Chez Mazallin Manznar

Bizarreries en tous genres et autres genres, achat/vente

Voici l’inscription qu’arbore fièrement une enseigne surplombant une vitrine recelant mille et uns bidules, breloques, machin-choses, trucs et autres curiosités que vous ne trouverez sûrement nulle part ailleurs.

Lorsque Mazallin a remarqué que les aventuriers, ne se contentant pas d’un équipement standard, trimbalaient souvent toutes sortes d’objets non-conventionnels, il a tout de suite flairé le marché potentiel, et a acheté une vieille bicoque qu’il a rénovée de son mieux, lui donnant un aspect à la fois intriguant et accueillant, ce qui fait rondement marcher son commerce, attirant tout pige… aventurier qui se verrait intéressé par ce qu’il a à proposer.

En entrant, vous verrez probablement le vieux Maz’ assis dans un épais fauteuil de cuir, son corps frêle enveloppé de sa perpétuelle robe de chambre exotique, son crâne ridé surmonté d’un chapeau non moins exotique qui surplombe une cascade de cheveux argentés faisant ton sur ton avec sa barbe et sa moustache soigneusement arrangées. Une paire de bésicles branlantes est accrochée à son nez osseux, située bon gré mal gré dans l’axe de ses yeux bleus toujours vivaces malgré son grand âge. Il sera vraisemblablement plongé dans l’étude de vieux livres ou la rédaction de registres, livres de comptes, inventaires… entouré de quelques livres qu’il compulse de ses doigts squelettiques.

Avec ses airs de vieux fou, Mazallin est le portrait type d’un magicien. Nul ne sait vraiment si il en est un ou si c’est juste un grand père pantouflard, mais dans le doute, les gens préfèrent s’abstenir de vérifier, car même s’il n’a aucun pouvoir magique, Zewen sait lesquelles de ses « bizarreries » il a pu conserver pour son compte personnel en cas de client radin trop entreprenant.

Vous ne devriez pas avoir à vous en faire pour l’accueil : Mazallin est toujours heureux de voir une nouvelle tête, symbole d’un troc riche en nouveautés, et il aura tôt fait de mettre ses bouquins de côté pour s’occuper de vous. Donc, si les « Ne touchez pas à ça ! », les « Attention c’est fragile ! » et les « Qu’est-ce que ça fait là ça ? » ne vous dérangent pas, vous devriez sortir satisfait.

Quand on lui demande qui a bien pu fabriquer les objets qu’il propose, Mazallin se lisse la barbe en souriant et en murmurant « Des Génies Merveilleux sans doute. », ce qui signifie qu’il n’en sait rien.

La boutique est installée un peu au nord de l’arène, près du cimetière… pourquoi ? Car il faut bien se placer là où on peut s’approvisionner : que les aventuriers soient morts ou vifs, ils conservent leur équipement, et Mazallin l’a bien compris.[/i][/b]

Vous pouvez vendre dans cette boutique tous les objets « inclassables », généralement reçus des GMs et qui ne se vendent pas dans les boutiques conventionnelles.
Mazallin achète ce que vous lui proposez pour la moitié du prix de vente.
Les objets exposés ici sont en exemplaires uniques sauf indication contraire !

Consommables (périssables.):

Huile d’insaisissabilité : Rend le bénéficiaire tellement glissant qu’il est quasiment impossible de se saisir de lui pendant deux heures (Se dissipe facilement à l’eau; utilisation unique). [E=1] 40 yus. (2 exemplaires)

Élixir lavetout : Une gorgée vous rendra propre de la tête aux pieds, et vous exhalerez un doux parfum de la fleur de votre choix. (5 doses). [E=2] 30 yus. (4 exemplaires)

Pastille d’hermaphrodite mineure : Fait changer l’individu de sexe pour 1 heure (quelques minutes de plus ou de moins selon la personne). [E=1] 20 yus. (6 exemplaires en vente)

Statuette d’appel : Permet d’appeler instantanément à ses côtés une personne qui a au préalable déposé de son plein gré quelques gouttes de son sang dans la bouche de la statue en en enfonçant la tête. (Utilisation unique). [E=2] 400 yus.

Consommables (quotidiens):

Zatsinof : Une corne dans laquelle le propriétaire peut crier « Zatsinof ! » pour rendre tout le monde sauf lui muet pour une bonne demi-heure dans un rayon de sept mètres. (Utilisable une fois par jour). [E=2] 150 yus.

Armures:

Armure masochiste : +7end ; -6 aux esquives ; Pousse un cri ou une interjection de plaisir à chaque coup reçu. [E=3] 1000 yus.

Le pardessus en lambeaux : Malgré un aspect miteux, cette armure de cuir profite de plusieurs épaisseurs pour mieux protéger son porteur. De plus, entre deux plis se cachent parfois une poche on ne peut plus discrète end +5, 1 poche de 2E, 3 poches de 1 E chacune, -50% aux voleurs pour chaparder ce qui est dans les poches. 800 yus

Armes:

Lame folle : for +11 ; pousse des cris, exulte et s'agite dans la main de son propriétaire. (-8 Maîtrise AA ) 350 yus

Boucliers:


Casques:

Casque du bélier : +3end ; Permet de charger comme un bélier (+5for ; -30% maîtrise.) ; Le porteur voit sa diction entrecoupée de bêlements. [E=2] 150 yus.

Masque polyglotte : Permet à son utilisateur de communiquer avec n’importe quel humanoïde (donc pas de communication animale). [E=1] 90 yus.

Accessoires:

Rien pour le moment.

Note pour les GM: les objets achetés ici sont uniques, pensez donc à les ôter de la liste après l'achat. Tout objet vendus dans cette boutique doit être ajouté à la liste. Ils sont repris à 1/2 de leur prix (cf le Générateur de prix d'équipement)

Vos objets cassés ou abîmés sont réparables contre 1/4 du prix initial, (cf le Générateur de prix d'équipement) du moment qu'ils correspondent à un type d'objet vendu ici.

(((SI VOUS VOULEZ ÊTRE SERVI DANS DES TEMPS RAISONNABLES, N'OUBLIEZ PAS DE DEMANDER AUX GM UNE INTERVENTION GMIQUE ICI, POUR QU'ILS S'OCCUPENT DE VOS ACHATS/VENTES. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

Esmé n’a jamais vraiment apprécié Mazallin Manznar : trop fantasque, trop peu sérieux, trop peu grave surtout, elle a toujours vu en lui l’image même de ce qui décrédibilise les détenteurs d’une quelconque magie aux yeux de la population, les faisant passer pour de potentiels charlatans, des amuseurs dans les meilleurs des cas. Mais Mazallin Manznar voit passer dans sa boutique nombre d’artefacts, dont certains sont à même d’intéresser une sorcière : Esmé, dans les premiers mois de son arrivée, lui a acheté un petit alambic à bain-marie, des plus utiles et toujours fiable malgré le passage des années ; si la sorcière n’approuve pas le personnage, elle n’est pas stupide et le tolère aussi longtemps qu’il lui sera utile. Le jour où il redeviendra un simple vieux fou vendant des breloques sans aucun pouvoir, il ne verra plus la sorcière passer le pas de sa boutique.

Des fenêtres de son local filtrent une lueur dorée : il est tôt, tellement qu’il fait encore nuit, mais peut-être est-il déjà levé, ou pas encore couché – il est de vieilles personnes dont le corps n’exige d’eux qu’une poignée de sommes répartis au cours d’une journée, grappillés ça et là. Lorsqu’Esmé entre dans cet antre de bizarreries, elle trouve l’homme, vêtu comme à son habitude d’une robe chamarrée, voyante au possible, et d’un chapeau orné de symboles cabalistiques. Vieux mais pas sourd, il se retourne au bruit de pas et pousse une exclamation de surprise lorsqu’il identifie sa visiteuse, elle aussi coiffée d’un chapeau point ; s’il est la couleur, la sorcière est en revanche son exact opposé, tout de noir vêtue.

« Madame Esmé ! Cela fait bien longtemps que je ne vous ai pas vu ! Vous êtes toujours aussi resplendissante ! »

« Oui oui, bonjour. » répond Esmé, chassant d’un mouvement agacé de la main le compliment dont elle vient de faire l’objet, et signifiant ainsi qu’elle est là pour faire des affaires, et non pour échanger des propos aimables et autres mondanités. « Du neuf depuis mon dernier passage ? »

« Toujours des articles superbes ! Ces grimoires par exemple ! Regardez la finition des enluminures, la précision des traits, les couleurs éclatantes, des dessins de plantes à l’image des meilleurs herbiers que l’on puisse trouver. Et je vous le cède pour mille cinq… »

« Je me fiche des grimoires. J’ai ce qu’il me faut. Quelque chose d’utile j’entends. Quelque chose qui ME soit utile. Et n’essayez pas de me refourguer votre casque à bêlement, ou votre lame criante : je ne suis toujours pas intéressée. »

« Des artefacts de la plus belle qualité ! »

« A croire que ce que vous vendez jacasse autant que vous Manznar. »

« Vous me blessez madame Esmé. Je suis un honnête vendeur, qui tient un honnête commerce. » Et son ton et sa face disent qu’il pense réellement ce qu’il dit ; ou qu’il est un très bon acteur, ce qui est tout à fait envisageable.

« Alors, du nouveau ? »

« Eh bien… Je possède un masque, une merveille d’enchantement, un artefact unique, dont je suis certain qu’une sorcière aussi savante que vous saura apprécier l’intérêt. Voyez-vous, le mage qui l’a investi de son pouvoir a fait en sorte qu’il puisse faire en sorte que son porteur communique sans peine avec tous les humanoïdes de ce monde, quelque soit la langue qu’ils parlent. N’est-ce pas merveilleux ? »

« Je prends. »

Alors qu'il se dirigeait vers la milice, Faëlis passa devant une boutique dont la devanture tape à l’œil attira son attention. « Chez Mazallin Manznar »... encore un marchand qui se donnait plus d'importance qu'il n'en avait... mais le regard du jeune elfe fut attiré par une potion capable de laver et de parfumer instantanément. Était-ce possible ?

De mauvais souvenir du manoir hanté lui revinrent. Il aurait bien eu besoin d'une telle chose là-bas ! Il entra donc dans la boutique.

« Bien le bonjour, messire ! Pourrais-je avoir une fiole de votre élixir lave-tout ? »

Il souriait, aux anges. Rien que pour ça, il était content d'être venu dans cette ville !

Le marchand lui expliqua qu'il en aurait 5 doses à consommer pour plus tard. Le produit dissipait toute saleté sur qui le buvait et laissait seulement une agréable odeur. Parfait. L'elfe était fin prêt à se rendre à la milice !

Il sortit de la boutique et se dirigea vers son ultime destination.