La sirène octroie un regard assassin à l’intention de Madoka, mais ne répond rien, et se contente d’obéir à son ordre, se glissant dans le sombre couloir tranché d’une porte. Une fois qu’elle arrive à proximité, elle se tourne vers l’Ynorienne, et dit d’une voix claire et hautaine.

« Je vous amène devant la seule porte du Palais qui est ouverte, et voilà comment vous me remerciez… par des soupçons et des menaces. Alors que je m’apprêtais à vous aider. »

Aussitôt, elle ouvre la porte à la volée et, avec une vitesse fulgurante, entre dans un sombre couloir à l’intérieur de celle-ci, ne faisant même pas mine de vous attendre. Elle fuit tout simplement dans le boyau sous-marin sans demander son reste.

Pragatt’, observant la scène, éructe de colère.

« Nom d’une larve baveuse, suivez cette traîtresse et tuez là ! »

Aussitôt, Leena s’élance, crochet pointé vers l’avant, poursuivant la sirène… Glenor et Pragatt’ sont plus lent, l’un de par sa carrure, l’autre de par son anatomie réduite… Les sprints sur les jambes de bois ne s’avérant pas des plus pratiques.

À l’intérieur du boyau, la sirène tourne au premier embranchement, à droite, alors que deux solutions sont possibles, droite et gauche… Tout cela fait fichtrement penser à un dédale…

C'était trop simple, guidés par la sirène ou non, nous nous étions approchés bien trop rapidement de la citadelle et avec trop peu d'obstacles. Et maintenant, une porte seule au milieu de rien … comme la porte de service à l'arrière d'un château ne servant qu'aux domestiques. Sauf que nous n'étions pas chez un noble d'une province quelconque, mais aux portes de la forteresse d'un être qui nous avait déjà prouvé à quel point il ne pouvait être surprit.

Mais les lieux mêmes sombres et de nature inquiétante étaient à couper le souffle. Les parois du couloir menant à la porte semblaient creusées dans le sable épais, comme s'il n'y avait pas de différence entre le sol et les murs qui s'en élevaient, mais au toucher toutes ressemblances semblaient fondre comme neige au soleil. Les murs étaient solides et ne se s'effritaient pas sous les doigts, mais je n'aurais su dire s'il s'agissait là d'une roche où s'accumulait une sorte de vase ou un amoncellement d'argile et de sédiment modelés par un art inconnu.
J'aurais traité de fou la personne qui m'aurait prédit tant de visions il y a moins d'une semaine, et à cet instant, malgré la tension et le danger je ne pouvais m'empêcher d'imaginer mon entourage si je leur décrivais tout ce que j'avais vécu et vu en quelques heures.
Et si un jour je voulais avoir cette opportunité, même si ce n'est que pour une seule personne, mieux valait rester sur mes gardes et éviter de faire confiance à la première marionnette meurtrière venue. La demoiselle pouvait me lancer tous les regards les plus haineux qu'on lui avait inventés, ça ne changerait rien à son statut.

Je laissai les autres passer devant dans le tunnel tandis que j'attrapais dans mon sac l'un des objets embarqués lors de ma fuite ; le seul avec la cape à posséder un caractère magique dont j'avais jusque là évité tout contact direct. La bille n'était pas plus grande qu'une cerise et sa couleur ocre n'était plus qu'un dégradé de noir à cause de l'obscurité sous-marine. J'en connaissais les effets mais Keyoke avait omis de m'indiquer comment activer cette chose. L'avaler avait un coté très dérangeant quant à la manière de la récupérer et j'effaçais rapidement cette vison avant d'y chercher du bout des doigts une aspérité ou un mécanisme … en vain.

(Stupide truc magique) pensais-je en le remuant près de mon oreille pour entendre quelque chose.

Mais la sirène m'empêcha de continuer plus loin mon inspection. Aussitôt les premiers prononcés je serrais la bille dans ma main, à défaut du cou de la demoiselle à la gratitude peu convaincante.

(Hé la grue des mers, c'est comme ça que tu nous remercies d'être en vie ! Stupide invertébrée)
La seconde d'après, elle ouvrit la porte et s'enfuit littéralement dans le couloir sombre. Ni une ni deux je me précipitais à sa poursuite, mais je ne saurais dire s'il s'agissait là de l'envie de lui couper la langue pour ses propos pathétiques cherchant à jouer la carte de la culpabilité avec des êtres aussi dénué de morale que nous, ou simplement un reflexe pour m'échapper de la sensation étrange qui provenait de ma main gauche. J'entendis à peine les ordres du capitaine lorsque je le dépassais, trop préoccupée par l'étrange brume qui entourait ma main, d'autant que j'étais intimement persuadée que j'étais la seule à la voir.

Leena se trouvait devant moi et il me semblait distinguer la silhouette de la sirène quelques mètres plus loin. Je sentais l'espèce de brume remonter à la fois sur et sous ma peau et espérais à part moi que je n'avais pas activé quelque chose qui allait me faire tourner de l'œil en plein course-poursuite.
Les effets de la perle étaient aussi effrayants que potentiellement addictifs. Je perdis toute concentration sur les deux femmes devant moi lorsque j'entendis mes battements de cœur aussi surement que si mon oreille était collée sur mon torse, et évitai la chute de justesse en me rendant compte à quel point je réussissais à différencier les odeurs - toutes détestables s'il en est - autour de nous sans avoir besoin de me focaliser dessus. Je rangeais la perle dans l'une des poches secrètes de ma veste et continuais à suivre les deux autres en me laissant aller sans chercher à endiguer la magie à l'œuvre.

Aussi fascinantes que puissent être ces nouvelles capacités, elles n'allaient pas me permettre de rattraper l'anguille qui nous semait avec une facilité insultante. Je la vit tourner à droite au bout du chemin et accélérais le pas pour rejoindre Leena avant qu'elle ne s'y précipite.
Je la rattrapais par la manche et l'attirais en arrière.

- Attends, les autres sont loin.

Le tunnel se séparait en deux, mais pour le moment je préférais prendre le même chemin que notre marionnette offusquée. Dos à la paroi, je passais la tête au coin pour observer le prochain tunnel, espérant y voir une trace de son passage et pourquoi pas sa nouvelle direction.

- Tu peux tracer une flèche vers la droite Leena ? Demandais-je à la rouquine avant de hurler vers l'arrière pour le cas où le capitaine et Glenor m'entendent. A DROITE CAPITAINE !!

Sans dire mot, Leena te jette un regard noir, mais consent à attendre les autres, et armée de son crochet, elle creuse une flèche vers la direction que tu as choisie. Tu peux percevoir le son de son crochet marquant dans le sable solide du sol, et presque sentir les vibrations de l’eau remuée par la fuite éperdue de la sirène dans le couloir de droite. En te concentrant, et de par la magie de ton artefact, tu peux percevoir le mouvement ondulatoire de sa grande nageoire au bout du couloir. Une fois de plus, elle semble avoir tourné à droite, face à une nouvelle intersection droite-gauche après 10 mètres. Derrière, à la première intersection, Pragatt’ et Glenor ont rejoint Leena, qui ne t’a pas perdu de vue et commence à te poursuivre à son tour, laissant derrière les deux plus lents.

J'étais repartie en courant à travers le couloir de droite, essayant de maîtriser l'afflux nouveau de sensations et la compréhension de mon environnement mais surtout de me concentrer sur une seule partie … celle qui me permettait de suivre la sirène à la trace. Mais l'idée même de continuer indéfiniment sans la perdre de vue me semblait bien naïve.
Un ordre était un ordre, et pourquoi s'embarrasser d'une discussion sur l'intérêt de cette chasse.
(Au mieux on la retrouve, on l'écharpe et on se rend compte qu'on est à moitié perdu dans ce qui à mon avis ressemble plus à un labyrinthe qu'à une entrée secrète, au pire on la perd mais on aura fait moins de chemin et moins de détours.)
Tout en parcourant le tunnel jusqu'à l'intersection où la sirène avait bifurqué, je ne pouvais m'empêcher d'apprécier les possibilités d'un tel pouvoir. Je ressentais tellement de choses extérieures qu'il me fallait parfois quelques secondes pour l'interpréter et l'identifier. Les légères turbulences que je pris au départ pour un courant d'eau banal n'étaient rien moins que le remous fait par la nage rapide de la demoiselle en fuite, j'apercevais encore il y a quelques secondes sa nageoire caudale encore distinctement au vue de la distance et l'obscurité naturelle de l'endroit.

Quelques avant d'arriver à l'embranchement, je me retournais et remarquais l'absence de Leena, ou plutôt la distance qui nous séparait.
(Ah ben bien joué!)
Je m'arrêtais le temps d'observer les deux couloirs présents face à moi …

Et doucement, le souvenir de Keyoke refaisait surface, comme l'écho calme de la sagesse face à la démesure des réactions foudroyantes. (Tu es trop beaucoup trop solitaire, tu as l'habitude de comprendre sans communication, mais c'est différent en groupe et tu n'es pas encore apte à ça.)

Peu importait au fond que je me sois retrouvée seule sans l'avoir prévu, je l'entendais se rapprocher et lui fis signe de me suivre, indiquant le chemin de l'index après avoir observé les alentours.

La voie de droite part rapidement en un coude sur la gauche, mais tu perçois, grâce à tes sens développés, que ta poursuite se soldera par un échec : non seulement ton ennemie est plus rapide, mais en plus elle connait les lieux… Et tu ne perçois plus l’écho de l’ondulation aqueuse sur les parois retranchées d’un dédale… Après le coude, comme pour confirmer cette perception, le dédale prend fin sur une sortie évasive donnant sur l’océan. Au loin, tes yeux acérés remarquent la sirène qui fuit sans demander son reste…

Au bout d’un moment, Leena arrive près de toi, et souffle entre ses dents :

« La garce ! »

Il vous faut vous faire à l’idée qu’un demi-tour s’impose… à moins de trouver une autre entrée…

Rien d'anormal à première vu dans ce couloir ci non plus. Je continuais à suivre la trace de la créature avec le même degré d'acharnement qu'un bovin devait avoir en mâchant longuement une poignée d'herbe grasse. Autant dire que l'impression de savoir mon entreprise perdue d'avance ne faisait que se confirmer à mesure que les mètres nous séparant s'accroissaient. Le seul intérêt était le développement de mes sens et l'apport de connaissances supplémentaires …
Suivre simplement les traces d'un passage sans le percevoir aussi complètement grâce à l'effet de la perle me semblait désuet et profondément inutile surtout dans le cas, comme ici, où le fuyard connaissait intimement les lieux. Je comprenais mieux ce qui m'entourait, c'était indéniable.
Un tel pouvoir m'était heureusement offert que temporairement, car la simple vision d'un futur dans cet état me faisait trembler. Je craignais plus le trop plein de pouvoir que son manque total … la sagesse manquait bien souvent aux humains qui atteignaient un niveau élevé de compétences pour en maîtriser les conséquences, ou tout simplement pour rester un être capable de se mettre à la place des autres pour les comprendre à leur niveau.
La petite étincelle de vanité de savoir avant les autres ce qui allait se passait n'avait pas eu l'attrait nécessaire, ni un caractère de séduction suffisamment fort pour me détourner de mes opinions … et j'espérais à part moi que jamais l'utilisation de ce genre d'artefact magique ne me transformerait en l'un de ces monstres de pouvoirs telle que cette chienne fétide.


Le couloir bifurquait légèrement sur la gauche, et je sentis en commençant ce léger virage le changement dans l'eau. Les remous, déjà altérés à cause des murs sur lesquels ils rebondissaient naturellement, étaient moins perceptibles. Un sursaut de naïveté digne du dernier espoir d'une victoire me laissa penser qu'il ne s'agissait que de la fin des effets de la magie, mais je devais bien reconnaître qu'en dehors de l'atténuation de l'ondulation je ressentais toujours instinctivement mon environnement. Je ne perdis pas les odeurs aigres qui émanaient des parois et du sol, j'avais toujours conscience des détails que mes yeux décelaient presque par eux même et que mon cerveau semblait analyser qu'après coup.
Et surtout, j'aperçus au loin l'ombre de la sirène qui s'enfuyait loin de la citadelle lorsqu'enfin j'arrivais au bout du tunnel.

Je restais immobile, réfrénant un rire nerveux face à la surprise d'être à nouveau dehors. Nous ne pouvions pas avoir rejoint la première entrée, le nombre de couloirs et leurs sens ne l'auraient pas permis … et nous avions fait à peine quelques dizaines de mètres depuis le premier tunnel.

(Une seule entrée !! tu parles !!!)

Je plissais les yeux jusqu'à ne voir d'elle plus qu'un point minuscule et sombre, de ceux qu'on continue à voir où que se posent notre regard. Un nouvel engrenage de question de fond se mit en branle dans ma tête, pourquoi nous avoir emmené là et nous fausser compagnie aussi rapidement et pour aller là bas ?
Je perçus l'arrivée de Leena et profitai du masque pour ne plus m'empêcher de sourire face au tempérament impétueux et emporté de la rouquine. Elle semblait s'amuser d'un combat autant que moi, et sans doute de manière plus sadique encore … mais cet aspect ne devait pas provenir du même sentiment de liberté qui m'envahissait chaque fois, mais d'une constance dans la fougue et la passion.

- Je comprends pas. On dirait qu'elle fuit la citadelle et pas nous. Pourquoi repartir vers l'océan au lieu d'aller se protéger là dedans ? A croire qu'elle a plus peur de type en noir que de nous.


Sans d'autre regard pour ma compagne, je me tournais vers les murs imposants et commencer une inspection plus approfondi, reculant de quelques pas pour avoir une vue plus large quitte à nager et trouver une issue plus en hauteur au lieu de se cantonner au sol.

Le capitaine et Glenor arrivèrent peu après Leena, et je n'osais observer l'air furieux du premier de crainte de perdre le peu d'emprise acquise depuis le combat.
Je rejoignais le groupe pour faire part de l'état des lieux à Pragtt'

- Elle est rapide et a filé droit vers l'océan. C'était forcément son but dès le départ, nous emmener dans ce labyrinthe et nous y perdre, mais elle avait sans doute pas prévue qu'on la suive jusqu'à ça - montrant du doigt la sortie du tunnel - soit disant le palais n'a qu'une seule porte d'ouverte. Alors je sais pas pour vous, mais j'ai pas l'intention de rentrer là dedans sans être sûre qu'il n'existe pas d'entrée plus directe. Si y'a une autre entrée dans les parages, je peux la trouver … au moins pendant encore quelques minutes.
Qu'est-ce que vous en dites capitaine ? Vous semblez plus effacer qu'au début de l'aventure - dis-je d'une voix presque inquiète tant la simple évocation de l'idée qui suivait me faisait frissonner - le type vous a parlé de quelque chose ?
Il me reste peu de temps pour nous trouver une autre voie d'accès … on fonce ?

Rapidement, le reste de l’équipage du Rubis Sanglant arrive, un peu tard, pour constater la disparition de la sirène. À tes mots, Pragatt’ ronchonne dans sa barbe, derrière son masque, et te répond :

« J’sais pas c’que cette traitresse voulait, mais elle nous a fait perdre not’ temps ! Tudieu, j’l’étriperai de ma main si j’la recroise ! Maintenant, faut rattraper le temps perdu, et vite ! Moussaillons, on r’tourne pas dans ce labyrinthe ! On doit trouver une autre entrée avant que les péquenauds qui nous devancent ne nous sème définitivement ! Non, j’ai pas d’nouvelle de c’t’enflure de Marionnettiste, et j’ai plus envie d’suivre ses conneries de directives : Un trésor nous attend, qui nous amènera puissance, pouvoir et richesse, et il ne peut nous échapper ! »

Il te désigne alors du crochet.

« Toi, tu décide la direction à prendre, et on t’suit. T’as été chanceuse et douée jusqu’ici, continue à l’être ! »

La sortie donnait sur le versant Nord-Ouest de la Citadelle. Deux choix s’offrent donc à toi : Soit tu longe le versant Ouest pour tomber sur l’entrée des égouts et rejoindre par là les aventuriers de l’Aigle des Océans, soit tu repasses au nord devant l’entrée du dédale pour bifurquer du côté du versant Est et rejoindre les aventuriers du Vaisseau-Lune.

Je te laisse donc choisir, ta petite équipe te suivra où que tu ailles. Poste ta recherche de porte dans ce topic-ci, et dès que tu rentre quelque part, ou rejoint une équipe, poste dans leur sujet.

Au moins, l'idée de gagner du temps ou en tout cas de rejoindre son trésor avant les autres était plus importante qu'une vengeance colérique envers un invertébré qui avait simplement su tirer son épingle du jeu pour rester en vie. Et encore, je restais cependant persuadée que la gueuse avait plus à craindre de celui qui l'avait envoyée à nous que de notre petite bande, et c'était avec une délicieuse perversité que j'espérais être présente à ce moment là … seule devant son maître, sans alliés.
De plus, en bon apprenti pirate, je m'imaginais bien une dernière possibilité pour récupérer ce fameux trésor qui intéressait tant mon capitaine … un corps mort partage plus facilement ses biens qu'un vivant.
A part moi, j'espérais que personne ne puisse mettre la main sur cette chose qui "nous amènerait puissance, pouvoir et richesse". Un seul objet dépositaire d'autant de pouvoir dans les mains d'un seul être, aussi bon soit-il, ne devrait pas être concevable. Et savoir qu'il était déjà en la possession du clan de cette chienne remonter en moi une vague de frisson d'angoisse si intense que j'eus du mal à garder mon équilibre. Depuis que j'avais lu le journal du capitaine Tulorain, j'étais comme sous le joug d'une prise de conscience communautaire. La question n'était pas de savoir à qui devait aller ma fidélité … au contrat signé qui faisait de moi un membre de l'équipage de Pragatt', ou à mon peuple pour qui le devoir passe avant tout, même sa propre individualité … mais bien de seulement faire en sorte d'être là et de réduire la force de ce clan maudit, même si ça ne lui fait guère plus de mal qu'un clou rouillé dans le pied.


Mais comme venait de le dire Pragatt', on avait assez perdu de temps. Et les longues minutes sans fin à penser et envisager l'avenir même proche était tout aussi stérile que de suivre les dédales du labyrinthe d'un palais où régnait la magie.
Trois masques rougeoyant de fureur étaient tournés vers moi, et je m'étonnais de me sentir sourire en m'imaginant à la tête d'un tel convoi, d'autant que la chance n'avait jusqu'à maintenant pas vraiment fait parti de sur quoi je m'appuyais pour survivre … il n'y avait rien de plus retors qu'un retour de chance.

Mais j'allais devoir non sans défiance m'en remettre au hasard. Quoi de plus effrayant pour continuer sur le chemin de la chance que de s'en remettre ce sur quoi nous avions encore moins d'emprise. Je n'avais perçu aucune aspérités dans la roche de la citadelle assez grande pour faire une entrée, et n'avais entendu ou flairer aucun autre signe de passage proche de nous.

Sans un mot, je pointais le doigt vers la direction opposée à l'entrée du dédale. Quitte à devoir m'en remettre à autre chose qu'une observation et une analyse des données … je pouvais au moins choisir de ne plus repasser par là bas.
Je partis à la nage pour m'élever un peu et avoir une vue plus large de ce qui nous entourait ; fermant mon esprit à toute sorte de question inutile pour rester concentrer sur les effets de la magie