L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: BONUS : Rêves ou cauchemars ?
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 14:26 
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GM9 a écrit:
Alors que le sommeil vous envahit, des images apparaissent dans votre esprit, le monde des rêves faisant place à la réalité.

Dans cette partie, vous décrirez si vous le désirez un rêve... Long, précis, il sera le mélange curieux de vos envies les plus fortes et de vos peurs les plus redoutables, tout cela mêlé dans l'environnement de votre choix, avec les personnes de votre choix... Bref, un rêve libre si ce n'est les précisions que j'ai demandées: Désirs les plus fous et peurs les plus viscérales.

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 Sujet du message: Re: BONUS : Rêves ou cauchemars ?
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 14:27 
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Tathar a écrit:
Une brise légère soufflait sous les frondaisons couvertes de lichens et de mousses de cette forêt de chêne vert. De-ci de-là, des touffes de fougères venaient égayer ce paysage déjà sublime. Ce devait être la fin du printemps car les oiseaux, pour la plupart, avaient déjà pondu leurs œufs et couvaient à tour de rôle. Au beau milieu des arbres facilement centenaires, un ruisseau ou plutôt un torrent s’écoulait fougueusement entre des rochers, eux aussi couverts de mousses d’un vert tendre. Je marchais, paisiblement, dans ce lieu enchanteur, porté par le babillement de l’eau, les gazouillis et le bruissement des feuilles sous mes pas.
J’appréciais particulièrement ce genre d’endroit où toute la beauté de la nature se manifestait et vivre ici aurait été l’accomplissement de toute une vie. A mesure que j’avançais en aval du ruisseau, ce dernier se gonflait de plus en plus, son débit allant toujours en s’accélérant, ce qui voulait forcément dire que j’allais trouver une cascade non loin. Et je ne m’étais pas trompé. A quelques toises de là, un splendide rideau d’une blancheur immaculée plongeait dans un bassin à plusieurs mètres en contrebas.

D’en haut, la vue était magnifique, mais elle devait l’être tout autant de sur les rochers affleurant à la surface. C’est pourquoi je pris la peine de dévaler la pente, bien que j’aurai préféré plonger, pour rejoindre le bassin et me poster au bord où de fines gouttelettes émanant de la cascade venaient me rafraîchir le visage pour mon plus grand plaisir. C’était décidé.
J’allais m’installer ici et faire une petite pause, voir même une longue pause. Déposant tout d’abord ma besace, je me rendis vite compte, ou plutôt, seulement compte, que mon équipement avait changé, le moins important étant mon pantalon qui était de nouveau complet. En effet, je n’avais plus mon long naginata sanglé dans le dos mais seulement un bouclier fait à partir du crâne de crocodile que je possédais. L’épée de Rotob était toujours à ma ceinture, ainsi que l’athame et un sabre inconnu rangé dans on fourreau ouvragé, gravé de blanches fleurs de lys. Comment avais-je pu perdre une arme aussi grande que celle de Yuimen en personne ? Pire, comment aurais-je pu échanger cette magnifique arme contre un simple katana ? Tout cela avait de quoi laisser perplexe...

Une sensation de vide et d’insécurité vint m’étreindre. Je m’en rendais seulement compte mais la puissance de l’arme m’avait donné un peu plus confiance en moi et le danger me paraissait minime avec cette dernière dans les mains. Maintenant que je ne l’avais plus, c’était un peu comme si tout basculait… Retirant le bouclier de dans mon dos et le posant au sol, je m’apprêtais à rebrousser chemin pour comprendre comment une telle chose avait pu se produire mais je fus rapidement stoppé.

Crevant le ciel, pourtant sans nuage, un énorme éclair vint frapper les rocher au bas de la cascade, m’aveuglant presque complètement, le tonnerre s’en suivant faisant trembler le sol sous la puissance du choc. Il me fallu quelques instants pour recouvrer la vue, ce phénomène venant s’ajouter à la liste des choses incompréhensibles qui se passait depuis peu.
Quelle ne fut pas ma stupeur lorsque je vis une silhouette élancée, harnachée d’une armure blanche comme neige et duveteuse comme les plumes d’un cygne, en face de moi. L’apparition portait également un casque ailé de la même couleur immaculée et s’appuyais sur sa longue épée dans une position de défi. Qui cela pouvait-il être ? D’où venait-il ? Etait-il apparu avec l’éclair ? N’y tenant plus, j’interrogeais la personne qui me faisait face.

« Holà ! Qui êtes-vous ? Enlevez votre casque que je vois votre visage ! Et pourquoi avez-vous dégainé votre arme ?! »

Un rire d’abord résonnant, comme les roulements du tonnerre, puis cristallin comme le tintement de la pluie sur le métal fut la seule réponse à mes questions puis le silence retomba. La nature s’était comme figée, le temps également puis au bout de ce qui parut une éternité, l’étrange personnage enleva son heaume laissant apparaître un visage d’ange.
Des yeux d’un bleu presque transparent me fixaient, me donnant presque l’impression de lire en moi. Une longue crinière rousse dévalait sur les épaules du guerrier qui était en fait une femme d’une beauté inimaginable, quasi divine. J’en étais totalement subjugué, en totale admiration face à cette créature de rêve si bien que je ne réagis que juste à temps pour tirer mon nouveau sabre et parer son coup d’un même geste. Avec effarement, je constatai qu’elle venait de parcourir une vingtaine de mètres en quelques fractions de secondes.

« Jolie parade ! Un conseil, toujours rester concentré sur son adversaire et ne jamais baisser sa garde ! »

Et sur ces mots, elle me fit faire un vol plané d’un simple coup de poing dans les côtes. Ce n’était pas seulement sa beauté qui était immense, mais également sa force. Heureusement pour moi, le tapis de feuilles mortes amortit ma chute et je m’en sortais sans trop de dommages. Mon assaillante, quand à elle, se contenta de rire, attendant que je me relève pour continuer le combat.

« Qui es-tu ? Ai-je au moins le droit de savoir ce que tu me veux ?

Me regardant de haut pendant un instant, elle me répondit enfin :

-Je suis l’envoyée de Yuimen, jeune druide. Tu as fièrement combattu, que ce soit à Hidirain où même sur l’île sacrée de Kers, mais ton chemin s’arrête ici et je suis là pour emmener ton âme au palais des Dieux où tu y attendras le jugement dernier avec d’autres guerriers de ta trempe.

Sa voix résonna comme un coup de tonnerre, vibrante et puissante, et ses dires furent comme une douche froide. Elle avait l’intention de me tuer ! Il fût un temps où je désirai mourir, où la vie me priva d’un être plus cher à mon cœur qu’aucun autre et que tout était bon pour tenter de le rejoindre. Mais ce n’était plus le cas. Cela m’effrayait même plus qu’autre chose. J’avais déjà vu la mort de si près et tant de fois, qu’au plus profond de moi, je tremblais à l’idée de voir mon heure arrivée et bien que cela me répugne de combattre une femme, je n'avais pas vraiment le choix si je voulais sauver ma peau... Une vague de question me submergea alors. Pourquoi Yuimen voulait-il que je meure ? Pourquoi m’avoir repris le Naginata ?

« Tu as l’intention de rester là à te laisser faire ou bien ? »

Son assaut fut aussi fulgurant que le premier et je l’évitai de justesse par une roulade sur le côté, coupant court à toutes ces questions qui resteraient probablement sans réponses. Un sourire se dessina sur les lèvres fines de la Walkyrie. Elle avait bien compris que je défendrais ma peau et elle avait raison, c’était même sûrement ce qu’elle attendait de moi. Prenant le peu de courage dont je disposais à deux mains, je me relevais donc et tirai l’épée de Rotob de mon autre main, épée qu’elle éjecta aussi facilement que si je ne l’avais pas tenue. Mon athame ne pouvant me servir efficacement, il ne me restait plus que le sabre aux lys et son fourreau.
Le combat qui suivit alors fût incroyable. Je ne me serais jamais cru capable de telles passes d’armes. Parant une nouvelle attaque à l’aide de la gaine ouvragée, je repoussai la jeune femme et enchaînai les coups, gagnant peu à peu du terrain sur mon adversaire. Se dégageant devant une fente rageuse, elle fit quelques bond puis s’arrêta un sourire radieux illuminant son visage : Elle prenait du plaisir à combattre… Profitant de ce petit moment de répit, je concentrai mon énergie pour la relâcher d’un cri bestial, le sort de colère de la bête décuplant ma puissance. C'était comme si une aura en forme d'ours massif m'entourait et accompagnait chacun de mes mouvements devenus plus rapides.
Si j’avais réussi à prendre l’avantage sans ce sort, ce serait beaucoup plus simple avec ma magie. Rugissant comme un lion, je me jetai à l’assaut, frappant d’un coté avec le sabre, parant de l’autre avec le fourreau, effectuant toujours les mêmes gestes instinctifs pour habituer l’adversaire à mon rythme, puis au moment où elle s’y attendait le moins, j’échangeais les deux armes de mains. Elle para mon coup de fourreau mais réagit trop tard pour éviter la lame tranchante du sabre qui entama son armure et la chair de son épaule.

Je ne compris pas sa réaction. Plutôt que de s’éloigner, elle chargea tout en riant me lacéra la poitrine de sa lame, me faisant tomber à la renverse. Son aura combative se mit alors à croître de manière terrifiante. Moi qui pensais avoir pris le dessus, je me retrouvais malmené par la jeune femme. Malgré le fait que je parvenais encore à suivvre ses mouvements, chacun d'eux étaient de plus en plus puissant et je ne pouvais que reculer devant la fureur dévastatrice de mon adversaire. La peur m'envahit. Je ne voulais pas mourir. Malheureusement, c’était évident, je ne faisais absolument pas le poids face à elle et la fuite était la seule solution qu’il me restait. Parant un coup d'estoque si puissant qu'il brisa la lame de mon katana, je pris mes jambes à mon cou et filai à toute allure dans la direction opposée. Elle allait me suivre, c’était sûr mais je ne pris même pas la peine de jeter un regard en arrière. Sa voix en disait long sur ce qu’elle pensait de moi.

« Lâche ! Pleutre ! Tu ne mérites même l’attention de ton dieu ! Je vais te tuer, mais ton âme errera à tout jamais sur cette terre !! »

Elle s’élança à ma poursuite, gagnant du terrain à vue d’œil. J’étais perdu…tout était fini…quand soudain...

« Tathar ! Arrêtes-toi !

Une voix fraîche retentit alors dans mon esprit, une voix ferme mais tout à la fois apaisante. Elle me dit de m’arrêter et j’y obéis sans même m’en rendre compte. La Walkyrie s’arrêta également, se demandant ce que je faisais ainsi, tournant le dos à mon adversaire. La voix revint alors.

«c'est y est? Tu te résigne enfin à mourir?

« Qu’est-ce que tu fais ? Tu es seul et ton adversaire est seul ? De quoi as-tu peur ? Il risque autant d’y passer que toi.

- Qui es-tu ? Montre-toi !

Une jeune femme à la peau brune et striée comme du bois apparu en face de moi, de longs cheveux verts cascadant sur ses épaules, retenu au front par une couronne de lys immaculés.
Bien que c’était la première fois que je la voyais, j’avais l’impression de connaître cette femme depuis un bout de temps déjà. Tout ce que je pouvais avancer, était que cette jeune femme était une dryade et son regard flamboyant était dur à soutenir.

- Tu comptes toujours fuir comme ça ? Veux-tu te battre ? Veux-tu gagner ? Veux-tu vivre ??

- Oui ! Je veux vivre !

-Très bien, alors retourne toi ! Fait face à ton adversaire et hurle mon nom !

- Hein ?!

- Fais ce que je te dit et ne réfléchis pas !

Lothid, Rosfeandil !!! » *

Et tandis que ces mots sortaient de ma bouche, le sabre, ou ce qui en restait, et le fourreau se joignirent, dans une explosion d’énergie, pour former mon naginata qui avait disparu. Mes cheveux flottaient en l’air, portés par les flux d’énergie qui émanaient de mon corps et de mon arme plus resplendissante que jamais. Je n’avais pas tout compris mais j’avais la certitude que les explications viendraient plus tard. Les yeux de la Walkyrie passaient du naginata à moi et de moi au naginata, une lueur de crainte respectueuse dans le regard. Elle se lança de nouveau à l'assaut et le combat reprit. Quelque chose avait changé… bien que ce soit la même arme, sa puissance était décuplée. Me protégeant d'abord, je gagnai en confiance à chaque attaque bloquée et à ma grande stupeur, il ne me suffit que d'un coup pour éjecter la guerrière. Un second coup, qu'elle para, brisa son épée et l'armure qui lui protégeait le bras. Enfin, un dernier assaut la projetta violemment contre un arbre... Elle ne se releva pas. Le combat étant finit, mon naginata se mit à briller et je retrouvai, dans chacune de mes mains, le fourreau gravé de lys et le katana redevenu complet. J'étais comme abasourdi par ce qui venait de ce dérouler. D'abord mon impuissance, puis un regain de vitalité qui m'avait laissé entrevoir la victoire, puis la chute et la fuite et enfin, cette puissance immense qui m'avait envahit et m'avait permis de gagner...
Mon adversaire, que je croyais sonnée se mit alors à rire.

« Tu crois que tu as gagné jeune druide ? Tu as peut-être découvert l'un des secret de larme de Yuimen mais je n'en ai pas fini avec toi ! »

La femme s'immola alors, le souffle de l'explosion dévastant une large zone de forêt. Projeté sur un bonne trentaine de mètre, je me relevai pour constater avec effroi que la combattante ne s'était pas vraiment faite exploser... Elle s'était en fait métamophosée et ce qui en résultait n'avait plus rien de la sublime jeune femme. Pour sur, il lui restait un bonne part de majesté et sa puissance n'en finissait pas de grandir.
Des longues ailes membraneuses remplaçaient ses bras, ses jambes étaient devenus pattes griffues, son visage une gueule reptilienne qui vommaissait des flammes. Autant dire qu'elle s'était changée en Dragon flamboyant. Ce dernier prit son essort bombarda la zone de boules de feu. Je ne pouvais absoluement rien faire. Je tentai bien de fuir mais la bête plongea sur moi et m'innonda de son souffle délétère. Je sentis mon corps se désintégrer, morceau par morceau, organes par organes. Ce fut mon visage qui fût detruit en dernier...

« Nooooooooon !!!!»

Me redressant d’un coup, le corps trempé de sueur, la respiration saccadée, j’émergeais de mon rêve qui avait eu l’air plus vrai que nature sous le regard intrigué de Max. Il me fallu quelques instants pour reprendre mes esprits jetant des regards inquiets à chaque recoins de la salle où nous nous trouvions.
Soupirant un grand coup, je me rallongeai lorsque je sentis une chose longue et rigide dans mon dos. Je fus frappé de stupeur lorsque je réalisait enfin ce que je tenais dans mes mains : C’était le katana au fourreau gravé de lys… Le naginata quand à lui, n’était plus là…


[[[Transformation de l’arme acceptée par Sawy ]]]

(* « Fleuris, Rosfeandil »)

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 Sujet du message: Re: BONUS : Rêves ou cauchemars ?
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 14:27 
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Ramos a écrit:
"Messire ! Un messager de la milice de Kendrâ Kâr a été intercepté, il est prêt à monnayer sa vie contre des informations étant d'après lui capitales."

Je relève la tête un peu surpris qu'il y ai enfin quelques rebondissements dans cette journée un peu trop calme.

"Faites-le entrée."

Deux gorilles portant les insignes de la Maison Dimir dépose un homme en armure, recroquevillé sur lui même. Il est terrifié et n'ose me regarder. Je souris et lui dis calmement. Je lui indique même une table recouverte de nourriture et de boisson.

"Allons, pas de panique... Vous êtes mon invité ! Restaurez-vous milicien."

L'homme reste en l'état, à priori dépasser par les événements. Tant pis, il n'y avait même pas de poison dans le repas. D'ailleurs je lui prouve et commence à manger.

"Alors, milicien, vous savez pourquoi vous êtes ici... Vous savez sans doute également, vous n'êtes pas le bienvenu à Tulorim et encore moins pour comploter. Parlez !"

"Je... Je ne fais... que mon travail... Je ne voulais pas de cette mission et..."

"Arrêtez de tourner autour du pot ! La mission, quelle est-elle ?"

"Annoncer aux faucons, que la milice Kendrane est en marche sur Imiftil et qu'elle arrive cet après-midi pour mettre fin à votre empire sur la ville pour vous tuer... Ramos !"

Je crois pâlir en entendant ceci, mais c'est impossible, presque personne ne connaît ce nom mis à part les fils de Tulorim... Comment la milice de Kendrâ Kâr peut-elle connaître mon identité ?

"Vous mentez ! Et vous allez mourir pour ça !"

"C'est la stricte vérité... Votre fidèle bras droit Ibu, est d'ailleurs en contact avec les faucons depuis plusieurs mois et leurs rangs ont gonflés."

Mon dieu, c'est impossible.... Comment Ibu a-t-il pu traité avec ces foutus résistants. Les faucons, ils sont tellement minables et lui tellement puissant à mes côtés. Ma colère est extrême en cet instant.

"Tuez cet homme ! Sur le champ ! Et amenez moi Ibu !"

"Vous aviez promis !"

Ce n'était pas le moment de faire des commentaires et cela me met hors de moi. Je prends une dague et lui tranche, purement et simplement la gorge. Une flaque de sang recouvre alors le sol. Un de mes homme arrive avec un pieu, qu'il repose quand il voit le corps du milicien.

"Messire Ibu est parti précipitamment en apprenant la capture du milicien. Sa garde est avec lui."

Je m'assoie et prends ma tête dans mes mains.

(Comment a-t-il pu... Ibu, mon ami, mon frère...)

"Misérable..."

Le garde le prends pour lui, comme une insulte.

"Pardon ?"

"Une trahison... C'est minable... Misérable traître, je lui arracherais la tête moi-même."

Le garde fait un pas en arrière.

"Monsieur, rassemblez une équipe et retrouvez Ibu. Tuez ses chiens et si vous le pouvez, ramenez le traître vivant. Et je veux voir tout le monde dans le hall dans une heure, a l'heure du repas de midi."

Il acquiesce et s'exécute. Moi je me lève et me précipite vers la sortie. Certains de mes hommes me croise et effectuent une révérence un peu gêné de me voir un peu paniqué. Je me ré-avise, et leur rend leur salue pour ne pas les inquiétés. Ils doivent rester soumis le plus longtemps possible. Mais dès qu'ils sont hors de vue, je me remets à cavaler et entre dans ma chambre, en haut des escaliers, avec fracas.

"Gilraen ! Ma douce Gilraen ! C'est terrible... horrible même !"

"Que se passe-t-il ?"

"Ibu, mon plus fidèle ami, m'a trahit ! Les faucons et la milice kendrâne veulent me voir mort et mon cauchemar va commencer cet après-midi. Fuyons ! Loin !"

La belle elfe pose avec douceur sa main sur ma joue et me sourit. Elle rayonne et m'apaise, j'aime cette femme, son corps et sa douceur ! Je ne l'a céderais pas à un esclavagiste à moins d'un million de yus.

"Cet après-midi ? Il nous reste un peu de temps alors..."

Elle m'embrasse alors avec fougue et m'amène sur le lit. Les soies sont douces et les draps sentes bons. J'enlève tout ces vêtements et dépose des baisers sur chaque centimètre carré de sa peau. Les différentes parties du corps n'ont pas la même odeur et il me plaît de les humer une à une. Nos mains et nos jambes s'enlacent. Nos joues, nos cous et nos lèvres se caressent et s'entrechoquent. Tandis que ses seins me frôles et que ses fesses me narguent. Nos étreintes dure de longues minutes jusqu'à ce que nous nous accordions en un ultime soupir de jouissance. Je souris avant de déposer mon oreille sur son ventre légèrement rebondi.

"J'ai si hâte... Gilraen, j'ai peur de ne pas connaître notre enfant. Nous devons partir... J'ai une idée, allons à Kers, Amaltia nous acceuillera sans doute."

Elle me repousse doucement avant de se lever et de regarder par la fenêtre.

"Amaltia... Tu l'aimes toujours ?"

"Vous savez Gilraen, il est délicat de ne pas succomber aux charmes d'une telle femme."

Je me lève et vais l'enlacer.

"Oui, je suis toujours amoureux d'elle mais vous n'avez rien à lui envier, rien. Vous êtes ma respiration et la mère de mon enfant. Si c'est une petite fille, j'espère qu'elle vous ressemblera."

Je lâche alors ma bien-aimée.

"Bien ! Enfilez une robe et prenez tous ce que vous estimez nécessaire. Je vais faire atteler un carrosse. Nous partons !"

Elle rit alors d'un doux rire cristallin. Et je commence à m'habiller. Elle en fait autant et je ne peux m'empêcher d'aller l'embrasser une nouvelle fois avant de repartir. J'envoie alors un de mes hommes les plus soumis préparer mes affaires et lui ordonne de tenir sa langue. je sais qu'il le fera, puisque, de toute façon il va partir avec moi. Je vais ensuite à l'armurerie et attrape mes deux plus beau poignards et une tenue de combat discrète et légère. Enfin je passe dans ma salle de trésor pour enfiler mes bijoux les plus rares et les plus chers avant d'aller en direction des écuries avec une bourse remplie à craquer. Un très jeune homme s'occupe de nettoyer les chevaux. Je lui pose la main sur l'épaule.

"Vous savez préparer et piloter un carrosse ? Vous savez vous battre ? Vous savez tenir votre langue ?"

Intimidé, il me répond oui avec la tête. Je lui souris.

"Parfait ! Alors allez vous équiper dans ma réserve personnelle et préparez un départ imminent. Et surtout, pas un mot."

Je lui remet la clef de mon armurerie. De toute façon, à cette heure-ci, les gardes sont en train de se rassemblé pour l'heure du repas. Je remonte alors dans ma chambre, Gilraen est prête et mon homme de main a finis mes valises, je lui annonce qu'il fait partie du voyage.

Pour rejoindre les écuries, nous évitons soigneusement le hall où presque tout le monde est entassé. Le carrosse est prêt et en attendant que les bagages soient montés, je pars chercher un coffre rempli d'or pour l'emmener avec nous. Mais un homme portant un masque d'oiseau est assis dessus.

"Que comptes-tu faire avec ceci Ramos ? Fuir comme un lâche ?"

Je dégaine mes deux longs poignards et me jette sur lui. J'ai reçu un entraînement de longue haleine et mes poignards sont les meilleurs de Yuimen, le faucon n'a même pas le temps de sortir sa propre arme qu'il gît déjà sur le sol, mutilé.

"Faucons de malheur."

Je récupère alors mes richesses et fuis vers la sortie mais un triste spectacle m'y attend et me fait lâcher le coffre. Devant, se trouvent un groupe de faucons, j'en compte douze. L'homme que j'avais engagé est salement amoché, pour dire vrai, il est mort, éventrer, égorgé et, à priori, transpercé. Mais le pire, c'est qu'ils s'en prennent à Gilraen. Elle a sorti son poignard et essaye de les tenir à distance grâce à ses sorts de druide. Ce n'est pas efficace longtemps et je vois ma dulciné être projettée au sol.

Alors qu'il commence à la ruer de coups je me jette sur le premier d'entre eux. Il repousse mon attaque mais ne vois pas la deuxième arriver et je lui arrache une parte du visage. Le faucon s'éffondre en hurlant et il ne faut pas longtemps pour en finir avec lui. Ils arrêtent alors de s'en prendre à Gilraen et se rapprochent rapidement de moi. Je sors mes deux poignards pour leur faire face, ma haine est telle que je ne leur laisserais aucune chance. Je surprends le premier de vitesse, fondant sur lui alors que, naturellement, j'auras dû rester sur la défensive. Je lui envoie une volée de coup telle qu'il ne se relevera jamais. Mais je me suis mis en position délicate et ces avortons de faucons ne se font pas prier pour me frapper. Je ne suis pas en mesure d'esquiver les premiers coups, d'autant que certains d'entre eux sont plutôt coriaces et je me sens faiblir sous leurs assauts.

néanmoisn, il me suffit d'une esquive pour retourner la vapeur et me retrouver en position de force. J'ai un faucon à ma droite et un à ma gauche. Je les égorgent en même temps, chacun avec une main et continue mon mouvement pour aller frapper un troisième adversaire à la poitrine avec la base des pommeaux de mes armes. Il heurte la diligence et je sens ses côtes céder sous la pression.

Les faucons restant ne sont pas impressioné par cette démonstration de rage et parviennent à m'envoyer au sol et commence à me frapper avec violence. Avec un grand mouvement, j'enfonce mes lames dans le ventre de l'un d'entre eux pour me relever. Le pauvre s'éffondre, il ne mettra pas longtemps à se vider de son sang. Avec ma main gauche et une rotation j'en égorge un nouveau et dans la continuité du mouvement, je plante le poignard de ma main droite dans le crâne d'un autre.

Voyant, la moitié de leur groupe à terre, les autres faucons se retire rapidement et je cours vers Gilraen.

"Gilraen ! Ca va ? Réponds moi ! Je t'en supplie"

J'ai peur, tellement peur. La voir ainsi, inannimée, c'est si désemparant, je ressens ce que j'ai ressenti la première fois, quand j'avais essayer de l'étouffer. Mais alors que je la serre contre moi je sens son souffle et constate avec soulagment qu'elle est encore en vie. Je l'embrasse alors avec fougue et ne vois pas arriver la forme rouge sur ma gauche.

Le faucon me frappe avec violence, si bien que je vole, sur le côté. Je suis étourdi et j'ai du mal à comprendre ce qu'il passe. Je vois se dreser devant moi Ibu, en tenue de faucon, il tient Gilraen, impuissante par les cheveux.

"C'est donc vrai..."

"Et oui ! Regarde les fumée derrière toi. Ton empire va s'éteindre aujourd'hui. Et tu en sera spectateur impuissant."

"Pourquoi ?"

"Tu m'as enlevé mon frère ! Il était tout ce que j'avais ! Je vais donc te déposséder de tout ce qui t'appartient, ton empire, ta femme... et ton enfant."

Il joint le geste à la parole et enfonce son arme dans le ventre de Gilraen qui est déjà évanouie. Avec fureur je me relève et me jette sur lui, mais d'un coup de pied il me renvoie dans les roses. Un sourire illumine son visage et je sens des mains me saisir. Je reconnais les armures Kedrânes.

"C'est fini Ramos, tu vas payer pour tout le mal que tu as engendré."

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 Sujet du message: Re: BONUS : Rêves ou cauchemars ?
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 14:27 
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Ezak a écrit:
Le bruit de mes pas résonne avec détermination sur le plancher de la demeure. Cette fois, il ne m’échappera pas, non pas si près. D’un coup de pied je fais sauter les gonds de la porte face à moi. Elle s’effondre dans un bruit sourd sur le sol.
Mon entrée ne passe pas inaperçue et tous les visages présent dans la pièce se tournent vers moi. Immobile mon regard se promène dans le bureau richement décoré. Des tableaux et des tapisseries que seul un homme riche pourrait se payer. Et des objets à faire pâlir les plus grands collectionneurs. Ce bureau ne peut appartenir qu’à un homme d’une très grande puissance financière.
Mes yeux ne s’en émerveille pas, habitué à ce milieu depuis toujours mais préfère sonder le visage de chacune des personnes présentes. Six personnes plus exactement assises autour d’une table aussi luxueuse que tout le reste. Et tous des visages inconnus.
Ma voix s’élève et brise le silence installé depuis déjà trop longtemps.

« Il est ou ? »

Le son de ma voix s’éteint dans un silence encore plus lourd que le dernier. Mes interlocuteurs eux ne répondent pas l’air indifférent à ma question. Exaspéré, je répète ma question mais cette fois çi je la crie.
L’une des personnes se lève. Un homme à la chevelure noir mal coiffée et un teint extrêmement pâle. Des vêtements mal assorties et une boucle d’oreille fait d’or à chaque lobe seul signe de richesse. Je grimace devant tant de mauvais gout.

"Je te prierais jeune homme de ne pas parler si fort. Il pourrait t’arriver des choses comme qui dirait… fâcheuse."

Je fronce les sourcils à l’entente de l’appellation qui m’est donné mais je ne proteste pas. J’aurais envoyé balader quelqu’un me parlant sur ce ton et vêtu dans de tels accoutrements depuis des lustres en temps normal. Mais cette fois, je ne peux que prendre au sérieux cet homme qui malgré ses habits dégage une prestance digne des plus grands seigneurs.
Mais seigneur ou pas, je n’ai pas de temps à perdre, je dois le retrouver.

« Je veux juste savoir ou il se trouve, ensuite je vais m’en aller. »

Un sourire se dessine sur le visage de l’homme qui me scrute de ses yeux verts extrêmement perçant.

« On ta déjà dit que vous avez exactement le même regard ? »

Ce qui aurait pu être un compliment ne me plait franchement pas mais je n’ai pas l’occasion de le faire savoir car l’homme prend une nouvelle fois la parole.

« Habituellement il se trouve assis à ma droite. Mais comme tu peu le voir ce siège est vide.
Sans attendre je relance une nouvelle question pressé d’accomplir mon objectif.

« Il est où maintenant ? »

« Qui sait ? Pas loin peut être. Mais peut importe ce n’est pas lui que tu es venue voir… »

Le sens de la dernière phrase de l’homme m’intrigue mais je n’ai pas le temps d’en chercher le sens. Mais l’homme en face de moi semble en avoir que faire. J’en ai assez ! Cela doit finir au plus vite.

« Je n’ai pas envie de jouer avec v… »

L’homme me coupe la parole d’un geste de la main visiblement en colère.

« Qui à parler de jeu ? »

C’est à ce moment qu’un évènement anormal ce produit. Le vent se lève dans la pièce soufflant de plus en plus fort mais le plus étrange est que je semble être le seul à en être affecté. Pour le moins surpris, je ne peux m’empêcher d’exprimer ma pensée à voix haute.

« De la magie ? »

Le dernier mot prononcé une bourrasque plus forte que les autres m’envoie valser à travers le porte que j’avais enfoncé quelques minutes auparavant. J’atterri lourdement et douloureusement sur le dol du couloire mais bien décider à ne pas me laisser faire je me relève immédiatement, prêt à sortir mon épée.
Une main arrête mon geste. C’est l’homme qui se tient devant moi tout sourire. Mon regard plonger dans le sien je ne peux empêcher mon corps de trembler comme une feuille.

(Quand à t’il pu parcourir une distance pareil <,<)

« Oh ! je ne suis pas aller aussi vite que tu le pense. »

Mes yeux s’écarquillent tant le choc grand. Cet homme vient à l’instant de lire dans mes pensées. C’est

« Impossible ? »

Crac
Mon bras se retourne dans un bruit horrible m’arrachant un cri de douleur. Je ne contrôle plus mon corps et me libérant de l’emprise de mon bourreau je m’enfui à toutes jambes.
Couloir après couloir je cours, paniqué, dans le seul but de sortir d’ici aussi vite que j’y suis venu. A bout de souffle, je parviens enfin à trouver la porte principale de la maison et encore mieux, j’ai réussi à semer cet espèce de monstre.
Soulagé et épuisé, j’ouvre la porte, bien décidé à partir d’ici. Mais les dieux ne semble pas être de cet avis car l’homme est la, avec les cinq autres l’air joyeux. Mon cœur manque de s’arrêter, et mes jambes devenues faibles refusent de courir à nouveau. Je suis finit.
Mon bourreau lui, semble heureux de me voir et ouvre les bras dans un signe de bienvenue.

« Tiens, Elan ! Ton frère est venu te rendre une petite visite. »

Visiblement ce n’est pas moi qu’il est heureux de voir mais celui qui se trouve derrière moi, mon frère. Le cœur battant je me retourne mais la dernière vision que j’aperçois n’est que celle d’une mâchoire aux dents aiguisées se refermer sur mon crâne.


J’ouvre les yeux, revenant par la même occasion à la réalité de l’instant présent.

(Etrange ! Ce rêve ma semblé si réel…)

Soudain un détail vient finir de me réveiller complètement. Je… je ne suis plus statufié ?!
La fatigue est tel que je ne me rappel même pas avoir été libéré de l’enchantement. Je tourne la tête vers le corps inanimé et décapité de la gorgone. Je bondis de joie tant je suis heureux de pouvoir à nouveau me mouvoir. Ces instants ont surement été les moins supportables de ma vie.

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