Us et coutumes des Worans Tigrés
I / Apparence
II / Généralités
III / Phase de la vie
IV / Croyances et religion
V / Relation avec les autres racesI / ApparenceD'une taille tournant aux alentours des deux mètres pour les mâles et d'un mètre cinquante pour les femelles et d'un poids très variable d'un individu à l'autre, les Worans Tigrés jouissent d'une marche bipède, d'une tête de tigre, de griffes noires à leurs pieds et mains, d'une queue dont la longueur tourne vers les cinquante centimères, d'un pelage allant de l'orange foncé au blanc le plus pur, mais forcément pourvu de rayures d'un noir profond sur l'ensemble du corps, leurs yeux félins se répartissant dans toute la gamme des bleus et leurs chevelures traditionnellement conservées longues, couleur fourrure.
Naturellement imposant, les Worans sont très férus d'arts martiaux et d'exercices de musculation, ce quelque soit leur âge ou leur sexe, ce qui donne des générations de Worans tous plus musclés les uns que les autres.
II / GénéralitésLes Worans Tigrés sont des créatures assez solitaires, dont la majorité vit dispersé parmi les autres races, mais il existe cependant de petites communautés nomades d'une vingtaine de Tigrés qui errent sur les routes et campent autour des villes et villages de Nirtim et d'Imiftil.
Ceux-ci sont le plus souvent gérées par une ou plusieurs matriarches qui connaissent trois langues : le langage woran, surtout gestuel et guttural ; le langage d'Utu, une langue occulte, écrite et très complexe dont les matriarches gardent le secret et enfin, le langage commun, indispensable au dialogue avec les autres races, connaissance rare qu'elles partagent avec certaines autres femelles.
Ils sont soumis à un code de loi et d'honneur strict qui change plus ou moins selon les communautés, mais certaines règles sont bien ancrés dans leurs moeurs, comme la section de la queue en cas de meurtre contre un autre Woran de la communauté ou la peine de mort au bûcher en cas de non-soumission aux matriarches.
Ce même code d'honneur se confond avec les principes de leur art martial fétiche nommé "Nakralen", basé sur le combat à griffes nues et sur l'utilisation d'une large gamme d'armes d'hast traditionnelles, la plus prisée étant la hallebarde. C'est un art très noble et complexe où chacun apprend non seulement le combat, mais aussi une certaine philosophie de vie...
III / Phases de la vie- Naissance à adulte : (0 à 20 ans)
Les enfants sont élevés principalement par les mâles jusqu'à leur puberté. Le cadre est souvent très strict et là leur sont inculqués les bases de la croyance en Utu, l'honneur, le Nakralen et la soumission aux matriarches. Lorsque les filles ont leurs premières règles, c'est alors aux femmes de se charger de leur apprendre à se faire respecter des mâles et à prendre des initiatives pour la tribu.
Le passage à l'âge adulte se déroule toujours pendant le solstice d'été.
Pour les mâles comme pour les femelles, il s'agit d'une épreuve d'endurance. Pendant toute la journée, ils doivent tenir à une jambe sur un grand poteau, en plein soleil, sans avoir le droit de boire, manger ou parler. S'ils craquent ou tombent, ils ont échoués et devront repasser l'épreuve au prochain solstice d'été.
- Adulte à vieillesse : (20 à 100 ans)
Adultes, femmes et hommes sont tenus d'obéir aux matriarches même dans leurs plus folles décisions. Les femmes sont en charge de l'organisation des convois, prennent les décisions importantes et s'occupent de tout ce qui demande un minimum d'intelligence. Elles choisissent elles-même leur "serviteur attitré" et celui-ci se devra d'être à ses ordres jusqu'à nouvel ordre. Si le mâle ne consent pas à obéir ou à se reproduire avec elle, celui-ci risque des sanctions telles que la castration, le bannissement ou les deux. Lorsque celui-ci devient père, c'est à lui d'inculquer les valeurs Worans à sa descendance.
Les mâles célibataires, eux, s'occupent de tout ce qui demande des efforts physiques, comme la chasse, la forge ou les activités militaires basiques.
- Vieillesse à mort : (100 ans à la mort)
Les Worans ne connaissent pas la retraite et sont actifs jusqu'à leur mort, sauf impossibilité médicale. Les mâles trop vieux pour être utiles sont tués ou bannis, mais pas les femelles, qui sont souvent entretenues par leur descendance ou par un serviteur mâle plus jeune.
La mort est toujours vu comme une fatalité, mais sans forcément être un évènement triste. Les Worans étant des individus très individualistes et terre-à-terre, même dans leurs communautés ils auront tendance à ne pas s'attacher beaucoup. Les cadavres sont alors incinérés, au crépuscule ou à l'aube selon le moment du décès, en dehors du camp, laissant les cendres à leur sort.
IV / Croyances et religionsLes Worans Tigrés vouent un culte à Utu, dieu du soleil, du feu, de l'honneur, du combat et de la forge, que les Worans eux-même rapprochent souvent du dieu Meno.
Ils n'ont aucun système religieux particulier, mais dans toutes leurs traditions et rites, Utu est un élément récurrent. Par exemple, un Woran aura toujours tendance à adresser une prière à Utu avant le combat et à éviter les batailles à l'ombre, la superstition voulant que cela porte malheur.
De même, les communautés nomades fonctionnent à la vitesse du soleil, qu'importe la saison. Ils s'interdisent eux-même de travailler, de voyager, de combattre, de produire un feu et de pratiquer toute autre activité potentiellement dangereuse ou fatigante lorsque le soleil n'est pas présent. Une mauvaise météo signifie donc l'inactivité de toute la troupe jusqu'à nouvel ordre.
V / Relation avec les autres racesNe respectant pas d'autres lois que celles de leur communauté, les Worans Tigrés, en particulier les mâles qui sont soumis à de fortes pressions, auront tendance à se lâcher complètement en dehors.
Ils n'hésiteront alors pas à massacrer sans raison les représentants d'autres races, à violer, piller et détruire leurs biens. Les femelles se joindront rarement à ses raids, mais souvent elles les approuvent et les encouragent tant que ça ne nuit pas aux intérêt de la communauté ; il vaut toujours mieux que les mâles se déchaînent en dehors plutôt qu'en son sein.
La communication avec les autres races, du fait de la grande ignorance de la langue commune des Worans, est presque inexistante. D'ailleurs ils n'en ressentent souvent même pas le besoin car leurs communautés se suffisent à elles-même. Nul besoin de faire des échanges commerciaux et le combat n'est pas considéré comme un problème à éviter mais une occasion de prouver sa domination.
Une petite minorité de ces communautés iront même jusqu'à réduire en esclavage les représentants d'autres races ayant eu le malheur de croiser leur route...