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 Sujet du message: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:09 
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GM13 a écrit:
Alors que tu t'es éloignée des autres lors du combat, tu repères au loin une large masse sombre. Grâce à ta vue d'elfe, tu repères rapidement qu'il s'agit d'une vaste forêt qui semble en sale état. Quelques Zombies continuent de t'attaquer mais tu arrives à les maintenir en t'y dirigeant. Les tombes deviennent de plus en plus rare, tout comme les morts-vivants qui vont avec.

Lorsque tu arrives, la forêt semble clairement déséchée. Les arbres sont morts depuis longtemps et l'herbe jaunie, couchée au sol à cause de quelques rafales de vent qui parcourent l'étendue de bois mort. Des parasites grouillent partout en ce lieu, que ce soit dans le bois mort ou cachés dans le sol.

Alors que vous vous avancez à l'intérieur du cimetière d'arbre, vous entendez de petits rires aigus, ressemblant à ceux d'enfants hystériques. Pourtant, vous avez beau regardé autour de vous, chercher d'où provient cet étrange fond sonore, vous ne voyez rien.

Ces rires agassants rythment votre marche jusqu'à ce que vous tombiez sur une énorme stèle verticale, te dépassant d'un bon mètre, dont un bout a été fragmenté par le temps. Dessus, un texte en langage orc ancien que ta Faera réussit à traduire :
" Ci gît le gardien du cimetière brun. Le châtiment ultime attendra ceux qui le réveilleront. "

Les rires se font plus stridants encore lorsque le même murmure se fait entendre que lorsque vous étiez près des tombes. Les rires s'arrêtent soudain. Calme absolu.

La main sur l'épée, rien ne semble moins logique à faire. Pourtant rien. Jugeant préférable de sortir de celui qui n'augure rien de bon, vous reprenez votre marche vers le "Nord".

Un Hurlement inhumain retentit soudainement, enchainé immédiatement par les rires des créatures hystériques. Puis leur volume augmente ! Elles se rapprochent de vous.

Vous les voyez enfin ! De petits diablotins, de la taille d'un oeil vous entourent. Il y en a une dizaine en tout, virevoltant autour de vous comme le ferait une mouche avec un cadavre.

Ils commencent à vous charger, tentant par tous les moyens de s'aggriper à vos paupières. Les éviter n'est pas difficile, mais le rythme devient rapidement fatiguant
car ses êtres ne semblent pas ralentir leurs assauts. Parfois, l'une d'elle s'accroche à votre paupière et la mord avec ses crocs !



Tant bien que mal, vous réussissez à les assomer, ou à les trancher. Même décapitée, elles continuent de rire comme des folles. Puis quelques arbres se couchent !

Une créature vous dépassant d'un bon mètre apparait, une sorte d'orc géant à qui il manque des bouts de chair par endroit, dévoilant une ossature puissante.

Il n'est vêtu que d'un pagne et bat avec une vielle hache s'étant à force plutôt transformée en une arme écrasante à la lame applatie.



Tu peux fuir ou tenter de combattre, au choix.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:09 
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Lothindil a écrit:
Une corne sonne dans le lointain... Celle de De sans doute, ou alors une autre, un appel à du renfort? Inquiète, je presse le pas, dévastant la masse de chair déjà morte qui ne cesse de nous attaquer. Thalian de sa voix aigue et terrifiée me signale une masse sombre en face de nous. Mon regard d'elfe distingue alors une forêt sombre,mais une forêt quand même.

"Bogast, un abri droit devant nous! Ils ne nous suivront pas en forêt!"

Le capitaine de notre expédition semble épuisé, mais obéit, me suivant à travers le tombes et les morts vers la forêt. Le combat est éreintant, mais la fureur de vie qui bat dans mes veines me poussent loin, plus loin encore. Après tout, n'ai-je pas passé ma vie à défier Phaïtos? Au fond de moi haine, espoir, desespoir et amour de Yuimen se mélangent subtilement jusqu'à l'explosion de toute sensation.

"RËA YUIMEN!!!"

C'est autant notre réalité que mon Dieu que j'appelle par mon cri. L'envie d'en finir, de quitter cette partie de notre monde me submerge, nul ne pourra me résister, nul ne pourra contrer ma volonté.

Nous finissons de tranverser le flot de zombies et atteindre la lisière de la forêt la plus désolée que je n'ai jamais vu. Les arbres sont morts, rongés par les parasites, l'herbe jaunie. Mais la vie est là, parasitaire, mais présente. Je m'accroupis, prenant un brin d'herbe, celui est mort comme après un été trop sec. Ce n'est plus du désespoir, mais bien de la haine qui coule de mes yeux. Les larmes coulent au sol comme si, tels les larmes légendaires du phénix elles pouvaient redonner vie.
(Lothi... Ca ne sert à rien de se lamenter, il faut y aller!)
(oui... Il est temps de trouver la sortie!)

Je me retourne vers mes deux compagnons d'infortune et vers le cimetière. Que sont devenus les autres? Sont-ils encore en vie?
"Au moins ici, on est à l'abri de ces créatures de Phaïtos. Venez, on continue."

Le gosse me laisse un regard désespéré et las et vient se blottir contre son père. Bogast quant à lui reste fier et calme malgré une certaine fatigue. Il hoche la tête et me suis, mon bâton toujours en main. Mon épée semble s'être calmé, même si elle grogne toujours légèrement, exprimant mieux que moi mes sentiments.

Bientôt, des rires parviennent à nos oreilles. Des rires énervant d'enfants fous, mais personne autour de nous. Je commence à douter de ma propre décision et me demande si les zombies ne seraient pas moins dangereux à la longue que la folie causée par ces rires insensés. Mais en voyant la masse grouillante malgré ceux déjà tranchés, je reviens sur l'idée et continue ma route à travers le cimetière sylvestre.

Nous arrivons finalement à une clairière assez petite. Cimetière est le titre qui irait le mieux à ce lieu. Sans doute la haute stèle, me dépassant d'un bon mètre y est pour quelque chose. Les rires n'ont pas arrêtés et semblent de plus en plus stridents et agressifs. Un doux murmure se fait entendre à mes oreilles, prononçant des paroles incompréhensibles, mais hérissant les poils de notre corps.
(Si tu veux te rassurer, il y a écrit "Ci gît le gardien du cimetière brun. Le châtiment ultime attendra ceux qui le réveilleront." sur la stèle.)
(Parce que tu crois que tu me rassures là?)

Les rires se sont tus avec le murmure. Mon épée grogne à peine, traduisant le chaos en moi. Ce silence me semble pire que les rires, que se passe-t-il ici?
(Fais attention, je pense que vous allez au devant de lourds ennuis.)
(On ne fait que ça depuis qu'on est entré sur cette maudite île...)
(Il vous faut avancer et vite!)
(D'abord se protéger... j'ai un doute sur ce silence...surtout après avoir entendu ce murmure maudit.)
(Toi ça va... Trouve une arme pour le petit, même s'il ne sait pas s'en servir!)

"Bogast, je pense qu'il pourrait être utile de trouver un baton pour ton fils... Je serais rassurée de le voir avec de quoi se défendre."

Nous regardons au sol à la recherche d'un baton solide de petite taille, associant l'enfant de la recherche de son arme pour "qu'il puisse faire comme nous les grands". Bien que timide et peu rasssuré, il se prend au jeu et nous finissons par trouver une branche relativement correcte. Quelques coups d'épée la transforme en arme redoutable aux yeux de l'enfant.
Il sert son arme improvisée comme il serrait son père. Son regard s'affermit un instant.
"Thalian... Fais attention cependant. Ce n'est pas parce que tu as une arme qu'il ne faut pas faire attention."

Il me fait oui de la tête et regarde son père.

"Bogast, gardez-le quand même sous la main, je ne voudrais pas qu'il se jette dans la gueule d'un loup trop gros pour lui."

Je reprends la tête de notre groupe, suivi de Thalian et de son père. Entendant les bruits derrière moi, je comprends qu'il teste son arme un minimum apprenant rapidement à jouer avec. Il me faudrait du temps pour lui apprendre à la manier un minimum, mais nous n'avons pas le temps, il nous faut partir.

Nous nous écartons de la clairière ainsi, équipée tant bien que mal, ayant augmenté un peu nos chances de survie, même si elles sont bien faibles malgré tout. La cimitière sylvestre s'avère un décor calme, trop calme et surtout sombre et inquiétant. Soudain, un rire hystérique et puissant nous parvient. Thalian oublie sa fierté et vient se coller à son père, surtout que les rires aigus sont revenus et manifestement ils se rapprochent.

"Il nous faut fuir... Courrons!"

Sans attendre, je détale à travers bois, maintenant une allure juste suffisante pour être suivi par Bogast. Thalian ne tiendra pas longtemps à ce rythme, et j'ai l'impression qu'il aura besoin de ses forces.

"Thalian! Viens sur mes épaules, comme un chevalier sur sa monture!"

Aider par son père qui me lance un regard de soulagement, Thalian se retrouve sur mon dos, brandissant son épée de fortune comme un grand chevalier. Nous nous élançons ainsi à travers bois, fuyant les rires comme s'il s'agissait d'un être unique. Mais de plus nous avançons, de plus les rires se rapprochent de nous et ce quelque soit la direction...
"Vous êtes encerclés! vous allez devoir combattre!"

Je dépose l'enfant au sol, pour être plus à l'aise dans mes mouvements. Il ne faut guère plus de quelques secondes pour que nos assaillants apparaissent. Ce sont de minuscules êtres, plus petites que les petites chauves-souris des grottes Naoriennes. Ca doit être une colonie que nous avons dû déranger. Une dizaine de ces êtres nous entourent, riant à nous rendre fou. L'enfant s'est réfugié près de son père, il est si différent de Seyra, et finalement si proche des enfants humains dont on nous avait parlé. Froussard, incapable... comme les nôtres quoi.

Mon épée rugit, je suis bien décidée à faire stopper ce rire agassant. Ils lancent alors le premier assaut, fonçant tous sur nous trois avec une nette préférence pour Bogast et pour moi, sans doute une question de hauteur. Directement, le mage tente de contre-attaquer tandis que je me contente de les éviter. Elles sont indemnes, mais nous aussi. Elles se relancent à l'attaque, griffes en avant, fonçant à hauteur du visage. Les esquiver est toujours aussi simple. Je reste là en attente tandis que l'enfant panique et cherche à les frapper, manquant de peu son père. Je me concentre, sûre de savoir quand les toucher quand elles changent brutalement de technique. Plusieurs semblent nous éviter en passant au-dessus de nous tandis que les autres changent de direction. Nous sommes alors encerclés de toute part. Il est plus difficile d'éviter les créatures ainsi que de les toucher.

Le rythme s'accélère, elles nous poussent à bout physiquement par leur vitesse et mentalement par leur rire qui n'ont pas cessé. Bogast et son fils parviennent à en assomer avec leur baton tant bien que mal, leurs yeux sont enflés, marques de nombreuses morsures. Les miens commencent à être douloureux. Ces sales bestioles ne semblent vouloir s'attaquer qu'à nos paupières et viennent s'accrocher dès qu'elles le peuvent. Mon épée vole et virvolte à la vitesse de esquive, cherchant à mordre, trancher ou assomer peu m'importe. Le rire devient le rythme d'une dance particulière et d'un combat tout en mouvement. Il faut se baisser, bouger à gauche, à droite, faire demi-tour, ne jamais perdre de vue les mangeurs d'oeil. Chaque mouvement est une chorégraphie en lui-même tout doit être calculé aussi vite que l'oeil perçoit. La moindre erreur est une prise de risque...
L'esquive devient moins fatigante, moins éreintante tandis que les êtres tombent au sol, mortes ou assomées. Mais le rire ne freine pas, même mortes elles semblent se moquer de nous, annonciatrices d'un désastre future. Ce rire devient obsédant, comme s'il prédisait une sombre vengeance...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:09 
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Lothindil a écrit:
La vengeance ne tarde pas à venir. Plusieurs arbres s'abattent autour de nous, paniquant le gosse. Je me tourne alors vers le grabuge tandis que Bogast mène Thalian plus loin en forêt, derrière moi. Soudain une créature gigantesque apparaît. Croisement entre un garzok, un zombie et un géant. Jamais je n'avais vu, hormis les dragons, de créature aussi grande. Des pieds à la tête, elle doit mesurer dans les trois mètres, soit près d'un mètre de plus que moi. Des bouts de peau pendent sur ses os visibles tandis que de nombreuses flèches sont fichés dans sa peau.

J'ôte rapidement mon sac et le lance avec mon arc à Bogast.
"Fuyez! Ecarte Thalian, je m'en charge!"

Lirelan volète au-dessus de moi. Le combat va être rude, j'ai l'impression vu la manière avec laquelle virevolte l'arme du géant. Manifestement il sait se servir de sa hache. Sans laisser le temps à l'orc de réagir, ni à Lirelan de contrer mon idée, je me lance, mon épée hurlante à la main.


COMBAT CONTRE LE GARZOK GEANT MORT-VIVANT


carac de l'orc / les miennes avec équipement
Force : 75 / 72
Endurance : 65 / 69
Magie : 0
Agilité : 3 /7

Maîtrise arme : 80 / 50
Mains nues : 20 / 70
Armes de jet : 40 / 40
Magie : 0 /70

Esquive CC : 30 / 50
Esquive jet : 40 / 80
Esquive magie : 100 / 70

%age de touche à l'arme: 35 / 40
dégâts: -6PV/ -7PV
agi: 3/ 7
PV: 72/80

Malgré sa taille imposante, l'orc évite mon arme assez aisément. Je me retrouve ainsi derrière lui, l'épée haute.

(Lothi... il est plus lent, bien plus lent que toi, utilise ta vitesse!)

Tandis que le gros balourd me cherche, je réattaque, ma lame vient trancher dans ses jambes. La sensation est étrange comparé aux autres adversaires que j'ai rencontré. Pas de sang, pas de cri, et une chair plus ferme que celle d'un être totalement vivant.

Je le contourne à nouveau tandis qu'il se redresse pour me frapper de son arme. Pour la seconde fois, mon arme vient blesser la chair déjà morte, causant, je l'espère quelques dégâts.

(Lothi! attention!)

Il est trop tard, ma lame est déjà partie et vu l'élan, je ne peux plus interrompre mon geste. Tout semble se ralentir tandis que la hache géante s'abat dans un demi-cercle oblique vers mes cotes. Mon bras droit suivant mon épée ne protège plus mon corps qui en devient hautement vulnérable. Presque dans un temps similaire nos armes touchent chacun leur impact volontaire.

Ce premier choc de l'arme du géant est d'une violence rare, me projetant au sol, le souffle coupé. Durant quelques secondes, ma vision est trouble, mais je suis encore vivante. Derrière j'entends vaguement un cri, sans doute de peur. J'ai heurté un arbre dans mon vol et en suis étourdie.

"Bogast, non, partez!"

Je me redresse difficilement, le choc a été plus raide que prévu. J'ai du mal à rester debout, la tête me tourne. Cependant, mes attaques ont l'air de l'avoir blessé aussi, ce qui me motive à me relancer au combat malgré ma blessure et ma difficulté à respirer. J'ai l'impression d'avoir une côte fêlée, la douleur semble insupportable à chaque inspiration, j'ai l'impression d'être coupée en deux. Dans mes doigts qui ne l'ont pas lâché, mon épée gémit pitoyablement.

"RËA YUIMEN!!!"

Moins qu'un cri, c'est plus une exhortation au courage pour moi. Je préfère garder mon souffle pour la suite du combat, espérant ne pas devoir subir une nouvelle attaque comme celle-ci.

Le coup qui suit échoue lamentablement tellement je peine à lever mon épée. J'ai l'impression d'avoir pris un millénaire d'un seul coup et je peine à me concentrer. Cependant, je me relance à l'attaque.

(Attention!)

Contrairement à la fois d'avant, mon mouvement est moins rapide et je dévie ma lame de sa trajectoire. L'orque pousse un cri tandis que je contre de toute ma volonté son arme, la déviant de son objectif: moi. Vu de plus près, son arme est usée, servant plus d'écraseur que de hache tant la lame est émoussée. Je soupire d'aise, n'osant pas imaginer ce qu'il aurait été de mon coté avec une lame neuve.

Finalement je relâche la pression tout en m'écartant d'un bond souple. Mon épée, plus souple encore vient porter une nouvelle attaque, coupant en travers le poignet, jusqu'à toucher l'os. La main géante se retire rapidement, blessée.

Je me mets rapidement à l'écart, mais pas assez pour éviter un nouveau coup qui vient heurter lourdement mon bras droit. Cependant, mon recul est suffisant pour garder une distance plus que respectable entre la hache de l'adversaire et mon corps, de manière à laisser mon corps se reposer un peu...

Les quelques poussières de secondes de repos réciproques me suffisent à récupérer au moins un souffle normal, à défaut d'autre chose.
(Faudra que tu remercies ta soeur quand tu la verras!)
(Ca va te sembler bizarre, mais j'ai pas envie de la revoir là de suite!)
(Va falloir combattre alors!)

Manifestement le pouvoir des âmes aimantes m'est d'un grand secours. Je ferme les yeux cherchant en moi le courage, celui qui m'a permis de vaincre l'orbe de l'ordalie Yuiménienne. Retrouver la fureur des âmes qui voulaient me tuer et que j'ai vaincu. La haine prend place dans mes yeux, et il n'est point à douter que si la magie existait dans ce plan, je serais couverte de poils.

Ma rage est là, bien présente malgré la difficulté de ce combat. A nouveau, je m'élance au combat, mon épée tendue fièrement transperçant la chair du monstre. Je vais pour porter une attaque quand une sourde alerte me vrille le tympan.

(Il attaque!)

Je dévie alors mon coup et plonge au sol esquivant de justesse sa lame, et évitant de peu le tranchant de la mienne. Ainsi au sol, l'être me paraît encore plus grand et effrayant. Je vais pour dresser mon épée et frapper cependant, mais sa stature m'impressionne. L'esprit de ma lame gémit de peur, de crainte ou juste de douleur à ma place.
(Ne frappe pas encore!)

J'attends, suivant le conseil de ma faera, elle doit voir ce qui se prépare de là haut. Toujours sur le dos, j'attends un ordre, un signe.
(Roule à gauche et frappe!)

Sans attendre, j'obéis et m'esquive en roulant sur la gauche. La hache qui m'était destinée vient finir sa route fichée jusqu'au manche dans un vieux tronc mort encore à moitié enraciné, à pas 2 mètres que moi. Je souris à l'idée géniale de Lirelan et tranche par deux fois de suite le poignet. La chair pendouille, laissant paraître deux gigantesques os.

Il tente de me repousser de son autre main que j'esquive avec une facilité déconcertante. Il esquive malheureusement tout aussi bien mon attaque sur le poignet , mais ne parvient pas à éviter la morsure de mon arme sur son mollet. D'un bond rapide en arrière, je m'écarte de lui, le temps de reprendre un peu mon souffle.

(Continue comme ça tu vas l'avoir...)
(Ce qui m'embête c'est qu'il a pas l'air de souffrir...)
(Y a une légende d'un autre monde qui parlait d'un hobbit ayant tué un esprit non-mort en lui tranchant le tendon derrière le genou...)
(Et tu crois que ça a une chance de marcher?)
(Comment veux-tu que je sache ça?)
(Bah t'es une faera non?)
(Oui, mais j'y connais rien en mort-vivant moi...)
(Bon, il reste à tenter!)

Soudain, un grand déchirement secoue la terre. Je vois alors horrifiée l'orque arracher un arbre et l'ébrancher de l'autre main. Il se baisse vers moi, un affreux sourire sur ses lèvres laissant apparaître une bouche édentée et son énorme trique dans la main.

"Toi, Morte!"
Il me faut quelques poussières de seconde pour réagir. Glacée par l'effroi... L'image de mon père m'apprenant le maniement des armes me revient, ainsi que ses paroles:

"Ne jamais faire voir à ses adversaires la peur qui nous traverse les veines. Un chien ne t'attaquera que si tu lui montres ta peur. Apprends à être comme la pierre, insensible en apparence, mais souffrant de l'intérieur."

Je lève alors la tête et lui souris de toute mes dents:
"Vas-y, touche-moi alors!"

Commence alors un slalom entre les arbres, rendant l'usage de sa massue de fortune totalement impossible. De temps à autre, mon épée vient tenter un coup sur les mollets, réussissant plus ou moins bien tandis que l'orque déracinent des arbres pour se faire de la place. Après une esquive plus juste que les autres, je me retrouve à coté de lui, son genoux droit à hauteur de mon haine. C'est le moment idéal et je saisis ma chance au vol. Mon épée vient se ficher dans le genou, le transperçant de part en part.

Il tombe alors tandis que je retire tant bien que mal l'épée avant de détourner sa lame vers la tête. D'un coup bref, je la lui coupe, le faisant s'écrouler définitivement...

(On dirait David après avoir tuer Goliath... enfin lui était plus doué, il lui a suffit d'une pierre et d'une fronde.)
(De quoi tu me parles toi?)
(Rien... fouilles, tu verras après...)
(Quoi ! Mais tu plaisantes… réfléchis ! Un barbare en pagne… y a rien à piller !!)

Sautant sur l'orque, je vois ce qu'il y a à dépouiller, après tout, on sait jamais...

[HRP]Tour 1:
Lothi: 1erD: 27 (échec), 2èD: 42(réussite), 3èD: 60 (réussite), 4èD: 92 (réussite), 5èD: 24 (échec), 6èD: 19 (échec), 7èD: 66 (réussite)
total= 4 coups portés. -28PV

Orc: 1erD: 99 (critique positive), 2èD: 19 (échec), 3èD: 73 (réussite)
total= 2 coups dont 1 critique > 46
critique: D6> 5 (coup dans le torse, seule armure compté: celle du torse, dégâts X2, -1 agi jusqu'à la fin du combat)

reste : 44PV à l'orc, 34 à moi

tour 2:
régénération: 5PV
Lothi: 1erD : 95 (réussite), 2èD: 5 (échec critique), 3èD: 44 (réussite), 4èD: 44 (réussite), 5èD: 15 (echec), 6èD: 69 (réussite)
total: 28PV

Orc: 1erD: 26 (échec), 2èD: 2 (échec critique), 3èD: 13 (échec)

reste: 16PV à l'orc, 39 à moi

tour 3:
régénération : 4PV
Lothi:
1erD :15 (échec), 2èD: 77 (réussite), 3èD:94 (réussite), 4èD: 26 (échec),5èD: 22 (échec), 6èD:68 (réussite)
total: -21PV pour l'orc!

Au final, me reste 43PV[/HRP]

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:10 
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GM13 a écrit:
En le fouillant, tu trouves quelques flèches plantées dans sa cuisse. Certains sont cassées mais tu repères rapidement que ce sont des flèches de précision ! Tu en retires quatre. Flèches de précision : chances de toucher doublées (4)

Les paupières abimées, tu récupères Bogast qui achève un zombie d'un coup de bâton dans l'oeil. Son fils est près de lui. Lorsque tu approches d'eux, le premier te gratifie d'un sourire de satisfaction pour avoir vaincu la créature. Vous reprennez la route et approchez de la sortie de la forêt lorsqu'à nouveau, des rires et l'hurlement de l'orc géant retentissent.

Vous préférez la fuite cette fois et courrez jusqu'au dehors du cimetière végétale, sous des tremblements de sol caractéristiques des pas de la créature géante.

Lorsque vous êtes de nouveau dans une grande plaine, plus rien. La forêt est derrière vous. Vous continuez vers le Nord. Une étrange lueur blanche brille au loin, vous attirant. Lorsque vous n'apercevez presque plus la forêt, une gigantesque fumée s'élève du sol derrière vous, comme levée par un troupeau de cheval. Devant vous, apparaissent soudain des centaines de chevaux qui traversent votre route, quelques mètres devant vous, coupant ainsi quelques instant votre avancée. Le plus effrayant étant les fantomes qui les chevauchent, près à faire la guerre.

http://sd-1.archive-host.com/membres/im ... Legion.jpg

L'armée traverse devant vous quelques secondes puis disparait sur votre gauche, traversant comme un mur puis plus rien. Vous continuez à avancer sur vos gardes jusqu'à arriver à une champs de bataille.

http://sd-1.archive-host.com/membres/im ... _01007.jpg

Puis la poussière derrière vous reprends. Une sorte de tempête apparait également face à vous. Vous comprenez rapidement que deux armées sont en train de se charger et que vous êtes au milieu. Impossible de fuir d'un coté ou de l'autre, les forces qui vont se fracasser l'une contre l'autre sont trop larges.

D'un coté, des armées de morts vivants à cheval menée par une créature puissante rappelant un taureau :

http://sd-1.archive-host.com/membres/im ... boking.jpg

http://sd-1.archive-host.com/membres/im ... ejinoh.jpg

De l'autre, une armée d'âmes sombres menée par un démon.

http://sd-1.archive-host.com/membres/im ... blue11.jpg

Entre les deux armées qui se rencontrent, vous tentez de survivre, épuisés, jusqu'à vous frayer un chemin vers l'Ouest.

Durant votre fuite, vous rencontrerez séparément en combat les deux chefs ennemis, chacun dans la zone de l'autre à ce moment là. Le tauren semble invincible tant son armure est résistante. Il est lent, mais chaque coup crée un véritable cratère dans le sol. Le démon lui vole souvent et crache une fumée noire qui ne laisse généralement plus grand chose des morts vivants. Parfois, il redescend au sol et en plante quelques uns de ses griffes longues et effilées. Il est néanmoins extrêmement rapide, rendant les touches impossibles.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:10 
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Lothindil a écrit:
Fondamentalement, Lirelan n'a pas tort, je trouve 4 flèches utiles que je range rapidement dans mon carquois, auprès de mes flèches du désert ainsi qu'une dizaine d'autres flèches juste en état pour recharger mon carquois bien vide. Epuisée, je redescends de la carcasse et rejoints l'aéromancien et son fils. Je suis épuisée, j'ai toujours du mal à respirer, mais je suis vivante. D'un coup de bâton, il achève un zombie qui nous avait suivi.

Bogast me sourit, je réponds puis lui fais signe qu'il faut continuer. Il hoche la tête et nous reprenons notre route. Arrivé près de la sortie de la forêt, des rires reprennent ainsi que le hurlement caractéristique de l'orc que je viens d'abattre.

(Jamais deux sans trois...)
(De quoi?)
[Il est mort deux fois... pourquoi pas une troisième.)
(C'est pas moi qui lui donnerait celle-là!)

Je réalise alors que si nous restons là, il nous faudra combattre à nouveau l'être terrifiant. Je ne suis pas en état de lutter à nouveau, pas tout de suite.

"Courrons... Je ne pourrais pas le tuer à nouveau!"

Je prends le gosse sur mes épaules et me mets à détaler comme un lapin le plus loin possible de cette maudite forêt. Derrière moi, le bruit est assez caractéristiques: celui des arbres abattus par une main que trop puissante. Le sol tremble et nous pousse à fuir plus loin encore, jusqu'à sortir du cimetière végétal.

Nous finissons par arriver, vidés, à une grande plaine vide elle aussi. Le calme soudain nous surprend, nous nous arrêtons alors, étonné. Ce vide m'inquiète plus qu'autre chose, mais je n'en montre rien.

"Thalian, dis-nous si tu vois quelque chose."

Regardant autant que lui, j'étudie le paysage qui est devant nous. Enfin pour le peu qu'il y a à voir. Il est vide, autant que je puisse le voir, il est vide. J'ignore où peuvent être les autres, s'ils sont encore en vie ou non. Je regrette de les avoir abandonnés, mais avais-je vraiment d'autre choix?

"Continuons Lothindil."

Sans plus attendre, nous continuons à fuir la forêt, allant le plus droit possible dans cette étendue vide. Le ciel est toujours aussi opaque et peu engageant. Nous sommes épuisés, mais nous continuons malgré tout durant un temps indéterminé, une heure, deux heures, plus peut-être... comment pourrions-nous savoir dans un lieu si vide et sans repère? Le désespoir me prend de nouveau, cette immensité sans fin n'augure rien de bon. Ce ne serait Bogast marchant auprès de moi et l'enfant m'encourageant sur mes épaules, je m'assiérai et deviendrait une pierre en ce lieu maudit.

J'en viens à douter que nous avancions réellement et me retourne. La forêt n'est plus visible mais une fumée a pris sa place. Une fumée épaisse, blanche.

(Un troupeau de chevaux!"

Les deux ont parlé en même temps, les deux savent et je veux bien les croire. Ce sont des centaines de cavalier qui se ruent droit sur nous. Le petit pousse un hurlement et s'accroche à moi de toute sa frayeur.

"me lâche pas!"
"Accroche-toi Thalian, ça va secouer!"

L'armée de chevalier fantôme passe devant nous, nous laissant comme un froid glacial dans le dos et les os. Ils disparaissent à notre gauche comme ils étaient apparu. Nous continuons notre retour, encore plus sur les gardes que nous l'étions déjà.
Nous finissons par arriver à un véritable cimetière humain. Pas de tombe, non, juste un champ de bataille immense. La mort n'empeste pas ici et nul corbeau ne la signale, même eux sont morts... Où sommes-nous donc? Je n'imaginais pas le domaine de Phaïtos ainsi et cette mort me semble terriblement cruelle, me rappellent les âmes de ceux que j'ai tué et cette souffrance qui bat dans mes veines.

"Tenez votre bâton, j'ai trouvé de quoi me battre."

Il me rend mon bâton avec un sourire confiant. Pour ma part je dépose Thalian à terre. Bogast, armé d'une épée à une main très bien conservé et d'un bouclier en losange, ressemble plus à un milicien tel que je les imaginais. Pour ma part, je cherche à mon tour, espérant trouver un bouclier résistant, un arc en état, une armure à ma taille ou tout autre chose pouvant être utile pour un combat à venir...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:11 
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Lothindil a écrit:
[HRP]du GM: trouvé une dague en argent, un bouclier en bon état et un trident noir

de ma part:
- En moins dans le sac: les billes rouges (que je file à Bogast), les baies qu'on va manger
- en plus: mon bracelet de protection, le trident et la dague
- en équipé: le bouclier trouvé[/HRP]

Fouillant dans ma poche, je sors les baies cueillies voilà plusieurs jours, toujours est-il qu'elles sont toujours en état. J'en tends deux à Bogast, une à Thalian et gobe les deux dernières.
"Mangez-les, elles vous feront du bien. Je vais voir si je peux trouver un indice sur où on est."

Les équipements traînant sur ce champ de bataille ne sont pas à même de m'aider, il n'y a rien que je reconnais de près ou de loin. Tout semble être d'une facture étrange. Je me trouve rapidement un bouclier sombre, métallique de bonne facture. Je ne tarde pas à ranger mon bracelet de protection dans mon sac et à mettre le bouclier au bras, ça peut être utile une protection plus large. Je récupère aussi un trident de facture correcte et une dague en argent brillant encore. Je range le tout dans mon sac, accrochant solidement le trident puis retourne vers mes compagnons.

Bogast finit d'enfiler une vieille armure de cuir à son fils. Ca lui évitera peut-être la mort, on sait jamais. Nous allons ainsi, nouvellement équipé vers la suite de notre chemin. Nous trouvons une lumière blanche au loin et fixons celle-ci comme point de repère. Avant que nous ayons pu faire beaucoup de route, le nuage de fumée revient.

"Une armée à cheval!!!"

Lirelan et Bogast ont hurlé en même temps. Mais je réalise qu'ils regardent dans deux directions différentes. Ce n'est en effet pas une, mais deux armées qui arrivent sur nous ou plutôt sur le champ de bataille où nous sommes.
"Protégez Thalian!!!"

L'enfant vient se blottir contre son père en tremblant, plus par réflexe que par autre chose Bogast tente de lancer un sort, sans doute de protection. Autour de nous, le fracas des armes se fait entendre, en même temps que l'insulte de l'aéromancien, incapable de protéger son enfant.

Pour ma part j'esquive très rapidement deux chevaux se rentrant dedans et un coup d'épée, peut-être pas destiné à moi. Je rejoins mes deux compagnons, le père protégeant le fils de son corps et son bouclier tant bien que mal. Les êtres, tous des fantômes ou des zombies, semblent être des habitués des grandes guerres. Tous sont des combattants, aucun magicien, ce qui ne m'étonne plus en ce monde.
(Prenez des chevaux!)

Je retransmets l'idée à Bogast qui ne semble pas être d'accord avec ma faera. Je suis consciente cependant que rester là c'est la mort, faire demi-tour ne mènerait à rien et traverser à pied est une folie pure. Rangeant mon épée et serrant mon bâton à deux mains, je saute sur le premier zombie que je croise, le projetant littéralement au sol, où il finit piétiner par son voisin. Ma position n'est pas non plus idéale, étant face à un fantôme manifestement volontaire pour me décapiter. Je détourne son épée de mon bouclier avant de l'attraper au poignet pour le désarmer. Mon autre poing file alors, le bâton toujours en main jusqu'à la tête du fantôme, le projetant au sol et blessant son voisin.

Je tâche de faire demi-tour avec ma monture qui semble réagir platement comme si rien ne pouvait la détourner de mes projets.
(Lirelan, prends les commandes du deuxième.)
(Déjà essayé... Ils entendent ou ne comprennent rien...)

Sans attendre, je récupère alors les rennes de la deuxième bête avec mon bras tenant toujours le bâton tandis que de mon autre main, je dirige mon cheval vers Bogast et son fils, toujours au milieu de l'armée. Les deux animaux me suivent, tel des canetons suivant leur mère.

"Bogast, montez avec Thalian et prenez-le devant vous, il va falloir traverser!"

Il s'exécute et très vite, malgré la peur manifeste pour son fils, il reprend vite ses habitudes de général et décide de notre trajet. Il mène son cheval d'une main de maître malgré une certaine rigidité dans sa manière d'avancer. Il me mène ainsi à travers le champ de bataille, maniant de l'épée pour trancher une route à travers les rangs. Les fantômes forment une masse compacte par moment trouée par un choc d'une puissance rare.

L'aéromancien² tourne brusquement tandis qu'emporter dans le flot, je suis conduit vers un monstre ressemblant au légendaire minotaure mais avec une armure en plus de son cuir. Nombreux sont les attaquants et tous semblent se ruer sur lui. Malgré cela, il n'a aucune trace de blessures, il n'hésite pas à charger les âmes sombres de ses cornes et de ses gigantesques mains. Je parviens cependant à grand renfort d'épée et de jeu de bouclier à contrecarrer le flux me menant au mortel ennemi.

"Cette guerre n'est pas la mienne, laissez-moi passer!"

Je ne sais s'ils comprennent mon messages, mais je finis par me détourner, contournant le monstre par les zombies que je tranche à grand coup, l'épée hurlant à la mort dans ma main, comme un loup mortellement blessé. Mais loin d'être à l'agonie, c'est la rage qui est en moi qui s'exprime là.

Je vois au loin Bogast continuer à lutter et à avancer tant bien que mal. Soudain, il semble vouloir faire demi-tour, me voyant dans de bien mauvais draps. Pour ma part, je tranche, taille, coupe, creuse à travers la foule tassée des zombies.
(Qu'il continue Lirelan! Je le rattraperais!)

Lirelan semble passer le message, car Bogast continue son chemin, protégeant tant bien que mal son fils. Je continue à tracer ma route tant bien que mal parmi les zombies déchaînés. Epuisée, il me faut continuer à lutter, coupant d'une main et dirigeant ma monture de l'autre, tant bien que mal.

Je finis par atteindre un creux entre les deux armées, des montures au sol, des armes et des armures. Je m'y élance tant bien que mal, avant d'être ballotté de l'autre coté du champs de bataille au milieu de l'armée fantôme. Avec l'énergie du désespoir, je continue à faucher, ne me rendant même plus compte des coups que je prends. Soudain, une ombre me cache le ciel rouge sang, suivi d'un nuage de fumée nauséabonde. Tel l'eau du marais brûlant les plantes, elle semble consumer les mort-vivants qui se transforme en chair immonde.

(De l'acide!!! Evite-le Lothindil, tu n'y survivrais pas!)

Je cherche à creuser, coupant dans la masse, fuyant cette créature étrange et dangereuse. Cependant, fuir un volant est une chose dure quand on est la seule colorée parmi une masse gris blanchâtre. En effet, le démon me voit et se tourne vers moi, ses griffes devant.

(Lothindil, attention!)
(J'avais vu...)

J'ai juste le temps de dresser mon bouclier que le démon arrive. Ses griffes viennent crisser sur le bouclier, dans un bruit atroce à faire hérisser les poils d'un silnogure. Pendant un temps, j'ai crainte que le bouclier ne cède, mais il n'en est rien et le démon finit par se ré-envoler. Un peu secouée, mais vivante, je continue jusqu'à émerger de la masse.

(Où est Bogast?)
(A droite!)

Dirigée par ma Faera, je lance le cheval, son comportement est toujours aussi étrange, a-naturel. Il n'est pas vivant, ne réagit pas comme un être vivant, mais comme une machine, une poupée sans vie et sans âme. Je finis par rejoindre le chef de notre expédition, lui aussi blessé, mais vivant, son fils tremblant de toute part sur l'encolure. Sans prendre le temps de se renseigner sur l'état de l'autre, nous partons au galop vers la lumière blanche au loin, laissant derrière nous les armées se déchirer, sans doute une fois de plus.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:11 
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Gm13 a écrit:
Vous élancez tous les deux vers ce qui semble être l'Ouest. Mais durant votre folle course, alors que la bataille ne semble être plus qu'un souvenir, une étrange sensation s'empare de vous. Vous avez l'impression de vous enfoncer lentement dans vos chevaux... Et c'est cas ! Comme des nuages vos quadrupèdes disparaissent soudainement, vous faisant tomber et rouler au sol.

Tous les objets qui avaient été pris sur le champs de bataille s'évaporent également !

Plus loin, une vive lumière blanche scintille à l'Ouest. La tête rouge dans le ciel semble toujours te suivre. Sans d'autres choix, vous avancez dans la direction opposée de la bataille.

Vous n'entendez que le vent souffler durant la marche. Autour de vous, un brouillard lointain vous empêche de voir correctement au loin .

Après un temps de marche conséquent, vous entendez des aboiements de chiens. Des gardes étranges apparaissent autour de vous, tenant en laisse des créatures canines infames. Leurs maitres le sont tout autant, défigurés...

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Ils sont au nombre de quatre, et lâchent soudainement les créatures sur vous...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:12 
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Lothindil a écrit:
Je rejoins assez rapidement Bogast et nous lançons alors les chevaux au galop droit devant nous. Nos yeux restent fixés sur la lueur blanche là au loin, quelque soit l'endroit où elle nous conduit, ça sera toujours mieux qu'ici. De plus nous avançons, de plus les bruits de bataille s'éloigne, c'est rassurant.
Je profite de la balade à cheval pour vérifier l'état du bouclier qui a subit le choc du démon. Il semble avoir bien vécu le choc, malgré trois profondes traces de griffure. Sa matière est étrange, il est étonnant de voir quelque chose d'aussi léger, transparent et pourtant solide.
Le pas du cheval est tellement régulier que je ne ressens pas les chocs.

(Ou alors c'est parce que tu t'enfonces dedans...)

En y regardant de plus près, l'idée saugrenue à l'origine semblerait presque raisonnable.

(C'est impossible...)
(Non... Les lois de ta réalité ne sont pas forcément celles de celle-ci...)
(En clair?)
(Vos chevaux peuvent très bien disparaître ici.)

La texture du bouclier change aussi. Les deux passent de solide à vaporeux, ou pour être précis, nuageux. Mais c'est instable un nuage. Soudain, une légère brise souffle et nous propulse au sol d'un seul coup, dissipant les nuages de nos trouvailles. Les boucliers, l'armure de l'enfant, les chevaux, l'épée de Bogast, tout disparaît, nous laissant comme on était avant le champ de bataille... Entier, au sol, l'air con, avec notre ancien matériel...

Thalian bien que secouée, se met à rire, trouvant sans doute la situation très drôle. A moins que ça soit les têtes des adultes qui lui provoque cette réaction. Son rire s'avère contagieux, calmant nos inquiétudes. Nous nous relevons et regardons au loin la lumière blanche, seule lumière dans ce monde étrange. Au dessus de nous, la tête nous regarde toujours, sans expression, mais demeure une impression étrange de menace.

Finalement, notre rire se calme tandis que nos regards balayent l'horizon vide. Je frisonne en me rappelant le paysage sablonneux du désert de l'Est de l'Imiftil. Mon corps tremble légèrement en revoyant le fouet, mais aussi ma folie contre les aquamanciens. Qu'est-ce qui m'arrivent? Pourquoi ce souvenir me revient là, si poignant et puissant? Pourquoi maintenant?

Je tombe à genou, hurlant intérieurement contre moi-même, jamais n'oublierais-je mes erreurs?

"Levez-vous, druide... Nous devons avancer!"

Mais comment pourrais-je avancer dans cette royaume mort? Je suis gardienne de la vie, pas de la mort... Pire que dans l'aynore, la mort s'insinue ici au plus profond de nous, ce n'est pas que les autres, c'est aussi les alentours et nous, sans doute ce lieu sera notre tombe, comment survivre dans un lieu plus mort encore que ceux qui le peuple?

"Pourquoi faudrait-il avancer, Bogast? Nous sommes dans la mort ici et nous nous en sortirons jamais."
"La mort n'est qu'une lutte. Levez-vous maintenant!"
"La mort n'est qu'un repos éternel auprès de ceux qui sont morts pour moi!"
"La vie est la lutte pourquoi Yuimen t'as fait te dresser. Redresse-toi gardienne de Yuimen!"
"Tout est vain, nous disparaîtrons comme les chevaux qui nous portaient."
"Les chevaux étaient liés au combat... Levez-vous c'est un ordre!"

L'enfant vient alors se planter devant moi, ses yeux dans les miens un sourire triste aux lèvres, il cherche à me redresser.

"Je veux pas rester ici... partons."

Un sourire triste répond au sien, je me relève alors. Il est la vie, il est la jeunesse, il est l'innocence, il n'a rien à faire ici. Nous reprenons alors la marche pénible. Combien de temps s'est écoulé depuis que nous sommes ici? Je n'en sais rien, et, étrangement, malgré la fatigue et les blessures, je n'ai pas faim, ni soif.

(Arrête de réfléchir et marche...)
(Pas simple...)
(Parle alors, ça t'empêchera de réfléchir sur cette dimension.)

"Je n'avais jamais vu encore le sort que vous avez utilisé dans l'aynore... Quel est-il?"
"C'est un sort ultime, c'est pour cela. Ce sort n'est pas unique, mais extrêmement rare. En effet, on raconte que les sorts ultimes s'adaptent au magicien et qu'un maître et un élève n'auront jamais exactement le même sort."
"Un maître? Ne peuvent-ils pas s'apprendre seul?"
"Avez-vous déjà vu un sort de quatrième arcane en magasin?"
Je réfléchis un instant tout en regardant Thalian tenter d'attraper Lirelan.
"Non en effet, déjà les sorts de troisième arcane sont rares."
"La raison en est simple, seul un maître de magie peut vous apprendre les sorts de quatrièmes arcanes et les ultimes. C'est pour cela que nous sommes si rares à maîtriser ces puissantes magies."
"Et où les trouve-t-on ces maîtres?"
"Les légendes parlent de deux maîtres par continent, chacun ne maîtrisant évidemment qu'un et un seul élément."
"Pourquoi évidemment?"
"Seul un magicien uniélémentaire peut manier une magie ultime. La puissance magique requise pour lancer ce sort tuerait un magicien possédant deux éléments... Nombreux sont les fous qui ont tenté."

Nous continuons à marcher, mes plaies se soignent doucement et ma fatigue disparaît. Au loin, la lumière continuer de briller, seule repère dans ce désert vide.

"Suis fatigué, je peux aller sur tes épaules?"

Cela fait en effet un certains temps que nous marchons. Derrière nous, les nuages de nos découvertes ont disparu. Bogast met un genou à terre et j'aide son fils à grimper sur ces épaules avant de reprendre notre marche. Lirelan quant à elle vient se poser sur mon épaule.

(Demande-lui pour Nyr 'Tel Ermansi...)
(Tu crois qu'il connaît l'endroit où je dois trouver Yuimen? C'est un aéromancien, ne l'oublie pas!)
(Ce n'est pas un gardien de Rana, si c'est ce dont tu as peur.)

Rassurée par les paroles de ma faera, je me retourne vers Bogast, continuant à marcher:
"Dis-moi, aurais-tu entendu parler de Nyr 'Tel Ermansi?"
"Ce n'est qu'une légende..."
Son ton a changé, il ne semble pas désireux d'en parler. Cependant, il me faut savoir, je dois après tout y retrouver Yuimen.
"Je ne pense pas que ça soit une légende... Tu y as déjà été n'est-ce pas?"
"Tu veux savoir quoi? Oui, Nyr 'Tel Ermansi et les elfes dorés existent et ?"
"Des elfes dorés? On en parle dans les légendes noariennes..."

Mon esprit ne peut s'empêcher de faire le parallèle entre ces êtres légendaires et la représentation sindel de Yuimen.

"Vos légendes ne sont pas les seules à faire mention de cette 6ème race elfique. Ils seraient les plus puissants d'entre les puissants, leur cité est plus merveilleuse que Kendra Kâr la blanche, c'est tout dire."

Une flamme passe dans son regard, cette cité doit être extraordinaire pour provoquer une telle ferveur de la part d'un gardien de la cité Royale kendrane.

"Il me faut m'y rendre." Mon ton est neutre et décidé, plus qu'une demande, c'est une affirmation voire une prédiction.
"Rares sont ceux qui ont trouvé le chemin pour y arriver, Lothindil."
"Pourtant, par Yuimen, je me dois d'y arriver, quelque soit les difficultés entre cette cité et moi."
"Ce voyage ne dépend pas que de votre volonté..."
"Et pourquoi donc?"
"Nul, même ceux qui ont été à Nyr 'Tel Ermansi ne savent où se trouve la cité à l'heure actuelle. Comme un bâteau perdu dans les flots, elle bouge à chaque instant, et comme un bateau perdu, sans boussole, il est impossible de la trouver."
"Une boussole n'est pas dure à trouver!"
"Une boussole non... la boussole pour trouver la cité des elfes, oui."

Soupir de désespoir ou de découragement. J'ai peur que Yuimen m'ait imposé une épreuve trop lourde à porter pour mes frêles épaules.
(Dans ta poche!)
(quoi?)
(La pierre que t'avais étudié sur le bateau.)

Je sors la pierre d'orientation confiée voilà longtemps par Erwen avec un sourire.
"J'ai déjà vu cette pierre. Où l'avez-vous volé?"
"Elle m'a été donnée par la sergente Erwen de Kendra Kâr."
"Vous pensez que c'est une des boussoles Naotelia?"
"C'en est une... Erwen n'a juste jamais pensé à l'ouvrir."
"A l'ouvrir?"

Je regarde de plus près la pierre, trouvant alors une encoche sur le coté. Enfonçant mon couteau de table dans la fente, j'entends un déclic, et la pierre s'ouvre alors laissant apparaître un objet cubique, guère plus petit que la taille de ma main.
"En effet, c'est bien une Naotelia... Savez-vous l'employer?"

Je hoche négativement la tête. Bogast me prend alors le cube des mains et le pose sur sa main droite. De l'index gauche, il l'effleure doucement. Le cube se déplie alors et deux billes apparaissent en suspension dans l'air, l'une noire immobile au centre, et une blanche tournant dans tous les sens sans vouloir se stopper.

"C'est étrange, en tant normal, la blanche s'arrête et indique la direction."
"Refermez-la... Nous ne sommes pas sur Yuimen ou du moins pas sur le Yuimen que nous connaissons, la boussole n'arrive pas à trouver Nyr Tel Ermansi, sans doute parce qu'il n'existe pas où nous sommes."
D'un mouvement de doigt similaire, Bogast referme le cube qu'il me rend. Précautionneusement, je le range dans sa boite de pierre que je referme avec un clic délicat.

Le clic de la pierre est suivie d'aboiement de chiens.

"De la vie enfin!"
"N'en soyons pas si sûr, restez sur vos gardes!"

Je libère mon bâton et le tend à Bogast, j'en profite pour récupérer mon vieux bracelet de protection, il replacera bien le bouclier parti en fumée.
"Papa, des gros chiens j'ai peur!"
"Ils ne te toucheront pas!"

(les maîtres sont derrière, fais attention!)

Un rapide coup d'oeil à Bogast montre que celui-ci est prêt à lutter pour lui et son fils. Pour ma part, je cours vers les canidés, l'épée devant pour les défendre tous les deux.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:12 
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Lothindil a écrit:
Tel un loup hurlant, je fonce en hurlant sur les chiens aboyant, tout crocs dehors. Ce sont de véritables molosses de guerre, tout en force, mais cependant plus rapide que moi. Je me campe sur mes jambes et, l'épée dressée, je les attends fermement.
Le premier me rejoint rapidement, et me saute dessus. Mon épée érafle son flanc tandis que ses dents viennent se heurter au métal de mon bracelet. Il s'acharne et mord fort. Je vais pour frapper quand un second chien me saute dessus dans un grognement fou. Son poids me déstabilise et je me retrouve clouée au sol. Sous le choc, je lâche mon épée qui rebondit et s'immobilise un peu plus loin.

Je me débats comme je peux tandis qu'un troisième chien vient m'attraper au mollet, ce qui me fait hurler. Le sang semble les rendre de plus en plus fous. Un nouveau coup de croc me signale que le dernier chien trouve la proie au sol la plus intéressante. J'ai l'impression d'être dans une situation pire que jamais et remercie cependant mon armure de me protéger le torse des griffes du molosse.

Je continue à me débattre, tentant surtout d'éviter les coups plus que de me dégager de la prise de celui qui m'a mis à terre. Les trois autres cherchent à me mordre toujours plus. Quand soudain le poids sur ma poitrine disparaît et le chien est soulevée de sol dans un glapissement de peur et un craquement d'os. Bogast me surplombe, le chien dans sa main lui brisant le cou comme je l'ai vu briser le cou de l'orque dans le campement de Crimson.

"Tuez les autres, Lothindil!"

Je me redresse alors, n'hésitant pas à décocher un coup de pied dans la gueule du chien qui cherchaient à me dévorer. Je me rue sur mon épée qui pleure au sol, sans moi. Roulant au sol, j'esquive de justesse un molosse qui amortit sa chute de ses puissantes pattes avant de se retourner vers moi. Le second se rue sur moi et rencontre mon épée sur sa route, celle-ci vient perforer la gorge du monstre qui s'effondre en hurlant péniblement.

Le troisième en profite pour me heurter, me mordant l'épaule, crissant ses dents sur mon armure de métal, mais me destabilisant à nouveau.

(Sers ton épée!)
Plutôt que d'amortir ma chute, j'affermis ma poigne sur mon épée qui se dégage du chien mort, couverte de sang. Le choc est rude et douloureux, mais j'ai de quoi me défendre. Les griffes viennent se limer contre mon armure de métal tandis que ses crocs vont pour mordre mon visage. Mon épée s'interpose alors entre la gueule et moi, le tranchant de la lame lui arrache alors la mâchoire inférieur. Le molosse fout de rage cherche à me griffer mais ne rencontre que mon armure.

"Lothindil, par ici!"

D'un coup de garde, j'étourdis le chien assez pour me redresser. Je vois alors le dernier chien en vie, courant vers l'enfant, Bogast blessé par celui qu'il a tué. Tout se passe alors au ralentis. Le chien court, et galope dans le vent, aboyant en direction de l'enfant protégé par mon bâton de magicien et le bras de son père. Avec une lente rapidité, je prends mon arc et le bande, le chien se rapproche de mes deux compagnons. Mes plaies me font souffrir, mais je me concentre sur ma cible.

La première flèche part, traçant dans le vent un sillage mortel. Elle vient perforer le chien à l'épaule mais ne l'arrête pas pour autant. La seconde que je tire lui vient se ficher dans la cuisse, le ralentissant. La troisième se plante enfin dans la nuque tuant le chien qui fait encore quelques pas avant de s'effondrer au sol, à quelques centimètres de mes compagnons.

Je me retourne alors vers les maîtres. Ceux-ci sont défigurés et muets. Ils ont regardent comme figés par la mort de leurs compagnons canins. Mon arc se tourne vers eux, la flèche tue le premier, les trois autres se ruent sur nous.

Le combat est alors rapide, Bogast en achève un après un rapide combat au baton, je m'occupe des deux derniers, mon épée chantant et sifflant avec bonheur contre des victimes trop faibles pour nous.

"Comment va Thalian ?"
"Terrorisé, mais en meilleur état que nous."

Bogast tâche de calmer son fils en le réconfortant malgré ses nombreuses plaies.

"Laissez-moi vous soigner d'abord."

Rapidement, avec les moyens du bord, je tente d'arrêter ses plaies de soigner, ne m'occupant pas des miennes qui se soigneront bien toutes seules.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:13 
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GM13 a écrit:
(Bogast ne peut être blessé au bras droit, si c'est celui là où il l'est, il ne semblera pas plus gêné que ça.)

Après avoir fait les soins les plus simples, vous reprennez le chemin vers la lueur qui semble assez proche. Tu as déjà parcouru les trois quarts du chemin. Tu t'arrêtes lorsque tu vois à quoi il ressemble. (mur de feu, arbres en feu derrière...)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 8 : La route de Lothindil
MessagePosté: Sam 17 Sep 2011 16:13 
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Lothindil a écrit:
Les chiens ont fortement blessé Bogast à une cuisse, mais les plaies pansées rapidement arrêtent de saigner à défaut d'autre chose.

"Ne vous inquiétez pas pour moi, mon corps se soignera bien assez vite."

Nous repartons en boitant l'un comme l'autre, je laisse le chef de l'expédition s'appuyer sur mon bâton, marchant pour ma part tant bien que mal. A coté de nous, l'enfant se défoule, ayant besoin manifestement d'évacuer tout ce qu'il a vécu par le jeu. Je regarde Lirelan jouer avec l'enfant et sourit. Je n'ai guère envie de parler et me mets à chanter, un chant étrange créé par le décor et le vide de ces lieux:

Et puisque l'on a pour prison
Une terre dont le seul horizon
Est un désert
Un désert
Et puisqu'il faut souffrir debout
Pour ne survivre ici qu'à genoux
Dans la poussière

Puisque l'amour
Est inaccessible, un jour
Et le rêve trop lourd
Pour être libre un jour
Que Yuimen me pardonne
Si de n'être qu'un homme
C'est ma peine maximum

Et puisque nos appels se perdent
Et que notre ciel reste sans lumière
Et sans regard
Où qu'on regarde
même si croire n'est qu'un recours
Devant le peu d'espoir qui nous entoure
Qui nous égare
HRP: extrait de "la peine maximum" des "dix commandements"

Bogast pointe du doigt vers l'avant, manifestement, la lumière est plus proche que nous le pensions et plus forte. A bien y regarder, elle semble intense, mais assez large, et pas si blanche qu'elle en a l'air. Nous continuons à marcher, l'enfant près de nous, nous sur nos gardes. Je sers la garde de mon épée, inquiète.

De plus nous approchons dans ce désert, de plus la lumière nous apparaît clairement. Un véritable mur de feu irréel, telle une toile tendue entre des piquets d'arbre, eux aussi en feu.

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