Lorsque tu entreras dans la construction rectangulaire, il n'y aura absolument rien. Le noir total et l'absence complète de ce " maître " qui intrigue tant les étrangers que vous êtes. Si tu cherches quelque chose à tâtons, tu ne trouveras que les parois parfois lisses, et parfois, sous les doigts tu sentiras des crevasses légères et régulières, laissant présumer qu'un dessin y a été gravé. Le sol est lisse, aucun son si ce n'était que le crissement de tes semelles sur le sol...

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Poste ici une première fois, ensuite, dès que tu as posté, je ferais une mise à jour spéciale et donnerais les " règles et contraintes " Bien sûr, tu es libre de refuser et de demander à un autre d'y entrer.

J’entrai dans cet abîme inconnu, dans ce temple antique aux croyances mystérieuses et perdues. J’entrai en suivant ce prêtre sombre aux doigts décharnés mais… une fois le pas de la porte passé, tout disparut sans exception. Je me trouvai plongé dans les ténèbres les plus profondes, les plus opaques qu’il m’ait été donné de connaître. Une absence de tout, une trop grande occurrence du Rien. Nulle trace des aventuriers à ma suite, pas même de la sulfureuse Amarante, qui me talonnait. Juste le noir…

Alors, prudent, j’avançai d’un pas, tâtonnant le sol de la pointe du pied pour m’assurer de sa présence effective. Et mes mains jouent à se perdre devant moi et sur les côtés, comme pour chercher à l’aveuglette un chemin, un indice, un objet… Le silence était pesant, et je n’entendais que mes pas contre ce sol lisse…

Je glissai mes doigts sur les rugosités des parois lisses m'entourant, tâchant de deviner par la simple palpation le motif représenté.

Toujours dans le noir, seul dans ce bain de ténèbres, un bruit viendra rompre le silence. Un soufflement de couperet proviendra des hauteurs, accompagné d'un bruit de mécanisme ancestral. Peu à peu, il te sera donné de voir la pièce, timidement éclairée par les spores phosphorescents qui s'illuminaient comme par enchantement dans ce cercueil de pierre. La pièce rectangulaire soudainement baignée dans cette lueur verte quasi-irréelle dévoilera alors ses secrets.

Sur chaque mur sortira dans un grondement de pierre une petite marque luisante, chacune d'elle brillera d'une teinte différente, faire d'une matière inconnue, assurément tirées des profondeurs de la terre, elles sont toutes marques du même symbole, ce même visage omniprésent.

Au dessus de toi, un pendule dont le fil luisait mortellement, descendait lentement à mesure que le mécanisme balançait. Les murs étaient également taillées de façon à ce que cette mousse s'insinue dans ces minuscules tranchées de pierre. Le dessin était à couper le souffle, une scène divine représentant des centaines d'âmes moqueuses assemblées autour d'une seule et même entité qui tenait en sa main le bout du pendule. Entité au visage dénudé de toute chair, un crâne, la mort...

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Bonjour Selen. Nous allons jouer à un jeu. *voix off*
Blague à part, comme le plan l'indique pour plus de clarté, tu as quatre points à activer. Sauf qu'il y a un ordre stricte dans le plan d'activation, si tu actives 2 bons points à la suite et que tu te trompes sur le troisième, il te faudra alors recommencer depuis le début. Aux premiers tours, tu devras t'arrêter à chaque fois que tu choisis un point jusqu'à ce que je le valide. Si je valide un point, et que tu échoue sur le suivant, tu n'auras pas besoin de me redemander d'activer un point déjà validé, tu continueras jusqu'à ce que sois placé devant un point non validé.



Au fait, tu as un nombre limité de tour, ça va de soi. Et, le pendule retire pas simplement 2 ou 3 pv hein, tu échoues, c'est la mort.

Un bruit. Un son de balancier, lourd et menaçant. Était-ce mes perceptions qui, privées de toute donnée, s’affinaient ? Ou avais-je simplement atteint une nouvelle zone, un nouveau piège ? Le bruit d’un mécanisme ancien et rouillé accompagnait les mouvements réguliers. Puis, mes yeux perçurent quatre points colorés, au centre de quatre murs qui m’entouraient. Des diodes lumineuses et inconnues. Ce traitre de vieux débris habillé de noir m’avait bel et bien traîné dans un piège, dont je découvris très vite toute l’horreur : un couperet tranchant qui mettrait bien vite fin à mes jours, si je ne trouvais pas un moyen de sortir d’ici.

Sculptés sur les murs, des silhouettes de pierre semblaient se moquer de ma déconvenue. Je devais m’en sortir. Ne fut-ce que pour raboter les faces de ces raclures de prêtres noirs, traîtres et assassins. Il n’y avait aucune raison de m’avoir enfermé ici. Aucune. Je ne leur en avait pas donné. Amarante avait été insolente, quelques autres avaient été pillards. Moi, je m’étais juste présenté à eux en premier, tentant d’en savoir plus sur ce qu’ils foutaient sous terre. Ils ne désiraient visiblement pas le partager. Tant pis, ils n’en récolteraient que ma colère et mon désintérêt.

Mais cette haine ne me servait à rien pour le moment. Je la mis de côté, sauvage sous ma peau, prête à surgir dès que leurs capuches rapiécées et misérables réapparaitraient. Pour l’heure, je devais sortir d’ici. Et ces lumières colorées n’y seraient pas étrangères. Une énigme ? Sans énoncé, sans solution. Le hasard pur gouvernait cette pièce. À quoi bon y trouver un sens ?

Mon esprit cartésien et analyste ne put cependant s’y résoudre. Quatre couleurs : blanc, vert, mauve et jaune. Elles n’avaient aucun rapport entre elles. Alors je m’employai à user d’une logique qui valait ce qu’elle valait. La seule qui me montait à l’esprit en observant ces quatre points. La logique alphabétique. C’est donc vers la lumière blanche que je me dirigeai en premier, afin d’y apposer ma main.

La lumière blanche s'enfonça doucement dans un grincement de roc et de sable... Mais dès que ta main s'en alla, la pierre remonta d'elle même à la surface dans un bruit de mécanisme avancé pour cette civilisation antique, avant de luire de nouveau. Au dessus de toi, le menaçant pendule descendait davantage.

Rien ne se produisit. La lumière s’enfonça dans le mur en grinçant horriblement, puis ressortit, intacte, comme si rien n’avait changé. Je m’étais trompé, apparemment. Et au-dessus, éclairé par la lueur blafarde de la salle, le balancier mortel descendait de plus belle. Je pestai intérieurement contre ces êtres vils et mesquins qui m’avaient attirés ici, dans ce piège sordide où même les statues se moquaient de moi. Cet endroit ne répondait à aucune logique. Aussi me dirigeai-je vers la lampe la plus proche de moi, désormais, la lumière mauve. Je n’avais que peu de temps à perdre…

Et j’appuyai dessus, comme pour la première, espérant un retour différent.

Lorsqu'en s'enfonçant, la pierre ornée de lueurs mauves s'enfonça, elle provoqua un crissement différent, un mécanisme lourd derrière la pierre sembla la bloquer et l'empêcher de remonter à la surface.

Jet d'observation instinctive : Réussite

Devant toi, le mur fut frappé d'une lueur éphémère, comme si un éclair avait touché le sol. Les croutes de calcaire auréolée de vert se teignirent un court instant d'une lueur bleue.

Cette fois, la lumière resta prisonnière du mur, dans un bruit mécanique imposant et curieux. Alors, une lueur vive et fugitive passa dans la pièce éclairée de cette éternelle lueur verdâtre. Et ce fut une lumière bleue qui éclaira un instant. Bleue. Ni verte, ni blanche, ni jaune. Aucune des trois couleurs qui restaient, en somme. Cette salle n’avait ni queue, ni tête. Aucune logique ne la présidait, j’en avais désormais le cœur net. Seule la chance me permettrait d’atteindre la sortie. Si sortie il y avait. Car l’espoir d’en réchapper était lui aussi fugitif.

Néanmoins, je m’accrochai au peu de logique qui me définissait pour choisir la lumière précédente. Si c’était le bleu qui avait éclairé la pièce verte, c’était peut-être qu’il fallait enlever à ce vert le bleu qui le constituait. Ce qui m’amenait vers la lumière jaune… Sans être convaincu, je me dirigea donc vers la lumière jaune pour apposer ma main et pousser dessus, armé d’un espoir défaillant.

Mais qu’avais-je à faire de mieux…

La pierre s'enfonça avec le même bruit que la précédente, le lourd croc de fer dissimulé derrière le mur croqua le roc et l'empêcha de regagner la surface. Cette fois-ci, il n'y aura pas de phénomène lumineux comme celui qui t'avais indiqué la bonne pierre. Seule la mousse luisait dans ta prison tandis que le pendule descendait davantage vers toi.

Tu pouvais entendre le sifflement lourd et menaçant de la lame reluisante et cruelle, prête à te pourfendre.

Peut-être, finalement, y avait-il une logique dans cette sombre salle. Ma tentative s’avéra être une nouvelle réussite. Il s’agissait donc d’un jeu de couleur, vraisemblablement. Ou d’un sacré hasard, peut-être. Quoi qu’il en soit, je n’avais pas de temps à perdre. Cette fois, aucune lumière n’éclaira les roches calcaires formants les murs de ma prison improvisée. Je ne sus, au départ, qu’en conclure. C’est en enlevant le bleu du vert que j’étais parvenu au jaune. Cette fois, il me restait la lueur verte, et la blanche. Deux logiques étaient dès lors possibles : soit la pièce me soufflant d’ôter tout le vert, et d’atterrir par-là à la lumière blanche, soit aucune lumière ne devait être enlevée, et c’est le vert qui devait donc être choisi. Un dilemme irrésoluble par la logique… Seule la chance, une fois de plus, allait pouvoir m’aider.

Et je devais vite me décider. Regardant tour à tour les couleurs, je décrétai qu’aucun changement dans la lueur basique de la pièce signifiait qu’elle restait pareille à elle-même, et que par conséquent, le vert serait la lumière à choisir.

Sans attendre, et guettant du coin de l’œil le balancier menaçant qui pendouillait en vacillant au-dessus de ma tête, je m’avançai vers la lueur verte pour pousser dessus…

Lorsque la pierre s'enfonça dans le renforcement naturel, le grondement se fit plus lourd et fort, le pendule tomba plus vite, mais la pierre ne remontait pas, visiblement, elle était également retenue par un mécanisme situé derrière le mur.

La lame soufflait au dessus de ta tête, la dernière lumière luisait maintenant beaucoup plus fort et le sol grondait à tel point que les petits graviers tremblaient sur le sol, dans un ballet de grincement et de craquement aux lueurs verdâtres.

Une fois de plus, la pierre de lumière s’enfonça dans le mur sans plus reparaître. J’avais vu juste, et me rendais compte de la veine que j’avais eue sur le coup. Mais je n’en étais pas tiré d’affaire pour autant. Au même instant où la pierre s’enfonçait, les tremblements rauques et sourds de la salle s’intensifiaient, redoublaien d’activité. À tel point que les petites pierres éparpillées sur le sol en cliquetaient, comme saisies d’une peur nouvelle.

Et comme pour concrétiser cette peur, le hachoir qui basculait lentement au-dessus de ma tête descendit d’un nouveau cran, bien plus rapidement que précédemment. Comme si la salle elle-même souhaitait ma mort, et rageait de mon insolente chance. Je me baissai, prudent, pour ne pas subir le choc de la lame sur mon être. Je n’avais aucune envie de finir tranché comme un fruit, alors que l’énigme était désormais résolue.

La dernière lumière brillait intensément, comme un phare au milieu de la nuit. Courbé, je m’élançai vers elle sans attendre, et plongeai ma main dessus. Sur cette lumière pure, blanche, incolore, tout comme celle qui m’habitait.

Le dernier sceau lumineux alla s'éteindre sous ta paume, tandis que le couperet furieux crissait et terminait sa course mortelle comme pendu dans le vide, retenu par la main dessinée. La mort ne frapperait pas aujourd'hui, du moins pas pour toi...

Le grondement connu quelques secondes plus tôt revint à la charge, causé cette fois ci par la lourde porte qui s'ouvrit, te laissant voie libre pour quitter ce piège cruel.

Juste à temps, j’appuyai sur le dernier sceau pour l’activer, et faire ainsi cesser cette létale menace sur mon être. Le couperet, ce pendule de malheur, avait suspendu son oscillement macabre, immobilisé par une force invisible dans les cieux de cette pièce ténébreuse. Je restai un instant immobile, n’étant pas tout à fait sûr de ma survie. Comme si elle était illusoire, à l’image de l’espoir qui avait étreint mon être lorsque j’avais suivi ces trois inconnus encapés. Ils m’avaient trompé, moi qui leur témoignais une certaine confiance. Ils le paieraient, sans l’ombre d’une hésitation, avant la fin de tout ceci.

Alors, la lourde porte qui m’avait tenu prisonnier rugit sur le sol, raclant dans un sinistre grondement la pierre. J’étais libre.

Sans plus attendre, je me précipitai vers elle pour sortir de ce piège…