Aledrum "fléau du mage"

Localisation : Exclusivement aux Bois Sombres et, plus rarement, dans ses alentours.
Description : Cette plante apparaît comme une petite touffe de feuilles poussant au raz du sol, parfois accompagnée de petites fleurs blanches poussant au bout de longues tiges. L'aledrum commun n'est qu'une mauvaise herbe ordinaire bien connue des potagers, mais l'aledrum "fléau du mage" est une variété exclusive du royaume d'Omyre. Elle possède des feuilles noires et sa longue exposition à la magie dénaturée de la cité noire l'a doté d'une particularité exceptionnelle : Elle contient une substance qui repousse littéralement les fluides magiques affin de se protéger des maléfices qui corrompent les plantes de la région. Pour cette raison, elle est parfois utilisée pour supprimer les pouvoirs d'un jeteur de sort. Toute consommation de feuilles broyées d'Aledrum, éventuellement mêlées à l'alimentation, entraine en effet immédiatement une perte de tous les fluides magique. (la perte de PM allant de 10 à 100% des PMs totaux du personnage en fonction de la dose. Ces PMs pourront être regagnés naturellement)

La Nays

Lieux : Rarissime trouvable dans la forêt des faeras uniquement.

Caractéristiques : Une trentaine de centimètres. Tige verte veinée de rouge, ligneuse et glabrescente. Feuilles longues, pennées et lancéolées, entières, glabres et non dentées, à antiligule, longues d'une dizaine de centimètres. Très grosse fleur à 5 dents, à pétales aigus souples aux bords légèrement duveteux , d'un pourpre aux reflets rouges. Racines adventives, disposées en griffes et fermement ancrées dans le sol. Rare.

Description : Une promenade dans les forêts d'altitude. Une clairière, perdue au milieu d'une végétation de branches basses, mains avides de retenir les voyageurs égarés. Et dans la clairière, un parterre pourpre, servant de toile aux rayons du soleil qui font briller de mille feux la brume qui s'est attardée sur les feuilles vertes et cirées. Un instant de plénitude devant la beauté de la vie, avant que le froid ne se fasse de nouveau sentir. Ces fleurs sont des merveilles de la nature. Qu'elle soit particulièrement difficile à dénicher ne change rien au fait que le jeu en vaille la chandelle : chaque partie de cette plante constitue un remède particulièrement efficace. L'infusion de la feuille dans une eau pure donne un excellent contre poison aux "Papillon de Sang" et à tout ce qui crée une anticoagulation sévère. La tige et les feuilles, plongés dans de l'eau froide, libèrent des petits cristaux de sève d'une efficacité sans égale contre les maux de têtes et les douleurs musculaires. L'appareil racinaire n'est pas en reste côté propriétés, puisque machonner ces tubes grêles et sucrés guérit toutes les souffrances intérieures, les peines de l'âme et les troubles du coeur. Ceci en fait une plante particulièrement recherchée par les pèlerins en proie au doute et par les prêtres en quête de sérénité. Sa rareté n'est pas tant due à sa cueillette qu'aux animaux, pour lesquels elle est particulièrement appétissante, ainsi qu'à son mode de dissémination: les graines n'ont pas besoin de fécondation et sont opérationelles dès que la fleur s'ouvre. Néanmoins, elles sont si fortement accrochées au calice de la fleur que seule l'intervention de Faeras, inconsciemment attirées par son subtil parfum, permet la libération des deux uniques graines que porte la fleur. Heureusement, la plante ne fane pas tant que les graines ne sont pas libérées. Aucune culture de cette plante n'est toutefois envisageable puisque dès que la griffe racinaire est arrachée ou plantée hors de son sol natal, la plante se racornit et dépérit.

Ortie vêlevite

Localisation : L’ortie vêlevite se trouve essentiellement dans les forêts de moyenne et haute montagne sur Nirtim, résultat de son évolution au contact des chèvres de montagne, connues pour être insensibles à l’ortie commune et en faire grande consommation.

Description : La vêlevite appartient à la famille des orties et ne se différencie de l’ortie commune que par une touche de jaune à la base des épines souples qui parsèment la tige et les feuilles de cette plante. Cela lui donne parfois un aspect d’ortie en cours de dessèchement. Au contact, la toxine déclenche une douleur rappelant des fourmillements sévères. Autant dire que se rouler dedans peut s’avérer désagréable.

Utilisation classique : Lorsqu’un animal domestique risque de mourir en mettant bas, l’utilisation de cette plante en cataplasme peut accélérer le travail (la toxine concentrée par le cataplasme passe à travers le cuir de la bête et crée des spasmes musculaires autour de l’utérus, ce qui, presque systématiquement, déclenche les contractions). Cette utilisation est réservée aux gros animaux domestiques car le dosage n’a pas été trouvé pour les races plus frêles (y compris les races pensantes de Yuimen). Au contraire, si le cataplasme est posé sur un autre endroit de l’anatomie, on a constaté des spasmes de tous les muscles de la zone durant une durée minimale d’une heure, laissant le sujet dans un état d’épuisement profond et avec des promesses de courbatures très sévères. Quelques âmes inconscientes et perverses ont soumis l’idée d’utiliser cette plante comme stimulant sexuel mais si quelqu’un s’y est risqué, il n’est pas allé le raconter. La rumeur veut toutefois que quelques bordels de Yuimen en proposent à la vente.

Recette du cataplasme : pour un vache de taille moyenne, il faut rassembler les tiges de 10 vêlevites et les mettre à bouillir dans un litre d’eau. Il faut maintenir l’ébullition jusqu’à ce que l’eau soit presque totalement évaporée. Laisser refroidir, cela permet en outre à la pâte de devenir moins liquide. Penser à ne pas appliquer le cataplasme à mains nues.

Les boules de Kubi

Localisation : Les boules de Kubi se trouvent dans toutes les forêts de Yuimen.

Description : Ce champignon brun au chapeau sphérique et au pied très court, presque inexistant, a probablement eu un autre nom, qui fut rapidement remplacé par celui sous lequel on le connaît aujourd’hui. Une pression sur la boule de Kubi dégage les spores du champignon (de façon semblable aux vesses-de-loup). Mais les spores des boules de Kubi sont urticantes comme du poil à gratter. Assez évidemment, ces champignons servent à toutes les farces et vengeances puériles, certaines diversions et à des fêtes. Elles ont aussi eu leur heure de gloire comme outil de self-défense mais, les spores grattant autant l’agresseur que la victime, on leur a vite préféré d’autres façons de faire.

Expression liée : presser les boules de Kubi : le sens de cette expression est essentiellement de créer une gêne pour soi et les gens alentour. Exemples d’utilisation : Il a pressé les boules de Kubi en remettant en question la divinité de Yuimen devant les novices du temple. Si tu cherches à presser les boules de Kubi, ce sera sans moi ! (réponse d’un aventurier chevronné à un jeune inexpérimenté qui veut aller chasser le béhémot des rocs). Enfin, l’une des plus fréquentes : Après cette bataille, je t’emmènerai dans une taverne où on pourra se bourrer la tronche et presser les boules de Kubi ensemble.