Route entre Tulorim et Khonfas

Description du voyage à pied et/ou cheval :

Sur une partie du chemin, proche de Tulorim, vous parcourrez une belle grande route pavée, traversant la campagne et les champs environnants. Par-ci, par-là quelques hameaux perdus dans les collines, rien de bien inquiétant…
Cependant, lorsque vous arriverez dans la montagne, le chemin sera plus escarpé, la route moins bien entretenue et couverte de broussailles à certains endroits. Attention de ne pas vous perdre surtout avec les créatures sauvages qui rôdent non loin.

Malheureusement pour vous, la majeure partie du trajet entre les deux cités se trouve justement en pleine montagne…Profitez bien de ce voyage.

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent d'Imiftil

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

(Postez ici vos trajets de voyage entre les deux villes)

Sur la route du nord, le soleil commençait à pointer le bout de son nez entre les montagnes, aveuglant Marla. Elle plissa les yeux, haletante par le chemin qu'elle faisait à moitié en courant. Elle n'avait pas de monture, calèche ou de chaise à porteur, ce voyage en direction de Tulorim allait donc être assez long…

Elle arpentait ce chemin depuis la fin de la nuit, elle savait qu'il ne fallait pas rester dessus, mais c'était une de ses options, le soleil se levait et gênait la vision des shaakts, les rendant presque aveugles. Ils étaient bien plus habitués aux lumières blafardes des cristaux ou des champignons du monde souterrain.

Marla profitait de ce temps ou son corps agissait seul, tel un automate, pour laisser son esprit écrire les différents scénarios possible pour détruire la maison Kil'roth, rallier Caix Imoros et demander à l'archimage de la ville qui n'est autre que son grand père, s'il est toujours vivant de lui fournir des soldats pour reprendre sa maison. Ou bien se diriger vers Gwadh et demander à sa tante de lui fournir les ressources nécessaires pour partir en guerre.

Deux projets qui peuvent se concrétiser, un seul qui aboutira réellement ou alors elle allait se faire rattraper rapidement et capturé pour être sacrifié à la gloire de Valshabarath. Elle effaça rapidement cette pensée de son esprit, ranimant la rage et la furie qui l'animait, la maison Kil'roth allait tomber, il ne devait en être autrement, cette guerre ne se terminera qu'à sa mort.

Tant qu'elle arpentait ce monde, sa maison pouvait être rétablie, elle pouvait se faire justice à la manière des shaakts. Et c'est à ce moment-là qu'elle devrait éradiquer cette maison noble qui a eu l'audace de vouloir les anéantir…

Elle serra ses poings si forts que ses ongles commencèrent à rentrer dans sa peau, provoquant une douleur sourde dans ses mains. C'est à ce moment qu'elle eut un vertige, Marla commença à tituber vers le bord de la route pour se mettre dans un endroit à l'abri. Avec toute cette lumière qui inondait sa vue, réussir à distinguer un endroit propice au repos fut assez dur.Même son piwafwi, qui atténuait la lumière prodigué par cette boule de feu céleste, ne pouvait empêcher la sombre de subir sa morsure.

La sueur perlant sur son visage, se demandant si elle allait réussir à tenir debout et ne pas perdre conscience. Elle se demanda ce qui provoquait cet état chez elle. Le fait de ne pas avoir dormi cette nuit? Le fait d'avoir eu une dague planté dans le ventre? Y avait-il du poison sur celle ci? La tension accumulée depuis le début?

Elle s'écarta du sentier pour éviter de se faire prendre par surprise si jamais elle s'effondrait, elle fit attention de ne pas laisser de trace de sa sortie de route, elle s'aventura hors du sentier, repoussant les branchages doucement pour ne pas les briser. Marla haletais elle luttait pour ne pas sombrer dans l'inconscience.

Entre les arbres, parmi les fougères et la mousse du sous bois, elle remarqua une sorte de gouffre devant elle, trop étroit pour qu'un shaakt puisse passer et se mettre à couvert. Elle vit également les toiles d'araignée qui étaient installée ici, ce serait un bon endroit pour se reposer et prier. Elle s'agenouilla devant cette cheminée naturelle, respirant à grandes bouffées pour se calmer, pour se reposer, contrôlant un maximum sa respiration.

Cette cheminée était sans doute reliée avec la ville souterraine des shaakts, ses prières allaient donc atteindre Valshabarath sans aucun souci. La sombre prêtresse s'agenouilla, les mains sur les genoux. Elle se mit à psalmodier, commençant à adresser ses louanges à la déesse araignée. C'est à ce moment la qu'elle senti des piqures sur les mains, elle ouvrit les yeux et elle aperçu une araignée de cristal.

Cette espèce extrêmement rare était de couleur violette et translucide. Elle était froide au toucher et tranchante comme du verre. On dit dans la culture shaakt, que cette araignée était l'envoyée de Valshabarath elle-même, les messagères de la déesse. C'était également un sacrilège de leur faire le moindre mal, comme toute les espèces…Mais si on fait du mal à l'une d'entre elle, la personne est foudroyé sur place et elle ira mourir pendant des centaines d'année chaque jour par les serviteurs de la déesse.

L'araignée grimpa sur le bras, montant en direction de sa poitrine. Marla arrêta de respirer, elle pouvait voir les yeux de l'araignée briller d'une intelligence primaire…néanmoins malveillante. Elle ne savait pas quoi faire dans cette situation à part rester extrêmement calme. Elle ne connaissait pas les dégâts que pouvait faire le venin de cette créature….et la shaakt ne voulait pas le découvrir maintenant.

L'araignée arriva sur son cou et remonta vers son visage, s'arrêtant sur son menton. Marla se demanda ce que l'araignée voulait, elle ferma les yeux pour éviter que ces pattes en cristal ne lui crève les yeux. Les pattes avant de l araignée tapotaient sur les lèvres de la sombre essayant même d'ouvrir sa bouche.

La prêtresse ne savait pas quoi faire, devait elle attendre? Ouvrir sa bouche? Que cherchait l'araignée? Que veux la déesse? Tant de question que se bousculait dans sa tête, elle ressentit également l'impatience de l'arachnide qui tapait de plus en plus rapidement sur ses lèvres. Marla se décida à ouvrit doucement sa bouche et l'araignée se précipita dans sa gorge c'est à se moment la que la prêtresse s'effondra sur le sol….inconsciente.

[ Rp à caractère violent, torture ]

Marla repris conscience en inspirant un grand coup, comme ci elle se réveillait d'un cauchemar en pleine nuit. Elle regarda autour d'elle et ne reconnu rien. La sombre se trouvait dans un temple de Valshabarath, le plus beau qu'elle n'avait jamais vu, le plus finement représenté, finement décoré. Les colonnes de granite finement ciselé représentaient des shaatks nue. Celle-ci semblait prendre vie, suivant des yeux les curieux. Les braséros, qui se trouvaient dans le sol, au pied des colonnes, laissaient s'échapper des volutes de fumées parmi les os blanchi, qui tourbillonnaient dans un ballet haletant. Le sol quand à lui un damier de marbre noir et violet. Le plus bizarre c'est qu'elle ne semblait pas en voir le bout…

Marla était tellement ébahi par la beauté de ce temple qu'elle mit du temps à prêter attention aux pleurs et aux lamentations. Sur le plafond, qui était extrêmement haut, on pouvait distinguer au loin des milliers d'hommes et de femmes se faisant torturer par des araignées gigantesques. Elle arrivait à distinguer le travail de ces araignées, découpant avec leurs pattes les corps de leurs victimes, inoculant un poison mortel avec leurs mandibules.

Elle vit un Hinion tomber vers elle en hurlant, il fut rattrapé in extremis par un de ces arachnides colossaux avant de finir en pièce, écartelé par les deux appendices. Le sang se mit à pleuvoir sur Marla, maculant ses cheveux blancs d'un rouge écarlate, éclaboussant son visage. Elle se mit à rire, elle ne comprenait pas où elle se trouvait, elle s'en moquait, elle savourait juste l'endroit, un endroit dédié aux shaakts.

Elle était euphorique, elle ne savait pas si elle était morte mais la sensation de la chaleur du sang sur sa peau, les odeurs, les cris… Tout était réel! Elle se mit à marcher au hasard se demandant ce qu'elle faisait la, les cris de souffrance résonnant comme une douce mélopée à ses oreilles.

Belle mélodie n'est ce pas?

Marla entendit une voix d'homme, elle se retourna se demandant quel mâle était assez fou pour oser la troubler, c'est à se moment la qu'elle le vit, un humain à première vu, le teint pâle, une chevelure blanche également, des muscles saillant, un visage fort avec un regard des plus noirs. Mais il se trouvait dans un temple shaakt, rien ne pourrait le sauver! Elle voulu attraper son fouet, mais il ne se trouvait pas à sa hanche, elle entreprit donc de lancer un sort et se mit à incanter.

Pitoyable…

L'homme claqua des doigts et une vive douleur s'empara de Marla. Son omoplate lui brulait comme ci un fer rouge était appliqué à l'endroit ou sa marque noire était présente. Elle n'eut d'autre choix que de s'effondrer sur le sol devant cet inconnu. Elle hurla en expulsant tout l'air qui se trouvait dans ses poumons et son cri se mêla à ceux déjà présent dans le temple.

Tu es bien idiote Marla de la maison Maev'ar, de croire que tu puisses utiliser ma propre essence pour me combattre…En même temps vos grandes prêtresses ne font l'éloge que de cette forme!

Et sur ces mots l'homme se changea en une shaakt de très grande taille…à l'endroit ou devait se trouver ses jambes il y avait un abdomen arachnéen muni de six pattes. La jeune fanatique blêmit et se prosterna face contre terre pendant que sa déesse grimpait sur les colonnes avec sa forme arachnéenne. Sa partie shaakt était d'une beauté envoutante, c'était la plus belle shaakt qui lui était donné de voir. Sa chevelure, ses yeux, son visage, sa poitrine rebondie, les statues dans leur temple ne représentait pas 1/10ème de sa grâce, de sa beauté maléfique. On pouvait aisément deviner au regard inquisiteur et malsain que sa déesse avait, que son tempérament et sa nature contrastaient avec sa perfection naturelle.

Quarval-sharess! Je ne savais pas que….

Bien sur vous ne savez rien! C'est toujours un amusement de voir les prêtresses shaakts venir me voir et tenter de m'agresser avant de voir mon autre corps…Vous êtes toutes les même.

Marla ne savait plus quoi faire elle était en présence de sa déesse, pourquoi cette réunion avec elle? Elle se sentait toute petite, inutile, affaiblie, fragile devant tant de puissance. Elle pouvait sentir son existence vaciller en un instant. Puis tout arriva si vite, elle fut propulsée en direction d'une toile, se trouvant au dessus d'un autel, qui n’était pas présent quelques instants plus tôt.

Son corps fut arête par la toile, restant fixé en l'air, elle aurait voulu se débattre, mais était-ce une bonne idée? Elle leva les yeux et vit un de ces arachnides colossaux descendre vers elle. A ce moment la, la terreur envahie son être, elle n'était pas une traitresse, elle n'avait jamais renié sa déesse, elle n'avait jamais failli à sa mission!

MENSONGE!

La voix de sa déesse se répercuta dans la salle, faisant apparaitre un écho des plus troublants, elle eut le souffle coupé par la puissance de cette voix. Elle se demanda également si elle n'avait pas imaginé le bruit du tonnerre résonnait sur ces tympans. Elle compris alors que sa déesse étudiait ses pensées, qu'elle n'était qu'un livre ouvert.

Toi qui fuit ta maison tu penses pouvoir te sortir vivante de cette traque? Tu penses pouvoir rallier Gwath sans aucun souci? Je sais tout de toi, je sais tout de tes plans, de tes pensées, de ton passé, de ton présent et de ton futur…

Quarval-sharess, je suis votre humble servante, dites moi ce que vous désirez et je ferai tout pour vous servir.

C'est alors qu'elle fut transpercée par le dos par une des pattes de l'araignée géante. La surprise marqua son visage, du sang sortit de sa bouche rougissant les commissures de ses lèvres. Elle ne pouvait pas toucher sa plaie, ni se dégager, ses bras étaient pris dans la toile. Elle voulait hurler, mais elle ne pouvait pas, elle n'avait plus d'air dans les poumons. Le gout et la chaleur de son propre sang inonda sa bouche.

La patte de l'araignée se retira qui causa quelques soubresaut à la sombre. Elle tenta d'évaluer les dégâts, mais quand son regard se porta sur son ventre, elle ne vit rien! Aucune blessure, aucune lésion! Rien! Sa peau d'ébène était immaculé, sans aucune trace….alors pourquoi souffrait elle le martyr? Pourquoi crachait-elle du sang?

L'arachnide se remit au travail et de sa patte gigantesque, d'un coup sec et puissant, elle arracha la jambe gauche de Marla qui se mit à hurler à la mort. Le sang giclait sur le sol et en un battement de cils, sa jambe était de nouveau présente, mais la douleur elle était présente. La sombre subissait mille tourments dans les pattes de l'araignée.

Comme tu as pu le voir, je dirige cet univers, pour ton impatience et ton impertinence tu vas rester dans les….mains de ma fille.

Une dure désillusion s'empara de Marla, Valshabarath était un homme, elle allait souffrir pour avoir osé lever la main sur lui, ce qui dans un sens lui semblait juste. Sa déesse resta devant elle à savourer le spectacle que représentait sa mutilation, chaque cri était comme une douce mélodie, n'avait elle pas pensé la même chose quelque minutes auparavant? Maintenant elle n'était que le jouet d'un animal domestique d'une déesse qui prenait plaisir à la voir souffrir. N'était elle pas…la déesse noire des shaakts?

L'arachnide fut des plus créative dans la torture, elle cracha de l'acide pour faire fondre ses membre, les dévora, pondit des œufs qui laissèrent éclore des milliers de petit pour qu'elle serve de repas. Marla était consciente tout du long, elle pouvait sentir chaque partie de son corps subir mille et un sévices. Ses nerfs était à feu et à sang, elle n'arrivait pas à focaliser son esprit sur quoique ce soit.

Les vapeurs des braséros lui donnait le tournis, elle se remémora ce qu'elle avait fait pour en arriver là. Et c'est sous les assauts de l'arachnide que Marla se mit à rire…et pendant qu'elle riait, elle continuait de cracher du sang. Sang qui avait coulé par tout les orifices de son corps, mais qui n'avait jamais réussit à tacher le sol en damier marbré. L'araignée arrêta sa sombre entreprise, la prêtresse leva la tête doucement, elle faisait peur à voir, fatiguée, épuisée, lessivée, exténuée et au bord de l'évanouissement suite aux douleurs subies, elle croisa le regard de sa déesse.

Tu oses encore? Tu sais ce qu'on dit au dieu de la mort, mon frère Phaistos?

Pas… aujourd’hui, rétorqua-t-elle, je…vous…conseille…. bien mieux…. Quarval-sharess.

Elle avait du mal à parler, articuler était une lutte de chaque instant, émettre un son dans sa gorge lui brulait les cordes vocales à cause de ses cris.

Et tu crois vraiment qu'une insignifiante créature comme toi as une quelconque valeur à mes yeux tu n'es rien pour moi juste de la chair à déchiqueter!

Sa déesse était agitée, mais elle arriva à percevoir une pointe d'intérêt, une personne dite normale se serai laissé torture et aurai attendu son heure, mais Marla avait bien plus d'ambition que cela et elle arriverait par tous les moyens à se sortir de cet enfer.

Je sais que je ne suis rien face à vous Quarval-sharess, je vous propose juste de réaliser vos desseins tout en jouant…avec ma destinée, avec ma vie.

Poursuis…

Je sais qu’une de nos citées n’est pas totalement sous votre contrôle…Gwadh est ma destination et en tant que votre servante marquée par vos soins, je m’en allais également purifier cette ville de la corruption des impies. Mes pensées, mes actions sont mises à nue face à votre puissance Quarval-sharess. Si j’échoue, ce sera un autre bourreau qui mettra fin à ma vie…et je reviendrai ici pour subir le courroux de mon échec.

Valshabarath qui se grattai le menton, pensive, réfléchissant, scrutant de son regard pervers la sombre qui n’avait aucun moyen de défense. Un silence pesant s’abattit dans cet antre divin. Les damnées au plafond continuaient à subit leur châtiment. Marla en profita pour se demander comment elle était arrivée en ce lieu. Elle savait qu’elle avait peur, elle souffrait, son corps endolorie avait du mal à répondre à sa demande, elle était parcourue de spasme à cause de la torture.

Elle sentie un souffle chaud sur son visage, avec un fort effluve d’alcool bon marché….presque frelaté. Son cerveau était à vif, se demandant comment pouvait-elle sentir une telle chose en ce lieu. C’est alors qu’elle comprit que son corps n’avait pas bougé, juste son esprit. Quelque chose était entrain d’arriver à son enveloppe terrestre, elle se mit à se débattre de plus en plus, ne voulant pas retourner à Khonfas et subir d’autres tortures.

Oui ton âme est mienne, je te renvoie t’occuper de ta promesse, dernière de la maison Maev’ar. Mais à partir de maintenant tu n’auras pour seul compagnie que mon silence et le gardien qui se trouve en toi. Il t’exécutera si tu crois pouvoir me duper et t’enfuir dans une autre direction.

Elle n’était pas en ce lieu, elle venait de comprendre la liaison qui unissait l’araignée avec la déesse. Son âme avait été amené par l’araignée de cristal en ce lieu, elle permettait donc de communiquer directement avec la déesse, les douleurs qu’elle avait subit ici n’était donc que mentale ! Tout paraissait si réel, si vrai. Elle remarqua également que le temps lui s’était écoulé depuis qu’elle était ici, combien de temps ? Des jours ? Des semaines ? Des mois ? Comme personne ne la suivait de près, elle se douta que le temps avait suivi son cour, mais de combien ? Elle devait savoir ce qui se passait près de son enveloppe charnelle.

Je suis votre servante, Quarval-sharess, je me souviendrai de vos enseignements…

Sa déesse esquissa un sourire sadique et elle disparut en un instant. Marla était aspiré par le ventre, comme tiré de force par une force invisible qui voulait l’amener dans un endroit bien précis. Elle vit défiler la pièce ou elle se trouvait à très grande vitesse, c’est alors qu’elle comprit que la pièce était bien plus grande qu’elle ne croyait, presque infini. Elle perdit conscience. C’est alors qu’elle rouvrit les yeux…dans le monde réel.

[ Scène de viol, nudité ]

Elle ouvrit les yeux, apercevant un homme au-dessus d'elle, un humain. Il fut bien surpris de la voir se réveiller, il s'écarta rapidement de la sombre comme étant effrayé, le pantalon en bas des jambes, le sexe à l'air. La douleur envahie le corps de Marla, la poussant à hurler comme une damnée. Sa conscience venait de réintégrer son corps, les douleurs qu'elle avait subi dans ce lieu hors du temps et de l'espace, venait de réintégrer son corps en une fraction de seconde. Son corps était intact, mais son esprit était persuadé du contraire. Elle toussa, crachant du sang en tentant de reprendre sa respiration et ses esprits.

Elle détailla rapidement l'homme, il était bedonnant, habillé comme un mercenaire, son regard se porta vers sa robe qui était relevée, ses jambes bien écartées, laissant son sexe à la vue du plus offrant pour une vue imprenable. Sa poitrine également était découverte, elle sentait également que celui-ci avait léché ses tétons. Sa tête tournait, elle avait du mal à se concentrer, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle devait, dans un premier temps, se venger de cette personne et mettre fin à son existence.

Elle remarqua qu'il faisait maintenant nuit, elle ne savait pas combien de temps elle était restée inconsciente. L'homme tenta de se rhabiller et voulu se sauver, mais Marla, faisant fit de la douleur physique qu'elle ressentait, bondit dans la direction de l'homme pour l'empêcher de s'enfuir. Elle se jeta, les jambes en avant et réussi à le faire tomber. La prêtresse le plaqua sur le sol et se positionna sur lui, en Andromaque, bloquant ses bras sur le sol.

Elle grognait, comment un humain, simple esclave de surcroit avait-il osé la souiller ? Une rage noire montait en elle, les parents de sang-mêlé était très mal vu au sein de sa société, il n'était pas rare de mètre à mort l'enfant dès sa naissance, pour que les parents soient lavé de tout soupçon de traitrise. Même si la shaakt se doutait que l'homme n'avait pas encore jouit, elle ne pouvait pas le laisser partir, il devait être puni.

Pitié ! Pitié ! Ne me faites pas de mal !

L'homme tenta de se débattre, mais en vain, la rage de Marla était plus forte, elle le maintenait sur le sol sans aucun problème. Elle voulait l'étrangler, le poignarder, sentir son sang sur ses mains, offrir son âme à Valshabarath, le brûler vif. Mais elle eut un soubresaut, une nausée. Elle se pencha encore plus sur l'homme, le poids de son corps l'empêchant de bouger. Elle se mit à tousser, sentant quelque chose de tranchant remonter à l'intérieur de sa gorge, pour finalement se retrouver dans sa bouche.

L'araignée jaillit de sa bouche pour se retrouver sur le visage de l'homme, il se mit à hurler à pleine voix, terrifié du spectacle que venais de lui donner la sombre. Il gigota, tournant sa tête dans tous les sens pour tenter d'expulser l'arachnide de son visage, ce qui avait pour don d'énerver l'araignée.

Tu vas payer pour ce que tu m’as fait Rivvil !

C'est alors que l'araignée de cristal frappa au visage, sur la joue de l'homme on pouvait voir deux marques écarlates, puis elle frappa encore et encore. Au final le visage de l'homme était sanguinolent et il se débattait de moins en moins, ses forces quittant son corps. Pour la première fois de sa vie, sur le corps d'une personne agonisante, Marla, dernière fille de la maison Maev'ar de la glorieuse citée de Khonfas, Bastion des Shaakts en Imiftil, se mis à avoir des doutes sur sa destinée en ce monde. Elle commençait à douter de sa place en ce monde, elle ne savait plus où elle en était, pourquoi avait-elle été torturée par la déesse, la seule personne qui comptait dans sa vie. Marla se mit à pleurer, ses larmes tombant sur le visage maintenant sans vie de l'homme, elle ne faisait même plus attention aux piqures provoqué par le déplacement de l'araignée qui remontait le long de son bras pour arriver à son cou.

Elle se reprit rapidement, le poison de cette araignée était particulièrement efficace, suite à de multiples morsures, elle avait provoqué la mort en moins de 10 minutes, redoutable... L'araignée s'approcha également de son visage, piquant légèrement sa peau d'ébène. Elle tapota encore sur ses lèvres pulpeuses, elle voulait encore rentrer en elle. C'était donc elle son gardien, cette araignée de cristal allait donc décider, si oui ou non, la sombre devait mourir.

Elle ouvrit la bouche par dépit, effrayé d'avoir cette créature qui pouvait à tout moment l'envoyer rejoindre la collection des victimes accrochées au plafond dans le temple qu'elle avait vu. L'arachnide s'enfonça dans sa gorge et se cala dans son corps, elle ne la sentit plus, à part un léger sifflement quand elle se mit à respirer profondément. Elle devait donc rejoindre Gwadh au plus vite et accomplir sa promesse envers Valshabarath, elle devait réussir...ou périr.

Elle se concentra le corps endolori et parcouru de spasme suite à son voyage astral forcé, elle devait avant tout savoir qui était cette personne. Elle entreprit de fouiller la personne qui gisait à ses pieds pour trouver toutes sortes de choses pouvant dire qui était cette personne. Elle dénicha dans une sacoche, un vélin qu'elle s'empressa de déplier pour l'examiner. Un simple laissez-passé, marqué du sceau de la première maison noble de la ville de Khonfas, mais quelque chose attira son attention. Elle en resta bouche bée, la date écrite sur le parchemin était improbable, irréelle... Ce parchemin aurait du être écrit pas loin de 4 mois après elle...Combien de temps était-elle restée allongée sur le sol? Que s'était-il passé entre temps? Etait-elle toujours recherchée par la maison rivale?

Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête parmi celle déjà présente, elle garda le parchemin au cas où elle en aurait besoin. La sombre n'avait pas besoin de cela, elle était une Shaakt de sang noble, bénie par la déesse, prêtresse de son temple. Elle se remémora les paroles de sa déesse. Valshabarath lui avait dit qu'elle n'aurait plus que son silence, mais qu'est-ce que cela voulait dire? La prêtresse écarta cette pensée pour l'instant et ramassa tout ce qui aurait pu lui être utile. Ensuite la Shaakt se rhabilla comme elle pouvait, puis se dirigea vers la route pour reprendre son chemin vers Tulorim.

Arrivé à la lisière des bois, caché dans les fourrées, elle vit une charrette avec une cage, un cheval robuste, à la robe grise tirait le tout. A l'intérieur de la prison mobile se trouvait des personnes, se demandant ce qu'il se passait, pourquoi il y avait eu des cris dans les bois une fois que le négrier y fut rentré? Elle sortit des bois, la capuche de son piwafwi sur la tête pour masquer ses traits. Elle s'approcha du poste de conducteur et remarqua un sac de vivre qu'elle entreprit de fouiller, il y avait à boire et à manger pour plusieurs jours, suffisamment pour aller jusque Tulorim.

Hé! Qu'est ce que vous allez faire de nous?

Les esclaves? Qu'allait elle en faire? Elle ne pouvait pas les emporter avec elle, ils appartenaient à la première maison, néanmoins celle-ci n'en saurait rien...mais elle avait envie de voyager seul et de méditer... Et puis elle avait une occasion de dénigrer un peu la maison Kil'roth.

La maison Kil'roth s'est occupé de vous, souvenez vous en!

Elle enleva l'attelage du cheval pour ne garder que le strict minimum pour sa chevauchée vers Tulorim, elle pourrait le laisser sur place. Comme elle allait prendre la mer, ce cheval ne lui servirai à rien arrivé à destination, elle l'abandonnerait donc. Elle monta sur le canasson et fit un tour du chariot, examinant les esclaves qui se trouvaient dedans. De beaux esclaves, muscles saillants pour les hommes et formes généreuses pour les femmes.

Maintenant débrouillez vous pour sortir, mais souvenez vous en…la maison Kil'roth tue les marchands d'esclaves! J'en suis la preuve! YAHAH!

Le cheval parti au triple galop et direction de Tulorim. Monter un cheval à crue n'était pas très agréable, surtout que Marla n'avait que très peu monté ces bêtes…mais dans la situation actuelle, elle devait rejoindre Gwadh comme-ci les enfers étaient à ses trousses.

Elle chevauchait ainsi dans la nuit juste éclairée par la lune…lune qui à ses yeux était un astre lumineux d'une grande intensité. Ce n'était pas pour rien que les sombres restaient sous terre, pour eux, la nuit était comme le jour et le jour, une saturation de lumière infernale. Le son des sabots accompagnaient ses pensées. La sombre faisait maintenant le point sur ce qu'elle venait de vivre.

La shaakt pouvait presque sentir le spectre de la mort qui était à ses trousses, elle avait maintes fois donnée la mort, par envie, par caprice, rarement par besoin. Marla avait déjà été la cible d'une prêtresse rivale, d'assassins envoyées pour tenter de la réduire au silence, le tout dans les 150 dernières années, mais jamais elle n'avait faillit mourir autant de fois en une seule nuit. Coupée, cognée, mutilée, brulée, carbonisée, noyée, démembrée, excisée, écorchée, écartelée, empoisonnée, frit, bouillit, mordue, fondue, battue, dissoute…bref, jamais elle n'avait eu à lutter autant pour sa vie en si peu de temps.

Marla tira les rennes pour faire ralentir le cheval, celui-ci se mit à trotter. Comment connaissait-elle l’équitation ? Elle avait déjà chevauché des lézards stygien. Ces lézards sont d'énormes reptiles aveugles, se repérant dans l'obscurité en ressentant les vibrations ainsi que la chaleur des objets. Ce reptile est muni de coussinets gluants leur permettant de s'accrocher à tout type de paroi, le moyen de locomotion idéal pour les shaakts qui préfèrent vivre dans l'obscurité de leurs cavernes. Les shaakts avaient réussit à les domestiquer comme les humains avaient réussit pour les chevaux. Elle entreprit d'examiner un peu plus en détail ce qui se trouvait dans ce sac.

Il y avait du porc séché, une outre pleine et des pommes, juste ce qu'il fallait pour pouvoir faire un voyage entre les différentes villes de l'île. Elle attrapa un morceau de porc et le porta à la bouche et mordit dedans à pleine dents. Elle avait faim et avec le compagnon qui se trouvait en elle, manger pouvait être une mauvaise idée…mais elle avait faim ! Elle mâcha longuement avant d'avaler ces protéines qui tombèrent dans son estomac. La sombre attendit un peu attendant de voir si l'araignée en elle allait se manifester….et rien…aucun signe de vie. Marla savait qu'elle était encore là…quelque part dans son corps, mais manger ne la dérangeait pas. Elle sortit alors l'outre pour se désaltérer et l'odeur d'alcool lui sauta au nez. Du vin, pas un vin fin et délicat habituellement servit aux shaakts d'un rang social élevé, mais un vin humain capiteux et fort. La non plus, l'araignée ne bougea pas, le but premier de Marla n'était pas d'expulser l'arachnide mais d'évaluer les actions qu'elle pouvait accomplir, pourquoi expulser un "cadeau" de sa déesse vénérée.

Après s'être son frugal repas, Marla se remit au galop, ne ménageant pas sa monture sur cette route de montagne qui devenait de plus en plus escarpé. La pauvre bête luttait pour rester au galop, la shaakt s'en rendit compte et ralentit la cadence, ramenant le cheval au pas. C'est à ce moment la que la prêtresse se rendit compte qu'elle avait également besoin de se ménager, elle venait après tout de vivre elle aussi une expérience troublante et éreintante. Elle aurait bien voulu dormir sur la selle, mais les températures descendant rapidement la nuit dans la montagne, elle aurait besoin d'un abri, autre que son piwafwi pour dormir et garder une température stable.
A mesure qu'elle s'engouffrait sur ce chemin de montagne, la végétation se faisait de plus en plus rare, mais la voie qu'elle suivait quand à elle se maintenait en ligne droite. Marla était donc enfin arrivé sur le haut de la montagne après plusieurs heures de chevauchée. La fatigue se faisait de plus en plus sentir et ses membres engourdis ne l’aidaient pas à se mouvoir. Elle chercha des yeux un endroit ou s'abriter et ne vit rien pendant un moment jusqu'à ce qu'elle aperçut un chemin naturel. Elle conduisit le cheval vers celui-ci qui grimpa la montée en faisant tomber quelques rochers sous ses sabots.

Au bout de ce chemin la shaakt tomba nez à nez avec une caverne, elle s'avança doucement, descendit de cheval, attacha les rennes à un buisson épineux et s'avança doucement dans cette grotte. Elle ne savait pas ce qu'elle allait y rencontrer, un animal sauvage ? Ses cousins blancs ? Une cabale priant un dieu quelconque ? Rien de tout cela…S'avançant prudemment dans l'abime inquiétant, Marla tomba nez à nez avec un panneau de bois barrant l'orifice de tout son long, celui-ci était muni d'une porte en bois défoncée. Elle entra dans ce qui semblait être un repaire. Il y avait une table et des chaises, un vieil âtre et quelques couchettes, un râtelier d’armes diverses, le tout était dans un état lamentable. La sombre en conclut rapidement que le tout avait depuis longtemps été laissé à l'abandon, mais pourquoi personne n'avait réinvestit les lieux ? Sans doute à cette forte odeur de pourriture, voila pourquoi personne n'avait réinvestit les lieux, la bête ou la créature qui vivait ici n'était surement pas loin. Le charnier était au fond de la grotte, comme un garde mangé. Il y avait des cadavres de divers animaux, la sombre fit une mine de dégout à cause de l'odeur. Elle avait déjà retiré des cœurs palpitant de la poitrine d'esclave ou de shaakt même et cela ne la dérangeait pas…mais l'odeur putride de la mort était autre chose qui agressait son odorat.

Bien qu'elle fût une shaakt, une élue de la déesse, elle ne savait pas ce qui demeurait normalement dans cette grotte, un chupacabra ou un yéti peut être ? Mais c'est surtout les derniers mots de sa déesse qui revinrent la hanter. Elle lui avait dit qu'elle n'aurait pour seul compagnie son silence. Que cachait donc cette déclaration ? Marla avait compris qu'elle n'était plus dans les bonnes grâces de sa déesse, mais elle ne voulait pas tenter l'expérience de voir ce que cela voulait dire.

Elle s’en alla examiner le charnier pour découvrir quelle créature avait élu domicile dans ce lieu abandonné. Il y avait des os, de la chair pourrissant à l’air libre, des cranes de petit animaux, mais plus étrange était un cadavre de taille humanoïde. Il portait ce qui semblait être une armure en cuir imbibé de sang séché. Cette armure semblait avoir subit aussi bien les outrage du temps que celle d'un glaive, d'une épée ou d'une bête féroce. Elle entreprit de fouiller plus en détail le squelette en jetant des coups d'œil aux alentours pour voir si quelqu'un ou quelque chose la suivait. Rien…le squelette n'avait rien sur lui d'intéressant, hormis une paire de botte en bonne état.

Marla émis une grimace à l'idée de mettre des bottes ou la pourriture avait stagné, mais après tout, quelques années ont du s’écoulé pour que l’os soit autant mis à nu…Elle déchaussa le squelette dont les os craquèrent comme du petit bois. Mais c’est un autre bruit qui attira son attention, comme un grondement sourd, presque guttural. C’est alors que quelque chose jailli du tas d’immondice. Cette chose se jeta sur la sombre avec une grande violence l’envoyant vers le sol. La créature fit claquer sa mâchoire très près de son visage. Une vague fétide heurta son visage, l’odeur de la mort lui caressa la joue.

La chose lui était tombée dessus par surprise et tentait de prendre le dessus sur elle. En réalité cette chose puant la mort prenait le dessus sur la prêtresse. Elle avait réussit à agripper les bras de cette chose qui essayait également de la griffer. Les dents pourries claquèrent une nouvelle fois devant son visage. Elle cogna son crâne sur le sol par un mouvement de recul instinctif. Elle ne voyait pas comment se défaire de cette situation épineuse. Elle tenta une nouvelle attaque et Marla tourna la tête pour esquiver tout en poussant sur ses bras pour faire reculer cette chose en décomposition. Elle eut le temps de voir que cette abomination prenait appuie entre ses jambes ! Cette chose avait donc la taille d’un gnome, était en décomposition avancé et tentait de la mordre. Marla additionna tout les renseignements qu’elle venait de trouver et compris immédiatement qui était son adversaire….Une goule !

La dernière des Maev’ar devait maintenant faire attention à ce que la goule ne lui attrape un membre ou quelconque parti du corps, cela avait deux conséquences, être blessée et la goule qui allait se régénérer sous ses yeux. Marla tenta de faire basculer la goule sur le coté pour avoir l’ascendant sur celle-ci. Elle croisa ses jambes autour de la taille du non-mort et roula sur le coté d’un coup sec avec succès. La goule étant emporté par son élan se retrouva sur le dos, ses mouvements amoindrie par le poids de Marla…elle était quand même bien plus grande et lourde ! La sombre avait juste pris l’avantage dans cette dangereuse étreinte, mais elle ne pouvait toujours pas attaquer, ni riposter ! Le mort-vivant essayais toujours de lui mordre le visage ou de la griffer mais la sombre tenait bon, elle savait qu’elle allait devoir mettre un peu de distance entre elle et cette chose. Le corps à corps n’avait jamais été le point fort de Marla, c’est pour cette raison qu’elle avait un fouet comme arme...C’est également l’arme de prédilection des prêtresses shaakts mais cela l’arrangeait.

Marla se releva d’un coup en partant vers l’arrière, beaucoup trop vite à son gout, la goule était toujours entrain de gigoter, elle sentait que sa prise sur celle-ci allait lâcher. Elle commença à tourner sur elle-même tout en ayant la tête reculée pour éviter de se faire toucher. Elle avait de plus grand bras que la goule donc elle pouvait la tenir à distance de cette manière mais pas longtemps. Avec la force centrifuge, la goule commença à décoller et Marla lâcha alors les avant-bras, et la créature vola à travers la pièce pour se fracasser contre des tonneaux. Les tonneaux contenait des armes, celle-ci tombèrent avec fracas sur la goule sans lui causer le moindre dommage. La prêtresse en profita et sortit son fouet, l’enroula autour de son cou et commença à incanter le souffle de sa déesse. Lorsqu’elle eut finit de prononcer les mots de pouvoir, la sombre fut surprise de voir que rien ne se passait, aucun souffle, aucune palpitation magique, rien !

La goule se releva et se mit à courir sur ses quatre pattes, dispersant des morceaux de bois venant des tonneaux, lui n’avait rien ressentit non plus…mais pour le moment la chose avait faim et voulais manger un morceau de shaakt. La sombre agrippa son fouet et envoya les lanières de cuir voler en direction de la créature. Celle-ci n’essaya même pas d’esquiver et si elle ressentait la douleur, elle ne laissa rien transparaitre. Le monstre arriva de plus en plus vite sur Marla. Celle-ci se mit à courir vers la goule. Elle avait un plan en tête pour éviter de servir de repas à cette abomination. La goule bondit comme pour attraper la shaakt et la mettre au sol…Mais la prêtresse avait prévu le coup. Au dernier moment elle se laissa tomber, s’accroupissant, pliant son torse vers l’arrière écartant les bras pour éviter de se faire attraper et glissa sous le corps de la goule.

La goule fit un roulé-boulé sur le sol avant de s’arrêter, elle se mit maintenant à jauger la situation, se demandant si elle arriverait à se mettre quelque chose sous la dent aujourd’hui. Marla quand à elle était surprise que son plan ai aussi bien marché, jamais elle n’aurait cru réussir un coup pareil. Elle savait que les goules étaient différentes des zombies et autres mort-vivant traditionnel. Elles étaient rapide, féroce et vorace, une intelligence maligne dans leur yeux. Elle était maintenant à coté des tonneaux qui contenait les armes. Marla attrapa un pavois et un fléau, elle connaissait les rudiments du combat au corps à corps…mais ne le maitrisait pas, elle savait que cela avait toujours été son point faible et maintenant…la sombre allait devoir rassembler ses dernières force et lutter une fois de plus pour sa vie.

Marla chargea, bouclier levé vers la goule qui fit de même. C’est alors que les deux masses se heurtèrent dans un choc brutal. Elle sentait les griffes de la créature glisser sur le métal du pavois, La goule grondait de ne pouvoir toucher à cette chair tendre et fraiche, elle recula alors pour tenter de prendre le problème sous un autre angle. Mais la sombre sentit une ouverture et donna un coup de bouclier, ouvrant sa garde. La goule pu éviter le pavois sans aucun soucis mais le fléau qui s’abattait sur lui cloua sa main sur le sol. La chose hurla d'un cri de douleur ou de défi, la sombre ne pouvais le dire. La goule avait perdu une main dans l'assaut, folle de rage elle tenta de continuer son attaque avec un moignon.

Lorsqu'elle vit la goule s'avancer, Marla remit son pavois devant elle et s'accroupit, planta la pointe de celui-ci en plein dans le pied de la goule. Celle-ci émit un autre grondement et continua de griffer l'écu espérant percer l'acier de celui-ci…sans succès. La shaakt en profita alors pour charger dans cette position afin de déstabiliser la goule et ainsi lui assener le coup fatal. Le pied bloqué par le pavois, le mort vivant ne pu que s'allonger sur le sol et souffrir à cause du contact de l'acier mordant la chair. Marla en profita pour lever le boucler et empaler la créature sur le sol. La créature ainsi immobilisé ne pouvait que bouger les membres sans pour autant arriver à se défaire. La prêtresse eut un sourire de victoire, elle leva son fléau et l'abattit violemment sur la tête de la goule. Celle-ci fut parcourut de spasme, la sombre frappa encore et encore, ses nerfs venaient de lâcher…

Elle lâcha son fléau, le bruit résonna dans l'antre, se répercutant sur les parois de la grotte. Marla se dirigea vers une couchette et s'effondra, à demi consciente elle se était entrain d'analyser le combat qu'elle venait de mener. Pourquoi son sort n'avait il pas marché? Pourquoi son don était maintenant inefficace? C'est à ce moment là que Marla se souvint des paroles de sa déesse : "Tu n'auras pour compagnie que mon silence". C'est à ce moment la que la sombre compris qu'elle venait d'être renié par sa déesse, que ses dons venaient de lui être supprimé. Elle savait que personne ne devait savoir ce qui lui arrivait, si par malheur ses congénères découvraient son terrible secret…Elle serai finie. C'est sur cette sombre pensée qu'elle s'endormit.

Endolorie, frigorifié et anéantie, Marla se réveilla après une nuit agitée, elle avait peu dormit, son esprit venait de subir un choc. Malgré tout ce qu'elle venait d'apprendre vis-à-vis de son handicap, la prêtresse se mit alors à prier comme chaque matin, comme chaque jour, avant, sans changer ses habitudes…une seule chose avait changé en elle…sa ferveur religieuse…Elle n'était plus aussi forte qu'avant…Etais ce à cause de toute ces épreuves? De son séjour dans le royaume de sa déesse? Elle finit sa prière se demandant à quoi ressemblerait son futur…si futur il y avait…

Quarval-sharess, entend les prières de ta fille, Marla Maev'ar, je vous apartient corps et âme, je suis votre éternelle débitrice pour les tourments reçus. Je ne souhaite que la gloire de votre règne, la damnation éternelle pour vos ennemis .Valshabarath tlu malla; jal ultrinnan zhah xundus.
(Valshabarath soit loué; toute victoire est sienne. )

Une fois son office terminé, elle se leva, ramassa son fouet qu'elle avait abandonné la veille et l'accrocha à sa taille. Elle entreprit d'examiner un peu mieux l'endroit. La goule était toujours empalé sur le sol, elle se dirigea vers les tonneaux qui contenait les armes. Des sabres, des épées, des lances et des hallebardes, des rondaches et divers boucliers. Elle remarqua également un autre tonneau contenant cette fois ci des armes à distances, arcs, arbalètes, des couteaux de lancer, flèches et carreaux. Bref il y avait un véritable armement dans cette caverne, un peu vétuste, pas forcement d'excellente qualité, mais fonctionnel.

Elle fouilla également le garde mangé, mais toutes les provisions étaient dans un état lamentable, aussi bien à cause du temps que par le locataire des dernières années qui se trouvait dans la grotte. Les réserves d'eau étaient croupies, les barriques de bière éventrée, ce qui restait de porc séché était devenu noir et les mouches se régalaient. Elle trouva également à ce qui ressemblait à une salle des coffres…ou plutôt un coin des coffres..il y avait divers bibelots, des tapis, des candélabres et de l'argent. Elle laissa tout en place, il ne fallait pas qu'elle s'encombre plus que nécessaire.

La prêtresse shaakt sortit de la grotte, le cheval n'avait pas bougé. Elle s'approcha de son flan, ouvrit le sac de voyage et pris un frugal repas, accompagné d'une lampé de vin humain. Elle remonta en selle et repartit sur la route menant à Tulorim. Pendant plusieurs heures elle dut subir la réfraction du soleil sur la neige des montagnes, elle plissait les yeux pour essayer de distinguer quelque chose. Même si sa vue essayait de s'habituer, sa vision était plus faible que la normale dans ce monde de lumière. Durant la journée, un vent glacial se leva ce qui fit voler la neige, créant sous ses yeux, un kaléidoscope naturel. C'est en milieu d'apres midi qu'elle arriva à un col de montagne.

Elle s'engouffra dans le col, Marla surveilla les pentes escarpées au dessus d'elle, à tout moment quelque chose pouvait lui tomber dessus. Les cols, les gorges et les fourrés étaient les meilleurs endroits pour tenir une embuscade. Le vent glacial et mordant s'engouffrait face à elle dans un bruit strident, paralysant son ouïe pour détecter d’éventuels mouvements. Elle avança encore et encore sans que rien ne se passe, elle sortit de ce col sans encombre, sans aucune anicroche hormis cette tension palpable, presque étouffante.

Elle passa sa seconde nuit à flanc de montagne, elle sacrifia ses pommes et les donna au cheval. La sombre voulait arriver sans encombre à Tulorim et pour cela elle aurai besoin de ménager sa monture. Le jour suivant le vent avait arrêté de souffler , donnant une meilleur visibilité à la shaakt. Elle n'avait rencontré personne hormis une caravane de marchand en direction de Khonfas, des humains… Elle était resté cachée sous son piwafwi pour ne pas que l'on voit son visage. Elle passa une autre nuit dans la montagne, à se blottir contre le cheval pour garder un semblant de chaleur. Même si la neige s'est raréfié, les températures n'étaient pas hospitalières. Elle se remit en selle le lendemain, espérant arriver enfin à destination.

Après quelques heures, le chemin commençait à descendre légèrement, elle se sentait basculer sur la crinière du cheval. C'est au détour d'un pan de montagne que la vallée se découvrir sous ses yeux. Le soleil commençait à pointer le bout de son nez à l'horizon, de l'autre cotée de la montagne on avait un magnifique panorama de la vallée. Le soleil sortant de l'océan tel un phénix renaissant, les bateaux de pêche paraissaient minuscule, comme une barque, la ville de Tulorim quand à elle se dressait sur le rivage, encore endormi par l'étreinte de la nuit. Elle fit galoper son cheval par les plaines pour rejoindre au plus vite la citée, se demandant si elle arriverait à trouver un temple dédié à Valshabarath dans ce lieu.

Les champs de blé, entourant la cité, ondulaient par vagues sous l'effet du vent. Il ne lui restait que quelques heures avant d'arriver aux portes de la ville. Les petites gens de la villes étaient déjà au travail dans les champs, trottant sur son canasson elle les regarda, travailler, vivre..tout ce qui n'intéressait pas la sombre…mais après 4 jours de voyages, elle était enfin contente de retrouver la civilisation…même si celle-ci était composé de races inférieures. C'est après quelques minutes qu'elle arriva enfin aux portes de la ville. La sombre se retrouva parmi les marchands, les mercenaires et parvenu à demander l'autorisation d'entrée en ville.

Je me réveilla et ne voyait pas encore très bien, j’étais encore un peu assommé, puis je me rendis compte que je n’étais pas seul, dans une grande pièce qui devait être un chariot a l’arrière d'une voiture, d’après les remous. J'avais entièrement repris mes esprits et vis que la majorité des autres personnes était des shaakts, et quelques garzoks. J'avais les mains attachées dans le dos. Les remous devinrent de plus en plus fort et s’arrêter tout d'un coup, sûrement la fin du voyage, bien que ça me paraissait impossible, c’était trop rapide. Ils ouvrèrent la porte et tout le monde sortit sauf moi, l'une des personnes dit tu viens ou pas ? perso, ça me dérangerai pas que tu vienne pas, ça en ferait plus pour moi, mais tu serais en mauvais état, et c'est pas bon pour les affaires. je me rendis compte qu'en fait, je mourrais de faim, alors je descendis voila ! c’était pas difficile, hein !. Il me détacha les mains et me montra mes couteaux quand je les chercher, et me dis c'est ça que tu cherche ? désolé, mais non, tu les aura pas je fis un tourner ma jambe pour le faire tomber, il sauta et me donna un coup de poing dans le ventre, je vomis un petit filet de sang et tomba a terre. Oups ! désolé ! hahahaha ! je lui repondis Grrrr... Tu va mourir un jour, tu va rien comprendre... Mmmmh ? tu a dit quelque chose ? Oui, tu est bien trop fort pour moi, tu a gagné Aaaah, c'est bien ça. La nourriture etait de la soupe dont je ne voulais pas savoir a quoi elle etait, elle avait un goût de vomi. Tout le monde rentra dans la pièce et dormis.