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 Sujet du message: Les habitations
MessagePosté: Jeu 30 Oct 2008 19:34 
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Les habitations


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Il y a peu d'habitations en surface et elles sont pour ainsi dire toutes très sombres et souvent insalubres. En effet, à part les parias et quelques fous, nul n'ose loger en surface.
Faites en général en bois, ce sont des maisons laissant passer le vent, l'eau et autres désagréments météorologiques, les portes sont le plus souvent défoncées par des attaques, quand il y a une porte.

C'est ici le domaine des voleurs, des tueurs, des assassins en tout genre, qui n'hésitent pas à tuer juste pour manger ou voler les maigres économies des habitants.

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 Sujet du message: Re: Les Habitations
MessagePosté: Jeu 5 Fév 2009 13:27 
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Arpentant les ruelles des Khonfas à la recherche d’un endroit où dormir, je me mis à préparer mon voyage en faisant l’inventaire des choses qu’il me restait à clarifier. Tout d’abord, je n’avais que très peu d’information sur cet oracle. Je savais uniquement que sa demeure se trouvait dans les montagnes. Quel fou se serait lancé tête baissée à l’assaut de ces versants sans la moindre préparation et surtout sans savoir où il allait exactement ? Il me fallait localiser cet endroit le plus précisément possible avant de n’entreprendre quoi que ce soit. Mais qui pouvait me renseigner dans cette ville. Le peu de temps que j’avais passé à Khonfas m’avait été largement suffisant pour comprendre que ce n’est pas le genre de cité qui abrite des grandes universités. L’éventail de client qui traînant dans la taverne du Diablâtre reflétait bien l’état de la ville et…

(Mhm…Il me semble que quelqu’un me suit…)

Je me retournai brusquement et tombai nez à nez avec Brom qui titubait un peu plus loin derrière moi. Il était tout à fait pitoyable, l’alcool l’ayant réduit à l’état de loque humaine.

« Où vas-tu ainsi Brom ? »
« Il faut que je…hic que je rentre chez moi, mais je ne…hic trouve plus le chemin » « Penses-tu que je pourrais passer une nuit chez toi si je t’aidais à retrouver ton logis ? »
« Espèce de…hic sauvage ! Profitez ainsi d’un homme un peu éméché, tu n’as pas…hic honte ? »
« Voyons Brom, si tu n’acceptes pas nous passerons tout les deux la nuit dehors. »
« Tu as…hic tu as raison jeune garçon. Retrouvons ma maison et tu pourras passer la nuit chez moi. »

Nous nous mîmes alors à chercher la demeure de mon ivrogne compagnon du soir et ce ne fût pas sans peine. Après plusieurs dizaines de minutes, nous la trouvâmes enfin. Sa demeure me sembla bien cossue pour un tel ivrogne et surtout pour une habitation de surface de Khonfas. Enfin… J’étais bien trop fatigué pour me poser encore des questions, Brom s’effondra sur son lit et se mit à ronfler dans la seconde qui suivit. Il ne me resta plus qu’à trouver un endroit où le sol ne paraissait pas trop dur, rouler mon châle en boule pour m’en faire un oreiller et me couvrir de ma cape. Ce fût une nuit comme les autres, tourmentée de feux et de flammes qui me léchaient toujours sans me brûler et la voix qui continuait de me dire : « Viens dans les flammes.»

Le lendemain matin, je pus mieux me rendre compte de la splendeur de la maison de Brom. Les rayons du soleil qui traversaient le vitrage de la pièce qui semblait être le séjour venaient faire briller une splendide armure. Sur un mur, était suspendu deux immenses massues croisées derrière un bouclier miroitant malgré les innombrables traces de coups qui le balafrait. Je me levai pour admirer tout cet équipement de soldat. Au moment je commençai à me demander ce que ce noble arsenal faisait ici, la voix de Brom retentit derrière moi.

« Chasseur de primes ! »
« Je vous demande pardon ? »
« J’étais chasseur de primes, il y a bien longtemps de cela. »
« Et que c’est-il passé ? »
« Oh tu sais, la petite histoire habituelle. On est bon, on gagne bien sa vie, tout cela monte à la tête et un beau matin on se retrouve seul, alcoolique et on a plus que son argent pour se consoler. »

Je remarquai un tableau représentant un jeune homme vigoureux au sourire sûr et au regard conquérant.

« J’ai bien changé n’est-ce pas ? »

Je n’osais pas répondre.

« Bah ! Peu importe, viens manger quelque chose, tu as l’air affamé. »

Nous nous assîmes à table et Brom me servit un œuf, un peu de viande, du pain et un grand verre de lait de chèvre. C’était mon premier vrai repas depuis mon réveil aux portes de la ville et il me fit le plus grand bien. Après le repas, Brom reprit la parole.

« Il n’est pas dans mes habitudes d’héberger un inconnu. Comment t’appelles-tu ? »
« Mon nom est Arson. »« Et que fais-tu dans la vie Arson ? »
« Hé bien, je ne sais pas trop quoi vous répondre. Disons que je vais entreprendre un voyage. »
« Et qu’espères-tu trouver ? »

Brom posait les bonnes questions et me forçait à éclaircir des points auquel je n’avais pas pensé encore.

« J’espère me trouver moi-même… »
« Voilà un voyage qui m’aurait été bien utile. »

Il fini son verre de lait et me regarda intensément.

« Tu m’as l’air d’être quelqu’un de bien, même s’il m’est arrivé de me tromper. Veux-tu toujours allez voir cet oracle ? »
« Oui, j’ai le sentiment que mon voyage doit commencer par là. »
« Hier soir tu m’as aidé, ce matin c’est mon tour. Tu sais quand on est chasseur de primes on tombe parfois sur des objets bien surprenant. »

Il se leva, fouilla dans un meuble et me jeta un parchemin.

« Voilà un carte sensée indiquer l’emplacement du Temple de l’Oracle. Je ne m’y suis jamais rendu, je ne peux donc pas te certifier que cette carte n’est pas erronée, mais essaie toujours. »
« Merci Brom… »

Il ne se rendait pas compte qu’il venait de me donner le premier indice de ma quête et ne prêta même pas attention à ma gratitude.

« Tu m’as l’air mal équipé pour voyager. Tu as de quoi faire du feu ? »
« Jusqu’ici, je me suis toujours débrouillé… »
« Quand on entreprend un tel voyage, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté. Prends ça. »

Il me jeta un collier de cuir avec pour pendentif un vulgaire caillou. Voyant que je ne comprenais pas l’utilité de cette petite pierre il continua il me dit.

« Regarde-la bien et dit : Brûle. »

Je m’exécutai et devant mes yeux émerveillés, la pierre pris feu. Ce n’était qu’une toute petite flamme, inutile en combat et bien trop faible pour éclairer à grande distance, mais assez puissant pour allumer un feu de camp. Je ne savais pas quoi dire. Brom n’avait pas idée de ce que cette petite flamme et se bout de parchemin moisi représentaient pour moi. J’étais trop ému pour m’étendre en discours de remerciement.

« Merci… »
« Va ! Ils te seront bien plus utiles qu’à moi. »

À ce moment, je fus pris d’un énorme sentiment d’impatience. Je voulais partir tout de suite, commencer mon voyage. Je me levai, remis mon châle et ma cape sur mes épaules et empoignai mon bâton. Brom esquissa un sourire en voyant cet élan de motivation. Je le remerciai, et me mis en route.

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Arson. Humain. Fanatique. Lvl. 1
"Mettons le FEU"
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 Sujet du message: Re: Les Habitations
MessagePosté: Ven 17 Juil 2009 09:19 
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Inscription: Jeu 30 Avr 2009 01:55
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Localisation: Khonfas
Ils sortirent de l'auberge et Neuro suivit sa maîtresse, qui allait l'amener à sa nouvelle demeure. Il se dit que même s'il le voulait, il ne pouvait pas faire son capricieux ou son difficile, sauf s'il avait envie de manger de bons coups de fouets toute la soirée. Et Dieu qu’il avait envie de manger autre chose que des fouets ! Il avait faim et son estomac en criait avec rage. Sautillant derrière sa maîtresse, il prit le temps d'observer les alentours, les yeux grands ouverts et un regard mélangeant le dégoût et l'inquiétude. Sa maison allait-elle être aussi crasseuse que celles-ci qui défilaient lentement dans les rues ?

Elles étaient tous faites de bois rigide rongé par la moisissure à un degré tellement puissant que quelques maisons n'avaient même pas de porte. La majorité des fenêtres étaient cassées et laissaient entrer la pluie battante. Arrivé à un certain endroit, les maisons s'entassaient même l'une par-dessus l'autre, laissants parfois entrer des morceaux de bois d'une maison vers une autre.


'' Chez mes parents c'était mieux ... '' S’exclama le gobelin comme un jeune garçon vaniteux et trop fier de lui.

Avec attention, il remarqua que plus il avançait, plus les maisons étaient en de meilleures conditions. Tous avaient maintenant une porte, des fenêtres assez luxueuses et certaines étaient mêmes couvertes de petites roches noires. D’exquis effluves commençaient à lui chatouiller les narines, l’odeur ressemblait à un mélange de cannelle et de crème à la vanille. Tout cela lui rappela que son estomac criait famine, ce qui le porta à accélérer le pas, comme un enfant ayant envie d’uriner, pour au moins, avoir un petit morceau de pain sec.

Sa maîtresse s’arrêta alors brusquement et se mit à reculer en titubant comme un ivrogne aux soirs de fête.


'' Ça doit être le Whisky qui me monte à la tête, j’ai dépassé ma maison sans m’en rendre compte ! ''

À un certain point, elle s’arrêta net encore une fois et elle bougea sa tête de droite à gauche, comme pour voir si quelqu’un la regardait. Ses cheveux longs roux dégageaient une senteur de framboise à tout casser, ils avaient l’air si doux et le gobelin eut peine à résister à la tentation de passer sa main dans ceux-ci. Ils étaient volumineux et ornaient fièrement le dos de leur porteuse, qui elle s’amusait à les bouger d’une main discrète, par simple narcissisme.

'' C’est bête, je me souviens plus si c’est elle, ou celle-là, ma maison … '' Dit-elle en pointant deux maisons aussi différentes l’une de l’autre que deux gouttes d’eau. Les deux étaient très grandes, ornées de roches noires, entourées de longs arbres et peu éclairées. Elle s’avança rapidement vers l’une d’elles sans prévenir. Arrivée au pied de la porte, elle se mit à cogner doucement. Personne n’y répondit et elle ne se fit pas prier, elle entra !

'' C’est sûrement la mienne, y a personne ! Tu viens ? ''

Elle disparut derrière le seuil sans même fermer la porte et le gobelin prit le temps de le faire à sa place. Lorsqu’il entra dans la maison, il fut hautement surpris. Le sol était beau et propre, aussi bien qu’il avait peur de mettre ses petits pieds sales sur celui-ci. Il s’avança délicatement pour découvrir la maison, il fut encore, agréablement surpris. Les murs étaient tous peinturés d’un rouge foncé et agressif rappelant la couleur d’une cerise fraîchement cueillie. Les meubles étaient tous placés aux bons endroits et les napperons sur ceux-ci avaient été choisis avec une minutie hors du commun, ce qui fusionnait l’ensemble de la maison en un palais digne d’un prince ! Il n’avait pas l’habitude de vivre dans de tels endroits, lui qui avait toujours vécu dans des endroits insalubres, sales et minuscules.

Au plafond de la salle à manger, il fut éblouit à la vue d’un gigantesque lustre constitué d’une centaine de lumières jaunes et aveuglantes couvertes d’un verre brillant. Ce luminaire suscitait tellement son attention qu’il ne se rendit même pas compte que sa maîtresse était en train de lui parler.


'' Regarde ce que j’ai pour toi. ''

Il ne lâcha pas le lustre du regard, toujours aussi éblouit.

'' Hey ! '' S’écria-t-elle, comme vexée de ne pas avoir son attention. ''

Il sursauta brusquement.


'' C’est cette lampe qui te bouleverse autant ? C’est vrai qu’elle est bien, c’est d’ailleurs le seul héritage que j’ai eus de ma mère, quand elle est morte. ''

'' Oh euh, désolé … C’était ces lumières, elles sont ravissantes. ''

'' Oui, donc, tiens j’ai quelque chose pour toi. Comme tu es mon premier esclave, je me suis dit que tu devais apprendre à te défendre, parce que je ne vais pas toujours être derrière toi ! C’est une petite chaîne qui, avec un bon usage, peut faire très mal. Bon, je sais que tu as toujours ta petite arbalète avec toi, mais on ne sait jamais ! ''

Il prit la chaîne délicatement, celle-ci était assez lourde et froide, elle avait l’air d’être en argent et, effectivement, elle avait l’air de faire mal.

'' C’est très gentil … '' Dit-il avec admiration. Jamais personne ne lui avait fait de cadeaux auparavant.

Il en oublia presque la faim atroce qui le rongeait de l’intérieur. Il échappa la petite chaîne, qu’il ramassa aussitôt, il l’enfila à son cou et il esquissa un sourire courtois.


'' Eum … Je me demandais s’il n’y avait pas quelque chose à manger, ça fait au moins deux jours que je n’ais rien avalé et mon estomac en a très conscience. ''

'' Demain on peut aller faire les courses, tu sais. La brunante commence déjà à se pointer le bout du nez et si je ne dors pas avant l’aurore je deviens vilaine comme une harpie ! '' S’écria-t-elle avec un grand sourire sadique et les yeux écarquillés.

'' C’est comme vous voulez, maître. '' Dit-il presque en chuchotant, se sentant inférieur.

Elle s’en alla d’un pas lourd et il contempla sa chaîne. Il regretta de ne pas lui avoir demander où il pouvait dormir, lorsqu’il se rendit compte que le seul endroit qui semblait propice au sommeil était le tapis de l’entrée. Il ne ferma l’œil que pour cligner des yeux pendant toutes ces heures, alors qu’il voyait déjà le soleil déployer ses immenses rayons à travers la fenêtre.

Après quelques heures, il se releva. Il contempla longuement la fenêtre et il hésita. Dehors, il y avait sûrement des tonnes de choses à déguster et comme son estomac commençait à ratatiner et qu'il traînait avec lui une bourse bien pleine de yus, il se dit qu'il pouvait faire une folie. Il bondit à l'extérieur comme une flèche.

'' Après tout, elle m'a donné une chaîne ! Elle ne va pas me servir si je ne sors jamais ! ''

Il avait à peine franchit quelques pas qu'il se sentait déjà infiniment libre, avec le vent qui tapait sur sa peau et les rayons du soleil imposants sur son visage. Il s'étira de tout son corps et esquissa un grand sourire, de toutes ses petites dents jaunes. Dans son euphorie soudaine, il sentit une main frôler son épaule. Il se retourna en sursautant.

'' Salut, moi c'est Emlick. ''

'' Et moi, Neuro ... '' Dit-il avec méfiance.

C'était un jeune humain ravissant, il avait de longs cheveux blond, des yeux bleus comme le ciel et un petit nez charmant. Il avait des habits propres et chics, qui rendait même le gobelin sale, repoussant et pâle, un peu jaloux.


'' Tu veux venir chez moi ? On pourrait faire connaissance. C'est rare de voir des gens sur Khonfas qui ne puent pas l'alcool ! ''

Il fut craintif au début, mais il se dit qu'il ne fallait pas en faire tout un cas, ce jeune homme avait l'air sympathique et inoffensif et si, de toute manière, tout partirait en vrille, il avait sa petite chaîne et son arbalète fidèle pour se défendre.

'' Pourquoi pas ? Je meurs de faim ! '' Répondit le gobelin sur un ton amical.

La maison du jeune homme n'était pas très loin de celle de sa maîtresse, mais elle était doublement ravissante. Lorsque le gobelin y entra, il fut étonné. La simple porte était ornée d'un contour en or ! À l'intérieur, tout était si brillant et propre ! Les vastes murs blancs étaient remplis de peintures qui illustraient de grandes forêts ou des paysages lointains.


'' Je m'absente une petite seconde, je vais vous préparer un petit plat. '' Dit Emlick en se dirigeant vers une autre pièce.

Le gobelin était assit sur un tabouret couvert de fourrure douce et confortable, lorsque le jeune garçon se présenta à nouveau, cette fois-ci avec une assiette à la main. Il la donna à Neuro, qui lui bavait en regardant toutes ces choses qui avaient l'air succulentes. Il ne savait pas par où commencer. Poulet, patates, cerises, petits pois ! Emlick le laissa seul pour retourner dans ce qui semblait être la cuisine.

Alors que le gobelin s'apprêtait à déguster une cerise, la porte s'ouvrit brusquement. C'était elle, sa maîtresse ! Elle avait l'air horriblement fâchée et elle agrippa Neuro par le bras pour le propulser à l'extérieur.


'' Qu'est-ce que tu faisais ?! '' S'écria-t-elle avec violence.

Le gobelin, surpris et apeuré, ne savait pas quoi répondre.


'' Cette bouffe était empoisonnée ! Ce petit Emlick à bien eut des gens naïfs comme ma mère, mais il ne m'aura pas, moi ! Je vois clair dans son petit jeu ! ''

'' Mais ... '' Essaya-t-il de dire.

'' Fin de la discussion ! Tu as faim ? Alors, allons faire les courses et ne t'avise plus d'y retourner sinon, je te fais manger tellement de coups de fouet que tu voudras que je te meurtris pour abréger tes souffrances ! '' Hurla-t-elle de plus belle.

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Neuro, gobelin archer.
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 Sujet du message: Re: Les Habitations
MessagePosté: Ven 25 Jan 2013 01:31 
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Les premières représailles face à sa maison ont eu lieu beaucoup plus tôt qu'elle ne le pensait, elle ne savait pas qu'un plan visant à les faire tomber était déjà prêt, elle croyait avoir mis en échec ses rivaux en mettant à mort ses deux frères, elle se trompait lourdement. Arpentant les rues de la ville en direction de la surface, elle faisait le tour des options qui lui restait quand elle arriva à la surface la nuit était présente ce qui ne gêna pas sa vision.

La ville en surface était un vrai dépotoir, de petites maisons en torchis qui tenait par un miracle quelconque, le tout sentant l'urine, la merde et parfois la charogne, qui va s'occuper d'un esclave mort dans les ruelles? A part des mendiants qui vont le dépouiller de tous ses biens, personne!

La shaakt savait qu'il ne fallait pas rester dehors à cette heure ci, les milices de la ville patrouillait en surface la nuit pour éviter toute fuite d'esclave ou les autres races d'infiltrer la cité souterraine. Elle ne devait pas perdre de temps avec ces sadiques de la milice, des femelles shaakt qui ont principalement échouées ou faisant partie de maison faibles.

Elle arpenta les rues rapidement faisant attention de ne pas faire de bruit et de passer inaperçue parmi le paysage. Malheureusement les torches d'une des patrouilles arriva éclaira le chemin devant elle et n’eut d'autre choix que de se sauter rapidement dans une ruelle, de se coller au mur et un bruit de verre brisé se fit entendre, elle jura lentement et du faire le tour de la maison pour être sur de passer inaperçu.

Elle se mit à se faufiler de plus en plus rapidement au travers des maisons, s'écartant le plus possible de l'endroit ou elle se trouvait pour ne pas que les patrouilles fassent le lien avec elle. La fanatique examina son piwafwi qui était trempé à un endroit. Elle reconnaissait aisément que le produit qui était sur sa cape n'était pas d'origine naturelle parce qu'elle laissait une petite odeur chimique. Elle reconnu aisément le produit, une fiole de poison eau de sang que tout les gardes de sa maison avait pour enduire de poison leurs carreaux d'arbalète et surtout, parce qu'une deuxième flasque intact avec l'étiquette dessus se trouvait dans une des multiples poches du piwafwi.

Maintenant elle n'avait plus qu'a passer les portes de la ville et elle pourrait alors tenter de trouver un moyen de se venger. Elle approcha du point de contrôle qui était gardé par des mâles, elle s'approcha lentement la capuche masquant une partie de son visage, avançant à découvert, un garde la vit arriver et leva son arbalète, un autre fit de même puis les autres levèrent leurs boucliers et la lance levé.

HALTE!

Par la sombre mère vous osez m'arrêter? Moi une élue de Valshabarath? Moi qui peut en un instant faire disparaitre votre existence en une prière, qui peut vous sacrifier sur l'autel et vous faire subir mille tourments dans les mains de notre sombre mère! Alors? Vous osez me tenir tête? Vous osez me manquer de respect?

Plusieurs baissèrent leurs armes pendant qu'elle marchait, impassible faisant attention à ne laisser paraître aucune émotion pouvant trahir son inflexible volonté. Elle savait pertinemment que les mâles n'oseraient rien comme aucune femelle n'était présente, elle compta sur cette chance pour partir le plus rapidement possible.

Je…malla ilharess! Veuillez m'excuser, mais c'est le protocole, nous allons chercher la maitresse de cette porte pour vous laisser passer le plus rapidement possible!


Elle s'arrêta plantant ses yeux dans le garde qui lui faisait face, soutenant son regard.

Pardon? Tu veux m'empêcher de sortir de la ville? Ton devoir n'est pas de restreindre l'entrée de notre merveilleuse cité à la vermine? Tu oses vouloir me faire perdre mon temps avec une femelle de sang impur qui a échoué? Que crois-tu subir de ses mains une fois qu'elle m'aura laissé partir?

Le garde fit un pas en arrière, baissant son arme cillant sous les remarques pleines de sens….mais vide de la sombre.

Euh…bien malla Ilharess, laissez passer!

Elle s'avança reprenant le pas qu'elle avait pour ne pas éveiller les soupçons à son égard et faire profil bas, même si sa manipulation avait réussit, il fallait bien faire attention. S'avançant après à grand pas, elle disparut dans le territoire Shaakt.


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