflexe. J'approche ma main pour le caresser.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:28 
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Cromax a écrit:
La druide sindel finit par avoir l’idée de construire un pont de végétaux…Je ne reçois cette idée qu’avec un certains scepticisme…L’orgueil des elfes gris dont elle me parlait aurait-il repris l’avantage sur son esprit d’ouverture ? Je reste assis, pendant qu’elle s’acharne à faire pousser des plantes le long de la rivière, espérant sans doute que celles-ci soient assez solides pour nous permettre de traverser tous. Je ne crois pas beaucoup en un résultat probant de son initiative, bien que chacun essaie de faire du sien, le cryomancien ayant tenté de geler de glace cette rivière acide, expérience qui s’est hélas révélée vaine et inutile. N’ayant de mon côté aucune idée constructive pour franchir cette mauvaise passe, je laisse faire les mages de notre troupe.

Au bout d’un instant, un pont de végétaux est apparu sur la rivière. Je suis un peu étonné par ce résultat, qui malgré une apparence fragile, semble tenir bon. De, confiant, fou et courageux, s’élance le premier sur ces plantes pour atteindre l’autre rive. Je crains à chaque instant de sa traversée qu’il ne tombe dans cet acide ayant transformé peu avant notre rouquin préféré en loque humaine, suintant de tous les côtés.

À mon grand étonnement, mon ami drow traverse ce pont sommaire sans aucune encombre. Aussi, pour suivre la trace de mon « supérieur », bien plus costaud et donc plus lourd que moi, je m’engage à mon tour sur le pont végétal. En montant dessus, je remarque que la druide m’observe. Peut-être n’est-elle pas sûre de la solidité à long terme de son ouvrage en lianes…Je presse le pas, essayant du mieux que je peux de ne pas perdre l’équilibre sur ce pont qui balance doucement à chacun de mes pas. Sans me retourner, les bras ouverts autours de moi pour préserver un équilibre précaire, j’avance lentement sur le pont. Une fois à deux mètres de la rive opposée, j’accélère la cadence et finis ma traversée presque en courant sur les lianes. J’arrive donc sans aucun dégât sur la berge et rassuré, jette un coup d’œil derrière moi pour faire un signe approbateur et encourageant à Lothindil. Je m’approche alors de De, qui a déjà commencé l’élaboration d’un campement. Je l’aide à installer des tentes et les cinq cercles de pierre pour les feux, qui attendront un de nos pyromanciens pour être allumés.

Je vois alors De s’éloigner un peu du campement pour aller à la rencontre d’un animal. Une espèce de canidé pas très grand avec un pelage brun clair tirant sur le blanc au niveau du ventre. On dirait une sorte de renard, mais un peu plus grand, la queue moins touffue. De semblait croire que cet animal était solitaire, mais peu après, toute une harde de ces bêtes sauvages arrivent vers nous, montrant les dents, grognant de leur museau allongé, abaissant leurs larges oreilles sur leur nuque. Ils semble plutôt belliqueux, et contrairement à De, qui s’évertue à essayer d’apprivoiser le plus sage d’entre eux, je dégaine rapidement mes lames, prêt à subir l’assaut de quelques uns d’entre eux…

(Il n’approcherons pas le camp, ça c’est sûr.)

Quelques personnes arrivent encore sur notre rive, et les coyotes arrivent de plus en plus vers nous. Sans attendre qu’ils arrivent totalement sur nous, je m’avance vers eux, les armes au clair. Je frappe le sol pour essayer de les effrayer, mais rien n’y fait, ils continuent d’avancer. Je marche toujours à leur rencontre. Ils ne sont plus bien loin de moi et je relève mes armes, prêt à subir une attaque de leur part. Mon regard roule de l’un à l’autre, essayant de prévoir lequel sera le premier à me sauter dessus. Heureusement, je ne suis pas le seul à défendre notre camp et quelques uns de mes camarades attirent aussi ces créatures sauvages vers eux. Je me retrouve bientôt face à cinq coyotes, et pas les plus petits, qui grognent méchamment vers moi.

(Je n’ai pourtant pas une tête de steak…)

(Ça fait longtemps que tu ne t’es plus vu dans un miroir…)

(C’est malin ça je dois dire…Espèce d’amuse-gueule !)

Le plus gros des cinq me saute soudainement au visage. Je l’avais remarqué à l’avance comme le meneur de ce petit groupe de cinq, le plus agressif, et m’étais préparé à ce que ce soit lui qui tente le premier une attaque. Il bondit, mais je m’abaisse en levant mes armes vers lui et effectue un mouvement de rotation avec au moment où il atterrit dessus. Du sang écarlate me tombe sur le visage et le chien sauvage couine en retombant sur ses pattes, une profonde entaille au flanc.

C’est comme si cette blessure avait convaincu les autres bêtes à m’attaquer. Presque simultanément, deux d’entre eux me sautent dessus, les crocs en avant. Je me concentre sur celui qui me paraît le plus dangereux et effectue un geste de parade semblable à mon premier, blessant pareillement l’animal.

(Au moins il ne sera pas jaloux…)

Mais comme l’autre m’attaque en même temps, je n’ai pas le temps de retourner mes armes contre lui et dans un réflexe de survie, tends mon pied vers lui comme pour repousser son assaut. Dans son bond, il mord ma botte et je sens une douleur envahir mon mollet. Apparemment, mon sang, qui a du gicler dans sa bouche, lui plait, puisqu’il ne lâche pas prise et continue à mordre ma jambe. Je crie en lui envoyant mon épée en travers de la gueule. Dans un aboiement sauvage, et un éclat de sang dans les yeux, il consent à me lâcher le mollet. Les deux derniers coyotes semblent hésiter pour m’attaquer, et c’est le premier blessé qui se lance à nouveau sur moi. Cette fois, je ne le laisse même pas sauter. D’un revers d’épée, je lui tranche la gorge alors que ma rapière cloue sa nuque sur le sol. Un dernier gémissement sort de sa gueule et de ses plaies profondes et il abandonne le combat, et sa vie…

Les quatre autres bêtes semblent fort énervées de ce meurtre, et se lancent chacune à leur tour sur moi. Une des deux non blessées saute pour mon flanc pour me le mordre, mais est accueillie par le pommeau de mon épée, qui l’assomme sur le coup. L’animal tombe par terre, groggy. Le seul qui est maintenant encore en pleine forme essaie à son tour de me mordre, mais un balancement de mes deux lames sur lui lui enlève toute envie de s’attaquer à moi. Il est projeté un mètre sur sa gauche et fuit le combat la queue entre les jambes. Le coyote au flanc blessé revient à la charge en boitant légèrement, ce qui le ralentit considérablement. Mais moi aussi j’ai un appui affaibli à cause de la morsure de tantôt, et quand il me saute dessus, je tombe à la renverse. Heureusement pour moi, j’ai pointé mes deux lames vers son ventre et en atterrissant, il s’est empalé sur celles-ci, mourrant sur le coup. Sa gueule remplie de crocs tombe inanimée sur ma gorge, et je n’ose imaginer ce qui aurait pu se passer si mon coup ne l’avait pas tué…

D’un mouvement sec, je me débarrasse de la carcasse en l’envoyant vers le coyote blessé à la tête. Il ne semble plus voir grand-chose, car je lui ai entaillé une bonne partie de la gueule et le sang a giclé dans ses yeux, l’aveuglant momentanément. J’en profite pour le trancher la tête d’un coup d’épée.

J’ai le temps de me relever, alors que le coyote groggy retrouve petit à petit ses esprits. Me voyant avec trois cadavres autours de moi, il grogne férocement, tout en reculant prudemment. Une fois à distance raisonnable de moi, il se retourne et fuit retrouver son petit camarade de jeu tout aussi lâche que lui…

« Kaï kaï kaï »

J’essuie mes armes sur le pelage d’un des animaux morts et retombe sur mon postérieur au milieu des trois carcasses.

(Au moins nous aurons de quoi manger ce soir…)

Je regarde l’état de ma jambe, salement amochée par la morsure. La peau est arrachée et le sang coule. Je presse la plaie de mes mains pour tenter de stopper l’hémorragie… J'ai déjà perdu pas mal de sang pendant le combat, et ma tête commence à tourner...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:28 
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Lothindil a écrit:
Mon idée finit par être approuvée par le groupe. Je sais qu'il va me falloir puiser dans mes réserves pour parvenir à créer le passage pour tout le monde. Y compris Bogast portant Seldell. Je soupire et après avoir avalé une lamelle fumée du sanglier, je me dirige vers la rivière, non sans avoir récupéré mes graines dans ma cape, toujours sur Seldell.
Je regarde un moment le groupe, pour les évaluer puis décide d'employer deux graines au lieu d'une, ça sera plus stable, et sans aucun doute plus solide. Eloignée d'un peu moins d'un mètre de la rivière, je regarde les plantes pousser en direction de l'acide. Quand ils sont arrivés à la surface, mais sans la toucher, je les pousse à s'allonger encore, mais en restant près de moi. J'attends longtemps, le temps nécessaire pour être certaine que les deux lianes soient assez longues.
Je regarde l'autre coté de la rive à la recherche d'un point d'accroche suffisamment solide. Lirelan s'envole alors jusqu'à se percher sur une pierre, un peu plus au sud. Je lui fais un signe de la tête.
(Tu es certaine de toi?)
(Y a pas d'autres choix...)

Nous savons toutes deux qu'après la formation du pont, nuls ne pourraient ignorer qu'elle n'est pas une simple pie. Mais Lirelan accepte cependant, sachant qu'il n'y a aucune autre solution pour traverser cette rivière maudite.
(A trois... Un... Concentre-toi.)
L'écoutant, j'oublie tout le reste, à part les lianes dans mes mains, fixées au sol... La puissance qui est en moi semble se découpler, Je me concentre sur les fluides qui sont en moi pour les attirer vers mes mains. Celles-ci mentalement prennent une teinte brun-vert.
(Ca devrait être bon.)
(Deux alors... lance ton sort.)
J'ouvre les yeux et fixe mon regard droit vers la pierre. Sa taille et sa forme me font penser aux tortues carnivores qu'on trouve en mer près de Cyniar. Il ne m'est donc d'aucune difficulté de l'imaginer comme une ennemie particulièrement redoutable à affronter. Les lianes se dressent tels des fouets géants ou des serpents avant de partir en un bon rejoindre la pierre. Elles sont à rien de l'eau, mais au-dessus quand même.
(Trois... maintient ton sort, j'y vais.)

Ce qui suit est connu de moi, mais risque de surprendre plus d'une personne. Ma faera s'envole à un bon mètre au-dessus de la rivière et de mes plantes puis se change en une boule vert-brun brillant. Pour ma part, je continue à me concentrer sur mon sort, poussant mes plantes à étrangler la pierre, maintenant ainsi le sort en action.
La boule de fluide se jette alors dans mes plantes et part se noyer dans ma magie druidique. Je ressens le choc à l'intérieur de moi comme si c'était moi que ma faera venait de pénétrer. Mon être vibre en accord avec les plantes qui brille d'une lumière verte issue de ma magie même, et décuplée par ma faera. Les lianes se soulèvent d'une dizaine de centimètres, s'écartent un peu et se figent. Des lianes supplémentaires, comme de petites branches issues du tronc principal que serait les deux de bases viennent s'intercaler au centre, formant un véritable pont, solide. Lirelan finit par s'extraire de son oeuvre, son regard visiblement ravi. Je relâche alors la tension causée par le sort et souris à ma faera qui revient vers moi sous forme de pie.
Je regarde les autres et leur fait signe qu'ils peuvent tenter. De est prêt et décide de tenter le premier. Visiblement, il est prêt à prendre le risque et vérifie que la solidité de mes plantes n'est pas qu'apparentes, appuyant sur chacun de mes appuis.
Cromax passe après... Puis petit à petit tous les autres font de même.

Par prudence, je relance régulièrement ma magie de manière à permettre à Lirelan de pouvoir renforcer le pont encore et encore. Celui-ci semble vouloir tenir, mais pour ma part, je m'épuise. L'usage de la magie me fatigue, vidant ma puissance magique. A chaque renforcement, le tatouage de mon poignet se ternit. J'ai peur de ne pas parvenir à tenir le pont jusqu'au bout, mais je continue encore et encore.
Un peu plus loin, Seldell continue de gémir. Bogast, le soulève sans le toucher grâce à sa magie de vent et l'emmène avec ma cape vers mon pont. Keynthara me demande de pouvoir passer avec lui.
"Non, attends qu'ils aient fini de passer. Je ne suis pas certaine que ma magie soit assez puissante pour vous soutenir tous les trois en même temps."

Le passage se fait sans difficulté et je laisse finalement l'aniathy traverser le pont à la suite de son ami.

Une fois tout le monde passé, je hisse mes affaires sur mes épaules et traverse à mon tour. Certaine de la solidité, je m'élance, confiante dans ma magie et les pouvoirs de Lirelan. Si la solidité n'est plus à démontrée, je dois dire que la stabilité n'est pas excellente. Je manque de tomber sous une rafale un peu plus forte qu'une autre. Cependant, je parviens à mettre pied à terre de l'autre coté.

Le camp est presque monté et j'ajoute la dernière tente pendant que les pyromanciens s'occupent des feux. Vidée, je n'aspire qu'à me reposer. Un animal s'approche alors de nous, De se lève et va s'en occuper, je soupire, heureuse de pas devoir combattre ou autre aujourd'hui...

Cependant des grondements un peu plus loin, me fait me redresser. Cromax et d'autres sont déjà debout les armes tirées.
(C'est mal barré pour la sieste...)
(Ils ont faim... et je crois que leur nourriture du soir serait volontiers de l'elfe.)

Je finis par me lever et prendre mes propres armes...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:28 
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Lelma a écrit:
Finalement je ne trouve rien aux alentours : pas d'eau. Le problème devient aussi important que comment passer de l'autre coté de cette rivière maudite. Nous retournons alors avec les autres. La druide a trouvé une solution pour passer le cours d'eau. Sa puissante magie permet de faire un pont de végétaux.

(Sa faera l'aide dans sa magie, impressionnant leur type de relation.)

(Comment ça ?)

(Elle combine sa magie avec, c'est très rare, il faut une liaison très forte maître-faera.)

(Ah bien !)

(Je te rassure c'est du même type entre nous !)

(Je suis rassuré !)

Le rouquin ne va vraiment pas bien, la petite aniathy s'occupe de lui tendrement, on aurait dit un petit couple. Comment allons-nous le sauver ? Son état physique semblait meilleur qu'avant la magie. Mais il semblait rongé de l'intérieur ! Ce voyage était de plus en plus périlleux, quels pièges nous attendait encore ? A moins qu'à nouveau un dragon n'attaque ? Nous avions eu de la chance jusqu'à présent, mais est-ce que ça allait durer ?

De passe le premier sur le pont, cela semble stable. Je ne suis pas très rassuré par la perspective de passer sur ce genre de chose, au dessus de cette eau de feu ! J'ai néanmoins ramassé toutes mes affaires et Seyra est aussi prête. De toute façon on n’a pas le choix, il nous faut avancer sinon on mourra ici de soif ! Seyra semble perplexe. Elle a soif et doute apparemment, il me faut la rassurer.

"Aller, on va passer de l'autre coté et on trouvera de quoi boire tu verras !"

"J'ai surtout peur de tomber ! Tu as vu ce qu'a fait cette eau ?"

"Oui... Mais tu ne tomberas pas ! Aller on y va !"

Seyra voulant me montrer qu'elle n'avait plus peur passa devant moi. D'abord doucement et précautionneusement elle s'engagea, puis, trouvant que le pont est assez stable et ne risque pas de s'effondrer, elle continua plus rapidement jusqu'à sauter sur l'autre rive.

"A toi papa, c'est facile !"

Je m'engage sur le pont. Oui c'est facile pour un poids aussi léger que Seyra, mais pour moi c'est autre chose, je sens le pont bouger. Le vent n'aide pas, quelques bourrasques manquent de me faire trébucher et chuter dans la rivière. Mais finalement j'arrive sans encombre de l'autre coté. Seyra me saute au cou.

"Ouais, tu as réussis !!! Trop bien !"

"Doucement, éloignons nous de cette horreur d'abord !"

Je jette un coup d'oeil à la druide, je vois qu'elle est en peine, j'exhorte donc les autres qui restent :

"Vite, dépêchez-vous, n'hésitez pas ! Le pont ne tiendra pas éternellement !"

Bogast traverse alors avec Seldell dans les bras, ou plutôt flottant sur ces bras. Sûrement pour ne pas trop lui faire mal. L'aniathy attend de l'autre coté, impatiente de rejoindre le rouquin. Moi qui pensais que cette chose n'éprouvait rien, se révèle au contraire être une mine de sentiments.

(Encore une étrangeté de ce monde, enfin ils sont mignons hein ?)

(Le rouquin et la poupée ? Ils sont fragiles et attachants. J'ignore si elle vit comme on l'entend, mais je m'en moque, qu'elle vive, qu'elle soit heureuse c'est l'essentiel.)

(Et tu crois que nous aussi, les faeras, nous pouvons être heureuses ?)

(Je l'espère ! Tu l'es ?)

(Je crois, je ne sais pas... Je ne sais pas ce que c'est.)

(Etre heureux, c'est aimer, c'est partager des bons moments avec les autres, avec ceux qu'on aime. Etre heureux c'est vivre pleinement.)

(Et aimer qu'est ce donc ?)

(C'est une notion très complexe... Je ne peux pas vraiment t'expliquer, je ne le sais pas vraiment non plus. Je suppose que c'est de partager avec la personne la plus importante pour soit.)

(Comment on sait que cette personne la plus importante pour soit te voit aussi comme tu le voit ?)

(Euh, je pense que tu le vois à son attitude, son regard, ses gestes, ses attentions. On voit alors que cette personne est amoureuse. Mais où veux-tu en venir ?)

(Tu crois que les faeras peuvent aimer ?)

(Alors là... Je ne sais rien de vous ?)

(Comment ça fait d'aimer ?)

(Euh je pense qu'on est heureux et puis bah tout est clair, l'avenir est sûr... J'ai du mal à t'expliquer.)

(Je vois. Aimer nous est peut-être interdit. Mais il me semble que je t'aime Lelma !)

Je reste très surpris.

(Hein ? Tu m’aimes ?)

(Oui, je t'aime, je sais pas comment mais c'est le cas !)

(T'es sûre que c'est ça ? Non pas que je doute de toi, mais c'est surprenant qu'on puisse m'aimer ! Et même je ne comprend pas comment tu peux, pas que je te rejette, ça n'est pas ça du tout. Mais... C'est étrange !)

(Oui, oui. Enfin bon, tu m'aimes ?)

Comment répondre à cela. Evidement que je l'aime. D'une façon ou d'une autre elle m'est indispensable. Pas parce qu'elle m'est utile, mais au delà de ça. J'ai besoin d'elle, je ne saurai pas m'en passer. Comme Seyra.

(Merci Lelma ! Mais c'est un amour à trois je vois !)

(Euh bah, je ne suis pas sûr qu'on parle du même amour, enfin bon euh, je vous aime toutes les deux !)

(Attend, on dirait qu'on vient par là !)

Le soleil était haut dans le ciel, De va vers une sort de chien mélangé à un loup. Il veut apparemment sympathiser avec. Mais il se fait mordre... On voit d'autres semblables arriver vers nous.

"Papa, les chiens vont nous manger je crois !"

Elle sort son arc et se prépare à l'assaut. Je fais de même en m'équipant.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:29 
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Lelma a écrit:
"Moi vivant les chiens ne nous mangerons pas !"

Toujours faire face à l'animal... Mais là ils étaient plusieurs et chassent ainsi. Mais nous aussi nous sommes plusieurs.

"Seyra, dos à dos, ils ne doivent pas pouvoir nous attaquer par derrière !"

"Oui, j'ai compris !"

"Laisse l'arc, ils sont trop rapides, prend le glaive !"

"Je préfère !"

J'y file le glaive. Elle m'étonnera toujours. Malgré le poids du glaive, elle le tient bien. A la seule exception qu'elle le tient à deux mains. Mais quand elle frappe c'est à toute puissance ! Ca ne m'étonnerai pas qu'au final elle frappe avec autant de force que moi. Bon entraînement. Mais quand même pour une enfant elle est sacrement forte !

(Hé ho, arrête de penser et agit ! Ne te laisse pas manger par ces coyotes, elles ont l'air gentilles et mignonnes, mais elles ne pensent qu'à une chose : vous dévorer ! Et attention à Seyra, ils l'ont vu et l'attaqueront en premier. Pour eux elle est jeune donc fragile, donc une proie facile !)

(J'y ferais attention !)

Un groupe de trois nous attaque. Je pare l'attaque du premier par le bouclier. Le choc des dents sur la surface du bouclier doit faire mal... Un attaque Seyra. Elle attaque aussi, et frappe de haut en bas avec le glaive. Il s'enfonce dans la terre sans toucher la bête qui attaque à nouveau. J'y met un violent coup de pied dans les cotes.

"Coucouche panier sale bête !"

"Merci !"

Pas le temps de remercier Seyra, concentres-toi ! Ils sont trois, nous sommes deux. Nous devons être trois malgré tout !

"Viens derrière moi et ne cherche jamais à attaquer. Laisses-les venir ! Ensuite contre-attaque et vise les parties vitales ! Tête, coeur..."

"Ok !"

Cette fois-ci elle a comprit, nous restons dos à dos, ne cherchant pas à attaquer, alors que les trois tournent autour et cherchent une ouverture à notre garde. Le premier qui fait une erreur perd !

Une idée me vient, pourquoi ne pas occuper un et attaquer les deux suivants ?

"Prête Seyra ? On en attaque chacun un !"

A son grand étonnement je lance ma rapière noire derrière un des coyotes qui s'empresse d'aller voir ce que c'est et l'hûme avec méfiance. J'attaque alors l'autre qui reste avec mon bouclier, l'assommant à moitié. Je cours alors vers l'autre, dérape et récupère ma rapière, fauchant le coyote. Je lui plante la rapière dans son abdomen, le tuant sûrement sur le coup.

Seyra est en danger, elle tient en respect deux coyotes, le second ayant retrouvé ses esprits. J'accours et me place entre elle et les coyotes.

"Chacun le sien ?"

"Aller !" Elle me dit ça dans un ton de défis.

"Gyaaaaahhhhhhhh !!!" Un cri du coeur, un cri pour se donner du courage et nous attaquons ! Les coyotes ne savent pas quoi faire, attaquer ou fuir... Trop tard ! Les lames les transpercent ! Un cri de douleur s'échappe d'eux, puis un râle de mort !

"Seyra bois le sang, ça calmera un peu notre soif !"

Mais elle mordait déjà avidement la blessure. Je l'imite, le sang chaud coule dans ma bouche, difficile à avaler, le goût est fort et métallique. Mais finalement nous buvons jusqu'à ce plus aucune goutte ne sorte. Nous avions gagné le combat sans trop de mal. Une réelle chance vu l'attaque !

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:29 
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Keynth a écrit:
La Petite sursauta à son tour lorsque son ami revînt à lui et sentit un poids de son cœur s’ôter : ses espoirs de le voir se rétablir prenant un peu plus d’ampleur encore. Un grand sourire détendit un peu son visage mais il s’effaça rapidement lorsque le jeune homme se mit à vomir ses entrailles sur le côté.
Keynthara posa un instant ses yeux sur son dos, puis descendit son regard sur ses hanches délicieuses, pour enfin s’arrêter, d’un pincement de lèvre, sur son fessier brusquement découvert lorsqu’il venait de se pencher sur la droite. Le rouge s’empara de ses petites joues fluettes et elle redressa sa tête vers le haut, juste à temps pour croiser le regard vide de Seldell qui tentait de lui sourire dans un rictus de douleur. Elle pouvait percevoir la souffrance qu’il ressentait tellement son visage était expressif, mais ses yeux restaient voilés et elle compatissait à son mal. Les larmes ne tardèrent pas à la regagner en voyant celle de Seldell affluer à leur tour. Elle déposa un doux baiser sur ses joues, puis il détourna la tête et sembla repartir vers ailleurs...

Toute la journée passa ainsi, et Keynthara resta à son chevet sans jamais s’éloignée, veillant à chaque instant sur cette personne qu’elle chérissait. Les bruits alentours se faisaient de plus en plus discret, signe qu’une bonne partie des membres de l’expédition avait traversé et bientôt le capitaine vînt chercher le corps du jeune homme mortellement blessé. Elle savait que le capitaine serait prudent et qu’il ne prendrait aucun risque inutile, pourtant la Petite ne pu s’empêcher de lui adresser, le plus humblement possible, quelques recommandations qui trahissaient son angoisse.

« Messire Bogast, je vous en pris, soyez prudent, faites doucement avec lui, il souffre terriblement, alors ne le brusquez pas... »

Il répondit d’un signe de tête et sourit légèrement avant de repartir avec le jeune rouquin dans ses bras musclés, Keynthara juste à ses côtés. Lorsqu’elle arriva au bord de la rivière acide, elle fut frappée par la pâleur de la peau de la druide qui focalisé toute ses forces et ses énergies vitales sur le sort qu’elle avait établit depuis des heures maintenant. Un grand pont végétal s’était formé au dessus des flots grâce à la magie de la druide et il semblait vraiment très solide, avec ses filaments épais et rigides s’apparentant presque à de véritable tronc d’arbre, par endroit.
Bogast fit naître un petit tourbillon de vent au dessus de ses bras qui format comme un coussin d’air sous le corps de Seldell, le ballottant un peu de droite à gauche, ce qui généra une pointe de mécontentement dans l’esprit de l’Aniathy, très soucieuse du confort de son ami. Lorsque l’aéromancien s’avança enfin vers le pont, la druide parvint, dans sa concentration intense, à articuler quelques mots à l’attention de la Petite qui comprit bien à contre cœur, qu’elle n’allait pouvoir traverser en même temps que les deux hommes. Alors elle resta en retrait du grand végétal en priant pour que rien ne vienne perturber le capitaine.
De l’autre côté de la rive, les gens s’agitaient et semblaient combattre contre des gros chiens sauvages. Keynthara n’y avait pas prêté attention jusqu’à maintenant car elle n’avait pas détachée son attention du capitaine et de son ami flottant en l’air, mais à présent qu’ils arrivaient de l’autre côté, elle commençait à craindre pour la sécurité du rouquin. Elle attendit le signale de Lothindil et s’élança, presque en courant, sur le pont, sans même se soucier de ce qui se trouvait juste en dessous, et qui aurait pu lui couter la vie si elle avait fait un mauvais pas.
Bogast avait déposé le corps à terre et s’était immédiatement lancé au combat, suivit bientôt par la druide qui venait de traversé à son tour. Elle était fatiguée, pourtant elle semblait encore avoir des réserves et s’acharnait du mieux qu’elle le pouvait sur les chiens-loups qui venaient de les attaquer, sans doute affamés et attirés par l’hypothétique viande fraiche que leur carcasse aurait pu leur offrir.
La Petite se précipita alors vers Seldell qui gisait à nouveau sur une couche car déjà un coyote s’était approché, venant sur le côté, pour attaquer le plus faible d’entre eux. Cet animal semblait bien plus robuste et beaucoup plus dangereux que le moustique qu’elle avait du affronté, car à peine s’était elle placée devant lui que ce dernier tourna autour d’elle, très agile, pour la mettre en déroute et tenter de lui sauter dessus... Elle lui cria très fort dessus en agitant son bâton pour tenter de l’effrayer mais

« ESPECE DE LACHETE ! T’EN PRENDRE AU PLUS FAIBLE COMME CA, C’EST VRAIMENT NUL! MAIS NE T’AS PAS INTERET À L’APPROCHER MAINTENANT, SINON JE VAIS TE DEMOLIR ! »

Elle lui assenait maintenant de gros coup de bâton sur la tête, puis elle s’approcha rapidement du feu qui avait été allumé, trempant l’extrémité de son arme dans les flammes...
L’animal lui sauta alors dessus, et s’agrippant dans son dos, lui mordit avec détermination l’épaule qui était juste à sa hauteur. La douleur était fulgurante et elle ressortit comme un éclair son bâton, enflammé, avant de tomber au sol et de déloger l’animal qui venait de la blesser. Elle se jeta alors sur lui et lui brûla le poil, avec un gros effort, juste avant qu’il ait le temps de lancer un second assaut. La bête se mit à gémir douloureusement puis prit la fuite alors que le feu se rependait à grande vitesse dans son poil touffu.
Encore une fois, Keynthara était sortie victorieuse d’une bataille qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir dominer, et elle était parvenue à protéger Seldell... C’était là tout ce qui lui importée, malgré sa douleur lancinante à l'épaule..
Elle alla se couchée auprès de Seldell, pleurant à moitié, et laissant les autres à leur combat. De toute façon, ils semblaient tous parfaitement en mesure de venir à bout de ces animaux assoiffés de chairs fraîches...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:29 
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Filgo a écrit:
Je revins quelques temps après mon départ, pour demander si quelqu’un avait trouvé une solution à notre problème et je fus surpris de découvrir la druidesse près de la rivière, étendant ses plantes avec une grâce toute particulière vers la rive opposée.
Ce pont de fortune semblait assez basique et pas très sûr mais en y regardant de plus près, on pouvait voir d’autres branches plus petites et plus nombreuses pousser sur les tiges principales, venant ainsi consolider la passerelle. C’est alors qu’une pie sortit de tout cet amas de plantes, apparaissant comme par magie. Je savais évidemment de quoi il pouvait s’agir mais la personne près de moi, non, c’est pourquoi je pris la peine de lui dire :

« Alors tu vois ma chère, cette chose, cette pie, est en fait une Faera, une créature faite de fluide pur, la base de toute magie. N’importe quelle personne un temps soit peu censée saurait te le dire… Ah oups… »

En effet, je venais de m’apercevoir que je parlais dans le vide et que la jeune femme qui se tenait près de moi n’était en fait qu’une vieille souche biscornue…

Ce fut Dédé qui se décida à passer en premier, sans doute poussé par des tendances suicidaires apparues lors de son pétage de plomb de la veille, et bien sûr, je me retins de l’encourager de nouveau, quelque fois que c’eut été la goutte faisant déborder le vase et qu’il finisse réellement par se jeter dans la rivière. Une fois arrivé de l’autre coté, il se mit à monter tout seul le campement en attendant que les autres l’ait rejoins.

« Comme il est serviable le petit, tu ne trouve pas, la souche ?...Oh mais que vois-je ? C’est Crominou ! Allez Crominou !! Tu peux le faire !! Hey, t’as bu un coup ou quoi ?! Ca tangue on dirait !»

Une question vint m’assaillir lorsque le sindel eut fini de passer, terminant son chemin en courant…

« Dis, la souche, tu trouve pas sa démarche un peu efféminée ? Héhéhé, tonton Filga va mener l’enquête… après tout, le fait qu’il soit avec Cheylas est peut-être une façade, et puis comme ça, il peut se rapprocher d’Averroès sans que celui-ci n’ait aucun soupçon… et pis Paf !! dans un coin… ma petite souche, je crois que je tiens une bonne piste, héhé ! Pauvre Averroès, j’aimerais pas être à sa place… »

La traversée de la rivière prit un bon bout de temps et quand se fut mon tour, Lothindil semblait être assez fatiguée, ce qui n’était pas du tout rassurant.
Prenant le peu de courage que j’avais à deux mains, je fis mes adieux à la souche puis je pris la direction du pont la tête haute, le port fier et droit, légèrement hautin même, et je me pris le pied dans la racine manquant de plonger la tête la première dans le cours d’eau. Après cet incident, il ne me fallut pas plus de 20 secondes pour traverser le pont et m’éloigner le plus possible de l’eau, me rapprochant le plus possible de ma tente.

Alors que tout le monde était maintenant du bon coté, une troupe de chien vint à notre rencontre, j’en fus d’abord heureux, mais lorsque je vis Dédé se lever et les animaux grogner en montrant les dents, je fus pris d’une inexplicable envie de dormir et ce fut donc en un simple plongeon que je rejoignis mon abri, remerciant tout de même l’elfe noir d’avoir monté le campement.

« Allez les deux bourrins !! Faites-en de la charpie !! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (4) : Le passage
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:30 
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Lothindil a écrit:
Je bande mon arc que je mets à l'épaule, prenant aussi mes armes. Cinq bêtes foncent vers moi, courant de toutes leurs pattes, visiblement bien décidées à faire de moi leur souper. C'est presque avec envie que je vois Filgowen plonger dans son abri, visiblement pour dormir. Cependant, je sais qu'il me faut lutter contre ces chiens galeux, passablement nombreux.

Je regarde mon poignet, le tronc vide de feuille de mon tatouage m'indique clairement que je n'ai presque plus d'énergie magique. Pourtant un ou deux sorts ne seraient pas de trop...
(Choisis bien ton sort.)
(Ils ont pas l'air bien puissants. De plus vite ça sera fini, de mieux c'est.)
(Va pour la force de la bête alors.)
(Ca a quoi comme prédateur ces bêtes-là?)
(L'ours...)
Je ferme alors les yeux, concentrant le peu de magie qui me reste, me forçant à puiser dans mes réserves. J'imagine l'ours, dans toute sa puissance, sa force, sa grandeur.
(Rajoute un marais en fond.)
Cela se fait vite, l'image du marais tel que je l'ai découvert le premier jour est encore bien présente en moi. Petit à petit, je sens mes yeux changer, comme s'ils se rétrécissaient, sur mes bras et tout mon corps poussent les poils, ça démange légèrement, mais je sens aussi la puissance croître proportionnellement en moi.
Je regarde mes mains, de magnifiques poils légèrement rêches mais brillants, les ornent. Des poils... bleu-vert...
(Ca te va bien comme couleur.)
(C'est quoi ça?)
(Des poils d'ours des marais pourquoi?)
(Mais t'as vu la couleur?)
(Oui, bleu-vert pourquoi?)
(T'aurais pas pu le préciser avant?!?)
(Tu me l'as pas demandé non plus. Mais je t'assure, ça va bien avec tes cheveux!)
(non, ça va pas bien...)
(Par contre les taches blanches autour des yeux, ça le fait pas sur toi.)
(Les quoi?!?)

Je suis exaspérée, mais la discussion tourne court quand je sens une profonde morsure sur mon bras droit, juste derrière le bracelet de protection.
(Heureusement ce sont pas des Ramnans!)
(C'est certain... Bon, tu t'en débarrasserais pas?)

Sans attendre plus que ça, je frappe le tas de bêtes avec celui toujours accroché à mon bras comme arme. C'est qu'il tient bien le petit. Cependant, de douleur, il finit par lâcher en glapissant. Je parviens alors, profitant du trouble parmi les animaux à reculer jusque derrière le feu.

Les chiens hésitent à me rejoindre et reste là, à moitié accroupis, grondant, les oreilles baissées, crocs dénudés, tous poils dressés.
(A droite, derrière l'aniathy!)

Prenant mon arc et une flèche je me tourne. En effet, un des coyotes s'apprête à bondir sur l'aniathy et le rouquin, les attaquant lâchement par derrière. Je prends le temps d'ajuster mon tir et lâche ma corde. La flèche vole droit vers l'animal, lui perçant la gorge. Avant d'avoir pu finir son saut, il s'effondre au sol, mort.

Je retourne rapidement à mon propre combat, mon arc toujours en main.
(Faudrait les écarter!)
(Le feu!)

Mais bien sûr. Sans attendre, je pique une flèche dans la braise. Un morceau de bois brûlant au bout de ma flèche, je me prépare à tirer devant le groupe, juste pour m'assurer une protection. Au moment où je lâche, un coyote vient s'accrocher à mon bras, déviant mon tir sur un de ses congénères.
Bientôt celui-ci s'enflamme dans une nuée de glapissements et autres jappements de douleur.
(Hot doooggggg... qui veut un hot doooogg!)

Trop occupée à me débattre avec le coyote à mon bras, je ne fais pas attention à la remarque stupide de ma faera. Je parviens à faire lâcher le chien, l'envoyer valdinguer parmi son groupe, se brisant la nuque dans l'atterrissage.
(Pratique comme arme. C'est efficace en arme au corps à corps et en arme de jet.)

Le court répit causé par les deux morts, me permet de tirer mon épée et de me ruer au corps à corps. Mon arme rugit de colère et de haine. Les chiens-loup semblent surpris par la créature en face d'eux.
(En même temps, un bipède poilu comme un ours des marais, avec une peau verte brillante et une branche brillante qui grogne, je les comprends...)
(De plus vite ça sera fini, de mieux ça sera...)

Les animaux ont l'air de penser comme moi et semblent déterminés d'en finir avec moi. Ils me sautent dessus du mieux qu'ils peuvent. Ma grande taille leur empêche d'atteindre mon visage et mes cheveux repoussant petit à petit flottent au vent sous mon diadème. Lirelan vole au-dessus de moi, dans l'espoir de pouvoir me prévenir. Je regrette d'avoir user toute ma magie pour le pont, ayant la nette impression que mon sort de puissance terrestre aurait eu raison de ces chiens avides. Les coups d'épée s'enchaînent, mais les bêtes sont nettement plus rapides que moi. L'intense concentration de la journée n'est pas pour m'aider. Le combat est rude.
De nombreuses petites plaies s'amoncèlent sur mon corps épuisé. Un chien loup mort de plus, plus que deux. Attaquée à la fois sur le dos et sur la face, je fais ce que je peux, envoyant voler un peu plus loin un des coyotes d'un coup de poing dans la gorge. Vu le craquement des os, il est très certainement mort. Reste à me libérer de celui qui m'attaquent de dos.
Après avoir planté mon épée au sol, toujours grondante, je cherche à attraper la bestiole derrière mon dos. Je finis par lui agripper le col. Il s'agit d'un jeune très visiblement, mais tout aussi maigre et décharnée que les autres.
Connaissant bien les chiens et autres, je sais que ma prise le tient bloquer, incapable de m'attaquer ou de s'enfuir. Je sais aussi que je pourrais lui briser la nuque. Autour de moi le tumulte de la bataille a fini. Je le regarde dans les yeux et me mets à grogner comme une ours.
La queue entre les jambes et les oreilles en arrière, le coyote semble totalement effrayée. Je me décide à le poser à terre, certaine qu'il s'enfuira. Comme je le pensais, il ne semble pas décidé à vouloir continuer la lutte et s'encours plus vite qu'il est venu.

(C'est sans doute mieux pour lui... il trouvera bien une autre meute.)

Je nettoie mon épée au sol avant de la ranger. Epuisée, je retourne à mon sac d'où je sors deux pots en terre, fait quand j'ai modelé celui pour la graisse de sanglier.
Ceux-ci sont un peu plus grands et me serviront à récupérer de quoi boire sur les animaux.

A moitié dégoûtée, je décide cependant de puiser le sang des coyotes, remplissant mes deux jarres de ce liquide encore chaud et désaltérant.

Je finis par revenir au camp, portant sur moi les carcasses des quatre chiens que j'ai tués, bien décidée à les faire cuire après un temps de repos. Mes blessures bien que nombreuses, sont superficielles et guériront bien d'elles-mêmes...

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