Anastasie Terreblanc a écrit:
je ne vois toujours pas ce qui nous différencie des cultures où l'entraide est partout, en dehors de notre système de pensée égocentriste inculqué justement depuis notre école (et je parle de l'Occident en général, là).
Deux éléments fondamentaux :
- la taille du groupe
- la nécessité d'action pour survivre.
Dans un groupe de la taille de nos nations, si 50% des personnes étaient inactives, 100% pourraient continuer à répondre à ses besoins fondamentaux (boire, manger, se chauffer, se protéger des prédateurs, se soigner, faire des enfants) et même plus que ça. C'est d'ailleurs actuellement le cas en France :
66 millions d'habitants, 23 millions de personnes ne sont pas en âge de travailler (-15 ans et +65 ans), 13 millions d'inactifs (y compris les SDF, les jeunes aux études, les femmes au foyer,...), 5,7 millions de chercheurs d'emplois. Il reste en fait en France 24,3 millions de travailleurs, soit 36 % de personnes qui sont réellement active.
Je ne pense pas qu'il s'agisse de près ou de loin d'éducation... Mais que la différence c'est la capacité à survivre. Nous sommes dans une société où tu survis mieux (ou en tout cas pas moins bien) individuellement que collectivement.
Alors que dans les sociétés collectivistes dont tu parles, la survie passe par le groupe.