L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 10 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: Le Sanctuaire
MessagePosté: Dim 18 Mar 2012 21:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Le Sanctuaire


    H-3


La princesse Aldryde se retrouva dans une pièce plus qu’étrange. Tout était blanc. Enfin tout, c’était vite dit, puisqu’il n’y avait rien dans cette pièce. Certes, elle semblait avoir un sol, puisqu’il était tangible, mais aucune limite ne pouvait être distinguée entre lui et les murs ou le plafond. Aucune ligne, juste du blanc. Un néant immaculé. Et au centre de celui-ci, si tant est qu’on puisse parler de centre dans un endroit sans limite, à hauteur humaine, une tête blanche flottait. Elle regardait Aro de ses yeux laiteux sans expression. La tête tranchée, toute blanche, blême, était munie d’une coiffe en cône avec de morbides décorations en forme de cranes cornus ou dotés de bras et de jambes, percés d’un serpent immobile.

Image


D’une voix qui résonna tant dans la pièce que dans la tête de l’aldryde, la chose sembla vouloir prendre la parole.

« Cahidrice Aro, soyez la bienvenue dans le Sanctuaire. Ici, rien ne peut vous arriver, et vous vous régénérez. Dites où vous désirez vous rendre dans le bagne, et je vous y mènerai. Nommez une pièce ou une personne. Nommez un objet si vous le désirez. Mais ne vous trompez pas, car le Néant vous attend si votre cible n’est pas en ces lieux. »

[HJ : PV et PM régénérés. Tous effets disparus.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Sam 24 Mar 2012 09:40 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 4 Sep 2010 22:25
Messages: 864
Localisation: Cour des Pendus
- Par toutes les expectorations de Gaïa…

Voilà comme prélude faste récit. Car point n’eus-je seulement donné une caresse du bout des de mes doigts vénusiens sur l’or patiné de la porte, augurant aussitôt la prompte et subite cabriole qui en mon esprit n’était que seul espoir de salut, que tout de suite je fus saisie dans tous mes membres par une froide main que jamais je n’avais sentie auparavant – froide main, de métal brûlant et glacial tout à la fois. Et lors je conçus en mon cœur, et concevez-le vous-mêmes, ô lecteurs qui ne connaissez qu’œuvres de Géants et non point les délicats émois des Princesses aldrydes, un effroi sans commune mesure.

Et pourtant n’était-ce pas cette terreur qui m’empoigna toute entière lorsque sur ma rétine s’inscrivit la silhouette horrifiante du monstre, car celle-ci fut comme la peur bleue qui tient le mortel face aux funestes ténèbres du Sombre Roi – tandis que celle-là, celle qui doit être connue de vous, fut une soudaine perlée froide sur ma nuque, rapide, et éphémère comme rosée sur pétales veloutés, alarme plus qu’épouvante vraie, mais bientôt… la réponse.

Je fermai les yeux dans un brusque haut-le-cœur – moi qui n’aspirais qu’à m’envoler immédiatement pour, sitôt détaillées les circonvolutions de San-Divyna afin d’y receler traces de mécanismes industrieux, fendre l’antre du démon de part en part – aussi tout d’abord ne vis-je que néant. Et lors que vous me rejoignez, traversant en une seconde les strates différentielles du temps qui séparent le passé du présent, voyez comme je vois désormais : je ne vois que néant…

...

(… QUOIIIIII ???!!)

- Salut…

Rien. Cette écume. Plaines absolues et sans limite aucune, d’une blancheur de neige immaculée. Peut-on seulement espérer avancer alors que l’espace n’existe plus ? Pourtant, voilà que mes ailes au duveteux ramage s’efforce de me rapprocher…

- Mais… ?

… peu à peu…

- Qui êtes-vous ?

… de cette reine virginale qui gouverne les lieux.

- Et… où suis-je, ô, Grande Dame ?

Elle me parle, et dans ma grande stupeur de voir un être de telle haute beauté – seulement rencontrée dans Cétayales la Grande, noble ombre-portée de Gaïa sur Yuimen – je ne peux ouïr aucune de ses paroles. Je me retourne une seconde, pour m’assurer au moins qu’un retour en arrière est possible, si jamais l’importune que je suis venait à saccager un domaine si grandiose…

_________________
.
CAHIDRICE ARO. PRINCESSE ALDRYDE, ACTUELLEMENT DANS LA MERDE.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Dim 25 Mar 2012 22:30 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Le visage immobile et flottant dans les airs mit un court instant avant de répondre, d’une voix exempte de toute émotion, de toute chaleur.

« Vous êtes dans le Sanctuaire. Ici, rien ne peut vous arriver et vous vous régénérez. »

Pas de réponse, cependant, à l’autre question. Comme si elle l’avait sciemment éludée.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Lun 2 Avr 2012 22:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 4 Sep 2010 22:25
Messages: 864
Localisation: Cour des Pendus
Languissantes les landes sous la suave caresse d’un zéphyr hivernal, et murmurantes aussi, alors que le froid manteau des neiges les enveloppe d’un opalescent linceul – entendez seulement cette homélie aux inflexions diaprées ! Obséquieux orgueil de qui se sait en liberté…

*

Comme manquai-je à mes devoirs ! Comme mourus-je de honte au-devant de cette Reine en tous points parfaite – elle, joyau que Gaïa mit sur Terre pour que, telle l’étoile du matin, elle guidât les hères fourvoyés et perdus dans labyrinthiques chemins !

(Les guêpes soient de moi !)

Comment se pût-il que je fusse si cavalière que j’en oubliai les convenances, que pourtant longuement je récitai en ma demeure fastueuse d’Yscambielle – haute et pure Cité, s’il en est – et qu’ainsi je déshonorasse les Akrillas de mon rang, et mon hôte tout autant ? Que de folie dans l’esprit ! Que de peine dans le cœur, et que d’ombres dans l’âme ! Jamais ne vis-je jour de tant de pitié (Heu… si, en fait), et jamais non plus de tels nuages noirs amoncelés obscurcissant les nues d’une colère farouche !

Que grands autels soient ici dressés ! Que les guirlandes, dorées de miel et de fleurs, et distinguées par la haute Lumière, fassent couronne de noble facture à ce Prophète en ce jour outragé de tant d’incivilité ! Que les fruits soient plus riches qu’en aucun jour, que les émaux soient plus scintillants qu’en aucun ciel, que la crème au beurre sucrée soit plus grasse qu’aucun Hobbit de Shory ! Car là seulement cet affront pourra être acquitté.

Qu’importe qu’en ces geôles point d’offrandes ne puissent être réunies, ou bien peu, et de bien maigres, devant Gaïa j’en fais le serment : l’honneur de toutes les Aldrydes sera lavé (… ou qu’on me pende par les doigts de pieds !). Car mirez donc cette icône à nulle autre pareille, mirez la Beauté comme jamais apparue hors des neiges éternelles de la Très-Divine Yuia, comme jamais survenue après que les Ethers, et l’ambroisie, et le nectar encore furent détournés vers les cieux, hors de portée de la race mortelle… La voilà, resplendissant écho de la flamme de Gaïa : lactescente est sa peau, irisée comme la nacre et radieuse comme la soie ; et ses yeux, perles tout juste assombries d’une canopée létale, épandent alentours force lumière, comme émanant d’une étoile. Haute est sa tiare, apanage de nul autre qu’une Reine légendaire : ornée de runes et d’arcanes, elle s’érige, et son aura comme moi doit vous frapper, ô lecteurs, qui ne savez plus que béer devant si grande vénusté.

Moi-même me dois-je d’approcher céans, de menus battements d’ailes tout juste mesurés pour n’être point déplacés en un tel lieu. Il me faut plus qu’autre chose détailler plus avant sa couronne d’argent, car mes yeux n'en sont point encore rassasiés – eux qui crurent longtemps mourir de n’avoir contemplé que souffrance et noirceur. Peut-être serait-ce là, qui sait ? don de réconfort en ces lieux de ténèbres, et peut-être même que cet émissaire de Gaïa me ferait, en tant que son Champion, le présent d'un objet sien pour que jamais je n'oublie ma promesse… !

Mais avant tout faut-il que présentement je fasse réponse, sans quoi par trop discourtoise paraîtrais-je, moi qui ne veux qu’honorer mes serments, et élever devant elle montagnes d’offrandes et tours entières de prières – qu’elle ne crût point, cela serait comble de malheur, que je fisse œuvre d’irrévérence.

- Point ne veux-je rejoindre quelconque endroit ou quiconque en cette funeste prison, point avant que de vous avoir posé certaines questions, si vous le permettez : oh, céleste émissaire des nuées de San-Divyna, êtes-vous donc bien ainsi que je le crois l'envoyée de la Très-Sainte Gaïa sur les vastes contrées verdoyantes de notre aimé Yuimen ? Vous qui ne savez par quelque mot discret à moi conter votre identité, dîtes-moi seulement : êtes-vous affiliée à cette déesse par trop adorée de moi ? Fûtes-vous mandée en ces lieux de morbides fumerolles et ténébricoles entrailles afin de porter Lumière et sagesse, et sauver ainsi que vous le dîtes les sujets de Sa Grande Commisération ?

Car en effet, la voilà disant qu’en son Palais, nul ne peut m’être fatal, et que la force qui m’étreint entièrement renaît dans mon sein – aussi, haute de mon altruisme sans commune mesure, pensé-je qu’il en va ainsi pour quiconque en franchirait le seuil. Un foyer de tant de paix… Elle me demande de citer un nom, et qu’elle m’y mandera : que cela fût un lieu, une personne ou un objet, qu’il se trouvât en mon cœur le désir de l’atteindre, elle m’y conduirait. Mais comment de telle manière dire adieu à telle gente divine ? En mon cœur, plus qu’un endroit qui fût étranger de celui-ci, brûle l’espoir ardent qu’elle me fît réponse, et que, peut-être, par sa voix prophétique parmi toutes j’en apprisse de ces lieux. Retrouver, à l’instar du flocon, une pérenne liberté…

- Où sommes-nous, ô Grande Dame de Blancheur ? Quel est ce bagne gagné par sombre engeance ? Savez-vous donc qui en a la commande, qui, par les tréfonds de son esprit, gouverne des espaces si noirs ? Et surtout : dans quel but me tiendrait-il prisonnière, moi, mais aussi cet étranger à la mauve émanation, et encore cet autre, le plus blessé de tous ceux qu'en ma vie de Guérisseuse j'ai pu voir - et que je ne veux point sur l'heure rejoindre diligentement, que vous en soyez assurée et ne m'y envoyiez point avant que d'avoir répondu - …?

Bien sûr, je ne laisse pas de croire que Phaïtos en soit le maître insidieux et belliqueux, et que les frères psychopompes tous deux s’allient dans de terribles desseins. Que de questions en l’esprit, pour celle qui pût être instruite des vérités par notre Mère à tous !

...

...

(MAIS ?!!)

...

- … en êtes-vous vous-même la triste prisonnière ?

Lecteurs, présentement joignez-vous à ma complainte, celle que par les nues j’adresse à ma Déesse. Priez ainsi que moi pour que le Prophète en ces lieux fît réponse, et que je susse enfin ce qui m’attend par-delà les opaques vapeurs.

En cet iridescent écrin de pureté, me voilà attendant, avec en l’esprit ces monceaux de trésors que je pourrait lui faire si elle disait vérité…





((Observation de la couronne))

_________________
.
CAHIDRICE ARO. PRINCESSE ALDRYDE, ACTUELLEMENT DANS LA MERDE.


Dernière édition par Cahidrice Aro le Lun 7 Mai 2012 09:48, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Mer 4 Avr 2012 10:52 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
La tête immobile n’arborait aucune émotion sur le visage, aucune mimique. Mais elle semblait emprunte d’une indicible et d’une éternelle tristesse. Tout son être, si raccourci fut-il, transpirait le chagrin et la mélancolie. Et sa réponse, toute parodique put-elle paraître pour la princesse Aldryde, était de la même engeance.

« Point ne connais-je de Sainte Gaïa, ou quoi que ce soit hormis ce néant blanc et le bagne qui le cerne. Ni les pensées de ceux qui y vivent ou le dirigent. Je suis la Gardienne du Sanctuaire. Nommez, et je vous mènerai. »

Visiblement, la communication n’était pas son fort. Ses réponses étaient plus qu’évasives. Quant à sa couronne terrible, elle ne recelait qu’horreurs d’albâtre. Crânes superposés, serpent perforant des orbites depuis longtemps vidées de tout regard, silhouettes inquiétantes et indiscernables.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Sam 7 Avr 2012 17:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 4 Sep 2010 22:25
Messages: 864
Localisation: Cour des Pendus
Non plus de réponse que de beurre en branche, voilà donc un Prophète muré dans les limbes labyrinthiques de ses sibyllines élocutions ! Divin est ce visage, aux trismégistes irisations, mais blême, pâle, emprunt d’une sempiternelle mélancolie. Que dire, et que demander, qui permît que cette ombre-portée de Gaïa en si pur écrin fît utile réponse ?

(Par tous les tonnelets troués de Kübi ! Je vais pas lui faire un câlin, quand même ?)

Elle qui me rendit toutes les forces qui commençaient à me faire défaut, comment présentement agir pour qu’un nouveau sourire fendît ses joues, et illuminât son regard d’un éclat plus semblable à celui du soleil qu’à celui des si lointaines étoiles ?

...

Ses autels seront dressés, la promesse que j’en fais s’inscrira dans l’airain, pour la gloire et l’honneur de toutes les Akrillas que porte Yuimen ! De cette seule manière sera ainsi remercié le noble émissaire de Gaïa, cette icône qui semble ignorer encore qu’elle porte, ceint sur son front, l’aura de la Grande Lumière : en ce jour que je connaîtrai à nouveau la liberté, je lui ferai serment de l’emmener, et alors elle concevra dans son cœur que nulle félicité n’existe sans avoir l’œil de Gaïa posé sur soi. Mais pour l’heure, une seule requête peut être formulée :

- Je ne sais comme comprendre vos mots, ô pur et grand Oracle, ni comme entendre ce sombre chagrin qui vous étreint toute entière. Pourtant, grande est la déférence que je conçois à votre égard : aussi puis-je jurer que grand amas d’offrandes, joyaux et mets divins, seront déposés… à vos pieds. Mais auparavant, que ne me mèneriez vous pas en un lieu qui me permettrait… une digne toilette ?

Car en effet, lourd est le fardeau que je porte : l’odeur est insoutenable, et la noirceur sur ma peau d’albâtre en aucun cas ne sied à la Reine que je suis. Point ne reparaîtrai-je devant personne de tel prix avant que d’avoir rendu sa pureté à tout mon être – seulement à cette condition pourront préluder mes quêtes glorieuses : grandes offrandes pour la Gardienne, et définitive fuite pour nous deux, parmi les plus fières adoratrices de Gaïa et de sa haute Lumière.

(Je reviendrai, parole de Guérisseuse !)






((Demande : un endroit où se laver))

_________________
.
CAHIDRICE ARO. PRINCESSE ALDRYDE, ACTUELLEMENT DANS LA MERDE.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Lun 9 Avr 2012 19:55 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
« Ainsi soit-il. »

Et le néant blanc se fit total, la tête disparaissant dans une éclatante lumière qui cerna l’aldryde intégralement. Elle se sentit transportée ailleurs. Et reparut bientôt dans une bien sombre réalité.

[HJ: Tu peux directement poster dans le nouveau sujet que je créerai dans un instant.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Mar 26 Juin 2012 20:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
    H-4


Karz :

Après un instant d’absence, durant lequel les formes du Cardinal devenaient évanescentes, et sa voix rauque lointaine, tout devint noir. Tout devint noir, et le protecteur ne put plus rien sentir, plus rien percevoir. Pas même son propre corps.

Il ne sut donc combien de temps s’était écoulé lorsqu’il reprit conscience de lui-même. Et au noir se substitua le blanc, aveuglant au début. Omniprésent, la salle (s’il s’agissait vraiment d’une salle) était immaculée, et ne semblait comporter ni sol, ni murs, ni plafond. Un néant blanc sur lequel Karz marchait sans laisser de trace.

Une seule chose perturbait ce désert lactescent : une tête étrange, coiffée de crânes et de serpents, tranchée, flottait là devant lui. Une voix matérialisant l’omniprésence, qui se faisait tant extérieure qu’intérieure, parla alors, et les lèvres de la tête flottante remuèrent.

« Karz Enhgrim, soyez le bienvenu dans le Sanctuaire. Ici, rien ne peut vous arriver, et vous vous régénérez. Dites où vous désirez vous rendre dans le bagne, et je vous y mènerai. Nommez une pièce ou une personne. Nommez un objet si vous le désirez. Mais ne vous trompez pas, car le Néant vous attend si votre cible n’est pas en ces lieux. »

Effectivement, plus de nausées, plus de maux, plus de douleur. Tout ça avait disparu pour la quiétude la plus totale.

[HJ : PV et PM régénérés. Tous effets disparus.]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Mar 26 Juin 2012 21:03 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
J'aimerais tant discuter encore un peu avec le Cardinal, j'aimerais tant lui poser encore quelques questions, car j'en ai tant à lui poser. Mais il semblerait que ce ne soit pas le destin qu'on me réserve. Des forces inconnues, obscures, me plongent dans les ténèbres sans que je puisse réagir. Je ne contrôle plus rien, je ne peux que subir. Je ne vois plus rien, je ne sens plus rien, c'est à se demander si j'existe bel et bien. Seul mon esprit semble subsister, mais pour combien de temps encore ? Le temps, parlons-en. S'écoule-t-il encore ? Je n'en sais rien, mais j'ai déjà vécu une situation presque identique, dans un lieu différent certes, mais les sensations sont presque semblables. L'île volante, juste après le terrible combat contre le géant. La salle lumineuse où Mâk nous attendait, cette saloperie de mage égoïste, puis l'évanouissement, les même impressions. Oui, tout ceci m'est familier au final.

Où vais-je me réveiller ? Vais-je me réveiller? Je n'en sais rien, je ne peux qu'attendre, c'est tout du moins ce que je suis en train de me dire quand je vois petit à petit, la lumière faire son retour. Il n'y a d'ailleurs rien d'autre que la lumière, et cela me rappelle encore la pièce qui nous a sauvé sur l'île aux dragons. La coïncidence est troublante, d'ailleurs, est-ce vraiment une simple coïncidence? Qui s'est, l'île volante de Mâk le dingue, cette prison...deux lieux étranges et difficilement compréhensible. Deux endroits où je me suis trouvé malgré moi.

Mes yeux s'habituent à la lumière progressivement, je me sens incroyablement bien. Je ne souffre plus. Me relevant tranquillement, je me rends compte que je commence à m'habituer aux lieux étranges, habités de créatures toutes plus originales les unes que les autres. Car devant moi, se tient une tête flottante, au milieu de rien, car tout ici n'est que lumière. Et cette tête, bien qu'étant entouré de lumière, ne se démarque pas vraiment des autres créatures que j'ai pu croiser dans ce bagne. Elle porte une coiffe des plus morbide, ornée de crânes en tous genres, de serpents et d'autres joyeuseries alléchantes du genre. Fixant la chose, j'écoute ses paroles sans bouger. Elle connait mon nom ? Comment est-ce possible? Peu m'importe, cette tête détient peut-être la réponse à mes questions, et dans le cas contraire, de par sa proposition, elle est sans doute la solution à quelques uns de mes problèmes.

"Du calme la bizarrerie volante, chaque chose en son temps d'accord ? Je veux sortir d'ici, mais dans le doute, j'aimerais te poser quelques questions avant. Tout d'abord, qu'est-ce qu'on fout là ? Parce que je dois avouer que séjourner dans une prison moisie pleine de morts-vivants, c'était pas vraiment dans mes projets. Ensuite qui est ce foutu Marionnettiste? Si tu peux pas répondre à ces deux questions, tant pis! Mais dans ce cas envoie moi là où je peux récupérer mes affaires, ou au minimum, en face de la personne qui peut me les rendre."

Car oui, je n'ai pas oublié. Je veux toujours récupérer ce qui m'appartient. Que ce soit mon fidèle arc, ou le bracelet de ma soeur. Et si la chose flottante peut vraiment m'amener où je le désire, je dois en profiter. Enfin, j’espère surtout ne pas me planter, parce que je dois avouer que le Néant, çe me tente pas tellement.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire
MessagePosté: Mar 3 Juil 2012 11:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
La réponse de la tête immobile se fit sans attendre, bien que son expression resta figée et impersonnelle.

« Point ne connais-je le Marionnettiste, ou ses buts sur votre personne. Mais je peux te mener là où tu le demandes. Ainsi soit-il. »

Et sans un mot de plus, elle cligna des yeux, et le néant blanc redevint noir… Karz se sentit transporté.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 10 messages ] 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016