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 Sujet du message: Laerale / Voleuse (Lvl 1)
MessagePosté: Jeu 20 Mai 2010 22:27 
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Nom : Laerale de Lothandre.
Classe : Voleuse.
Race : Humaine (Kendrane).
Age : 43 ans.

Description physique et de la personnalité :

Hmmm. Il faudrait que je fasse un régime, je crois. Oh, pardon ! Vous étiez là ? Ce n’est pas très poli, vous auriez pu vous signaler ! Enfin, puisque vous êtes là, ça ne change rien. Entrez. Qu’en pensez-vous ? Je n’ai pas un peu forci ? Allons, ce n’est pas si grave. Mes grossesses ne m’ont pas détruite, j’ai encore de belles formes féminines sans avoir un ventre proéminent Et puis, d’être enrobée, cela me conserve une apparente jeunesse, et adoucit les traits de mon visage. D’ailleurs, à votre avis, est-il bien utile que je me maquille ainsi tous les jours ? N’est-ce pas gâcher que de dissimuler cette jolie peau si rose qu’est la mienne ? Je ne fais pas vieille, vous savez. Il faut dire qu’une vie d’oisiveté, cela aide à passer outre les usages du temps. Regardez, à part ces petites rides au coin de mes yeux verts pailletés de noisettes, on ne me donnerait pas mon âge, non ? Approchez, je vous prie. Aujourd’hui, non, pas de perruque, j’ai bien trop de respect pour mes cheveux ; je voudrais plutôt que vous coiffiez cette épaisse crinière chocolat en un délicat chignon. Si vous pouviez mettre en valeur les quelque fils d’argent qui la parcourent, je vous en serait reconnaissante. Ou peut-être devriez-vous commencer par m’aider à passer cette robe, avant. Non, celle-ci, voyons ! Celle-là n’est pas mienne, je ne suis pas si petite que cela! Imaginez la propriétaire de ce vêtement, elle doit n’être qu’une risible boulotte ! Alors qu’avec cette parure, je vais pouvoir fièrement exhiber mes douces rondeurs. Pas de corset, non, j’ai un maintien suffisamment irréprochable pour pouvoir m’en passer, et puis, il ne s’agit que de dîner avec mon époux. Bien, commençons.

Dites-moi… Est-il vrai que l’on jase derrière mon dos ? Il paraîtrait que je ne suis qu’une écervelée… Cela me réjouit au plus haut point. J’ai réussi à tromper ce petit monde ! La duperie m’amuse énormément, savez-vous. C’est un de mes petits plaisirs. L’amusement, ah… Et la manipulation. Oh, ne vous en faites pas, ce n’est jamais rien de bien méchant, j’aime simplement observer mes contemporains et leurs réactions… Et on ne se méfie pas de qui on ne considère pas comme une menace, non ? Voilà pourquoi je jacasse, je ris, je m’extasie comme si chaque parole était hautement spirituelle. Les pauvres, s’ils savaient à quel point ils m’indiffèrent ! Sauf… Sauf lorsque j’arrive à percer leurs petites cachotteries, leurs plus noirs secrets, et que je les tiens, eux si nobles, si arrogants, dans le creux de ma main, et que je peux en faire ce que bon me semble… Mais non, il ne s’agit pas de curiosité malsaine. disons plutôt que ce n'est qu'un intérêt tout à fait justifié, collecte d'informations qui me procure d’inestimables moyens de pressions, qui peuvent toujours être utiles, voilà. Chantage ? Le vilain mot ! Je n'use de mes découvertes que lorsque toute autre alternative est impossible! En avez-vous fini ? Bien, je vous remercie. Vous pouvez disposer.

Biographie (résumé) :

Moi, Laerale de Lothandre, née de Chantevent… Non. Ce n’est pas bon. On dirait que je rédige mon testament ! Quelle idée, aussi, que de vouloir écrire ma biographie ! Je devrais confier cela à quelqu’un dont c’est le métier. Mais ce serait moins amusant. Commençons donc du début.

Mon père, Renan de Chantevent, pour son plus grand malheur, n’a eu que des filles, et ce n’est pas faute d’avoir essayé de produire un héritier mâle : Mère s’y est tuée à la tâche, littéralement. Il faut dire que notre famille est de la noblesse Kendrane depuis d’innombrables générations, et qu’il comptait bien que notre nom perdure encore aussi longtemps. Mais huit filles ne sont pas un bon moyen de mener un nom à la postérité. Voilà pourquoi, une fois son veuvage expiré, il se remaria avec, quelle déchéance ! Une roturière de bas étage, qui lui pondit une paire de garçons d’un seul et même élan. Immondes étaient mes frères, et le sont toujours, du reste, mais le devoir était accompli : Père ne se préoccupa pas donc plus de sa huitaine de donzelles, qu’il confia à différentes dames de compagnies, chargées de notre éducation, pour concentrer tous ses efforts sur ses rejetons au sang batârdé. Notez que je ne lui en veux pas de ce désintérêt ; c’est plutôt cette mésalliance que je blâme. S’acoquiner avec cette fille… Il eût été préférable que notre nom s’éteigne avec grandeur plutôt que de subsister au travers de ces débiles.

Mais je m’égare. Ceci n’est qu’un premier jet de mes mémoires, après tout ! Traçons-en donc uniquement les grandes lignes. En tant qu’aînée de la famille, j’ai joui d’une considération toute particulière. Sans doute parce que ma belle-mère n’était qu’une idiote avide de reconnaissance dont je pouvais faire ce que je voulais, et qu’elle-même savait user d’arguments forts convaincants pour amener Père à ses vues. Ainsi, dès que je voulais quelque chose, n’avais-je qu’à insinuer subtilement mes envies dans une conversation avec cette grue qui, désirant me conquérir, se hâtait de répercuter mes désirs à son mari, sous couvert de tel ou tel profit qui souriait au chef de famille. Je dois avouer qu’elle excellait en cet exercice, d’ailleurs ; si ce n’avait été le cas, elle n’aurait jamais pu se faire épouser d’un noble. J’appris donc une foultitude de stratagèmes qui me furent fort utiles à son contact, que je pus mettre en application dès mon mariage célébré.
Je fus en effet rapidement liée à un homme dont j’ignorais tout, union plus politique que passionnelle, comme vous pouvez vous en douter ; je suis de noble extraction, fort bien dotée, rompue à toutes sortes de protocoles, je présentais bien à l’époque et, surtout, savais me taire et ne pas faire voir que j’avais trop de culture, qualité importante aux yeux de tout époux. Le mien, je ne le déteste pas, mais je ne peux dire que je l’aime non plus. Nous sommes plus comme deux amis que le destin a forcé à s’accoler. Je lui ai donné deux magnifiques filles, que j’ai, en toute modestie, excellemment bien mariées, et deux beaux et vigoureux fils, qui feront des hommes remarquables, quoique l’un… Enfin. Mon mari, quant à lui, a toujours subvenu à nos besoins, veillé à notre sécurité, et ne m’a jamais considérée comme un élément décoratif. Nous avons ainsi fait, chacun, notre devoir. Nous nous contentons maintenant d’une tendresse véritable et d’un solide attachement l’un à l’autre, bien que nous vivions plus l’un à côté de l’autre qu’ensemble.

Et justement ma vie est d’un ennui… Certes, je donne des réceptions grandioses, je mène avec une redoutable efficacité mon intérieur, négocie comme une diablesse avec les marchands qui essaient de nous escroquer… Mais mon seul amusement est de tyranniser les nouvelles recrues de notre personnel, et encore, pas bien longtemps… Et, bien que j’aime à fourrer mon nez partout, les occasions sont bien trop peu nombreuses à mon goût. Ce qui me fait penser…

Je vais vous raconter quelque chose. Mais prenez garde de ne le répéter !

Cet après-midi, nous tenions salon dans mon petit boudoir. Je recevais, en plus de mes quelques… J’allais dire amies, mais parlons franc : en plus des quelques femmes des relations de mon mari, donc, nous accueillions une nouvelle arrivante. Elle m’était extrêmement désagréable, avec son air pédant, ses manières par trop affectées, et cette robe d’un goût douteux ! Mais enfin, son époux était un riche négociant qui traitait quelque affaire avec le mien, je me devais donc de l’inviter au moins une fois en notre petit cercle fermé. Elle déblatérait avec manque d’esprit à propos de je ne sais quel sujet, et j’opinais vaguement, le regard dans le vide, les pensées battant la campagne. Sans doute est-ce pour cela que je confondis et lui pris son éventail pour dissimuler un irrépressible bâillement. Dame Ahes ne fut pas dupe de mon ennui et déplia également son éventail pour, elle, cacher le sourire qui lui montait aux lèvres. J’envie cette femme : elle sait profiter de chaque instant, et prend la vie comme un immense badinage.
Mais le laideron capta notre manège et le rouge lui monta aux joues, qu’elle avait fort fardées, d’ailleurs, et, pensant que nous nous riions d’elle, certainement, elle fit mine de découvrir l’heure qu’il était et battit précipitamment en retraite. Pour lui préserver les apparences, mes autres invitées, bien que désolées, s’excusèrent aussi et prirent le chemin du retour, contrariées. Alors qu’elles étaient toutes parties et que, sur le perron, je convenais avec Dame Ahes de quelque sortie mondaine, reparut la chaise à porteur de la rustaude. Le visage contracté par la colère, elle me hurla, depuis sa fenêtre, que ma maison n’était qu’un repaire de bandits, de drôlesses, que plus jamais elle ne remettrait les pieds chez moi, puisque tout ce qu’on y apportait disparaissait…

Le spectacle qu’elle m’offrait m’amusait follement. Sa face clownesque, son grotesque accès de colère, l’air dépité et épuisé de ses laquais, tout cela accumulé… J’eu beau essayer de me contenir, ce fut un échec retentissant, aussi retentissant que le rire qui m’échappa, bientôt accompagné de celui de la grande dame qui était à mes côtés. Outrée, la femme de ce marchand aboya un ordre à ses serviteurs, sur le visage desquels se peignit une telle résignation… Le tableau redoubla notre hilarité.
Une fois calmées, Dame Ahes et moi nous saluâmes. Elle réajusta sa cape et me dit, avec ce mouvement du doigt que l’on utilise pour sermonner un enfant :

« Vous voyez, très chère, les conséquences que peuvent prendre le simple vol d’un petit accessoire ! »

Ses yeux pétillaient, et démentaient le ton solennel pris pour faire cette déclaration. Je ne voyais alors pas de quel vol elle parlait… De retour dans mon boudoir, tout s’éclaira. L’objet du délit était là, négligemment abandonné sur mon fauteuil… La peur me prit. Et si mon mari le découvrait ? Je songeai un instant à le détruire, mais c’était de la belle ouvrage, c’eût été criminel. Aussi décidai-je de le conserver en un endroit sûr. Je le serrai donc dans une cassette, dans mon petit secrétaire. Et respirai à nouveau.

Le soir venu, fatalement, Lyderic évoqua l’incident de l’après-midi, que lui avait rapporté son collaborateur qui traitait avec ce fameux négociant, lui-même ayant dû subir un compte-rendu précis fourmillant de détails nés de l’imagination paranoïaque de la pauvre hère. Je ne sais quelle fantaisie me prit, mais, plutôt que de lui relater que tout était de ma faute et relevait d’une confusion entre deux objets, je m’entendis lui répondre avec aplomb une fantaisie, fort crédible au demeurant, qui expliquait le comportement déplacé de cette femme dérangée, et que je me trouvais désolée, mais que pour notre image à tous deux, il valait mieux que je me tienne loin d’elle. Je tremblai qu’il me demande de justifier plus avant les raisons qu’avait eues cette hystérique de nous fausser ainsi compagnie, mais il n’en fit rien. Je fus et soulagée, et fière d’avoir su gérer cette situation avec tant de brio.

Et là, me voilà assise à mon secrétaire. Je sais que dans un de ses tiroirs repose l’objet du scandale. Et je ne puis m’empêcher de repenser aux paroles de Dame Ahes. Les conséquences… Ce n’était qu’un inconscient larcin, et pourtant… En une demi-journée, j’ai ri à en pleurer, j’ai frémi de me trouver découverte, j’ai ressenti l’irrépressible excitation de la dissimulation et la coupable satisfaction de me tirer d’un faux pas…Je ne m’étais jamais senti aussi vivante, ni épuisée, du reste. Alors, je vais laisser là cet essai de coucher ma vie sur papier et aller me glisser entre mes draps de soie, prendre une nuit de repos bien méritée. Et demain, je vais tâcher d’égayer ma journée : je commencerai à voler.

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Armes et bouclier :

En main droite : Eventail (for +2).
En main gauche :

Armure(s) :

Protection pour le torse
-

Protection pour la tête
- Epingles à chignon (end +1)

Protection pour les jambes
-

Protection pour les bras
-

Cape
-

Bijoux Magiques :
-
-

Magies Acquise(s) :
-
-
-

Sac (Encombrement = 0/20) :
-
-
-
-
-

Or : 50 Yus
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Capacités de combat (CC) :

CC sans arme acquise(s) :
- Dérober.
-

CC avec arme acquise(s) :
-
-

CC avec arme de jet acquise(s) :
-
-
-------------------------------------------
Point de vie: 20/20
PKi : 2/2
Nbre d'xp nécessaire pour changer de niveau : 10
Niveau : 1
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Image
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Ville de départ: Kendra-Kâr.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


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