Milice de Caix Imoros

Milice dirigée par les matriarches Shaakts et qui est donc presque exclusivement féminine. Ils acceptent les mâles uniquement au rang d'apprenti et les utilisent pour faire les plus basses missions qu'aucune femelle n'accepterait de faire. Elle s'occupe en général de traquer les traîtres (qui se sont réfugiés aux marais), ainsi que des affaires courantes de la ville. Elle ramène également les intrus qui rôdent trop près de leur ville pour en faire des esclaves ou les emprisonner. Inutile de préciser qu'il n'y a que des Shaakts ou demi-Shaakts dans les rangs de cette milice...


Comment s'engager ?

En jeu, vous devez contacter un milicien gradé qui vous inscrira sur une liste secrète. Il vous fournira si besoin du matériel (cf point IV /) aux couleurs de la ville et si possible un premier ordre de mission. La réponse du milicien sera faite par un GM !

HRP: N'OUBLIEZ PAS de demandez dans le SOS GM qu'un GM s'occupant de la milice s'occupe de votre inscription

Comment faire sa mission ?

Une mission vous sera envoyée sur votre fiche de milice et elle se remplit par rp. Ça sera donc à vous de la gérer, en imaginant des péripéties et des aventures mouvementées, des rebondissements et surprises, avec combat si possible. Plus la mission sera complexe, meilleures seront vos récompenses !

Rappel : Les règles de milices

La milice était légèrement différente de celles que Hrist avait connu par le passé. Celle-ci n'était pas aussi chaotique et en désordre que celle d'Omyre, l'ordre et la discipline y étaient plus flagrants et elle ne vit que des femmes. La plupart des Shaakts, ulcérées de voir une Sindel entrer abandonnèrent leurs occupations et fixèrent l'inconnue.

Hrist ne se déroba pas, elle brandit en l'air son autorisation et annonça l'objet de sa venue.

« Je suis ici en mission pour la Reine Noire. J'exige que l'une d'entre vous me conduise dans la cellule de la captive H'reda afin qu'elle y soit interrogée. »

Encore une fois, on vérifia le parchemin pour s'assurer de la véracité de ses propos. Une femelle cracha par terre vers Hrist. Les uniformes des femmes ne lui étaient pas d'une grande aide afin de deviner laquelle avait le plus haut rang ni même si il y avait une de ces fameuses " matriarches " dont elle entendait régulièrement parler.

Les cellules n'étaient pas loin de ce qui faisait les offices, Hrist avait le droit à une solide escorte, la paranoïa des elfes noirs n'était pas une légende. Ses moindres gestes étaient épiés. Les deux hommes qui gardaient le couloir des cellules s'écartèrent sans poser de problème. La tueuse était entourée de deux femmes Shaakts silencieuses.

La porte de la cellule de H'reda grinça et malgré son aisance à voir dans le noir, Hrist mis quelques secondes avant de s'habituer à la pénombre. Pour toute source de lumière, on lui apporta une lampe à huile.

H'reda était prostrée dans un coin, tournant le dos à la femme qui venait d'entrer. Hrist était patiente et connaissait bien ce genre de moment. Le parchemin mentionnait qu'elle devrait interroger la prisonnière, aussi, elle se prépara.

« H'reda... H'reda. J'ai eu une bien longue route avant de pouvoir vous rencontrer. Je suis sûre que nous serons bientôt amies. En fait, nous le serons tellement que vous me direz tout. Chacun de vos secrets sera... à moi. »

Dit elle en retirant sa lame de son fourreau. H'reda restait accroupie à terre, se balançant d'avant en arrière. Des chaînes entravaient ses chevilles, ses poignets et elle avait également un anneau autour du cou qui devait servir à la maintenir au mur sur lequel pendaient de nombreuses chaînes.

Hrist s'approcha de la Shaakt et posa sa main sur son épaule. Elle tressaillit et trembla. Sa peau ruisselait de sueur et lorsque la main blanche de la femme se leva de l'épaule d'ébène de la prisonnière, Hrist remarqua qu'elle était ensanglantée.

En fronçant les sourcil, elle attrapa le collier de métal autour de la gorge de la captive et la tira en arrière.

Elle avait été torturée. Son visage était boursouflé et ses yeux pochés. De nombreuses coupures rougeâtres lardaient son corps nu. Pour cacher sa nudité, elle n'avait qu'un fichu de tissus qu'elle peinait à maintenir à l'aide de nœuds grossiers autour de ses hanches. Ses articulations avaient été malmenées et il lui semblait même que certains de ses doigts avaient des postures anormales comme si ils avaient été brisés et brisés, encore et encore.

H'reda boitait, elle essaya de clopiner jusqu'à l'autre bout de sa cellule. L'inconnue semblait la terrifier. On entendait la respiration de la Shaakt siffler au travers de son nez brisé et ensanglanté. Hrist essaya de la faire parler mais en vain. Ce n'est qu'une fois agacée face à cet imprévu, qu'en lui tirant de nouveau le collier pour examiner son visage de plus près qu'elle remarqua la triste réalité.

« Forcément, ça sera moins pratique... »
« On lui a arraché la langue. »

« La pute ! »

Cracha-t-elle rouge de colère en sortant de la cellule. Chacun des regards Shaakts qui lui était accordé sonnait comme un mélange de menace et de moquerie. Ces silhouettes fines et élancées se glissant partout comme des ombres étaient partout, Hrist était submergée de ces femelles Shaakt.

« C'est noir de monde ! » Piailla Cèles.

Hrist hésitait à brandir ce parchemin qui l'avait menée jusqu'ici sans encombre et remettre ouvertement en cause leurs allégeances mais elle savait qu'au fond, c'était une idée des plus néfaste pour sa santé. Les Shaakt l'observèrent partir sans dire le moindre mot.

Hrist essayait de faire un plan de sa situation mais la colère rendait l'exercice des plus délicats.

« Bon... Soit tout le monde complote, soit une personne plus haut placée que moi a pu entrer dans la cellule et faire le sale travail, ou en donner l'ordre. »
« Tu n'es pas vraiment haut placée, ici... C'est la ville des Shaakts, des vilains racistes esclavagistes et mesquins comme pas deux. »
« On se comprend. Je ne peux accuser personne. Mon contact est tout comme mort, en tout cas, elle ne peut ni parler ni écrire ni rien de concret. Et ma venue ici, dans la milice a du alerter l'auteur de cette mutilation de ma présence et ça fait de moi, la chassée et non plus la chasseuse. »
« On dirait bien que tu n'avais pas la longueur d'avance que tu pensais avoir. Qui aurait bien pu trahir Omyre ici ? »
« Tout le monde trahit. Mais j'ai bien ma petite idée. »

Précédée de deux serviteurs, qui se rangent de part et d’autre de la porte d’entrée, j’entre à mon tour dans le bâtiment responsable de l’ordre de la patrie des Shaakts. Comme de juste, ce sont des consœurs qui ont pour mission de gérer cet endroit. Trois d’entre elles sont dans la pièce tandis que j’avance, tête haute, le maintien noble sans pour autant être présomptueux. Je suis forte, et je veux que cela se voit. D’un geste de la tête, je signifie aux deux autres esclaves de stationner de l’autre côté de la porte, afin que je ne sois pas dérangée pendant que je me présente.

Deux des Shaakts sont en train de discuter vivement, dans la moitié gauche de la pièce. Je n’en tiens pas compte : j’ai repérée celle à qui je veux parler. Assise derrière un bureau, l’air sévère et menaçant, l’elfe noire inspire bien plus le respect que les deux autres femmes. Je m’avance sans bruit, sans même prendre la peine de signaler ma présence à celles qui sont situées plus loin. Elles seront amenées à me respecter, plus tard. Pour l’instant, je suis une inconnue.

La pièce est dans un ordre parfait : rien ne traine, hormis quelques papiers qui sont entassés sur le bureau de l’ainée. Elle me regarde approcher, l’air à la fois perplexe et intéressée. Je prends mon temps pour traverser la petite pièce, et si je ne fais pas montre de la moindre attention envers les bavardes, elles finissent tout de même par se rendre compte de ma présence et me suivent des yeux. Je suis le centre de l’attention.

D’une voix claire et ferme, je m’exprime :

-La justice de Valshabarath puisse-t-elle longuement séjourner à vos côtés. Je me présente devant vous aujourd’hui pour vous épauler dans la mission dont vous êtes dépositaires. Je me nomme Klaas, fille de la Maison Noble Upvel Kaz, issue de la Matriarche Layne Upvel Kaz.

Je marque une pause, attendant sa réponse pour pouvoir juger de sa personnalité. Je doute qu’elle soit le moins du monde intéressée par mon nom, mon titre ou ma Maison, même si elle en a peut-être déjà entendu parler. Cette partie de mon discours est destinée aux deux autres spectateurs, elle le comprendra sans doute. Je suis donc debout, de l’autre côté de son bureau, et je patiente calmement. Son regard m’analyse, comme si elle décortiquait mon potentiel et jugeait la véritable dureté de mon âme.

Intervention pour Klaas

La shaakt t'écoute sans t'interrompre, sans pour autant laisser paraître le moindre intérêt. Après cela, elle t'observe attentivement pendant quelques secondes, des pieds à la tête, avant de fouiller dans une pile de parchemins, toujours sans un mot. Une fois qu'elle y trouve ce qu'elle semblait chercher, elle relève le visage vers toi et prend enfin la parole.

« Tu as l'air faible, » te dit-elle sans la moindre retenue. « Je vais te confier une mission de moindre importance pour voir ce que tu sais faire, on verra par la suite si tu es capable de mieux. »

Elle te tend alors le parchemin sans même l'avoir consulté tout en te résumant son contenu de mémoire.

« Un mâle dénommé Azadel s'est pris pour notre égal et a mené un petit groupe de shaakts renégats dans la haute ville. On s'est occupés de ses alliés mais il a réussi à s'échapper. Ta mission est de le retrouver et de l'amener devant la justice. Ou de la faire toi-même. »

Après cela elle baisse de nouveau les regards vers ses papiers, sans se soucier plus de ta présence.

Elle fouille un tas de parchemin après m’avoir étudiée du regard, pour en tirer un qu’elle ne prend même pas la peine de lire pour m’indiquer ma mission, non sans un commentaire sur ma force. C’est vrai que la tenue met plus en valeur mes formes et ma prestance que des muscles que je ne possède de toute façon pas.

« Tu as l'air faible, » te dit-elle sans la moindre retenue. « Je vais te confier une mission de moindre importance pour voir ce que tu sais faire, on verra par la suite si tu es capable de mieux. »

-Je n’ai l’air faible que pour mieux déchirer, comme notre mère Araignée se terre pour mieux passer à l’assaut. Mes forces ne sont pas physiques.

Sans me répondre, elle me tend le parchemin pour m’inciter à le prendre, ce que je fais d’un geste calme.

« Un mâle dénommé Azadel s'est pris pour notre égal et a mené un petit groupe de shaakts renégats dans la haute ville. On s'est occupés de ses alliés mais il a réussi à s'échapper. Ta mission est de le retrouver et de l'amener devant la justice. Ou de la faire toi-même. »

- D’une façon ou d’une autre, la justice sera faite. Avoir un insigne ou quelque chose témoignant de mon service à la cité pourrait m’être utile pour m’assurer les coudées franches, et empêcher certaines obstructions.

Je cesse ma phrase ici : je ne m’abaisserais qu’en dernier recours à demander ce qui devrait déjà être entre mes mains.