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Nom : Lerceval Talrion
Classe : Fanatique
Race : Demi-Elfe (Shaakts/Humain Varrockien)
Age : 56 ans
Description physique et de la personnalité : De taille moyenne (1 m 72), relativement svelte. Pour un demi-elfe, les traits humains sont particulièrement développés. Menton carré, cheveux roux ternes. Il a même un début de barbe. Toutefois, ses oreilles sont plutôt pointues, et surtout sa peau tire sur le gris cendre. Il porte donc quasi toujours des vêtements amples à capuchon, de même que des gants. Il n’arbore cependant pas le style classique du magicien à cape noire, mais plutôt un assortiment de vieilles chemises de pêcheur et de pantalons aux couleurs délavées. Il a toujours l’air un peu sauvage des gens qui ont passé trop de temps en ermite. Son principal signe distinctif demeure ses deux orbites vides qui en font un aveugle.
Lerceval est un individu complexe. Divers aspects de sa personnalité entrent en conflit, en faisant du coup un être instable. Éduqué selon les traditions humaines d’un village côtier, il en possède donc la façon de penser. Toutefois, certains traits de son côté Shaakts demeurent présent, le fascinant et le dégoûtant en même temps. Ainsi son aspiration à une vie normale et son amour de la mer cohabitent avec une attirance pour le sombre et le macabre. Enfin, son expérience de vie le pousse à être méfiant envers la gente humaine et surtout à questionner l’existence/l’action des Dieux.
Biographie (résumé) :
(CETTE FOIS C’EST CLAIR, C’EST DE TA FAUTE!!! Depuis que je suis né que tu me poursuis, je te déteste!)
Le temps passe.
(SOIS MAUDIT!)
Le temps passe.
(Même pas une journée et j’ai déjà perdu le compte du temps… Forcément, cloîtré entre ces murs suintants, moites… Les barreaux si froids… Ma pauvre tête, mes pauvres yeux… Douleur…)
Le temps passe.
(Dire que j’en suis réduit à tâtonner pour trouver ma couche crasseuse… À sentir la course des tiques sur mon corps… Nausée…)
Le temps passe.
(Lerce, ressaisit-toi. JE TE DÉTESTE!!!)
''JE LE DÉTESTE!''
Le temps passe.
(Allons, ressaisis, récapitule! Allons-y depuis le début, complètement. Tu as le temps, de toute façon. Tellement de temps… et de souffrances…)
Partons du début. L’enfance, c’est quelque chose qui ne s’oublie pas. Puis-je ne jamais oublier la mienne, cette période heureuse. Pas parfaite, mais oh ce que je donnerais pour y retourner. Maria, ma maman. Ce que je l’ai aimée, ma maman. Elle était partout, toujours présente, toujours joviale, du moins avec moi. Elle pleurait souvent le soir, mais ça, je ne l’ai appris que bien plus tard. À elle seule, elle donnait envie de vivre. Et la façon dont elle tenait la maisonnée, et sa cuisine! Arrête d’y penser, c’est mauvais de ressasser des souvenirs qui brisent le cœur…
Il y avait p’pa aussi. Arkel. Celui dont je porte le nom. Placide, distant, perdu dans sa tête. Courbé aussi. Rarement à la maison. Il partait souvent pendant des semaines, dans ses expéditions de pêche. C’est bien tout ce que nous avions en commun, cet amour de la mer. J’ai toujours senti qu’il ne pouvait pas me regarder, ni ma mère d’ailleurs. Ça aussi, je le comprend maintenant.
En somme, des parents normaux, dans un endroit normal. J’ai grandi dans un village côtier, à quelques dizaines de kilomètres d’Eniod. Pas un mauvais lieu, j’y connaissais pas mal tout le monde! C’était avant, évidemment… Mes parents étaient Varrockiens, tous comme la plupart de mes amis. J’ai rapidement compris que quelque chose n’allait pas chez moi, mais comme personne n’en parlait, j’ai tout fait pour l’ignorer. Les oreilles un peu pointues, mais enfin, pas TANT que ça! La taille un peu svelte… Des détails. Le vrai problème, c’était le temps. Jusqu’à 20 ans, ça allait encore, même si je me sentais toujours plus jeune que les autres. Et la barbe qui tardait à venir… Maman est tout de même parvenue à dévier la question jusqu’à mes 32 ans, arguant que j’étais simplement plus douillet, que je prenais mon temps… Or, Maria devenait vieille, tandis que j’avais toujours l’air d’un adolescent de 14 ans. Mais surtout, ma peau s’était mise à noircir de jour en jour. Oh pas tant que ça, mais bien assez pour que je détonne. Les oreilles aussi s’étaient clairement allongées. Et le regard des gens a changé. Le territoire Shaakt était suffisamment proche pour que tous sachent ce qui se passait. J’ai alors confronté Maria. Jamais je ne l’avais vue si démunie, si désemparée. Elle n’a pas été capable de prononcer un seul mot. Rassemblant ce qui me restait de courage, je suis allé voir le père… Je m’en souviens parfaitement, c’était sur le quai:
''Arkel, il faut que je te parle.''
''Tu t’es finalement décidé?''
''Il faut que je sache.''
''Ça fait tant d’années, mais ça ne s’oublie pas. Et écoutes bien, parce que jamais je vais te le redire. J’ai aimé ta mère, tu as même pas idée à quel point. J’avais juste une envie, vivre une belle petite vie avec elle, pas compliquée, mais heureuse. Le mariage, ça a été le plus beau jour de ma vie. Et le dernier aussi. Je vais pas entrer dans les détails, mais pendant que j’étais en mer, un raid de Shaakt a dévasté le village de ses parents. Comment elle a survécu, j’en ai aucune idée. J’aime à penser qu’elle s’est débattue et sauvée, mais c’était peut-être juste par pur sadisme de leur part. L’abandonner enceinte… Mais ça, c’est pas le pire. Le pire, c’est qu’elle a voulu te garder malgré tout. J’ai pas réussi à lui enlever ça de la tête, et dans son état, j’osais pas la contredire… Et puis, on abandonne pas la femme qu’on a marié, c’est une question d’honneur…''
À y repenser, j’en ai encore mal aux tripes. J’étais détruit par ces paroles, mais c’est vers elle que j’ai couru. Pour la remercier. Pour lui dire combien je l’aimais. Pour pleurer un peu, aussi… Le soir venu, elle était morte. À l’époque, j’ai pensé que c’était le choc. Mais aujourd’hui, je sais… JE SAIS! Le père n’a presque pas réagi. En fait, je pense que depuis les 33 années précédentes, il s’était déjà suicidé émotionnellement. Il vivait par devoir, presque malgré lui. Il s’est toutefois approché de moi et m’a dit :
''Je veux que tu saches une chose. Ce n’est pas de ta faute, pas directement. Je ne t’en veux pas, pas directement. Mais je ne veux plus jamais te revoir. Pars, maintenant. ''
Et je suis parti, évidemment. Il ne restait rien pour moi de toute façon, à part la suspicion et l’hostilité grandissante. J’ai vécu en reclus. 15 ans durant, sur ma petite péninsule, à vivre du fruit de mes pêches. Sans jamais ouvrir la bouche. C’est aussi à cette période que j’ai découvert mes petits dons intérieurs. Je sais maintenant qu’on appelle ça la magie. À force de vivre en communion avec la mer, j’ai fini par sentir un lien se créer. Je la comprends. C’est aussi à ce moment que j’ai pris conscience d’un autre de mes penchants. Je me sentais mieux la nuit. Personne ne peut vous voir, la nuit. En fait, maintenant que j’y repense, j’ai toujours préféré le crépuscule. Le seul véritable moment de paix de la journée.
Puis, éventuellement est arrivé le second bouleversement de ma vie. Leticia, ma petite druidesse, s’est mise à fréquenter ma péninsule. Elle y trouvait le recueillement, je crois. Toujours est-il qu’avec les mois, j’ai fini par me montrer et nous nous sommes liés. Mon besoin refoulé de communiquer a littéralement explosé. Elle était posée et sérieuse, mais quelle récompense quand je parvenais à lui arracher un petit rire! Elle me parla de Gaia, de compréhension, ne s’offusquant même pas à la vue de ma peau sombre… J’envisageais vivre avec elle pour toujours dans mon petit refuge. Par une nuit noire et pure, ses habits usés par la vie des bois sont tombés et j’ai vécu ma première nuit d’amour. Au matin, elle était morte.
Plus j’y repense, et plus tout ça a un sens. Car sur le moment, j’étais complètement anéanti. Pour la deuxième fois, je perdais l’être le plus cher au monde. La nuit suivante, j’ai rêvé pour la première fois à LUI. Je suis demeuré encore quelques années, je ne me souviens plus. Éventuellement, même l’océan ne parvint plus à calmer mon aigreur et ma solitude. Un matin, je suis parti. J’ai décidé de bouleverser ma vie, volontairement cette fois: la ville. Tulorim, pour être précis. Après l’isolement, je voulais me noyer dans la foule. J’y suis parvenu assez bien, faisant la seule chose que je savais faire: pêcher. Le souvenir de Leticia me hantait encore. Sa mort subite demeurait un mystère. J’ai eu une autre révélation : alors que je me rendais à la plage, j’ai passé près d’un étrange édifice noir… Le temple de Phaïtos. Mon cœur fit aussitôt un bond. Plusieurs mois durant, j’ai lutté contre l’envie d’y entrer. Mes anciennes expérimentations avec la magie reprirent aussi vers cette période. Consciemment, je m’en tenais à celle qui touchait la mer, tout en sentait bien qu’une autre voulait sa place au soleil. Ou à l’ombre, devrais-je dire. J’aurais probablement fini par céder, si je n’avais alors rencontré Ophelia. Je ne veux pas trop y penser, ça fait trop mal. C’était une jeune prostituée à la vie difficile. Elle avait le pied bot. C’est sans trop y penser que je l’ai prise sous mon aile. Aider quelqu’un me permettait en quelque sorte de nier ma seconde nature. Après tout, les Elfes noirs n’ont pas de compassion! Et, au fil du temps, nous nous sommes rapprochés. Pour une troisième fois, c’était une femme qui me faisait voir la beauté de ce monde. Et pour une troisième fois…
C’était hier. Depuis presque un an nous habitions ensemble une minable masure que je louais à vil prix. Comme le bonheur s’oublie rapidement! Car j’étais au comble de la joie, hier. Hier. Je lui ai demandé de devenir ma femme. Elle a accepté. Elle m’a fait passer la meilleure nuit de ma vie. Et au matin, j’ai vu que quelque chose n’allait pas.
Ou plutôt, je l’ai senti. Car je ne pouvais plus rien voir. Mon visage était poisseux… et mes mains tâtonnèrent mes yeux. Ou plutôt, la cavité sanglante où ils auraient du se trouver. Désespéré, je touchai aussitôt ma compagne… mais mes doigts ne palpèrent qu’une chaire froide et raide. OPHELIA! Je le comprends maintenant, cette affinité avec la nuit, la mort qui me poursuit où que j’aille… C’EST TA FAUTE, PHAITOS! Tu m’as maudit, je le comprends maintenant! Peu après, j’ai senti des bras sous mes aisselles, un flot de paroles inaudibles et on m’a transporté ici. J’imagine qu’on me croit coupable… MAIS C’EST TOI! Chaque fois que j’ai aimé, tu as tout détruit… Et me voila, les yeux crevés, le cœur défoncé, à gésir lamentablement dans un cachot humide…
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Armes et bouclier :
En main principale : Poignard (For +2)
En main secondaire :
Armure(s) :
Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
-Bracelet de cartillage de requin (End +1)
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Sac (Encombrement = 0/20) :
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Or : 50 Yus
PM : 2/2 (ombre)
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Magies Acquise(s) :
- Souffle de thimoros (sort acquis lvl 1-->lvl 1 du sort)
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Capacités de combat (CC) :
CC sans arme acquise(s) :
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CC avec arme acquise(s) :
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CC avec arme de jet acquise(s) :
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ville de départ: Tulorim
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Lerceval Talrion, Demi-elfe, Fanatique
Dernière édition par Lerceval Talrion le Lun 2 Aoû 2010 17:28, édité 1 fois.
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