L'Univers de Yuimen déménage !

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

Cellule n°1

H – 0

Une pièce carrée, faite de sombres pierres, suffisamment grande pour s’y tenir à plusieurs, mais trop étroite pour réellement prétendre y vivre. Une cellule de prison close par une unique robuste porte de chêne bardée de fer. Sur le mur du fond, une meurtrière étroite donne sur un puits de lumière venant de tellement loin au-dessus qu’il est impossible de déterminer si c’est la nuit ou le jour. Une lueur blafarde, pâle, morbide en sort, et éclaire faiblement la cellule.

Dans un coin de la cellule, un elfe noir est allongé, inconscient. Léandre est son nom, et il ne sait pas comment il est arrivé là. Prisonnier. Tout comme ce loup au poil rouge vif, allongé devant la porte d’entrée. Anorynn. Et puis, un autre être, horrible, dans un autre coin de la pièce. Une sorte d’orque au visage meurtri de nombreuses cicatrices et balafres, portant une crête noire se terminant en catogan lui tombant sur la nuque. Sa peau, contrairement à ses semblables, est livide, blafarde, mêlée d’un ton légèrement mauve… Des tatouages obscurs marquent son torse, à peine couvert d’un linceul de cuir. Un de ses yeux est entièrement blanc, il est borgne…

Et alors que les autres occupants de la cellule se réveillent petit à petit, il est occupé à farfouiller nerveusement dans les habits déchiquetés de quatre cadavres humanoïdes. Deux d’entre eux sont en état avancé de décomposition, et leurs chairs nécrosées commencent à se défaire, répandant dans toute la cellule une odeur de pourriture infâme. Une odeur de mort. Il est impossible d’en déterminer le genre, ou même la race.

Les deux autres semblent plus récents. Une femme, trop maigre, sans doute morte de faim, et un homme dont la gorge semble avoir été arrachée à coup d’ongles. Les ongles de la femme, à n’en pas douter, vu l’état de ceux-ci.

Léandre · **Posté:** Mer 14 Sep 2011 17:22

Ma fatigue était telle que je dormis des heures et des heures. J’étais un soldat et je devais être capable de récupérer plus vite que cela. J’ouvris doucement les yeux, sortant peu à peu du brouillard et ce que je vis me terrifia. Je n’étais pas dans la chambre que j’avais louée à l’auberge de la tortue guerrière mais dans un lieu totalement inconnu. Je restai allongé dans la pénombre afin que mes yeux distinguent les formes et les ombres qui dansaient sur les murs.

Où étais-je ? Dans un rêve ou plutôt un cauchemar ? Sous mes doigts je sentis le sol froid, glacial dans ce sombre univers. Mes narines furent agressées par une odeur de putréfaction affreuse. Mes oreilles percevaient des bruits bizarres parmi lesquels je pus distinguer une respiration. Je me relevai alors doucement et balayai la pièce du regard. Mes yeux tombèrent d’abord sur deux cadavres en décomposition qui étaient certainement la source de cette odeur infecte. Puis je vis une sorte une boule de poil rouge allongée près de la porte massive de la pièce. Elle me rappelait quelque chose cette boule de poil mais quoi…

(Allez Léandre, creuse-toi un peu la cervelle… Réfléchis bon sang !)

Je m’assénai mentalement des gifles afin de réveiller mon esprit trop lent à mon goût alors que la situation ne le permettait pas.

(Non, serait-ce possible que ce soit le loup de cette Phalange de Fenris que j’ai rencontré la nuit passée ? Adweinna ? Elle serait elle aussi enfermé dans une geôle comme la mienne ? Impossible !)

A cette idée je me mis à chercher la propriétaire de ce magnifique loup et en tournant la tête je vis deux autres cadavres, celui d’un homme et d’une femme.

(Pitié non, pas elle !)

Je n’avais pas eu l’occasion de vraiment échanger avec elle durant cette fameuse nuit mais elle avait l’air gentille. Je pus constater que la couleur de la peau ne collait pas avec Adweinna. Néanmoins, elle ne se trouvait pas dans la pièce, elle était certainement sauve.

(Ouf !)

Je soufflais intérieurement de soulagement tout en ouvrant des yeux effarés devant la créature qui se trouvait plus ou moins face à moi. Il ressemblait à un orque avec de nombreuses cicatrices mais également des marques, des tatouages probablement. Contrairement à sa race, il avait la peau très claire, trop claire, presque transparente. Il portait à peine de quoi cacher ses parties intimes et d’un seul coup, cette idée fit tilt dans ma tête. Mon sac, mon armure, mon épée…

(Bande de sales chacals ! Vous me le paierez à ainsi voler un milicien !)

Je n’avais plus rien sur moi à part une étrange tunique qui ressemblait plus à des haillons qui me couvrait du cou aux genoux. Il fallait bien que je me fasse une raison, j’étais dans une espèce de prison. Tâtonnant sur le sol terreux de cette cellule, mes doigts rencontrèrent le métal froid et réconfortant de mon épée.

(Merci !)

M’en saisissant de la main droite, je m’accroupis et marchai doucement vers le loup d’Adweinna pour vérifier qu’il était vivant. Je vis alors son abdomen se lever et redescendre à un rythme régulier.

(Doublement ouf !)

Je me tournai de nouveau vers l’orque qui était en train de dépouiller les deux cadavres à côté de lui. Si mes yeux ne me trompaient pas, la femme avait tué l’homme en l’étranglant. Où avais-je atterri ? Que devais-je faire ? Parler à cet orque peu amical ? Qui ne tente rien n’a rien après tout !

- « Excusez-moi de vous déranger monsieur… mais savez-vous où nous sommes ? »

Une idée me trottait dans la tête comme une musique dont on n’arrivait pas à déterminer l’origine, cet orque avait peut être le reste de mon équipement.

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

L’orque se retourne vivement à la question de Léandre, prêt à lui bondir dessus. L’elfe noir l’a visiblement effrayé, ou tout du moins surpris, alors qu’il fouillait vainement les cadavres.

« Rhaaa ! »

C’est le premier mot qui sort de sa bouche, un rugissement inepte ne voulant pas dire grand-chose. Mais qui te montre clairement un détail jusque-là invisible : il a la langue tranchée et ne peut, dès-lors, pas parler. Il se dresse de toute sa hauteur et montre d’un doigt nerveux et tremblant la porte close. Son visage se déforme en un rictus haineux, et il envoie violemment son pied dans le visage de la femme défunte qu’il était en train de fouiller. Un craquement sinistre se fait entendre, alors que la nuque du macchabée prend une étrange forme brisée…

De son côté, le loup semble encore un peu dans les vapes, et regarde la scène sans bouger.

Léandre · **Posté:** Mer 14 Sep 2011 19:44

L’orque réagit par un mouvement de surprise à mes propos. Il me fit sursauter en feintant la course vers moi, ou du moins ce qui semblait être une amorce de charge. Je l’avais surpris, il n’avait probablement pas conscience que j’étais là.

(Ben voyons.)

Je sursautai néanmoins face à cette prompte réaction de sa part. je fus encore plus surpris lorsqu’il me lança un simple « rhaa » à la figure.

(C’est tout ce que tu as dans le ventre ?)

Je compris par la suite avec effarement que rhaa était probablement la seule chose qu’il pouvait dire car une partie de sa langue était manquante.

(Erk…)

Il se leva et je pus voir à quel point je pouvais me sentir petit par moment. Il me dominait d’une bonne tête, rien de dramatique pour le moment. De sa paluche, il m’indiqua la porte en tremblant alors que son visage se fendait d’un regard empli de colère.

(Nos geôliers ne doivent pas rigoler du tout… Cela ne présage rien de bon.)

Je fronçais les sourcils à cette idée. Nous devions trouver un moyen de sortir de cette cellule et vite. Surtout je devais trouver Adweinna, son loup était à mes côtés. Revenant à mon compagnon de cellule, ce dernier donna un coup de pied rageur dans le corps sans vie de la femme à ses pieds. Je pus entendre un bruit d’os qui casse et la tête de cette pauvre dame se trouva dans un angle assez bizarre.

(Gloups… Il est pas commode du tout le molosse…)

Je sentis alors un léger mouvement à mes pieds, le loup revenait doucement à lui. Il revenait à lui…

(Léandre, sombre tétard, tu as été drogué !)

Nouvelle claque mentale alors que je levai les yeux au ciel en ayant compris cela, certes un peu tard. Mettant mes mains au niveau de ma poitrine, je plantai discrètement mon épée dans mon dos et lui montrai mes paumes vides.

- « Tu ne peux apparemment pas parler, sache que je ne te veux aucun mal. Ce sont eux qui t’ont coupé la langue ? »

Accompagnant le geste à la parole, j’utilisai ma main droite pour désigner la porte qui se trouvait derrière moi.

- « Cela fait combien de temps que tu es enfermé ici ? Tu peux me le montrer avec tes doigts ? »

(Espérons qu’il soit gentil, sinon la manière douce devra laisser la place à la manière forte.)

Il ne semblait pas armé et j’avais donc toutes mes chances de le tuer. J’avais beau faire de l’humour, je n’en menai par large devant cet orque. Par réflexe, je descendis mes mains le long de mon corps pour les poster dans mon dos. Je pus alors sentiment le contact rassurant du pommeau de mon épée.

(Au cas où...)

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

[HJ : j’ai failli te prendre au mot, quand tu as dit que tu plantais ton épée dans ton dos. Cela t’aurait enlevé exactement 13 PV ! Heureusement que je suis gentil et que je ne l’ai pas fait !]

Lorsque l’elfe noir parle des personnes qui ont coupé la langue de son partenaire de cellule, celui-ci a une lueur terrible qui lui passe dans les yeux. Il éructe à nouveau un grognement violent, puis s’abaisse et frappe de son poing fermé la cage thoracique de la femme morte à ses pieds. Un nouveau craquement sinistre se fait entendre, alors que le buste du cadavre s’affaisse un peu, côtes brisées. Après cette nouvelle démonstration de force, il avance d’un pas vers Léandre, et regarde ses doigts d’un air empreint d’incompréhension.

Il finit par vivement hausser les épaules, clamant son ignorance. Il ne sait pas depuis combien de temps il est là.

Léandre · **Posté:** Jeu 15 Sep 2011 19:00

De toute évidence nos geôliers n’étaient pas des rigolos. Lorsque j’en parlais une lueur sombre, une lueur de peur traversa les yeux de mon compagnon d’infortune.

(Ma parole, il les craint ! Il n’y aucune race que les garzoks craignent sur cette terre à part peut être… Non, impossible…)

Ma conclusion mentale me semblait complètement farfelue mais plus que plausible vu la situation. Mon idée commença à germer dans mon esprit alors que pour évacuer sa colère le garzok donnait un féroce coup de poing dans le cadavre de la femme à ses pieds. Cela faisait deux fois qu’il s’acharnait sur elle sans raison apparente, elle était morte.

(A part s’il a une raison valable de le faire !)

Cette idée tenait un peu plus la route que la première mais, alors que j’étais perdu dans mes pensées, l’orque amorça un mouvement vers moi tout en regardant mes mains. Apparemment, il n’avait pas compris ce que je voulais lui faire dire et son haussement d’épaules confirma mes soupçons. Il ne devait pas savoir depuis combien de temps il était enfermé, pour preuve la meurtrière de la pièce ne dispensait qu’une faible lueur qu’on l’on ne pouvait imputer au soleil ou à la lune.

(Et maintenant moment de vérité !)

Je jetai un rapide regard vers le loup d’Adweinna qui semblait recouvrir encore ses sens. Pauvre bête. Je fixai alors mes yeux dans ceux du garzok.

- « Est-ce que cette femme est une méchante ? »

Mieux valait utiliser du vocabulaire simpliste s’il ne comprenait pas tout. Cela allait dur pour communiquer avec une langue coupée !

[HJ: Je me suis mal exprimée dans mon post, je voulais dire la planter au sol dans mon dos. J'avais modifié mon post après l'avoir relu mais de toute évidence, ça n'a pas fonctionné.]

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

L’orque immonde regarda Léandre avec amertume, et grogna de mécontentement en rabaissant son regard sur le cadavre de femme. Il prit la main de la morte dans la sienne, et te montra vivement ses ongles rougis du sang de l’homme qu’elle avait égorgé à mains nues. Furieux, il se servit alors de cette main pour frapper le visage de la femme morte. Comme enragé. Son visage n’exprimait que la colère, la violence.

Le loup rouge, voyant ça, se précipita en grognant vers lui et… l’orque le vit arriver. Anorynn était encore un peu dans les vapes, et tituba dans son élan. Il ne parvint même pas à mordre l’orque que celui-ci, rageur, se précipita sur lui pour lui tordre la tête. Le loup glapit sous la poigne de l’orque, qui ne lachait pas prise. Sous aucun prétexte. Il grognait tout autant que l’animal, et ses muscles puissants gonflaient sous l’effort, faisant se mouvoir les tatouages noirâtres y étant creusés.

La pression était trop forte : la nuque du loup ne résista pas longtemps. Elle se brisa dans un craquement sec, et l’orque bondit en arrière, contre le mur, accroupi. Il regardait avec frénésie le cadavre du lupin.

Étrange est le destin qui, dans le même temps, venait d’arracher à la vie deux compagnons, de la même façon…

Léandre · **Posté:** Ven 16 Sep 2011 18:48

Mon compagnon de cellule émit de nouveau un grognement affreux et baissa les yeux vers le cadavre de la femme à ses pieds. Il lui prit la main et me montra ses doigts ensanglantés, rougies par le sang de l’homme qu’elle avait étranglé. Il s’en servit comme d’une arme pour en frapper sa propriétaire avec violence. Il était plein de colère envers cette femme, je n’avais jamais vu quelqu’un agir de la sorte.

(Et si l’homme était son ami…)

Il était dans un tel état, mieux valait en restait loin… Ce fut le moment que choisi le loup d’Adweinna pour se bouger les puces. Ce dernier se mit alors à grogner en direction du garzok.

(Mais qu’est-ce qu’il se passe dans sa tête de boule de poil !!)

Et sans crier gare, il s’élança vers l’orque mais ce dernier l’avait vu venir de loin. Le loup tituba dans sa course. Alors que sa gueule était ouverte, prête à mordre l’orque, mon compagnon de cellule lui attrapa la tête avec force violence et lui tordit la nuque. Le craquement me souleva le cœur l’espace d’un instant.

(Contrôles-toi, ne vomis pas devant lui.)

L’orque stupéfait par sa force fit un bond vers le mur. Il avait des yeux de dément, une démence qui visait cet animal. Se sentait-il coupable d’avoir agi ainsi ?

(Il aurait une conscience ? Impressionnant !)

Sa force me faisait peur en même temps qu’elle attirait mon respect. Cette race a toujours était puissante, mais je ne devais pas oublier que nous aussi, nous étions forts. Mais que faire ? Il avait peut être dans sa mémoire la clé pour nous sortir de cet enfer, il fallait qu’il m’aide.

(Ou bien aides-toi et le ciel t’aidera Léandre.)

En fouillant cette femme lorsque je me suis réveillé, il avait peut être trouvé quelque chose d’intéressant qui nous permettrait de sortir d’ici vivant. Néanmoins, en le regardant, j’avas pitié et peur en même temps. Je m’approchai alors de l’animal mort et caressai tendrement son pelage. Il ne respirait plus, de toute évidence, vu le craquement de son cou quelques secondes auparavant. Je relevai la tête vers le garzok qui semblait toujours tétanisé devant son acte. C’était peut être le moment de l’interroger dans son état de choc actuel.

- « En fouillant cette femme, tu as trouvé quelque chose d’utile pour nous aider à sortir d’ici ? »

Tout en prononçant ses mots, mes yeux se mirent en quête d’un objet permettant de sortir de cette pièce ou bien d’une anfractuosité dans le mur qui pourrait cacher quelque chose.

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

L’orque sursaute lorsque Léandre lui adresse la parole. Comme s’il l’avait oublié, en regardant le cadavre du loup défunt. Il lève brusquement les yeux vers l’elfe noir, et tourne la tête de gauche à droite, vivement. Et t’inspecte curieusement observer les murs et pierres de la cellule, comprenant peut-être l’intention de Léandre…

Hélas, aucune anfractuosité, aucune fissure suspecte. La pierre sombre qui les constituaient était robuste et dense, infaillible, inviolable. Et le Garzok sembla le comprendre aussi, car tout d’un coup, il se releva brutalement et se lança dans un assaut violent contre la porte. Il rentra dedans, littéralement, en un bruit sourd et sec, tout en rugissant de la gorge. La porte avait tremblé, mais ses gonds n’avaient pas cillé. Elle était solide. Mais déjà, l’être en perdition refrappait dessus de ses poings, de ses genoux, de ses bras… Au point même de les écorcher… Un sang foncé coula sur sa peau claire… Il était en pleine rage.

Léandre · **Posté:** Sam 17 Sep 2011 18:44

Son meurtre l’avait plongé dans un état semi-léthargique parce qu’il sursauta lorsqu’il m’entendit prononcer quelques mots. Il semblait hypnotisé par le cadavre du compagnon d’Adweinna. Il releva la tête vers moi et la tourna vivement de droite à gauche avec frénésie. Il me regardait inspecter les murs à la recherche d’un petit indice, d’une lumière au bout du tunnel qu’était cet enfermement. Mais j’avais beau chercher, rien du tout ne me sauta aux yeux, aucune possibilité d’évasion était envisageable.

(Pour le moment…)

Mon ami, si je pouvais l’appeler ainsi vu la conversation que nous avions eue, commença à comprendre que notre situation était plus que désastreuse et qu’il nous fallait trouver un moyen de sortir d’ici et vite, sinon j’avais bien peur de finir comme les deux cadavres décomposés de la pièce.

(Voir finir en punching-ball comme la femme au pied du garzok…)

D’un seul coup, l’orque se releva et chargea la porte avec violence. Le choc fit un bruit affreux, de la poussière tomba des murs, la porte trembla et pendant quelques secondes je crus qu’elle céderait sur la puissance de son coup… Mais rien. Le silence retomba mais pas la rage de son assaillant. Il continua à asséner des coups de poings, de pieds, de genoux sur ce morceau de bois. Le sang commença à couler de ses articulations meurtries, cela contrastait beaucoup avec la couleur de sa peau.

(Ce rouge sur du blanc me rappelle la propriétaire de ce loup, Adweinna…)

J’étais persuadé que je pouvais l’aider d’une quelconque manière dans son entreprise de destruction. Mais comment ? Mes doigts rencontrèrent le contact froid de la lame de mon épée que j’avais toujours en main depuis le début.

(Evidemment, c’est une épée très résistante, elle peut accomplir des miracles, j’en suis sur.)

Ce fut avec cette petite lueur d’espoir dans le cœur que je me dirigeais vers la porte de notre cellule.

- « Ecartes-toi de cette porte, je vais essayer quelque chose. »

Prenant mon épée à deux mains, je la levai au dessus de ma tête et mis toute la force que mes bras pouvaient contenir afin de briser les gonds de cette porte.

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

L’orque s’écarte, et laisse Léandre placer un coup puissant sur les gonds de la porte. Celui-ci, hélas, n’a d’effet que de produire quelques étincelles qui disparaissent aussitôt. La porte est solide. Faite pour résister aux plus coriaces des prisonniers. Elle ne semble avoir aucun point faible. C’est tout juste si l’arme de l’elfe noir a réussi à érafler le métal noirâtre et ancien.

Puis, tout d’un coup, un déclic se fait entendre. Au niveau de la serrure, un déclic sec et audible. La porte s’est déverrouillée d’elle-même. À moins que ce ne soit le coup de Léandre qui ait mystérieusement débloqué le mécanisme. Quoi qu’il en soit, l’orque bouscule l’elfe et ouvre la porte à la volée, violemment. Elle claque contre le mur, mais est bien ouverte. Ouverte sur un couloir éclairé de nombreuses torches. Il se tourne vers Léandre avec un air d’incompréhension flagrant.

Léandre · **Posté:** Dim 18 Sep 2011 21:59

Malheureusement, le coup porté à la porte n’eut qu’un seul effet, produire quelques étincelles. Cette porte ne céderait pas sous la pression des coups de l’orque ou de mes coups d’épées.

(Ma parole, ils veulent vraiment nous interdire de sortir de ces cellules !)

Nous allions mourir dans cette petite pièce. Mon épée n’avait rien et la porte encore moins. Alors que tout espoir semblait m’abandonner, un étrange clic se déclencha dans la serrure de la porte.

(J’ai actionné le mécanisme de la porte ? Ou mon ami le garzok ? C’est trop beau pour être vrai.)

L’orque me regarda avec un air abasourdi et balança un immense coup dans la porte qui s’ouvrit sans opposer aucune résistance. Mon compagnon avait l’air encore plus ahuri.

(Les bras m’en tombent !)

Moi qui étais encore au niveau des gonds face au mur, je penchais ma tête sur la droite afin de voir ou la porte menait. Je vis un couloir avec de nombreuses torches. On y voyait presque comme en plein jour.

(Ce serait ça la lumière au bout du couloir ?)

Je regardais derrière moi et constatai que les cadavres étaient toujours là, trace de la cruauté de nos geôliers mais aussi de l’orque qui m’accompagnait. Me tournant vers lui, je lui posai une main amicale sur l’épaule.

- « Nous ferions mieux de sortir d’ici avant que la porte ne se referme sur nous. »

Je commençais à l’apprécier ce bougre même s’il avait besoin de consulter un médecin.

Gamemaster9 · **Inscription:** Dim 26 Oct 2008 16:27 **Messages:** 39606

L’orque manque de peu d’en retourner une à Léandre lorsque celui-ci lui met la main sur l’épaule, mais se retient finalement. Comme s’il était conscient que ses habitudes belliqueuses ne seraient peut-être pas bien perçues par l’elfe noir. Il se contente de grogner sombrement en hochant la tête, et se retrouve dans le couloir. Premier à sortir de sa cellule.

Léandre · **Posté:** Lun 19 Sep 2011 11:03

Je sentis que l’orque avait envie de faire quelque chose suite à ma tape amicale mais je ne saurais dire quoi.

(Il aurait pu m’en retourner une dans la poire, j’aurais senti ma douleur !)

Heureusement pour moi, il n’en avait rien fait. Il lança un grognement sortit du fond de sa gorge à mon intention certainement. Mieux valait ne pas refaire ce genre de geste.

(Je tiens à ma tête moi !)

L’orque me regarda et finit par sortir de la cellule, je le suivis rapidement, j’avais envie de changer d’air, cette odeur de charognard commençait sérieusement à me soulever le cœur.

Cellule n°1 (Léandre - Anorynn)

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