L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 10 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
GM13 a écrit:
Vous partez précipitamment le lendemain matin, semblant pressé par Bogast. Vous vous dirigez vers les quelques abris de fortune et y arrivez rapidement, en fin de matinée. Pas de dragon en descendant, ouf (une prochaine fois peut être...)

Losque vous arrivez prêt de cinq petites maisons, Bogast vous met en garde :

" Nous ne savons pas ce que nous allons trouver. Nous risquons d'être attaqué par des créatures, par les survivants même, nous ignorons ce qu'ils ont vécu. Ne frapper que lorsque vous êtes sûr que c'est un ennemi ! Si vous trouvez quelqu'un de vivant, appelé moi. "

Deux par deux, vous entrez dans les cabanons, Bogast avec Lilith, Cheylas et Crom (pour pas changer ), Lothi et Lelma, Keynth et rouquinou d'amour, De avec Fizold.
Arevoès reste au milieu, peu à l'aise.

Chaque hutte est très petite, pas plus de 2 mètres de diamètre sauf une, beaucoup plus grosse, envrions 6 mètres de diam. Au sol des petites, juste de l'herbe sèche pour dormir sans doute. Dans la grande, Lilith et Bogast ne trouvent rien.... Quelques meubles en plus, une table et un matelas de couche très abimé. Bogast cherche nerveusement, regarde partout dans la hutte, puis vérifie chaque tiroir... Rien. Vous ressortez. Soudain, Arevoès hurle en tombant sur les fesses et pointe nerveusement le doigt tremblant vers une des huttes, celle qu'ont visité Lelma et Lothi. Ceux qui regardent très très vite verront une demi seconde ça :

Image

Mais à l'intérieur, rien... Vous mangez dans une ambiance décontracté... non je plaisente... pas super de déjeuner dans fantomas Land, même si les entrée sont gratuites. Le plus stressé c'est arevoès. Puis vous vous tournez alors vers la direction de l'aynore que vous ne voyez pas à cause de la forêt, et démarrez votre avancée...

Nous sommes en début d'après midi.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Daio a écrit:
La garde se passe sans aucun problème, pas une créature est venue approcher le camps. Le soleil commence à se lever tranquillement dans le ciel quand je vois Bogast sortir de son sommeil. Il semble presser, dès que le reste du groupe se lève, il les presse pour qu'ils se préparent le plus vite possible.

( Que t'arrive-t-il Bogast, tu semble bien énervé. Tu as envie de retrouver les survivants ou il y a quelque chose d'autre.)

Nous reprenons la route vers les abris de fortune que nous pouvons voir au loin. La route est calme, pas un bruit pendant tout le trajet sauf celui de mon esprit qui vient me poser diverses questions.

( Je me demande si nous trouverons les survivants en vie car vu la quantité de créatures hostiles en ce monde. Tout comme si nous allons réussir à repartir de cette île tous ensemble.)

Nous arrivons rapidement à ce camps de fortune et par chance nous avons pas rencontrés de créatures mystiques, d'orcs ou de nécromanciens. Nous voyons 5 huttes, nous commençons à avancer quand Bogast nous dit:

" Nous ne savons pas ce que nous allons trouver. Nous risquons d'être attaqué par des créatures, par les survivants même, nous ignorons ce qu'ils ont vécu. Ne frapper que lorsque vous êtes sûr que c'est un ennemi ! Si vous trouvez quelqu'un de vivant, appelé moi. "

Nous nous retrouvons quasiment tous en groupe sauf Aérovès qui reste seul. Fizold vient avec moi pour découvrir une hutte.

( Comme si j'avais besoin d'une torche pour m'éclairer.)

Je regarde Fizold et lui dis calmement:

" Voilà, je passe devant et toi tu te prépare à lancer un sort au cas où. Même si on est attaqué, je pense que je pourrais contenir."

Je dégaine mes deux lames pour ensuite les assembler, j'avance tranquillement vers la hutte puis dis encore:

" Tu es prêt?"

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Lothindil a écrit:
Après une courte nuit fraîche, mais sans incident autre qu'une chute de pierraille, nous quittons la montagne. Bogast semble excessivement pressé d'atteindre les huttes, il est nerveux depuis la veille.

Nous descendons le flanc légèrement escarpé, pressé par un Bogast décidément fort hâtif et pressant. Rien ne se passe en route, je suis presque surprise de ne pas avoir croisé un des gardiens des montagnes de cette île... On finirait presque par s'y habituer.

La fin de la matinée approche tandis que nous arrivons aux abris, au sein d'une grande clairière. Cinq huttes, donc une plus petites constituent le "village". La construction est sommaire, mais suffisante pour une vie précaire. Je suis d'emblée surprise par l'absence de feu, ou d'emplacement pour un feu.

Bogast nous met en garde tandis que nous nous répartissons les cabanes:
" Nous ne savons pas ce que nous allons trouver. Nous risquons d'être attaqués par des créatures, par les survivants même, nous ignorons ce qu'ils ont vécu. Ne frapper que lorsque vous êtes sûr que c'est un ennemi ! Si vous trouvez quelqu'un de vivant, appelé moi. "

(A condition qu'on trouve quelque chose...)
(Pourquoi dis-tu ça?)
(Ca semble bien mort ce coin...)

Sans doute est-ce cette impression de mort qui rend notre médecin si apeuré. Bogast et Lillith se dirige dans la grande hutte, les autres se répartissent. Pour ma part, je suis Seyra et Lelma. Celui-ci entre en premier dans l'abri de fortune suivi de sa fille. Je rentre après eux, et trouve juste un petit abri avec une paillasse en herbes séchées.
Aucune trace de fuite ou autre, cette hutte semble juste avoir été abandonnée, si tant est que quelqu'un y ait vécu. Tout me parait si... faux, Pourquoi seraient-ils partis en emportant tout? S'ils s'étaient enfuis, il resterait au moins une petite affaire oubliée...S'ils avaient été attaqués, il y aurait des traces de lutte... Là rien...
(Je sens qu'il va être temps de fouiller plus à fond les mystères de cette île...)
(Que veux-tu dire par là?)
(Ta magie... Si les techniques classiques ne marchent pas, use la magie.)
(Tu veux dire que les pierres auraient pu voir quelque chose d'intéressant?)
(Intéressant, je ne sais pas... voir sans aucun doute au moins.)

Prenant une pierre en main, je m'assieds sur la natte d'herbe. Je respire, incertaine de ce que je vais voir et l'inquiétude perçant ma coquille. Le visage malgré tout impassible, je me concentre.
(Ouvre-moi ton esprit que je puisse voir...)
Une forêt, jeune et très humide...
(Ca tu passes... va à l'essentiel, on a pas la journée)
Je m'efforce d'avancer dans l'histoire de cette pierre. L'histoire devient trouble, passe rapidement, trop pour que je sache précisément ce qu'il s'y passe... Enfin je parviens à arrêter, arrivant sur une scène qui me semble intéressante.
(Pratique, je savais pas qu'il existait un mode "avance rapide" sur les pierres.)
Des troncs d'arbres sont levés, un par un, noués avec des lianes. Cinq humains sont là, plus un autre, un jeune. Le type Kendrain, ils ne semblent pas blessés.
(Tente de les voir un peu mieux... je pourrais pas les distinguer si je les croisais.)
(J'essaye...)

Le premier que je vois clairement est étrange, il porte un juste-au-corps en métal noir qui semble fermé sur le torse par une ligne dorée. Sur cette tenue déjà peu coutumière, il porte des épaulettes rouges, renforcée d'une pique. Ses bras sont eux-mêmes renforcés par une couche de cuir rouge. Un visage classique, ovale, encadré de cheveux gris argentés, retombant jusqu'aux joues. Il porte une tiare dorée, surmontée d'une pierre violette ovale. Un guerrier sans aucun doute, portant une épée longue...
(Vraiment spéc' comme mec... Bon, les autres...)


Un humain, jeune, l'allure d'un jeune lion. Ses cheveux blond nombreux et épais retombent telle la crinière d'un fauve sur son dos jusqu'au creux de ses reins. Grand par rapport aux autres, il doit mesurer dans les deux mètres, carrure d'un guerrier, peut-être un barbare. Torse nu, il porte un bracelet orné de points blancs au poignet.
(Il ressemble un peu à Andélys...)

Le suivant n'a rien de particulier, un jeune milicien, blond, les vêtements abîmés, sans doute par l'accident. Cheveux à mi-longueur, boucle à l'oreille gauche.
(Passe au suivant alors!)

Le suivant est petit, visiblement un mi-nain avec néanmoins beaucoup de sang humain dans les veines. Large, brun, barbu...
(Un nain quoi...)
(Nain porte... passons.)

Le suivant est sans doute possible un prêtre, pantalon blanc, chasuble violette. Il porte le bouc et les cheveux gris courts. Contrairement aux autres il semble blessé, boitillant.
(Bon, le môme...)

Jeune, 10-12 ans maximum. Difficile à voir et surtout à garder en vue, il bouge sans cesse, courant et pleurant, comme apeuré. Vêtu d'un pantalon blanc et d'une tunique verte foncée, retenue par une simple corde.

Petit à petit, la vision s'éclarcit, brillant aveuglément avant de devenir d'un noir intense.
(Il est temps de revenir à toi...)

Je lâche la pierre et me secoue la tête encore pleine des visions.
(L'enfant... Penses-tu que c'est celui dont Lelma nous parlais?)
[Je n'en sais rien... Puis qui est le premier homme?)
(Il faudra que j'en parle à Bogast je pense, il devrait le savoir...)
(Il faudra en apprendre plus sur eux par nous-mêmes peut-être...)

Je sors de la cabane pour rejoindre les autres. Je n'ai pas fait trois pas qu'Arrévoès tombe en arrière en hurlant, pointant la cabane dont je sors. Plus par réflexe que par autre chose, je me retourne... Ce que j'y vois me laisse une impression de froid intense, plus encore que le bouclier fait par le cryomancien sur le volcan. Des êtres, si on peut appeler ça encore des êtres, décharnés, pâles, squelettiques. L'apparition est tellement brève qu'on en douterait qu'elle soit réelle.

Lelma se précipite auprès du médecin de suite, moi je me rue dans la cabane, l'épée au clair. Et la trouve vide. Repensant rapidement à la vision de la pierre, j'en reprends une au sol, sous l'herbe au milieu, en espérant qu'elle ait vu quoique ce soit d'utile.

Une forêt jeune...
(pas le temps!)

Je me concentre pour avancer jusqu'à voir ma propre visite dans la hutte...
Je me vois partir puis rien, j'ai dû bousculer la pierre en sortant...

"Rhaaaa... Rien..."

Rageant de déception, je sors de la hutte, reprenant mon visage impassible et hoche la tête en signe de dénégation. Je vais alors vers la grande hutte dont Bogast et Lillith viennent de sortir et opère le même rituel, prenant une pierre en main, m'asseyant les yeux fermés.

Une forêt, jeune...
(On connait, passe.)
Rapidement quelques scènes sans grand intérêt... La construction, l'apport des meubles par le baraqués. L'homme étrange y vit avec l'enfant. Blanc aveuglant, noir profond, rien...
(Rien d'intéressant... Suivante.)
Me déplaçant dans le coin opposé à la porte, je ramasse une autre pierre et recommence, libérant un peu de mon énergie.

Une nuit sombre, peut-être sans lune et sans étoile, toujours est-il qu'il fait noir. Des gouttes d'eau tombent, des larmes, celles de l'enfant, penché dans le coin, recroquevillé. Une carrure imposante se dresse devant la porte, celle du barbare semblerait-il, sans certitude, l'être s'affale, visiblement terrassé. Derrière, une ombre disparaît... Blanc, noir, fin...
(C'était quoi cette ombre?)
(Encore une question sans réponse...)

Je lâche le caillou et sors de la hutte, n'ayant rien trouvé, en apparence du moins, de plus que Bogast. Cherchant des réponses à mes questions de plus en plus nombreuses, je me dirige vers mon élément, les plantes. Il va être temps pour moi de discuter avec elle pour savoir plus sur ce lieu, peut-être pourrais-je savoir des choses intéressantes, des solutions ou du moins des indices sur ce qui est arrivé à ce campement des plus étranges.

M'approchant d'une liane, je commence une approche des plus maladroites, c'est une des toutes premières fois malgré mon expérience réelle de druide. La plante, septième de sa famille n'a aucune notion du temps, cependant:
(Que veux-tu?)
(Je cherche des êtres comme moi, ayant vécu en ces lieux en vérité...)
(Je n'en ai pas vu.)
(Nul être me ressemblant, marchant et employant les tiens et vos arbres?)
(Si, des monstres avec de grands troncs... un avec les feuilles comme ta mousse et un arbuste aussi gesticulant et bruyant.)
(Sais-tu où ils sont maintenant?)
....
(Que s'est-il passé?)
(Elle a rompu le lien... Tente une autre plante... Une herbe par exemple.)

Suivant le conseil de ma faera, je m'étends au sol et fixe une jeune pousse au sol. Peu à peu, je sens une vibration, puis une parole.
(Salut à toi petite herbe...)
(Heureusement que c'est télépathique Lirelan, heureusement)
(Le ridicule ne tue pas... heureusement dans ton cas...)
(Tu es grande ! J'ai du mal à te voir dans ta globalité.)
(Certes, mais tu es plus jolie que moi.)
(hihihi)
(Qu'est-ce que j'ai dit encore...)
(Rien, continue...)
(Dis-moi, depuis combien de jour es-tu là?)
(J'ai compté une vingtaine de nuits...)

Cette plante-là avait donc la notion du temps qui passe, chose intéressante. Nous continuons la discussion sur le temps, parlant des gelées.

(C'est possible, le froid ne doit pas être aussi cruel que celui de mon premier chez moi.)
(Menteuse)
(Tais-toi Lirelan elle pourrait t'entendre)
(mais non... rassure-toi)
(Dis-moi... Aurais-tu vu des êtres aussi grands que moi? Des êtres qui bougent ?)
(Certains ont failli m'écraser.)
(Sais-tu quand ils sont arrivés dans cette clairière?)
(J'étais toute petite lorsqu'ils ont marché près de moi.)
(Ils sont partis désormais... Depuis combien de nuit ne les as-tu plus vu?)
(Je suis trop petite, je ne les ai jamais vu. Mais je ne les ai pas entendus depuis quelques nuits.)
(Aurais-tu entendu d'autres gens ou des cris avant ce calme?)
(La dernière fois que j'ai entendu, ils faisaient du bruit.)
Un courant d'air passe et balaye la zone, faisant voler une mèche de cheveux.
(Laisse-moi maintenant, je veux profiter du vent.)
(merci, tu m'as bien aidée...)

Ayant déjà appris une chose intéressante, je me redresse et sans faire attention aux différentes attitudes du groupe, je me dirige vers un des nombreux arbres bordant la clairière. Après de courtes présentations, nous arrivons au sujet qui m'occupe.
(Dis-moi, arbre, aurais-tu vu des êtres sur deux pattes dernièrement)
(Ils sont arrivés nombreux) L'arbre semble bailler. (Ils ont pris des cadavres des miens et ce sont cachés dessous.)
(Nombreux? Plus que notre groupe?)
(Non, moitié moins et il y en avait un petit comme là)
(Un de nos arbuste oui... Sais-tu depuis combien de temps ils sont partis?)
(Quelques nuits)
(Aurais-tu entendu les mots par lesquels ils s'appelaient?)
(Je n'ai pas la mémoire des noms précises...)
Après quelques hésitations, il finit par s'en souvenir d'un:
(L'arbuste avait un joli nom)
(Quel était-il?)
(Thalian)
La discussion continue, mais rapidement :
(En parlant de faire peur...Sais-tu pourquoi ils sont partis de ces lieux?)
(Demandes à d'autres...)

Au moins j'ai avancé pas mal... Je sais un nom, je pourrais en parler à Bogast... Thalian, mais je n'ai toujours pas compris le mystère de cette clairière. Sans attendre, je rejoins un gros arbre derrière la grande hutte, peut-être aurait-il vu d'autres choses.

(Hors de ma vue misérables créatures, vos amoncellement des miens me dégoute. Si je pouvais me déplacer, je t'écraserai sous mes racines !)

(Très agréable comme contact... Bon, suivant...)

Je me dirige alors vers la hutte visitée avec Seyra et Lelma et touche les grandes feuilles d'un arbre vénérable, abritant oiseau, lierre et mousse. Le contact est fort différent de celui des autres. Durant plusieurs secondes, j'ai l'impression de retrouver le contact des arbres de l'ermitage, ce contact doux m'apaise tandis que la communication commence...
(Dis-moi arbre, aurais-tu vu des choses étranges à ta forêt depuis quelques nuits?)
(oui druide…de nombreuses choses)
(Peux-tu m'en parler?)
(Je le peux… le plus vieil événement est l'arrivée d'humains après que le ciel se soit embrasé)
(Avec un jeune arbuste jaune?)
(oui et un grand tronc avec une branche fine… un bâton avec une matière comme les feuilles de l'un d'eux. Ils se sont installés, l'arbuste, le petit humain, il était proche de celui-ci… l'argenté...)
(Aurais-tu entendu son nom au grand tronc aux feuilles noires?)
(... *réfléchis* Je sais que l'arbuste s'appellait Thalian, si cela peut t'aider...)
(et celui des autres arbres marchant, les aurais-tu entendu?)
(Les autres... mais ses feuilles tombaient, Tor…Vitor...)
(Tor ou Vitor?)
(Vitor…quelque chose comme ça...)
(Victor peut-être non?)
(oui, Viktor c'est ca)
(krum?)
(Quoi ?)
(Rien, continue.)
(Vos noms sont étranges)
(y a-t-il d'autres noms que tu saurais me dire?)
(Daulandi, il est étrange, ses feuilles...)
(Pourquoi dis-tu cela? qu'avaient ses feuilles? étaient-elles comme les miennes? plus solides que votre écorce?)
(Son tronc était comme la nuit, et ses feuilles comme ta mousse)
(tu m'aides beaucoup... Sais-tu quand et que s'est-il passé quand ils sont partis?)
(Ils se sont battus…ils sont tombés, il y a quelques jours...)
(Contre qui ou quoi ce sont-ils battus?)
(Cette nuit-là, contre personne)
(Et avant?)
(Des créatures de la forêt rampante qui nous salissent et collent nos feuilles)
(Ces créatures, vivent-elles depuis longtemps en ces lieux?)
(oui...)
(Pourrais-tu me dire à quoi elles ressemblent alors?)
(mousse noire, beaucoup de branches et de boutons d'un coté et des bâtonnets acérés
pour absorber les créatures)
(pour les absorber?)
(La taille de la créature diminue lorsque les choses sont dessus)
(L'un des troncs venus ici a-t-il disparu avant qu'ils partent?)
(Un des troncs est retourné à la terre peu après leur arrivée en repartant après cette nuit; ils étaient deux. Pose moi une dernière question…réfléchis y bien....)
(Qui étaient les deux qui sont repartis?)
( L'arbuste et le feuillu comme ta mousse bonne chance dans ta quête...)
(Merci vénérable...)


Le contact se coupe, laissant une sensation de bien-être toute druidique... Puisse cet arbre à jamais être protégé par Yuimen. J'en sais désormais assez à mon goût, doutant que les arbres puissent répondre à mes interrogations sur les apparitions et sur les dragons.
Je me retourne vers la clairière vide, mes compagnons sont partis vers l'aynore... Il faut d'abord que je leur parle. Sans attendre, je rassemble mes affaires et me lance à leur poursuite.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Cromax a écrit:
Je finis par m’endormir enveloppé dans ma cape, même si le trouble me ronge l’esprit. La nuit est fraîche, nous sommes encore dans la neige. Mais mes songes ne le sont pas, eux. Et ils m’accaparent l’esprit durant une bonne partie de mon sommeil…


°°°


Je suis dans une salle, sombre, allongé sur une dalle en pierre taillée. Le contact avec ma peau nue est froid et rude. La dureté de ce matériau est sans pitié pour la douceur de mon épiderme. Autour, les murs sombres semblent recouverts de cristaux de glace, qui scintillent autours de moi comme autant d’étoiles dans un ciel sans voile nuageux. Le plafond est lui aussi recouvert d’une fine pellicule glacée. Ma peau grise, dans cette ténébreuse pièce, semble encore plus terne qu’à l’accoutumée, et se fait plus sombre sur mes joues, mangées par le froid. À moitié inconscient, je bouge les bras et les jambes légèrement, sans vraiment m’en rendre compte. Des bruits de chaînes retentissent. J’ouvre les yeux. Ceux-ci sont, sans que je ne puisse me l’expliquer, allumés d’une rougeur flamboyante. Mais ce n’est pas la haine qui me met dans cet état dont je ne sais habituellement sortir que dans un bain de sang…

Mes yeux rouges se posent donc sur les extrémités de mes poignets. De solides arceaux de métal m’entravent la peau. À leur extrémité pend une chaîne, elle-même attachée au mur à mes côtés. Mes pieds sont eux aussi retenus pas ce métal froid et irritant. Je suis prisonnier, sans même savoir pourquoi, sans même savoir où.

Soudain, une vive lumière blanche apparaît, en même temps qu’un souffle glacial entre vivement dans la pièce. Je relève la tête vers l’extrémité de celle-ci, face à moi. Devant moi, une large porte s’est ouverte sur une tempête de neige terrible. Les flocons battus par le vent empêchent ma vue de discerner à plus de deux mètres à l’extérieur. Quelques blancs flocons, repoussé par la bise glaciale, viennent se poser sur la peau de mon ventre, la peau de mon torse, m’arrachant un infernal frisson auquel je ne peux me résigner. Dans le blizzard à l’extérieur, une forme imposante vient d’apparaître. Une ombre qui avance doucement dans le froid. Petit à petit, ses traits se précisent. C’est un homme de haute stature et de forte carrure, aux larges épaules aux muscles développés. Il sort de la tempête le torse nu, pour entrer dans la sombre salle. Il est à contre-jour et je ne peux toujours pas voir les traits de son visage. Soudain, la porte se referme aussi mystérieusement qu’elle s’était ouverte. Mes yeux d’elfe se réhabituent rapidement à la noirceur des ténèbres dans lesquelles nous sommes tous les deux plongés. Je regarde fixement l’homme, qui continue d’avancer vers moi, lentement, transformant chacun de ses pas en un supplice pour moi. C’est alors que je le reconnais. Deux yeux d’un banc laiteux cernés de rouge sur une peau d’ivoire. Des cheveux noirs et les traits marqués par le froid. Lillith est devant moi, et m’observe, un sourire léger sur les lèvres. Malgré ce sourire, que je qualifierais sans mal de sadique, ses traits sont rudes et sévères. Il me regarde ainsi attaché, ma liberté entravée par ces larges chaînes rouillées.

Il s’approche encore. Je sens son regard glisser comme une caresse sur mon anatomie, parcourant tout mon corps, toujours aussi lentement. Une étrange lueur bleutée naît dans les yeux de l’humain lorsqu’il arrive au niveau du bas-ventre. Cette lueur semble m’inquiéter, et celle de mes yeux se fait plus intense encore dans sa rougeur flamboyante. Je suis comme furieux tout à coup, je montre les dents et suis prêt à grogner comme un animal sauvage, comme une bête, quand Lillith lève la main, saisissant une fine lanière de cuir. Mes pupilles rétrécissent aussitôt, et l’instant d’après, un claquement vif se fait entendre. Je ressens la douleur dans mon sommeil, le contact du fouet avec ma peau. Je hurle de rage et de douleur. Je hurle de haine, mais aussi de plaisir. Je pousse des grognements saccadés, rythmé par ma respiration haletante. De nombreux coups tout aussi froids et claquant résonnent dans la pièce, dans ma tête. À chaque fois, je sens la morsure douloureuse comme une délivrance intérieure, m’assurant que je suis en vie. Mes muscles se bandent comme la corde d’un arc, faisant se tendre les chaînes qui me retiennent, qui m’empêchent de me jeter sur le cryomancien qui rit maintenant affreusement, lugubrement. Ce rire me fait frissonner à nouveau. Les coups reprennent, toujours aussi claquants, toujours aussi vivifiants et douloureux.

Soudain, alors que je semble m’être résigné à en pâtir, ils cessent, et Lillith lâche son fouet sur le sol pour s’approcher encore plus de moi. Il pose ses mains sur ma peau meurtrie, sans un mot. Mon souffle est court, ma respiration rapide. Je me laisse faire, le contact d’un être de chair m’est si doux maintenant, fut-il celui de mon bourreau. Ses caresses partent de mes cuisses pour remonter jusqu’à mon cou, passant par mon torse marqué des stigmates saignants des flagellations que je viens de subir. L’humain saisit alors mon visage et rapproche le sien. Il pose vigoureusement sa bouche contre la mienne, et m’embrasse fougueusement, lapant mes lèvres. Pleinement satisfait, je me laisse faire. Et puis…


°°°


Je me réveille en sursaut. Je me redresse vivement, regardant tout autours de moi, les tempes en feu, le souffle court. Tout a disparu, la pièce, les chaînes, Lillith contre moi. Seul le froid est toujours là, me cernant de ses bras. Je tourne la tête vers la couche du cryomancien, qui dort à poings fermés, pour ensuite me lever et aller m’étendre tout prêt de Cheylas, en émoi, après avoir jeté un regard à De qui monte la garde. L’elfe grise dort aussi, mais je me blottis tout contre elle, l’enlaçant, essayant de retrouver un sommeil qui ne viendra plus.

J’attends alors l’aube sans bouger, mes mains sur le ventre chaud de la Sindel. Les rayons du soleil finissent par pointer leur nez à l’horizon. Je les accueille avec le plus grand soulagement, comme si j’avais cru ne plus jamais les voir. Cheylas gémit légèrement dans son sommeil et se réveille doucement dans mes bras. Elle est un peu surprise de me voir comme ça, tout contre elle, et a un léger sursaut. Aussitôt, ne préférant pas à nouveau me faire rabrouer, je me lève, la laissant à son éveil. Chacun de mes compagnons finissent par se réveiller un par un. Laissant le soleil réchauffer ma nuque, j’attends que tout le monde soit levé, sans quitter un instant Lillith des yeux.

Lorsque tout le monde est debout, Bogast nous presse de partir, et c’est à peine si je remarque la nervosité de notre chef d’expédition tant je suis troublé par les rêves étranges de cette nuit.

(Et quels rêves, mon grand… N’était-ce point plaisant ?)

(NON ! Enfin…Je ne sais pas… C’était…Différent de tout ce que je connais…)

(Tu m’étonnes…Tu ne connais pas toutes les choses, fussent-elles dans ton domaine de prédilection…)

(Mon domaine de prédilection est l’art de la guerre, l’art de manier les lames !)

(En es-tu vraiment sûr ?)

(Mais oui ! Enfin…non, peut-être pas…)

(Inutile d’essayer de me cacher ce que je sais déjà, Cromax, mon amour…)

(Ne m’appelle pas comme ça…)

(Mais je t’aime tu sais…Et j’aime aussi tes rêves…Et toi aussi tu les aimes…)

Je ne réponds rien à Lysis cette fois, et préfère me concentrer sur notre chemin. Nous sommes déjà en bas de la montagne, approchant des cabanes aperçues la veille. La descente a été tranquille, même si je n’ai pas une seule fois quitté le cryomancien en armure des yeux. Des fois, je devais même me contrôler pour ne pas que mon regard stagne trop longtemps sur ses petites fesses moulées par la marche en montagne.

Nous arrivons finalement devant ce campement qui semble totalement abandonné. Ces abris de fortune sont bel et bien délaissés, mais nous sommes néanmoins enjoints par Bogast à tout fouiller, même si je sais que nous n’allons rien trouver dans cet endroit. Avec Cheylas, je pénètre dans une des huttes en bois, la plus petite, qui est vidée de tout mobilier. Pas la moindre trace de vie en ce lieu donc. La Sindel met plus d’efforts que moi pour fouiller le vide de cette habitation, et je la regarde, attendri par tant de dévouement. J’ai envie d’elle, curieusement, et je finis par croire que Lysis a une influence vraiment étrange sur moi…

(Mais non voyons…Hihihihihihihiii)

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Lelma a écrit:
Je suis réveillé avant même que le soleil ne se lève, je laisse Seyra finir sa nuit, toujours endormie. Je vois Arevoés déjà debout, préparant une infusion. L'eau crépitait dans son récipient posé sur des braises andantes. Il met quelques feuilles légères et délicates dans le liquide bouillant.

"Vous êtes déjà levé aventurier ?"

"J'ai bien dormi, je suis reposé. Et j'ai déjà envie de partir, les elfes ont vu des choses au loin, il faut aller voir ça de plus près ! Si on avait trouvé l'anyore disparu on serait fixé! Et puis s'il y a des survivants on pourrait les aider !"

"On partira lorsque le soleil pointera ses rayons, il n'est pas encore l'heure ! Votre jambe va t'elle mieux ?"

"Et bien je ne sens plus rien... Voyons voir."

Dévoilant ma blessure, nous pouvons constater qu'il ne reste plus qu'une infime trace.

"Elle est déjà cicatrisée !" Arevoès semble ne pas en revenir. "Vous cicatrisez vite aventurier ! J'ai eu peur de complication en voyant votre vilaine blessure au départ. Mais vous n'avez plus rien, étonnant !"

"J'en suis heureux, c'est vraiment handicapant de marcher avec ça ! Mais déjà hier je n'avais plus mal, votre médicament est efficace !"

"Et bien avant tout, la sève évite les infections, elle n'est pas responsable de la cicatrisation. C'est votre corps qui est en forme, appréciable !"

"Ah oui ? Tant mieux ça aidera !" Je ne me rendais pas bien compte, mais il est vrai que mon corps était de plus en plus résistant. De mon arrivée sur cette terre, où pendant deux mois j'ai lutté contre les maladies qui me clouaient au lit, à maintenant où les blessures cicatrisent plus vite que la normale, mon corps avait évolué.

(Tu deviens plus résistant il est vrai.)

(Et pourquoi cela ?)

(Et bien il y a deux explications, d'une part ton système immunitaire a rencontré ici une flore microbienne différente de ta planète d'origine. Ton corps ne l'a pas supporté et a dû se battre ainsi qu'établir une autre stratégie, celle de produire plus de cellules immunitaire pour faire face. Ainsi tu as accru ton pouvoir immunitaire face aux agressions qui t'étaient inconnues, voila pourquoi tu ne tombes plus malade. D'autre part, tu as en toi une trace inconnue, un je ne sais quoi de familier qui te protège, dopant ton pouvoir de guérison. C'est encore latent, mais ça se développera, ça n'est qu'une question de temps.)

(Aakia...)

(Oui ?)

(J'ai rien compris !!!)

(J'oubliais...)

(Quoi ?)

(Que tu étais un peu attardé !)

(Comment ? !)

(En évolution technologique et en vocabulaire, ne le prend pas mal, c'est pas toi qui est attardé !)

La brève dispute fut interrompu par Arevoès.

"Au fait, ne voulait vous pas goûter de ma tisane ?"

"Ah et bien volontiers !"

Il verse de son breuvage dans un petit bol. Je trempe prudemment mes lèvres pour ne pas me brûler. Le goût est très âmer.

"Attention, ça n'est pas forcement très bon au début, mais après on s'y fait !"

Effectivement après la première gorgée difficile c'est mieux. Je fini rapidement le petit bol.

"Vous avez ramassé ici cette feuille ? Vous la connaissiez ?"

"Oui, curieusement c'est la même plante que sur l'Imiftil. Bien entendu je ne me suis pas basé que sur la ressemble, il y a plusieurs critères pour identifier une plante. Je vais pas vous barber, vous n'êtes pas herboriste."

"Et bien ma mère si, j'ai donc appris à ses cotés."

"Et où donc ?"

(Zut, question piège. J'imagine que Bogast n'a pas révélé mon origine, je dois inventer. Alors voyons si je dis Kendra Kâr il devrait connaître. Bouhen ? Sûrement aussi... Y a d'autres villes ? Aakia, une ville qu'il pourrait ne pas connaître et riche en herboristeries ?)

(Hum, Luminion au nord, dans les duchés des montagnes.)

"De Luminion."

"Ah bien, une charmante petite bourgade du nord..."

Arevoés laisse en suspend sa réponse alors que Bogast se lève et nerveux vient vers nous.

"Vous êtes debout ! Bien, nous devons partir vite !" Il trouve un bol, verse le contenu restant de la boisson amère et la bois d'un coup sec. Il peste ensuite contre ceux qui dorment encore. Aucun ne reste assoupi bien longtemps et voyant l'état du Capitaine chacun sait qu'il faut faire vite. Nous avalons rapidement un morceau et préparons nos affaires. Le soleil se levant nous partons vers ce qu'a vu les elfes, loin en contrebas de là où nous sommes.

Bogast en tête de colonne nous presse dans la descente de la montagne. Je fais bien attention, surveillant les abords de notre chemin, scrutant les cieux en quête d'un éventuel dragon, d'un danger. Mais rien ne viens nous contrarier, nous marchons sans qu'aucun danger. Vers la fin de la matinée, alors que nous sommes à nouveau dans la forêt, nous arrivons face à une clairière où cinq huttes se dressent. Un hameau sommaire, primitif. La première trace de vie intelligente sur Verloa, qui vive sur cette île. Certes il existe les dragons, mais ils sont hors catégorie. Et les Garzoks nous n'avons toujours pas la preuve qu'ils soient originaire de cette île.

Le campement semble abandonné, pas de trace de feu ni de vie. Bogast nous demande de regarder et fouiller les huttes. Il nous met cependant en garde :

"Nous ne savons pas ce que nous allons trouver. Nous risquons d'être attaqué par des créatures, par les survivants même, nous ignorons ce qu'ils ont vécu. Ne frapper que lorsque vous êtes sûr que c'est un ennemi ! Si vous trouvez quelqu'un de vivant, appelez-moi."

Je sors ma rapière avant d'entrer le premier dans une hutte. Seyra me suit, la druide ne tarde pas à nous rejoindre. La petite hutte ne contient qu'une paillasse séchée. Je cherche plus profondément des traces de vie mais je ne trouve rien, ni trace de pas, ni reste de repas, ni trace de cadavres. Je décide de sortir de l'abri, laissant seule la druide qui tient une pierre et qui reste assise dans la hutte impassible.

Dehors je retrouve Arevoès qui est très nerveux. Lothindil sort à son tour de la hutte, c'est alors que le médecin hurle de peur en pointant du doigt la hutte que j'ai visité, il tombe à la renverse, totalement effrayé. Je regarde dans la hutte et j'aperçois furtivement deux corps sombres, décharnés, incomplets. Mais l'image ne reste qu'une fraction de second, néanmoins assez longtemps pour me choquer.

"C'est quoi ce truc ???"

Courageusement j'entre à nouveau dans la hutte mais il n'y a rien. La druide m'a rejoint à nouveau, je hausse les épaules en signe d'incompréhension. Il n'y a rien, aucune trace de ce que j'ai vu. Je ressors, allant vers Arevoès toujours au sol, je le fait se relever.

"Il n'y a rien, n'ai pas peur. J'ai vu ce que tu as vu. Mais ce ne sont que des esprits, jamais je n'ai vu d'esprits faire du mal aux vivants."

La druide poursuit sa tournée, allant vers la grande hutte. Chacun la laisse faire, profitant de l'arrêt pour se reposer. Seul Bogast est très actif, fouillant, cherchant je ne sait quoi. Arevoès, lui, n'arrête pas de trembler de peur.

"Il n'y a vraiment pas de quoi l'ami, soit rassuré !"

"De quoi tu parles papa ?"

"Tu as vu ce qu'il y avait dans la hutte là ?" Je lui désigne la hutte où deux fantômes sont apparut.

"Bah tout comme toi : rien de spécial."

"Ah donc tu n'as pas vu les apparitions ?"

"C'est pour ça qu'il a peur ?"

"Oui, c'est pas très rassurant je dois t'avouer !"

"Moi j'ai rien vu donc j'ai pas peur. Et puis on a pas à avoir peur de ces choses là."

Nous prenons un repas, le soleil étant au zénith. L'ambiance n'est guère bonne après la vision que d'autres ont vus. Mais au moins nous savons qu'il y a eu des survivants de l'accident de l'anyore. Nous devons maintenant chercher la carcasse de cette machine volante. La druide ne mange pas, elle est au sol, dans l'herbe, et parle comme étant seule.

(Elle est devenue folle ?)

(Non elle utilise sa magie druidique, parler aux végétaux et aux minéraux. Elle va savoir ce qui c'est passé ici et s'il reste des survivants quelque part.)

Après quelques temps Bogast nous rejoint très soucieux, il mange un morceau sans rien dire et quand il a fini nous dit de nous préparer à repartir. La druide se tient proche de la hutte hantée. Nous partons et elle nous rattrape alors que le dernier d'entre nous sort de la clairière. Nous partons vers la carcasse de l'anyore, perdu dans la forêt. Il ne devrait pas être bien loin du campement de fortune. Restant prudent, je prends garde de tous les bruits de la forêt, prêt à me battre pour nous défendre.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Cromax a écrit:
Alors que je contemple la belle elfe remuer les dernières feuilles séchées ayant sans doute servi de couche provisoire aux habitants disparus de ces huttes abandonnées, un cri retentit à l’extérieur. Celui de notre médecin, Arevoès qui hurle comme si il avait vu un revenant. Nous nous précipitons évidemment tous à l’extérieur pour lui venir en aide. Il est assis sur le sol, secouant nerveusement un doigt tendu vers la porte d’une des huttes. Mes compagnons étant sortis plus tôt de leur cabane ont aussi un réflexe de stupeur que je ne sais expliquer. Je regarde dans la direction, rien… Juste ce misérable logement abandonné.

(Ils ont tous perdu la tête, ce n’est pas possible…)

(Je ne crois pas…J’ai senti comme une présence, je ne saurais l’expliquer…)

La druide, pour ne rien arranger, commence à parler avec les cailloux et les herbes jouxtant l’habitation de fortune, sous mon regard surpris.

(C’est bien ce que je dis, ils sont timbrés…)

(Pas du tout, c’est une druide, elle communique avec les pierres et les végétaux…)

Ébahi, je la regarde faire, un peu ridicule, mais plutôt efficace, puisqu’elle nous fait un rapport détaillé de ce que ces…Choses lui ont dit…

Visiblement, les anciens habitants de ces huttes étaient cinq humains au départ, dont un blessé, arrivés ici il y a selon les apparences moins de vingt jours. Après une longue conversation avec un des grands arbres apposés à la masure de bois, elle finit par conclure qu’ils ont quitté l’endroit suite à un combat contre des créatures de bois. Ils ne sont apparemment plus que deux… Peu rassuré par ces nouvelles pas très positives, je dégaine lentement ma rapière, reluquant les alentours nerveusement, comme si je m’attendais à ce que des bestioles agressives nous bondissent dessus.

Je regarde alors mes camarades, leurs réactions face à ces révélations curieuses… Mon regard dévie de Cheylas à Lillith, regardant ces deux êtres que je désire sans même en connaître la raison…

(Il ne faut pas toujours une raison au désir…)


_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Daio a écrit:
Fizold me répond avec un simple hochement de tête, je le regarde tout en pensant à la possible découverte que nous pouvons faire dans la hutte. J'observe la hutte de l'extérieur, elle est faite de branches serrées, assemblé par de la liane avec un toit fait avec de la paille. Une demeure vraiment sommaire. Mais pour un camp de survivants ceci est amplement suffisant.

Je me place en position défensive et commence à pénétrer dans la hutte délicatement. Je pousse avec ma lame le rideau qui sert à préserver l'intimité de la pièce unique.

J'avance et remarque que je marche sur de l'herbe sèche ce qui explique pourquoi j'avais une sensation agréable quand je posais mes pieds. Quand j'arrive au centre de la hutte, je remarque que mon arme ne tient pas en entière à l'intérieur. Je peux dire aussi d'une façon certaine qu'il n'y a strictement rien d'intéressant ou de vivant à l'intérieur. Je dis à Fizold:

" Fizold, quelque chose me dérange. Nous arrivons dans le village, il n'y a rien. Dans cette tente, il n'y a pas âme qui vit. Je ne pense pas qu'il y en ai d'autre dans le village, quand nous sommes arrivés tout était trop calme pour. Il n'y a pas eu de lutte, pas de sang car il n'y a pas cette odeur particulière de mort mêlée à celle du fer."

Je regarde partout par terre dans l'espérance de trouver quelque chose dans l'herbe, une trace de la présence de quelqu'un récemment puis je reprends:

" Si les survivants de l'accident ont été tués, ce n'est pas ici ou sa remonte à très longtemps. Mais pas assez par rapport au temps qu'on a mis pour venir. Donc ils ne restent que deux hypothèses dans mon esprit. La première est que les survivants ont été tués plus loin ou qu'ils ont été emmené beaucoup plus loin. Quand penses-tu Fizold?"

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
GM13 a écrit:
"Nous ne pouvons pas le savoir pour le moment... Nous n'avons pas assez d'éléments."

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Daio a écrit:
" Nous ne savons rien certes mais rien n'empêche d'émettre des hypothèses, ceci n'a jamais tué personne."

Je démonte mon arme pendant que Fizold sort de la hutte, je remets mes lames dans leurs fourreaux respectifs.

( Ceci est vraiment étrange, rien ici, rien dehors comme s'il n'y avait pas eu de vie ici.)

Pendant que je rengaine tranquillement ma dernière épée, j'entends subitement une voix montée dans les cieux. Je relève la tête et vois qu'il s'agit de Arévoès qui hurle de peur. Il est tombé par terre et pointe une des huttes. Je fonce sur la hutte sans perdre un instant. Un instant je pose ma main sur une épée.

( Et s'il y avait un survivant à l'intérieur.)

Je tends mes bras devant moi et passe à travers la hutte. Je retombe de l'autre côté complètement à plat ventre. Je pose mes mains sur le sol, crachote la poussière qui a pénétré ma bouche. Je me relève puis tape mon armure pour désincruster les cailloux qui ont pu si glisser.

Je ressens une douleur dans l'épaule et peux constater qu'un morceau de bois y est planté. Je pose une de mes mains autour de l'éclat et l'autre le saisit. Je serre les dents et tire un grand coup dessus. Un grognement s'échappe de ma bouche, je regarde la blessure qui ne semble pas bien profonde mais par sécurité, je me saisis de ma corne et souffle une fois dedans.

Une brume s'en élève et vient entourer mon épaule. Je sens la plaie se soigner, elle me pique un peu puis la sensation de picotement disparaît. La blessure est soigné.

Je m'approche du groupe et dis:

" Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi Arévoès a hurlé tout à l'heure. Il n'y a rien dans la hutte, je peux vous le dire."

On ne m'apporte pas une seule explication correcte, j'ai juste compris que certains d'entre nous ont vu des fantômes. Nous mangeons tous un morceau, Arévèos semble tendu, inquiet. Je garde mon calme car je ne peux pas croire à ces histoires de fantômes. Après le repas fini, nous levons le camps et partons vers la supposée direction de l'aynore.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 (2) : A la recherche de survivants
MessagePosté: Sam 3 Sep 2011 14:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Lillith a écrit:
Le sommeil me vient difficilement durant la nuit. Depuis quinze jours, j’ai perdu le rythme normal d’une journée et la présence de personne autour de moi, si bien que je me réveille fréquemment. Durant mes périodes éveillées, je regarde un peu mes compagnons, trompant l’ennuie en cherchant à comprendre les variations de températures du corps pendant le sommeil. Mes conclusions sont sommaires et parfaitement inutiles, mais le raisonnement occupe mon esprit pour ne pas ressassés des souvenirs mauvais. J’en conclue à force d’observations que le corps se refroidit lentement par son inactivité. La température nocturne du sommet amplifie le phénomène. La seule exception semble être Cromax, qui s’agite dans son sommeil et dégage une chaleur non négligeable.

(Avec son caractère fougueux, on a l’impression qu’il porte en lui les fluides de feu. C’est étonnant.)

Je finis par me rendormir et l’aube se fait difficile. Je mets un petit moment à sortir de la brume matinale typique des mauvaises nuits. La marche est plus dur que la veille, car c’est une descente de montagne et que Bogast nous presse pour arriver au plus vite au fameux camp. Mes chutes sont nombreuses mais je me déplace de sorte à limiter leurs dégâts, me penchant en arrière et n’hésitant pas à me courber pour tâter le terrain plutôt que le voir. Kristal me prévient d’un petit « attention » quand je fais un faux pas, mais c’est souvent trop tard et je trébuche quand même.

Nous arrivons dans le campement des survivants et nous commençons une fouille pour trouver des survivants ou des indices sur eux. Je vais avec Bogast dans une grande hutte qui semble recéler de quelques meubles. Bogast fouille avec précision et impatience. Plus posé, je peux difficilement cherchais de par ma vue brouillée. En tout cas, je vérifie consciencieusement que rien ne dégage de chaleur.

(Seul un corps pourrait le faire de toute façon et le camp semble bel et bien abandonné.)
(En tout cas Bogast semble presque énervé de ne rien trouvé.)
(Tu crois qu’il cherche un objet plutôt que des survivants ?)
(C’est bien possible, je ne vois pas en quoi regarder dans les interstices derrière les tiroirs de la commode permet de retrouver les survivants disparus…)

Son argument est loin d’être dénué de sens et je resonge à mes anciens doutes sur Bogast. Mieux vaut l’avoir à l’œil en attendant qu’il révèle ses véritables objectifs. Nous ressortons ensuite pour rejoindre les autres lorsque d’un coup, Arévoès hurle et tombe à la renverse. Je m’approche pour essayer de voir ce qui ne va pas mais mon attention est détournée par une tâche blanche qui ressort du paysage grisâtre.

Cela vient d’une hutte mais la forme immaculée disparaît aussitôt, laissant juste une fine fumée blanche qui prend vite la couleur du paysage.

(Qu’est-ce que c’était ?)
(Il semblerait qu’il y avait des sortes de fantômes ou de silhouettes humaines décharnées.)
(C’était froid. Complètement gelé…)
(Sûrement parce que ce n’est pas vivant. Ou pas vivant comme on l’entends.)

Je m’éloigne inconsciemment de la hutte hantée et ne pipe mot, un peu choqué par la pensée de créatures non vivantes. J’aimerais partir tout de suite, mais nous devons d’abord nous ressourcer par un repas frugal. Je grignote ma viande séchée en sursautant dès que je vois une décoloration du gris au lointain. Le moindre souffle de vent frais rend le paysage hostile à mes yeux, comme s’il cherchait à cacher la présence des fantômes froids… C’est avec soulagement que l’on quitte les lieux, marchant en direction de la carcasse de l’aynore.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 10 messages ] 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016