Lothindil a écrit:
La vengeance ne tarde pas à venir. Plusieurs arbres s'abattent autour de nous, paniquant le gosse. Je me tourne alors vers le grabuge tandis que Bogast mène Thalian plus loin en forêt, derrière moi. Soudain une créature gigantesque apparaît. Croisement entre un garzok, un zombie et un géant. Jamais je n'avais vu, hormis les dragons, de créature aussi grande. Des pieds à la tête, elle doit mesurer dans les trois mètres, soit près d'un mètre de plus que moi. Des bouts de peau pendent sur ses os visibles tandis que de nombreuses flèches sont fichés dans sa peau.
J'ôte rapidement mon sac et le lance avec mon arc à Bogast.
"Fuyez! Ecarte Thalian, je m'en charge!"
Lirelan volète au-dessus de moi. Le combat va être rude, j'ai l'impression vu la manière avec laquelle virevolte l'arme du géant. Manifestement il sait se servir de sa hache. Sans laisser le temps à l'orc de réagir, ni à Lirelan de contrer mon idée, je me lance, mon épée hurlante à la main.
COMBAT CONTRE LE GARZOK GEANT MORT-VIVANT
carac de l'orc / les miennes avec équipement
Force : 75 / 72
Endurance : 65 / 69
Magie : 0
Agilité : 3 /7
Maîtrise arme : 80 / 50
Mains nues : 20 / 70
Armes de jet : 40 / 40
Magie : 0 /70
Esquive CC : 30 / 50
Esquive jet : 40 / 80
Esquive magie : 100 / 70
%age de touche à l'arme: 35 / 40
dégâts: -6PV/ -7PV
agi: 3/ 7
PV: 72/80
Malgré sa taille imposante, l'orc évite mon arme assez aisément. Je me retrouve ainsi derrière lui, l'épée haute.
(Lothi... il est plus lent, bien plus lent que toi, utilise ta vitesse!)
Tandis que le gros balourd me cherche, je réattaque, ma lame vient trancher dans ses jambes. La sensation est étrange comparé aux autres adversaires que j'ai rencontré. Pas de sang, pas de cri, et une chair plus ferme que celle d'un être totalement vivant.
Je le contourne à nouveau tandis qu'il se redresse pour me frapper de son arme. Pour la seconde fois, mon arme vient blesser la chair déjà morte, causant, je l'espère quelques dégâts.
(Lothi! attention!)
Il est trop tard, ma lame est déjà partie et vu l'élan, je ne peux plus interrompre mon geste. Tout semble se ralentir tandis que la hache géante s'abat dans un demi-cercle oblique vers mes cotes. Mon bras droit suivant mon épée ne protège plus mon corps qui en devient hautement vulnérable. Presque dans un temps similaire nos armes touchent chacun leur impact volontaire.
Ce premier choc de l'arme du géant est d'une violence rare, me projetant au sol, le souffle coupé. Durant quelques secondes, ma vision est trouble, mais je suis encore vivante. Derrière j'entends vaguement un cri, sans doute de peur. J'ai heurté un arbre dans mon vol et en suis étourdie.
"Bogast, non, partez!"
Je me redresse difficilement, le choc a été plus raide que prévu. J'ai du mal à rester debout, la tête me tourne. Cependant, mes attaques ont l'air de l'avoir blessé aussi, ce qui me motive à me relancer au combat malgré ma blessure et ma difficulté à respirer. J'ai l'impression d'avoir une côte fêlée, la douleur semble insupportable à chaque inspiration, j'ai l'impression d'être coupée en deux. Dans mes doigts qui ne l'ont pas lâché, mon épée gémit pitoyablement.
"RËA YUIMEN!!!"
Moins qu'un cri, c'est plus une exhortation au courage pour moi. Je préfère garder mon souffle pour la suite du combat, espérant ne pas devoir subir une nouvelle attaque comme celle-ci.
Le coup qui suit échoue lamentablement tellement je peine à lever mon épée. J'ai l'impression d'avoir pris un millénaire d'un seul coup et je peine à me concentrer. Cependant, je me relance à l'attaque.
(Attention!)
Contrairement à la fois d'avant, mon mouvement est moins rapide et je dévie ma lame de sa trajectoire. L'orque pousse un cri tandis que je contre de toute ma volonté son arme, la déviant de son objectif: moi. Vu de plus près, son arme est usée, servant plus d'écraseur que de hache tant la lame est émoussée. Je soupire d'aise, n'osant pas imaginer ce qu'il aurait été de mon coté avec une lame neuve.
Finalement je relâche la pression tout en m'écartant d'un bond souple. Mon épée, plus souple encore vient porter une nouvelle attaque, coupant en travers le poignet, jusqu'à toucher l'os. La main géante se retire rapidement, blessée.
Je me mets rapidement à l'écart, mais pas assez pour éviter un nouveau coup qui vient heurter lourdement mon bras droit. Cependant, mon recul est suffisant pour garder une distance plus que respectable entre la hache de l'adversaire et mon corps, de manière à laisser mon corps se reposer un peu...
Les quelques poussières de secondes de repos réciproques me suffisent à récupérer au moins un souffle normal, à défaut d'autre chose.
(Faudra que tu remercies ta soeur quand tu la verras!)
(Ca va te sembler bizarre, mais j'ai pas envie de la revoir là de suite!)
(Va falloir combattre alors!)
Manifestement le pouvoir des âmes aimantes m'est d'un grand secours. Je ferme les yeux cherchant en moi le courage, celui qui m'a permis de vaincre l'orbe de l'ordalie Yuiménienne. Retrouver la fureur des âmes qui voulaient me tuer et que j'ai vaincu. La haine prend place dans mes yeux, et il n'est point à douter que si la magie existait dans ce plan, je serais couverte de poils.
Ma rage est là, bien présente malgré la difficulté de ce combat. A nouveau, je m'élance au combat, mon épée tendue fièrement transperçant la chair du monstre. Je vais pour porter une attaque quand une sourde alerte me vrille le tympan.
(Il attaque!)
Je dévie alors mon coup et plonge au sol esquivant de justesse sa lame, et évitant de peu le tranchant de la mienne. Ainsi au sol, l'être me paraît encore plus grand et effrayant. Je vais pour dresser mon épée et frapper cependant, mais sa stature m'impressionne. L'esprit de ma lame gémit de peur, de crainte ou juste de douleur à ma place.
(Ne frappe pas encore!)
J'attends, suivant le conseil de ma faera, elle doit voir ce qui se prépare de là haut. Toujours sur le dos, j'attends un ordre, un signe.
(Roule à gauche et frappe!)
Sans attendre, j'obéis et m'esquive en roulant sur la gauche. La hache qui m'était destinée vient finir sa route fichée jusqu'au manche dans un vieux tronc mort encore à moitié enraciné, à pas 2 mètres que moi. Je souris à l'idée géniale de Lirelan et tranche par deux fois de suite le poignet. La chair pendouille, laissant paraître deux gigantesques os.
Il tente de me repousser de son autre main que j'esquive avec une facilité déconcertante. Il esquive malheureusement tout aussi bien mon attaque sur le poignet , mais ne parvient pas à éviter la morsure de mon arme sur son mollet. D'un bond rapide en arrière, je m'écarte de lui, le temps de reprendre un peu mon souffle.
(Continue comme ça tu vas l'avoir...)
(Ce qui m'embête c'est qu'il a pas l'air de souffrir...)
(Y a une légende d'un autre monde qui parlait d'un hobbit ayant tué un esprit non-mort en lui tranchant le tendon derrière le genou...)
(Et tu crois que ça a une chance de marcher?)
(Comment veux-tu que je sache ça?)
(Bah t'es une faera non?)
(Oui, mais j'y connais rien en mort-vivant moi...)
(Bon, il reste à tenter!)
Soudain, un grand déchirement secoue la terre. Je vois alors horrifiée l'orque arracher un arbre et l'ébrancher de l'autre main. Il se baisse vers moi, un affreux sourire sur ses lèvres laissant apparaître une bouche édentée et son énorme trique dans la main.
"Toi, Morte!"
Il me faut quelques poussières de seconde pour réagir. Glacée par l'effroi... L'image de mon père m'apprenant le maniement des armes me revient, ainsi que ses paroles:
"Ne jamais faire voir à ses adversaires la peur qui nous traverse les veines. Un chien ne t'attaquera que si tu lui montres ta peur. Apprends à être comme la pierre, insensible en apparence, mais souffrant de l'intérieur."
Je lève alors la tête et lui souris de toute mes dents:
"Vas-y, touche-moi alors!"
Commence alors un slalom entre les arbres, rendant l'usage de sa massue de fortune totalement impossible. De temps à autre, mon épée vient tenter un coup sur les mollets, réussissant plus ou moins bien tandis que l'orque déracinent des arbres pour se faire de la place. Après une esquive plus juste que les autres, je me retrouve à coté de lui, son genoux droit à hauteur de mon haine. C'est le moment idéal et je saisis ma chance au vol. Mon épée vient se ficher dans le genou, le transperçant de part en part.
Il tombe alors tandis que je retire tant bien que mal l'épée avant de détourner sa lame vers la tête. D'un coup bref, je la lui coupe, le faisant s'écrouler définitivement...
(On dirait David après avoir tuer Goliath... enfin lui était plus doué, il lui a suffit d'une pierre et d'une fronde.)
(De quoi tu me parles toi?)
(Rien... fouilles, tu verras après...)
(Quoi ! Mais tu plaisantes… réfléchis ! Un barbare en pagne… y a rien à piller !!)
Sautant sur l'orque, je vois ce qu'il y a à dépouiller, après tout, on sait jamais...
[HRP]Tour 1:
Lothi: 1erD: 27 (échec), 2èD: 42(réussite), 3èD: 60 (réussite), 4èD: 92 (réussite), 5èD: 24 (échec), 6èD: 19 (échec), 7èD: 66 (réussite)
total= 4 coups portés. -28PV
Orc: 1erD: 99 (critique positive), 2èD: 19 (échec), 3èD: 73 (réussite)
total= 2 coups dont 1 critique > 46
critique: D6> 5 (coup dans le torse, seule armure compté: celle du torse, dégâts X2, -1 agi jusqu'à la fin du combat)
reste : 44PV à l'orc, 34 à moi
tour 2:
régénération: 5PV
Lothi: 1erD : 95 (réussite), 2èD: 5 (échec critique), 3èD: 44 (réussite), 4èD: 44 (réussite), 5èD: 15 (echec), 6èD: 69 (réussite)
total: 28PV
Orc: 1erD: 26 (échec), 2èD: 2 (échec critique), 3èD: 13 (échec)
reste: 16PV à l'orc, 39 à moi
tour 3:
régénération : 4PV
Lothi:
1erD :15 (échec), 2èD: 77 (réussite), 3èD:94 (réussite), 4èD: 26 (échec),5èD: 22 (échec), 6èD:68 (réussite)
total: -21PV pour l'orc!
Au final, me reste 43PV[/HRP]