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 Sujet du message: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:31 
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GM13 a écrit:
Vous Rpez une nuit calme.
Lendemain : Vous allez passer votre journée sur place, attendant le rétablissement du blessé. Le ciel est assez obscure et le midi, il pleut enfin, ce qui vous permet de faire des réserves d'eau importantes. Seldell se réveillera, même s'il sera trop faible pour bouger tout seul. Il restera allongé.

C'est calme à RP, vous êtes occupé en ce moment, je le sais

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:31 
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Cromax a écrit:
Le combat se termine par une victoire de notre côté, et mis à part les blessures de chacun, nous n’avons pas grand-chose à déplorer, chacun étant toujours vivant, même si dans un moins bon état… De mon côté, ma tête n’en finit pas de tourner et mon front se couvre de sueur… Les trois coyotes morts autours de moi n’arrangent rien à mon malaise quand je vois leur sang s’écouler lentement de leurs plaies béantes. Dans le camp, je vois Arevoès qui se tient à l’écart du combat qui se termine… Etant donné qu’il m’avait été d’un grand secours en tant que médecin lors de ma maladie due aux saletés de sangsues qui nous étaient tombée dessus, je décide encore une fois de faire appel à lui pour me secourir de cette mauvaise passe. Je lève le bras vers lui et pousse un cri pour l’appeler…

« Hé ! Ici ! Suis pas bien ! »

Aussitôt, le médecin se lève d’un pas prudent et arrive dans ma direction en veillant ne pas croiser de coyote sur sa route. Il hésite un peu avant de m’approcher au milieu des trois cadavres d’animaux, mais consent finalement à le faire, après s’être assuré que mes victimes étaient bien mortes.

« Ah, je vois que vous vous êtes bien battu…tant mieux tant mieux… Allons montrez moi cette vilaine plaie… »

Il semble rassuré d’être en vie et de ne pas avoir subi l’attaque d’un de ces animaux sauvages. Il se penche sur ma jambe, et je lui tends mon mollet blessé, me tordant un peu dans ma posture mi-assis mi-couché. Il inspecte la plaie et finit par mettre son doigt dedans. Je retiens au fond de ma gorge un cri qui sort finalement de ma bouche sous la forme d’un soupir rauque de douleur. Arevoès continue son inspection de la plaie en profondeur et je grimace…

(Prend-il vraiment plaisir à faire ça ?)

(Hmm il est peut-être sadique ce médecin…)

(Tu n’arrêtes jamais toi hein…)

(Hé non…)

« Aaaïe !!! »

Le médecin venait d’enfoncer son doigt encore plus profond. Comme pour se crédibiliser de ma douleur, il prend un air sérieux et me dit d’une vois grave…

« Je sens quelque chose dans votre blessure… »

(À cette profondeur, ça doit être un os…)

« Je crois que c’est une dent de coyote…Je vais vous l’enlever… »

(Une dent ? Ils ont les gencives fragiles ces bestioles)

C’est alors que je me rends compte de ce qu’il vient de dire…

(Heu…me retirer la dent ? Mais ça va faire mal ça…)

Je grimace de douleur avant même qu’il n’ait entrepris de se saisir de l’encombrante canine de canidé… Il me tend la lanière en cuir de mon sac devant mon visage…

« Tenez, mordez là dedans, ça vous occupera… »

(Il en a de bonnes lui…)

J’agrippe la lanière de cuir entre mes dents et serre un peu, comme si ça allait m’aider à supporter la douleur…

(La douleur peut-être pas, mais ça l’aidera à supporter tes cris…)

« Prêt ? J’y vais ! »

Il enfonce à nouveau ses doigts dans la blessure et mes dents se serrent par automatisme sur la lanière en cuir. Il trifouille dans la plaie et je sens ma tête reprendre son tournis. Je m’étends sur le sol, ne supportant plus rester assis, mais gardant toujours la poignée de mon sac en bouche. Je ferme les yeux. Je ne veux pas voir ce qu’il va faire à ma pauvre jambe… Après un moment, il hésite un peu, puis ressort ses doigts de la plaie. J’ouvre les yeux et le regarde inquiet. Il a sur son visage une expression embêtée.

« Ça y est docteur ? C’est fait ? »

« Hélas non, j’en ai peur…Il me faudrait un poignard ou une dague…Vous n’en auriez pas une ? »

Je pense aussitôt au poignard de Zya que j’ai laissé à Kendra Kâr pour ne pas le perdre. Il m’aurait été bien utile. C’est alors que je pense à une autre arme de ce genre, que j’avais sentie dans le dos de la jolie Cheylas lors de notre nuit sur la montagne, dans le froid…

« Moi non, mais Cheylas, la cartographe, en a une… »

Il se relève un peu et se tourne vers le campement pour voir Cheylas aux côtés de Seldell avec la petite aniathy. Il la hèle de loin et elle nous rejoint de sa démarche chaloupée tout à fait séduisante. Mes yeux s’attardent sur ses voluptueuses courbes et elle le remarque en souriant coquinement… Prenant un air innocent, elle demande au médecin ce qu’elle peut faire pour aider…

« Prêtez moi votre dague, j’en ai besoin pour enlever une dent de la jambe de ce pauvre Cromax… »

Aussitôt, elle dégaine sa lame discrètement et la tend au médecin en un geste, sans que personne ne le remarque. Il la saisit en souriant et se penche à nouveau vers ma blessure, que l’elfe grise prend un malin plaisir à regarder avec un air sadique. Je reprends à nouveau la lanière de cuir en bouche. Arevoès pose la lame sur mon sang et le contact froid me fait frissonner, mais cette sensation ne dure qu’un temps. Directement après, il plonge un doigt et sort d’un coup la dent gêneuse. Je réprime à nouveau un cri de douleur et serre mes dents au maximum sur la poignée. La douleur parcourt tout mon corps, de bas en haut et des fines gouttes de transpiration naissent sur mes tempes.

(Arf ! ça fait pas du bien ça…)

L’homme brandit fièrement la dent en question devant mon nez. Elle est recouverte de mon sang et je manque de défaillir devant ce spectacle peu ragoûtant. Il essuie l’arme de Cheylas et lui rend. Elle la remet aussitôt à sa place, le plus rapidement possible… Le médecin me tend la dent et me demande si je veux la garder comme souvenir. Je fais signe non de la tête. Je n’ai que faire de cette dent qui ne sera pour moi qu’un douloureux souvenir de cette opération à vif…Le sang a cependant cessé de couler de ma plaie, que le médecin a soigneusement bandée, m’assurant qu’il ne resterait bientôt plus qu’une vilaine cicatrice… Il s’en va rejoindre le campement et prend des nouvelles de Seldell, qui s’est réveillé et semble aller un peu mieux, même si son état n’est pas au mieux…

Cheylas reste à mes côtés et je me relève. Elle m’attrape le poignet et le glisse derrière son dos pour saisir ma nuque de son autre main. Elle me regarde droit dans les yeux, plongeant son regard provocateur dans le mien… Je tends les lèvres vers a bouche, pris d’une irrésistible envie de l’embrasser, mais elle s’écarte au dernier moment et je ne rencontre que le vide. Rouvrant les yeux, je me rends compte qu’elle s’est abaissée avec un sourire mutin vers les carcasses des trois bêtes mortes…

« Aides-moi à ramener tes victimes sur le campement…ça fera un bon repas pour ce soir et demain… »

La fin de la journée approche en effet à grands pas et le soleil se couche dès que nous avons terminé de transporter les animaux morts près du campement, prêts à être découpés. Suivant l’elfe grise qui se coupe un steak de coyote, je prends à mon tour un bon morceau de viande grossièrement taillé sur l’animal pour le mettre au dessus d’un feu de bois que Fizold a pris la peine d’allumer…

La viande est rapidement grillée, puis mangée en silence. Quand nous avons fini le repas, il fat nuit noire et les étoiles couronnent le ciel bleu nuit de leur lumière blanche et pure. C’est une belle nuit qui commence. Le feu crépite toujours devant nous, chauffant notre peau de nos habits. Encore une fois, j’ai envie d’embrasser l’elfe grise. Ma main se pose sur la sienne et elle tourne la tête vers moi. Elle avance ses lèvres et nos bouches se rencontrent durant un temps beaucoup trop court à on goût…Elle se redresse alors et me tend la main une fois debout…

(Qu’est-ce qu’elle fait ?)

(Tu vas le savoir mon grand…Je ne veux pas manquer ça…)

L’elfe l’attire dans sa tente et se couche sur une couverture douillette, m’offrant ainsi une généreuse invitation à la rejoindre. Je me couche à ses côtés et elle me plaque sur le dos pour m’embrasser fougueusement, sans dire un mot.

(Les bavardages, c’est pas son truc on dirait…)

Elle glisse sa main sous ma tunique et caresse la peau de mon torse avec vigueur. Quelque peu décontenancé, je ne fais rien un moment, puis mes mains se mettent en action et entreprennent des caresses passionnées dans le dos de la belle. Sous ses caresses chauffantes, nous nous retrouvons bien vite sans nos habits, peau contre peau sur cette couverture de fortune qui sera notre couchette pour la nuit. L’action se fait vite torride et Cheylas prend vite les choses en main…

Elle se place à califourchon sur moi et entame une sorte de danse transcendante qui m’arrache malgré moi des petits râles de plaisirs. Elle se penche plusieurs fois sur mon coup pour en mordiller la peau légèrement, mais sauvagement. Je sens alors la chaleur de sa respiration me frôler la nuque, m’arrachant mille frissons de bonheur. Je retourne alors la situation et cette fois, elle se retrouve sous moi, subissant mes assauts passionnés avec des petits cris qui ne font qu’augmenter mon désir d’elle. Ses ongles se plantent dans la chair de mon dos, qu’elle lacère de ses doigts en me griffant. Le final est comme une explosion de bonheur et nos deux voix se mêlent dans un cri se rapprochant plus de l’animal que de l’être pensant. Nous ne pensons même pas à nos petits camarades qui dorment dans les tentes autours de nous, dans la fureur du moment.

L’action finit, enfin, par s’atténuer et nous nous couchons côte à côte, dans les bras l’un de l’autre, transpirant et respirant bruyamment, essoufflés tout deux par l’effort fourni au service de notre plaisir… Je finis par m’effondrer comme une masse, lové contre elle, dans la chaleur de nos corps unis, endormi pour la nuit…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:32 
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Cromax a écrit:
Trois quatre heures après avoir connu l’extase la plus totale dans les bras de l’elfe grise passionnée, et après un sommeil réparateur et revigorant, me redonnant les forces que j’avais puisées au plus profond de moi, je me réveille en douceur à côté de la belle. La nuit est loin d’être finie, et j’entends au loin les ronflements brusques d’Andelys, mais mon attention se porte sur la respiration calme et profonde de la jolie elfe à mes côtés. Ses lèvres entrouvertes laisse filtrer un fin filet d’air chaud quand elle expire, envahissant sa bouche avant de s’évanouir dans la tente, mêlé à l’air extérieur. Quand elle inspire, profondément et lentement, ses lèvres pulpeuses sont un peu aspirées vers l’intérieur de sa bouche, me dévoilant la blancheur de ses dents soignées. Sa poitrine se soulève doucement au rythme de sa respiration sereine, s’emplissant d’un souffle de vie avant de le rendre à l’air…Nul ne pourrait en cet instant imaginer la fougue que cette jolie plante endormie a mise en tant qu’amante à peine quelques heures auparavant. Je ne dors plus, je l’observe, je la regarde. Les traits épurés de son visage respirent la paix intérieure. Scrutant ses formes divines dans l’obscurité, je sens le désir remonter en moi, mais un désir moins vif, moins brutal que la première fois.

Ma main monte à la hauteur de ce doux visage endormi et commence à en caresser le contour : les joues, les pommettes, le front, le nez. Mes doigts s’attardent sur ses lèvres, chaudes et légèrement humides, à la peau souple et tendre. Je les ressens encore sur ma peau, me couvrir de doux baisers enfiévrés. Ma main glisse ensuite dans sa longue chevelure, passant dans ses cheveux fins et lisses. Je touche alors l’extrémité de son oreille pointue, pour redescendre par le lobe. Je glisse alors le long de son coup, délicatement, tendrement, effleurant à peine sa peau du bout de mes doigts. Sans doute prise d’un frisson, elle remue un peu et sa main qui entourait ma taille dans son sommeil glisse sur son ventre pour finir sa course à côté de l’aine, tout près de l’interstice du plaisir. Le voyage explorateur de ma main reprend, descendant toujours plus sur sa gorge chaude, effleurant doucement sa poitrine. Son corps réagit à mes caresses et semble frissonner de l’intérieur. Mes doigts glissent sur sa taille, puis le long de sa hanche. La peau des cuisses est plus douce encore, pourtant plus ferme que celle de la gorge…

Ma main remonte doucement par le milieu du bassin, jusqu’au nombril. Je remonte encore un peu et Cheylas se réveille. Sa main vient rejoindre la mienne et nos doigts se croisent pour se serrer l’un contre l’autre. Mon regard se relève et se porte dans ses yeux, qui viennent de sortir du sommeil. Ses yeux profonds et pleins de malice. Nous nous fixons ainsi pendant plusieurs longues minutes, chacun profitant de ce moment rare de complicité entre deux êtres unis, peau contre peau, au milieu de la nuit. Sa main lâche la mienne et se perd derrière ma nuque. Elle me serre contre elle, ma main restant entre nos deux corps. Elle passe ses doigts fins dans mes cheveux, respirant lascivement au creux de mon oreille. Je sens la chaleur de son corps contre le mien, et l’envie remonte encore, irrésistible. L’elfe grise s’en rend vite compte et, restant toujours serrée contre moi, soulage de ses mains expertes ce désir involontaire. C’est plus tendre que la première fois, plus doux, plus lent, chaque geste étant calculé, précis. À un moment, ma respiration se fait plus forte, et finit par un soupir de soulagement… La fin de cette agréable torture, le paradis, le bonheur. Je me serre contre elle, passant mon bras dans son dos… je suis bien…Et je reste comme ça jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Rien de n’est passé de grave pendant la nuit, je ne sais même pas si quelqu’un s’est occupé de la garde… Heureusement que les coyotes ne sont pas revenus roder par ici…

(Ooooh vous étiez tout mignons… Et hier soir, quel spectacle !)

(Hé hé… ça t’a plus ?)

(Et comment mon grand ! à quand la prochaine ?)

(Tu exagères…)

(Moi ? Toujours…)

Les premières personnes commencent à se réveiller, et, après voir posé un doux baiser sur les lèvres de Cheylas, je retrouve un à un mes habits éparpillés pour les enfiler. Je suis en pleine forme ce matin ! Je cueille quelques brins d’herbe que je fourre dans mon sac pour nourrir mon nouvel ami animal aux longues oreilles.

(Je devrais peut-être le faire se dégourdir un peu les jambes…)

Je pose mon regard sur les carcasses des canidés, viande entassée là comme une injure à la faim qui nous tenaillait l’estomac il y a un ou deux jours. La soif, elle, est toujours présente, mais de lourds nuages gris foncé obscurcissent le ciel matinal et je ne serais pas étonné qu’il pleuve abondamment pendant la journée.

(Il ne doit plus craindre de se faire tuer pour être mangé maintenant…)

Je m’assieds sur le sol à côté de mes carcasses de coyotes et je sors le petit animal de mon sac. Il renifle doucement ma main et part gambader doucement autour de moi. Je le garde en vue, et saisit un cadavre dont la viande a refroidi pour le dépecer. J’entasse les morceaux de chair en un tas à côté de moi. Vers la fin de la matinée, j’ai fini de débarrasser les morts de leurs meilleurs morceaux et j’ai deux tas à côté de moi : un avec les os et déchets organiques tels les viscères, et l’autre avec la barbaque bonne à manger…

Je récupère mon lapin dans mon sac quand soudain, je sens une goutte me tomber sur le nez. Peu habitué à subir une telle sensation ces temps-ci, j’ai un mouvement de recul avec la tête, et je m’en ramasse une autre sur le front.

(Qu’est-ce que ?)

La pluie commence à tomber à grosse gouttes du ciel menaçant. De l’eau, enfin ! Je me relève aussi vite que je peux et tend ma nuque pour offrir mon visage à cette averse salvatrice. Les gouttes d’eau tombent dans ma bouche, réhydratant les tissus assoiffés. Je bois à même la pluie. J’écarte les bras en croix et me fait tourner en rond, comme un gamin sous sa première neige. Je ris, sans même m’en rendre compte d’une voix claire et exprimant toute ma joie. Il pleut, il pleut, bergère ! Je plonge la main dans mon sac de provision plein de viande et en sort toutes les outres et gourdes vides qui me tombent sous la main. Elles se remplissent vite de précieux liquide de vie et je les rebouche, tout content. Il faut faire des réserves cette fois. Si les précipitations sont aussi rares en ce pays, nous ne tiendrons pas longtemps si nous n’économisons pas ce don du ciel.

La pluie tombe une bonne partie de l’après-midi, transformant le sol en une mélasse boueuse et coulante, mais peu importe, nous avons de l’eau ! L’ambiance est bonne sur le campement, comme libérée de tous ces tracas. Même Seldell, pourtant affaibli ces derniers temps, se réveille en cours de journée. Il est hélas encore trop faible pour se lever. Il reste couché, mais son état semble aller en s’améliorant…

Tout va donc pour le mieux…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:32 
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Filgo a écrit:
Apparemment, le combat fut assez rapide et lorsque je ressortis la tête de ma tente, un tas de cadavres remplaçait la bande de coyote. Je vis alors Crominou appeler à l’aide et Averroès se précipita vers lui pour le soigner.

« Héhé, les choses avancent rapidement, on dirait…Courage petit médecin, ce ne sera qu’un mauvais moment à passer. »

Malheureusement, il ne se passa rien de plus et l’humain se contenta de lui enlever une dent de la jambe en plongeant son doigt à plusieurs reprises dans la plaie, faisant gicler le sang du sindel et le faisant presque défaillir.

« Hé ben… quand je disais que c’était une chochotte… »

Une fois encore, nous passâmes la journée sur place sans rien faire de spécial et l’ensemble des coyotes fut ramené dans le campement pour servir de nourriture. La nuit vint enfin et je fus l’un des premiers à être couché, comme à mon habitude, pour ne pas être désigné pour la garde. Il ne me fallut pas longtemps pour m’endormir mais je fus réveillé par un cri plus animal qu’humain.

« Mouahahaha, Crominou est passé à l’attaque on dirait, heureusement qu’Averroès est médecin. Il pourra se soigner ses douleurs lui-même… »

Le sommeil me repris presque aussitôt et lorsque je me réveillais enfin, quelque chose martelais la toile de ma tente.

« Il pleut !!! »

Sans attendre un instant de plus, je sortis, vêtu de mon simple pagne, et commençais à danser sous l’averse, sautant, bondissant, envoyant de la boue sur les autres, m’allongeant par terre et faisant un ange en remuant bras et jambes comme le ferait un enfant dans la neige.
Tout allait pour le mieux quand une fumée anormale vint me titiller les narines, et en y regardant de plus près, je compris que cette fumée émanait directement de moi et n’était pas vraiment de la fumée mais de la vapeur, produite par les gouttes d’eau tombant sur mon corps

« Raaah !! A l’aide !!! Je m’éteins !!! Je m’éteins !!! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:32 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
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lelma a écrit:
Le combat est enfin fini, nos bouches à Seyra et moi sont couvertes du sang des coyotes. Le goût est fort, difficile à avaler, mais vu notre soif c'était indispensable de se désaltérer, un tant soit peu, avec ce qu'on trouve. Le Sindel avec la faera a été mordu profondément par une des bêtes, le médecin l'opère à vif et lui retire une dent ! Peu après passant près de nous le médecin veut nous soigner la bouche.

"Mais lâches-moi Oeil de verre ! Mais non j'ai pas mal, mais non je suis pas blessée !"

"Mais si, regarde tu saignes de la bouche et ton père aussi !!! Vous avez une blessure et je dois vous soigner !"

"Mais non voyons, on a juste bu le sang des coyotes pour étancher notre soif !"

"Vous avez quoiii ?" Le médecin change de couleur, devient tout blanc et part à distance du camp, probablement pour rendre son repas...

L'après midi se passe au camp, impossible d'avancer vu l'état de Seldell. Je vaque à des tâches diverses, ménageant mes forces et évitant de perdre trop d'eau. Impossible dans ces conditions de s'entraîner même si Seyra me le demande avec insistance. Une autre fois, lorsqu'on aura de l'eau. Et c'est finalement la nuit qui nous pousse dans nos tentes.

Je dors d'un sommeil lourd, rêvant de mon passé, un rêve chaud, me ramenant à mon adolescence. Vers mes seize ans. J'étais de Surana, la connaissant parfaitement, dans tous ces moindres recoins. Livreur des potions et poudres de ma mère je courais de maison en maison. J'étais connu comme le fils des Noteema, famille connue et reconnue. Le soir j'allais avec la jeunesse de ma ville, dans certains endroits peu recommandables. Boissons et filles de joie, bien que je n'y touche pas, du moins pour les filles, était communes. Attitudes lascives, chants entraînants, boissons enivrantes... Cette époque là obligeait ce genre d'endroit. Oublier. Oublier la guerre, oublier la pression des barbares, oublier cette fin inéluctable, oublier cette dernière génération, celle qui allait mourir. Une fin de civilisation. Mais lorsque j'étais là tout m'importait peu ! Mais je détestais ce genre d'endroit, où je me perdais, où notre jeunesse se perdait. Jamais je n'ai touché aux filles magnifiques ! Et pourtant elles ne demandaient que ça ! Quelques pièces d'or, et certains y passaient la nuit. De drôle de bruits sortaient des chambres... Des râles de plaisir, des cris de jouissances...

Je me réveille, j'ai bien entendu ?

(Oui... Y a les deux elfes qui s'en donnent à coeur joie !)

(Ah ben bravo, c'est du propre !)

"Hum, je t'aime !"

"Seyra ?" Elle était accrochée à mon cou, dormant la tête posée sur mon torse. Je sentais son corps chaud sur moi. Visiblement elle parlait en dormant. Ce qu'elle est mignonne. La nuit est toujours là, je ne la voie pas mais je l'imagine. Une drôle de réaction se produit entre mes jambes... Evidement vu le rêve, et la situation ça ne pouvait pas être autrement. Je suis très gêné, j'essaye de me calmer mais ça perdure. C'est tout à fait normal mais la situation ne s'y prête pas ! Pourvue qu'elle ne remarque rien, je ne pourrai pas lui expliquer ça !!!

Finalement j'arrive à me calmer et à me rendormir. Le lendemain matin je suis réveillé par un bisous de Seyra sur la joue.

"Bonjour papa ! J'ai bien dormi, tu es si confortable !"

"Tu m'as dormi dessus petite coquine... "

"Oh oui, j'aime beaucoup !"

"Si ça te fait plaisir !"

Le camp se réveille peu à peu. Le temps se couvre mais toujours aucune pluie. Nous n'attendons que ça, assoiffés. Nous ne pouvons toujours pas continuer, le blessé est toujours allongé. L'ennui s'installe, sans savoir quoi faire. Lorsque tout à coup le ciel se crève d'une grosse pluie bien lourde !

La druide lançait des sort bizarres, une sorte de grand vase apparait de la terre, impressionnant ! Elle y passe un temps fou mais quand la pluie tombe je comprend à quoi ça va servir. Elle recueille l'eau qui nous manque. Un des nôtres danse
en pagne sous la pluie. Bientôt le sol devient boueux, il s'y jette, s'y roule, nous lance de la boue dessus. Seyra et moi nous nous régalons, buvant cette eau salvatrice. Puis nous ripostons à ce fameux Filgowen, balançant la boue et en recevant ! Ah on est propre ! On arrête quand l'elfe commence à fûmer et à crier à l'aide.

"Il lui arrive quoi ?"

"Euhhhh... ca ira monsieur Filgowen ? Restez pas sous l'eau, vous allez euh... Vous éteindre ?"

Nous partons de coté, nous lavant enfin entièrement. Toujours étant pudique, surtout Seyra.

"Tu ne regardes pas hein ? Et il n'y a personne autour hein ?"

"Non il n'y a personne et je te tourne le dos ! Et toi tu me regardes pas hein ?"

"Oui, oui !"

Difficile de se laver à l'eau de pluie. Je suis quasi nu, loin des autres, enfin je croyais. Une elfe verte, très peu vêtue me voit comme ça. Elle violise de gêne et repart plus loin, hors de portée de mon regard. Est-ce le fait de me voir ainsi ou le fait quelle soit aussi dévêtue qui l'a autant gêné? En tout cas je suis troublé par la vision !

(Tu n'as pas fini ?)

(Bah quoi, c'est ma faute peut-être ?)

(Oui, tu n'avais pas à la regarder comme ça !)

(Bah comme si on pouvait pas regarder les belles choses...)

(C'est gênant pour la personne regardée !)

"Papa c'était qui ?"

Par réflexe je tourne la tête et la regarde. Ahhhh, elle est toute nue !

"Papa, tu ne regardes passss !!!" Elle m'envoie ses vêtements à la tête. Je me retourne vivement, me confondant en excuses.

"Pardon, pardon, je n'ai rien vu, je te promets !"

"Mouais ! Rends-moi mes vêtements !!!"

"Tout de suite. Désolé vraiment désolé !"

J'y tends ses vêtements sans regarder, je sens qu'elle me les prend brusquement.

"Mais j'y pense et moi j'ai rien le droit de dire ? Je suis presque nu moi !"

Elle rigole.

"Oui mais t'es un garçon ça compte pas pareil !"

Je ne sais pas quoi dire ! Ah elle m'a bien eu ! Enfin bon, on est tout propre mais trempé, autant vêtement que nous même, et la pluie qui continu ! Je me rhabille et rejoint les autres, félicitant Lothindil pour son réservoir d'eau. J'en profite pour remplir mes gourdes.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:33 
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Lothindil a écrit:
Epuisée, je finis par m'endormir, les carcasses de mes quatre chiens morts près de moi. Je me réveille un peu plus tard, tout le camp dort ou presque... Derrière moi un cri bestial achève de me réveiller, sur mes gardes, mon arme à la main.

(C'était quoi ça?)
A présent, je suis totalement réveillée, l'oreille aux aguets, prête à fondre sur l'ennemi.
(C'est rien...)
(C'était quoi?)
(Deux elfes en train de prendre du bon temps je pense...)

Nul besoin de me faire un dessin... Je soupire autant de soulagement que de dépit.
(Faire ça ici... en faisant autant de bruit en plus.)
(Tout le monde ne vit pas de nature et d'eau fraîche.)
(Qu'est-ce que t'en sais toi?)
(Disons que j'ai connu plus de mâle que toi...)
(C'est ça bien sûr...)
(Tu crois que t'es la première avec qui je parcours les mondes peut-être?)
(Tu sais bien qu'on parle pas de ça!)
(Oh mais si justement... Comment peux-tu savoir de quoi ça vit, sans avoir vécu avec!)
(Bah... C'est constitué comme nous un mâle.)
(Alors là, j'en suis pas convaincue... Y a au moins une chose de plus.)
(De quoi tu parles?)
(Ne me dis pas que... )
(Que quoi encore?)
(Sois honnête, on est entre nous... T'as déjà vu un mâle?)
(oui, y en a assez ici...)
(Non, je veux dire... un mâle... nu?)
(Euh... à part le rouquin en le soignant y a deux jours... non.)
(Pourtant tu as l'âge...)
(Je m'étais offerte à Yuimen.) Pensé-je offensée.
(Je voulais dire avant... sur Naora...)
(Avec les dortoirs séparés et les surveillantes? On aurait eu du mal.)
(Enfin bon... Tu sais quand même que les hommes ont un sexe différent du tien?)
(C'est ce que j'ai cru voir avec le rouquin en effet...)

Je réalise seulement que le premier sexe d'homme que j'avais vu était celui, brûlé à l'acide, du rouquin.

(Enfin, t'as vu des mâles animaux, tu sais comment ça se reproduit.)
(Oui... mais comment dire... Ils crient pas comme ça.)
(T'es vraiment inculte dans le sujet toi...)
(Oui…)
Je joue avec le feu, trouvant les braises intéressantes. Mes joues s'empourprent autant que les bûches sur le feu que je maintiens allumer. En effet, je n'y connais rien.
Lirelan passe la fin de la nuit à discuter avec moi, tentant de me faire comprendre les rudiments de l'acte de vie. Loin d'y voir du plaisir, je suis de plus en plus dégoûtée, contente d'un certain point de vue d'être liée à Yuimen. La description faite me donne l'impression que la femme est employée comme un vulgaire réceptacle et ne sert qu'à calmer les ardeurs des mâles. Je m'obstine à voir dans les cris des deux autres, un cri de soulagement de la part de l'homme et un cri de douleur ou de honte de la femme. J'imagine mal un membre entrer en moi sans me faire mal comme une épée qui tranche et perfore.

Le réveil du reste du groupe me force à sortir de mes pensées... Je me mets à découper mes quatre canidés à l'épée comme je peux, dissimulant tant bien que mal mon trouble vis-à-vis des deux Sindels.

La matinée passe finalement rapide, en petits soins tandis que Seldell semble s'en remettre doucement.

Vers midi, de lourds nuages se pointent à l'horizon annonçant sans aucun doute une bonne pluie. Celle-ci ne pourra être que bénéfique pour le groupe, réduit à boire du sang pour survivre.
Trop heureuse de m'écarter du groupe, ayant l'impression que tout le monde me regarde, je m'éloigne un peu, laissant Cromax s'occuper du dépeçage des canidés.

Assise dans la plaine, je regarde la terre puis le ciel.
(Vous récolterez plus d'eau avec un pot à large ouverture.)
(Genre une coupe géante?)
(Je voyais ça plutôt comme une casserole!)

Casserole ou coupe géante, cela ne changeait pour ainsi dire presque rien à ce que je devais faire. La première chose était de modeler la terre, je n'ai jamais lancé ce sort sur une telle quantité de terre, il me faut donc séparer ce qu'il me faut.

Je délimite donc au sol avec mon épée un cercle de près d'un mètre de rayon... ça devrait suffire.
(Il faudra plus qu'un sort là...)

En effet, pour arriver à rendre la terre modelable sur une telle échelle, le nombre de lien à rompre est impressionnant. Je passe plus d'une heure à lancer sort après sort après sort jusqu'à parvenir à assouplir toute la terre voulue.
(C'est parti.)

Assise au milieu de la zone, lentement, je modèle. Les yeux fermés, j'imagine mes mains entrain de sculpter la terre, la durcissant par endroit avant de continuer avec d'autre. Lentement, sûrement, mon esprit modèle la terre à partir de l'intérieur, changeant la forme des choses. Le spectacle doit être surprenant vu de l'extérieur.
Je reste là au milieu d'un cercle de terre, les bords se relevant, s'affinant.

Au bout de plus de deux heures d'intense concentration, je finis par arrêter, jugeant mentalement ma sculpture prête. C'est avec amusement que je vois le résultat final, une grande pierre en forme de cuvette se dresse maintenant au milieu de la plaine.

Epuisée, mais heureuse, j'en descends pour voir les moindres contours. C'est avec un grand bonheur que je vois que mes détails ont pris. Les huit dieux élémentaires, écrit en Sindel avec leur symbole orne mon ouvrage grossier. Pour une première tentative de cette taille-là, je suis assez fière de moi.

Bientôt la pluie tombe, j'ai fini juste à temps. Il y a quelque temps de cela, j'aurais été me réfugier à l'abri de l'eau, là je me contente de rentrer calmement au camp pour chercher mon sac.
J'en sors les gourdes et les pots remplis de sang que je rince à l'aide d'herbe mouillée.

Bientôt ma cuvette se remplit, se transformant en piscine.

(Tente de te reconvertir en rentrant... je suis certaine que tu pourrais en vendre.)
(Avec beaucoup de progrès sur les finitions peut-être en effet.)

Une fois l'averse je me retourne vers le groupe en leur criant de venir remplir toutes les outres et gourdes que nous avons. Il n'y a certes guère plus de 25 cm d'eau au fond... mais au moins l'accès à l'eau est plus simple.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:33 
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Seldell a écrit:
Je suis de nouveau sur cette montagne... Je me souviens ce qu'il s'est passé, avec les nuages et la lave. Je suis exactement assis au même endroit, la brise parcourant mes cheveux. Je regarde au loin le même spectacle fascinant qui m'avait captivé précédemment. Et tout se reproduit à l'identique ... Je sais à quoi m'attendre cette fois-ci au moins ...

Je suis balloté dans les vents célestes infernaux avant d'être lâcher... Je tombe aussi lourdement qu'avant, sachant que je ne brûlerai pas réellement, que tout ceci n'est qu'un affreux cauchemar.

Soudain, alors que je m'approche du cratère du volcan à la plaie béante, je suis éjecté violemment. Je lève la tête et vois que je suis derrière quelqu'un, sur un genre d'aigle dont les ailes font facilement trois mètres chacunes.

Je m'aggripe à la personne naturellement, je ne me contrôle plus tellement. Nous passons au dessus de la mer et avançons longtemps jusqu'à voir à nouveau terre.

La monture commence soudain à faire une vrille violente qui nous éjecte moi et mon compagnon inconnu auquel je suis toujours agrippé sur la plage. Nous tombons lourdement. Je suis sur lui. L'aigle s'en va tranquillement, son image disparaissant vers le soleil éblouissant. Je relève la tête pour voir le visage de mon sauveur...

Ce n'est autre que Cheylas qui commence à gémir. Je m'écarte d'elle rapidement, pensant lui faire mal, mais elle continue à se cambrer et à lancer de petits cris qui ressemblent plus à des cris de plaisir que de douleur...

Je sais que je suis dans un rêve, que cette situation n'existe pas, si ce n'est pas ma tête... Je peux alors prendre des libertés que je n'aurai pas eut en tant normal...

J'approche mon visage du sien, qui est crispé de bonheur et de plaisir. Je prend sa tête entre mes deux mains, et avance mes lèvres vers les siennes. Un long baiser s'en suit jusqu'à ce qu'il soit couper par un gémissement ressemblant plus à un cris orgasmique qu'autre chose.

Mon rêve s'arrête brusquement. Je suis toujours allongé dans une tente, il fait nuit. Néanmoins je peux voir la petite aniathy qui est toute proche de moi et qui semble avoir été réveillée comme moi. Soudain je prend conscience que j'ai quelque chose de dur entre les cuisses, peut être à cause de mon rêve. Rapidement, je me tourne du coté de l'aniathy et plis ma jambe, de facon à cacher l'érection. Je regarde l'aniathy, je suis affreusement gêné... J'espère qu'elle n'a rien vu...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (5) : L'eau salvatrice
MessagePosté: Mer 24 Aoû 2011 12:33 
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Keynth a écrit:
Keynthara s’était réveillée, en pleine nuit, dérangée par l’agitation de Seldell dans son sommeil. Durant les dix dernières minutes, elle l’avait vu se retourner trois fois et entendu marmonner des choses inconsidérées à plusieurs reprises, toujours à propos de cette elfe que la Petite ne pouvait plus supporter. Au début, elle s’était inquiétée, croyant qu’il avait de la fièvre, et avait même failli quérir les médecins au beau milieu de ce temps de repos. Mais en observant attentivement les traits de son visage détendu, tâtant le front et la nuque comme elle avait déjà vu faire les docteurs, elle fut amenée à penser qu’il était en très bon état...

(C’est bien la première fois qu’il me fait un cirque pareil ! Comment est-ce que je peux arriver à dormir moi, quand il fait ça ? Vivement qu’il sorte de son rêve... ô combien passionnant... n’est ce pas ! Chelyas par ci... Chelyas par là... Y’en a marre à la fin ! Je me demande, tien, si ça lui est déjà arrivé de rêver de moi !)

L’humeur de l'Aniathy était bien maussade et elle se renfrognait, la tête entre les deux oreillers, en attendant que le rouquin pourtant si cher à son cœur, daigne cesser son remue-ménage pour lui permettre de se rendormir en paix. Il fallait bien dire qu’elle n’avait pas eu droit à beaucoup de sommeil ces dernières nuits et cela n’arrangeait donc rien à son caractère plutôt irritable du moment. Non pas qu’on lui ait empêché de dormir, bien au contraire. C’était juste qu’elle avait pris à tâche de veiller continuellement le jeune homme lorsqu’il était encore mourant, au détriment de nombreuses heures de repos.

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