Cellule n°6
Une pièce carrée, faite de sombres pierres, suffisamment grande pour s’y tenir à plusieurs, mais trop étroite pour réellement prétendre y vivre. Une cellule de prison close par une unique robuste porte de chêne bardée de fer. Sur le mur du fond, une meurtrière étroite donne sur un puits de lumière venant de tellement loin au-dessus qu’il est impossible de déterminer si c’est la nuit ou le jour. Une lueur blafarde, pâle, morbide en sort, et éclaire faiblement la cellule.
La cellule était, de-ci, de-là, éclairée par la lueur de chandelles, posées à même le sol, ou sur les crânes des quatre squelettes qui parsemaient la cellule. Il y avait sept chandelles, en tout, toutes allumées, qui faisaient couler leur cire sur les ossements ou le sol de pierre.
Dans un coin de la pièce, un être était assis, jambes ramassées vers lui. Un elfe avec de curieuses marques vert-bleu sur le visage. Il regardait Eiko se réveiller avec suspiçion. Comme s'il craignait quelque chose...