- "Toutes mes excuses, je ne savais pas que tu ne savais pas parler. Il va donc être difficile de communiquer et je ne peux malheureusement pas interrompre le flux de l'eau qui coule. Prends la première porte qui te viens sous la main et je signalerais à mes amis que tu ne sais pas parler. A l'avenir si tu veux poser une question, pense-là très fort et nous pourrons y répondre."

Il est donc nécessaire de penser très fort pour être compris? Voilà qui rassure Gaør. Les créature ne peuvent donc pas ressentir toutes ses pensée, seulement celle pour lesquelles il fait un effort particulier... A moins qu'on ne lui mente encore. Mais ça, il serait toujours temps de s'en rendre compte plus tard.
La créature à maintenant l'air de meilleur humeur, presque souriante,cela le rassure un peu. Elle continue:

"Nous avons encore un peu de temps avant que tu ne puisses plus respirer, si tu veux poser une question, vas-y sinon sort de cette pièce mais sache que tout le monde te soumettra à tes énigmes et autres subterfuges."

Pourquoi pas... Le fait de patauger dans l'eau ne lui plait guère, mais y rester encore un peu lui laisse l'occasion d'essayer cette façon de communiquer avant de tomber sur une autre créature peut être encore plus dangereuse et sadique que cette petite fille. Il se concentre donc, et se force à conceptualiser une pensée avec des mots d'hommes. Puis il la récite fort dans son esprit.

Comme ça sa marche?
(Quelle porte me conseille tu, petite fille? Si je suis là pour ton salut, m'aider c'est t'aider toi.)

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Si tu ramasses le bracelet sur le sol tu auras ceci dans ton inventaire : Bracelet du télépathe (For +2, te permet de faire entendre les propos que tu formules par la pensée).

Gaør vient à peine de penser à l'adresse de la créature que déjà celle-ci lui répond

[color=#blue]- "Cette situation est assez singulière. Voyons si je peux y remédier."[/color]

La "petite fille", du haut de sa lévitation, semble continuer à se détendre pendant que soudainement le niveau de l'eau commence à décroitre. Gaør lui en est presque reconnaissant, mais n'est pas sans se rappeler que quelques secondes auparavant celle-ci lui avait dit que "elle ne pouvait pas interrompre le flux d'eau qui coule". Mais il est sans doute préférable de ne rien lui faire remarquer pour essayer de profiter de sa bonne humeur.

Au milieux de la pièce, là ou jaillissait l'eau quelques secondes plus tôt, git maintenant sur le sol un petit bracelet de cuir... Ou plutôt un bracelet qui lui semble petit, car si il est adapté à ses puissant poignets de béte sauvage, il serait par contre surdimensionné pour n'importe quel humain, et trop lourd à porter pour un lutin.
Ce bracelet est constitué d'un entrelacement de fil de cuir, capturant au milieu une pierre d'un bleu grossièrement taillée, nervurée de trainée noir ou or, sur laquelle se reflète les lumières de la salle. Un joiller y aurait reconnu une lapi lazuli. Gaør se contente de trouver ce collier plutôt joli, bien qu'a première vue inutile.

- "Tu devrais récupérer ce bracelet, il t'aidera à communiquer avec les autres personnes qui sont entrés dans le manoir. Ils pourront entendre tes pensées mais seulement lorsque tu t'adresses à eux."

Le liykor s’exécute... Il n'est pas très rassuré à l'idée de nouer ce bracelet autour de son poignet, craignant là un nouveau tour de la jeune fille, mais il garde cette pensée pour lui.
Après l'avoir observer hésiter puis prendre son cadeau, la jeune fille reprend:

- "Pour ce qui est du choix de la porte à prendre, il te revient, je n'ai pas le droit de t'influencer."

Gaør se dirige porte donc son choix vers la porte au nord de la pièce, tout en étant convaincu que de toute façon, avec sa puissante magie, la créature pourrait de toute façon le faire apparaitre où elle le souhaite, quel que soit la porte qu'il choisi. Il ouvre la porte.


* Gaør ouvre la porte nord *

Ainsi la porte s'ouvre, et alors que derrière lui la jeune fille s'évanouit, une nouvelle créature lui fait face, qu'il avait déjà rencontré dans la cours du manoir, quelques instants plus tôt.

Celle ci est hideuse. Sa bouche semble comme déformé et il est dur de deviner si le sourire vicieux qu'elle affiche est le reflet de son caractère, ou juste la conséquence de vieux stigmates. Quand à son visage, Gaør n'est pas parvenu à définir s'il s'agissait de peau ou d'un masque lorsque il décide que de toute façon, avec toute cette magie, il vaut mieux ne pas trop se poser de question. Il balaye alors la pièce du regard, pour y voir 3 autres portes, et des chandeliers à 3 branches qui, dans chaque angle, éclairent la pièce.


- "Bonjour Gaor, j'espère ne pas écorcher ton prénom. Je me nomme Jack et je vais te soumettre à un petite énigme verbale à laquelle tu devras répondre si tu souhaites continuer l'exploration de ce manoir... Je vois que tu portes un bracelet particulier qui permet d'exprimer tes pensées lorsque tu le désires. Tu pourras ainsi répondre à l'énigme suivante. Nous sommes deux : la première engendre la seconde et la seconde engendre la première. Qui sommes-nous ?"

Alors qu'il lui pose cette question, le regard de la créature croise le sien, ce qui laisse une curieuse impression au liykor, sachant que Jack n'as plus que deux globes occulaires vides. Mais pourtant, il semble le voir assez précisément pour essayer de le rendre mal à l'aise en le défiant du regard. Mais Gaør ne réagis pas, et réfléchis quelques secondes avant de répondre par la pensée.

(la vie engendre la mort, et la mort engendre la vie, en donnant à manger aux asticots et en faisant pousser les plantes, qui eux mêmes seront manger par d'autre qui par leur mort continueront à vivre... Maintenant que je vient de répondre, je doit encore me battre pour vous distraire?)

La créature avait l'air satisfaite.

- "Doucement mon ami à poil, tu as trouvé la réponse que j'attendais. Le jour et la nuit. Lorsque l'un meurt, l'autre lui succède automatiquement et cela tous les jours dans un cycle immuable comme le cercle de la vie. Tu étais poussière et tu redeviendras poussière. Mais je m'égare."

Il secoue doucement la tête comme pour chasser cette idée de sa tête avant de recentrer ses yeux sur Gaør.

- "Bien, tu as gagné le droit de me poser trois questions pour la peine, tu m'as donné tellement de bonnes réponses possibles, que cela mérite récompense. Histoire de bien te faire comprendre le problème : ces questions doivent te permettre de comprendre comment sortir d'ici. Elles peuvent être sur moi, le manoir, ces autres habitants..."

Des questions, toujours des question, ces créatures n'avaient décidément que ces mots là à la bouche. Elles lui jouaient de vilains tour, puis lui demandaient de poser des questions... Mais mettons. le lyikor fait un petit effort de concentration, puis transmet à l'homme au masque:

(Qui est responsable de tout ceci? Et comment le tuer? Et pourquoi passez vous tant d’énergie à poser des énigmes au gens dont vous voulez qu'ils vous aident? )